Le cri des profs-auteurs
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Le cri des profs-auteurs
Véronique Grousset
29/08/2008 |
Avec la fin des vacances, les ouvrages signés par des enseignants commencent à affluer dans les librairies. Un excellent indicateur de leur moral et de l'état de l'école. Cette année, c'est l'autorité qui les inquiète le plus.
29/08/2008 |
Avec la fin des vacances, les ouvrages signés par des enseignants commencent à affluer dans les librairies. Un excellent indicateur de leur moral et de l'état de l'école. Cette année, c'est l'autorité qui les inquiète le plus.
La littérature enseignante est un genre bien à part. D'abord, elle ne sort qu'à la rentrée ; entre le 25 août et le 15 septembre, très exactement. Ensuite, sauf exception, ça n'est pas pour ses qualités d'écriture qu'on l'achète ou qu'on en parle : son fond intéresse davantage que sa forme. Enfermés à longueur d'année scolaire dans leurs salles de classe, les enseignants n'ont pas leur pareil, en effet - qu'ils soient sociologues, pédagogues, journalistes ou inspecteurs de l'Education nationale -, pour détecter l'émergence d'un problème et alerter l'opinion sur ses conséquences concrètes.
Dès qu'ils ont commencé (au tout début des années 80) à témoigner par écrit de leur expérience quotidienne, ils furent ainsi les premiers à dénoncer la baisse du niveau de leurs élèves... alors même que les études et le discours officiel clamaient le contraire.
Et, depuis, ils n'ont jamais cessé d'exceller dans ce rôle de vigie, en s'inquiétant avant tout le monde de la banalisation des violences, de la baisse des exigences aux examens, de la nocivité de certaines méthodes d'apprentissage, des ratés de l'orientation ou du décervelage en vigueur dans les instituts de formation des maîtres.
En pure perte toutefois. Car la production de cette rentrée (une bonne vingtaine d'ouvrages) évoque encore tous ces problèmes. Plus un, probablement issu de leur conjugaison : les enseignants-auteurs apparaissent à bout de forces, épuisés par l'ambiance qui règne dans les classes, inquiets pour la dignité et l'avenir de leur profession, effarés par les lacunes de leurs élèves et, surtout, dépassés par l'irrespect dont beaucoup de ces enfants et adolescents font preuve à l'égard des adultes.
Quel que soit le type d'établissement où ils travaillent (école, collège ou lycée d'enseignement général ou professionnel, situé en centre-ville ou au coeur des cités), qu'ils aient peur pour eux-mêmes ou pas, ils sont unanimes à reconnaître que leur principale préoccupation du moment, « c'est la grande question de l'autorité ». Un aveu qui leur coûte souvent beaucoup. Car la parole des professeurs a beau s'être considérablement libérée depuis que les éditeurs publient volontiers leurs témoignages, la plupart des auteurs s'infligent encore une évidente autocensure, sinon dans leurs observations, du moins dans les conclusions qu'ils en tirent.
Certains se bornent d'ailleurs à raconter ce qu'ils ont vu ou entendu dans leurs salles de classe, sans y ajouter le moindre commentaire. Quant à ceux qui en font, il est fréquent qu'ils s'en justifient longuement, en jurant qu'aucune « idéologie » ne les inspire, manifestement tétanisés par la peur de ce qu'en penseront leurs collègues, leur hiérarchie, leurs proches ou leurs élèves.
Rares sont ceux qui osent aller plus loin en se livrant à de véritables enquêtes « hors les murs » de leur salle de classe ou de leur établissement, en s'aventurant à analyser le « système » ou à le critiquer, en s'efforçant de rédiger de vrais essais plutôt qu'une simple chronique de leurs déboires. Mais ceux-là n'appartiennent qu'à deux catégories : les plus en colère ou les plus désespérés. Voire les deux, tel Iannis Roder *, jeune agrégé d'histoire-géo dans un collège de Seine-Saint-Denis, qui dépeint exactement le même public et les mêmes scènes que le livre et le film Entre les murs récemment primé à Cannes, mais pas du tout dans les mêmes termes ; tout ce qui semble réjouir son collègue François Bégaudeau l'accable. Ses élèves, dont il veut éperdument comprendre « l'univers mental si singulier », sont ainsi décrits par lui comme « méfiants, sans repères, en grand danger de désocialisation ; la plupart du temps dotés d'un vocabulaire extrêmement réduit, incapables de lire un texte, d'écrire une page sans commettre un nombre incalculable de fautes, perdus, broyés, réticents et même résistants au système scolaire ». Mais ce qui le met le plus en rage, ce ne sont pas eux ; c'est le système scolaire justement, qui, loin de les aider, « ne fait qu'aggraver leur situation en fabriquant de l'échec et du ressentiment, malgré son idéal républicain de progrès ».
Une analyse courageuse, doublée d'une démarche généreuse. Tout comme la plupart des auteurs-enseignants de cette rentrée 2008, Iannis Roder ne se résout pas, en effet, à baisser les bras, « en faisant semblant d'enseigner à des élèves qui font semblant d'apprendre », ainsi que le dénonce Isabelle Stal *. S'il écrit, ça n'est pas dans l'espoir d'avoir du succès et d'en profiter pour changer de métier. Il le fait pour être entendu, du grand public comme des décideurs de son ministère. Il le fait parce qu'il se refuse à désespérer de l'avenir de l'école. A l'instar, sans aucun doute, de tous ses collègues qui ont fait l'effort de publier en cette rentrée 2008. Leur ton confine au cri de souffrance ? Raison de plus pour l'entendre.
Re: Le cri des profs-auteurs
Personellement, même si j'ai parfois des élèves difficiles, ils sont bien plus respectueux que mon administration. Mais écrire ça dans un bouquin, c'est la mutation forcée assurée...
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
est ce tiré d'un livre Livaste ? ca m'intéresse drôlement !!!!!
j'ai pris goût a la lecture ces dernières semaines , en ce moment je lis un livre sue les gens qu'on qualifie de sur-doués ....vachement intéressant , dedant l'auteure critique le manque de reconnaissance des enseignants envers ces enfants aillant des capacités différentes de fonctionner et leur échec scolaire ... (entre-autres).
j'ai pris goût a la lecture ces dernières semaines , en ce moment je lis un livre sue les gens qu'on qualifie de sur-doués ....vachement intéressant , dedant l'auteure critique le manque de reconnaissance des enseignants envers ces enfants aillant des capacités différentes de fonctionner et leur échec scolaire ... (entre-autres).
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
Manque de reconnaissance des enseignants, ou de l'institution ? J'en ai un peu marre que ce soient les profs les responsables, c'est bien Darcos qui décide de recentrer sur les fondamentaux et que donc les doués en musique ou en dessin sont en échecs, non ?
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
il me semble plus approprié de recenser sur les fondamentaux que sur un cours de musique et de dessin , en effet.... je dirais que ces cours sont là pour ouvrir l'esprit plus que pour autre chose .
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
Faudrait savoir ce que tu veux, non ? Des élèves tous dans le même moule ou des profs qui s'en occupent "à la carte" ? Mais plutôt que de réfléchir à tes propres contradictions, tu préfères t'en prendre aux mécahnts profs gauchos qui arnaquent l'adminitration et qui coulent les élèves.
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
les fondamentaux au primaire sont nécéssaire pour mieux suivre ensuite une voix plus diversifié .
si les bases sont bancales alors le niveau général s'en trouve amoindri .
sinon, moi ce que j'attends des profs c'est qu'ils démontrent l'amour de leur travail aux gamins . J'en prends pour témoin mes gosses qui ressentent le manque d'intérêts que portent certains de leurs profs à leur cours , ce qui n'incite pas mes gosses a faire des efforts(c'est moi qui les pousse a en faire malgré le manque de motivation)....et au contraire , quand ils ont en face d'eux un prof qui se démène , qui est enthousiasme alors il y a interactivité et envie de bosser , ce qu'elque soit la matière.
Ma fille a décidé d'être elle-même prof plus tard .Grace a des profs conscientieux , pationnés , ....
si les bases sont bancales alors le niveau général s'en trouve amoindri .
sinon, moi ce que j'attends des profs c'est qu'ils démontrent l'amour de leur travail aux gamins . J'en prends pour témoin mes gosses qui ressentent le manque d'intérêts que portent certains de leurs profs à leur cours , ce qui n'incite pas mes gosses a faire des efforts(c'est moi qui les pousse a en faire malgré le manque de motivation)....et au contraire , quand ils ont en face d'eux un prof qui se démène , qui est enthousiasme alors il y a interactivité et envie de bosser , ce qu'elque soit la matière.
Ma fille a décidé d'être elle-même prof plus tard .Grace a des profs conscientieux , pationnés , ....
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
il me sembl qu'on ne peut reprocher à Darcos de vouloir remettre à l'ordre du jour les fondamentaux , qui sont une chance pour tous .
Et je ne suis pa certaine que ce soit le rôle de l'Rducation Nationale , de prendre en charge la formation très spécialisée que certains parents espèrent pour leurs enfants !
L'EN doit offrir une chance commune pour tous !
Pour ce qui est de cette nouvelle mode des surdoués , je préfère m'abstenir , quand on écoute les parents , il y a à peu près 800 000 sudoués par année !
Et je ne suis pa certaine que ce soit le rôle de l'Rducation Nationale , de prendre en charge la formation très spécialisée que certains parents espèrent pour leurs enfants !
L'EN doit offrir une chance commune pour tous !
Pour ce qui est de cette nouvelle mode des surdoués , je préfère m'abstenir , quand on écoute les parents , il y a à peu près 800 000 sudoués par année !
Re: Le cri des profs-auteurs
Si les parents étaient moins feignant en rentrant du boulot, ils pourraient stimuler eux mêmes leur progéniture "sur doué".
Tout le monde enattend 3 tonnes des enseignants, mais par ailleurs tout le monde les critique sans arrêt. Perso ça me gonfle.
Tout le monde enattend 3 tonnes des enseignants, mais par ailleurs tout le monde les critique sans arrêt. Perso ça me gonfle.
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
Un peu HS mais bon...
Attention au dépistage précoce des surdoués ! Une ancienne collègue de ma compagne avait un enfant qui était en échec scolaire, et on a fini il y a deux ans par le déclarer surdoué. Là ma compagne a recroisé son ancienne collègue à l'improviste et aux dernières nouvelles le surdoué en question est... Autiste. Comprenne qui pourra...
Attention au dépistage précoce des surdoués ! Une ancienne collègue de ma compagne avait un enfant qui était en échec scolaire, et on a fini il y a deux ans par le déclarer surdoué. Là ma compagne a recroisé son ancienne collègue à l'improviste et aux dernières nouvelles le surdoué en question est... Autiste. Comprenne qui pourra...
zongo- Maire
- Nombre de messages : 843
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Le cri des profs-auteurs
On peut être surdoué et autiste . De toute façon je ne fais pas trop confiance aux tests de QI , car la psychologie n' est qu'à ses débuts .
Thibault- adhérent
- Nombre de messages : 75
Date d'inscription : 01/08/2008
Re: Le cri des profs-auteurs
c'est surtout que certains attribuent aux tests plus de d'importance qu'ils en ont !
Le QI n'a jamais prétendu mesurer l'intelligence d'un individu , mais de detecter ses aptitudes à répondre à certaines situations .
J'ai trouvé ce petit article qui me semble simple et limpide sur le sujet ,
Le QI n'a jamais prétendu mesurer l'intelligence d'un individu , mais de detecter ses aptitudes à répondre à certaines situations .
J'ai trouvé ce petit article qui me semble simple et limpide sur le sujet ,
Le QI en 10 questions
Une émission de télévision a récemment prétendu faire un test de QI géant des téléspectateurs. "Tester son QI n'est pas un jeu !"se sont insurgés des psychologues. Et vous-même, que savez-vous du QI ? Doctissimo met les esprits au clair.
1 - Qu'est ce que le QI ?
Le Quotient Intellectuel est une série d’une trentaine de tests, mis au point en 1906 par le psychologue français Alfred Binet pour le ministère de l'Education nationale. L’objectif est alors de détecter les enfants en échec scolaire pour leur apporter un soutien personnalisé. Il a depuis été adapté et modifié à de multiples reprises. Le test le plus fréquemment utilisé est celui de Weschler, mais il en existe d’autres : le Stanford Binet, le K.ABC, le Catell et la matrice de Raven qui sont deux tests aculturels.
2 - Le QI mesure-t-il l'intelligence ?
Le QI évalue le quotient intellectuel, et non le "Quotient d'Intelligence". Il ne s’agit pas en effet de mesurer l’intelligence, mais de pouvoir établir des comparaisons, avec une population de référence ou avec la personne elle-même, par exemple pour estimer le développement de ses capacités intellectuelles.
3 - Les tests de QI sont-ils fiables ?
Oui, dans la mesure où on ne leur demande pas plus d’informations qu’ils ne peuvent donner. Les tests n’évaluent pas, par exemple, l’intuition et l’imagination, mais une certaine performance. Or l’intelligence c’est la faculté à comprendre et à construire un raisonnement, et pas uniquement à restituer un savoir. Par ailleurs certains jugent que les QI ne peuvent prétendre avoir une valeur universelle étant données les diversités culturelles. Des études ont ainsi montré que les résultats au QI des immigrants s’élevaient 5 ans après leur arrivée dans leur pays d’adoption.
4 - Le QI peut-il varier en fonction de l'âge ?
Les résultats des tests sont pondérés en fonction de l'âge. Le QI évolue en effet de façon importante dans les premières années de vie. C’est ce qu’ont démontré Michel Duyme et Marie-Annick Dumaret de l'INSERM en 1999 en observant 67 enfants âgés de 4 à 6 ans, présentant un QI faible. Leurs performances intellectuelles se sont singulièrement améliorées après qu’ils eurent été adoptés par des parents issus d’un milieu socio-culturel plus favorisé. On a également constaté que les résultats pouvaient varier de 10 points selon l’état psychologique et physique (stress, fatigue) dans lequel la personne se trouve au moment du test.
5 - Suis-je dans la moyenne ?
Le QI était à l’origine le rapport entre la note obtenue par l’enfant testé et la moyenne des enfants de sa classe d’âge, le tout étant multiplié par 100. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, bien que le terme de "quotient" ait été conservé. Le résultat obtenu est le calcul de l’écart avec une moyenne théorique de 100, les scores étant distribués selon une courbe en cloche. Près des 2/3 de la population ont un QI entre 85 et 115 ; 3 % dépassent le seuil de 130, ce qui indique un niveau très supérieur à la moyenne ; pour 3 % le QI est inférieur à 70, révélant une faiblesse intellectuelle.
- Comment reconnaît-on un enfant surdoué ?
Les enfants qui ont des facilités intellectuelles se mettent à parler très jeunes, possèdent un vocabulaire riche et élaborent des phrases construites. Ils sont capables de se concentrer longtemps et possèdent une mémoire étonnante, leur imagination est également très fertile. Ils aiment beaucoup la compagnie des adultes et ont du mal à jouer avec leurs congénères du même âge.
7 - Les femmes sont-elles plus intelligentes que les hommes ?
Vaste question qui soulève des débats passionnés ! On estime généralement qu’il existe autant de femmes surdouées que d’hommes, mais elles seraient détectées plus tardivement. Leur maturité émotionnelle leur permettrait en effet de mieux supporter leur précocité. Elles pâtiraient donc de cette relative discrétion, qui ne leur permettrait pas de recevoir un enseignement adapté. Sur le plan scolaire, les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons, mais poursuivent des études moins longues, sans doute pour des raisons sociologiques.
8 - Qui peut faire passer un test de QI ?
Vous pouvez vous adresser à un psychologue scolaire de l’établissement dans lequel votre enfant est scolarisé ou à un psychologue diplômé extérieur. Des associations réunissent les personnes surdouées, demandez-leur conseil. Surtout n’oubliez pas une copie du compte rendu des conclusions après les tests afin de pouvoir les produire si cela est nécessaire, par exemple pour réorienter votre enfant.
Re: Le cri des profs-auteurs
livaste a écrit:c'est surtout que certains attribuent aux tests plus de d'importance qu'ils en ont !
Le QI n'a jamais prétendu mesurer l'intelligence d'un individu , mais de detecter ses aptitudes à répondre à certaines situations .
J'ai trouvé ce petit article qui me semble simple et limpide sur le sujet ,Le QI en 10 questions
Une émission de télévision a récemment prétendu faire un test de QI géant des téléspectateurs. "Tester son QI n'est pas un jeu !"se sont insurgés des psychologues. Et vous-même, que savez-vous du QI ? Doctissimo met les esprits au clair.
1 - Qu'est ce que le QI ?
Le Quotient Intellectuel est une série d’une trentaine de tests, mis au point en 1906 par le psychologue français Alfred Binet pour le ministère de l'Education nationale. L’objectif est alors de détecter les enfants en échec scolaire pour leur apporter un soutien personnalisé. Il a depuis été adapté et modifié à de multiples reprises. Le test le plus fréquemment utilisé est celui de Weschler, mais il en existe d’autres : le Stanford Binet, le K.ABC, le Catell et la matrice de Raven qui sont deux tests aculturels.
2 - Le QI mesure-t-il l'intelligence ?
Le QI évalue le quotient intellectuel, et non le "Quotient d'Intelligence". Il ne s’agit pas en effet de mesurer l’intelligence, mais de pouvoir établir des comparaisons, avec une population de référence ou avec la personne elle-même, par exemple pour estimer le développement de ses capacités intellectuelles.
3 - Les tests de QI sont-ils fiables ?
Oui, dans la mesure où on ne leur demande pas plus d’informations qu’ils ne peuvent donner. Les tests n’évaluent pas, par exemple, l’intuition et l’imagination, mais une certaine performance. Or l’intelligence c’est la faculté à comprendre et à construire un raisonnement, et pas uniquement à restituer un savoir. Par ailleurs certains jugent que les QI ne peuvent prétendre avoir une valeur universelle étant données les diversités culturelles. Des études ont ainsi montré que les résultats au QI des immigrants s’élevaient 5 ans après leur arrivée dans leur pays d’adoption.
4 - Le QI peut-il varier en fonction de l'âge ?
Les résultats des tests sont pondérés en fonction de l'âge. Le QI évolue en effet de façon importante dans les premières années de vie. C’est ce qu’ont démontré Michel Duyme et Marie-Annick Dumaret de l'INSERM en 1999 en observant 67 enfants âgés de 4 à 6 ans, présentant un QI faible. Leurs performances intellectuelles se sont singulièrement améliorées après qu’ils eurent été adoptés par des parents issus d’un milieu socio-culturel plus favorisé. On a également constaté que les résultats pouvaient varier de 10 points selon l’état psychologique et physique (stress, fatigue) dans lequel la personne se trouve au moment du test.
5 - Suis-je dans la moyenne ?
Le QI était à l’origine le rapport entre la note obtenue par l’enfant testé et la moyenne des enfants de sa classe d’âge, le tout étant multiplié par 100. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, bien que le terme de "quotient" ait été conservé. Le résultat obtenu est le calcul de l’écart avec une moyenne théorique de 100, les scores étant distribués selon une courbe en cloche. Près des 2/3 de la population ont un QI entre 85 et 115 ; 3 % dépassent le seuil de 130, ce qui indique un niveau très supérieur à la moyenne ; pour 3 % le QI est inférieur à 70, révélant une faiblesse intellectuelle.
- Comment reconnaît-on un enfant surdoué ?
Les enfants qui ont des facilités intellectuelles se mettent à parler très jeunes, possèdent un vocabulaire riche et élaborent des phrases construites. Ils sont capables de se concentrer longtemps et possèdent une mémoire étonnante, leur imagination est également très fertile. Ils aiment beaucoup la compagnie des adultes et ont du mal à jouer avec leurs congénères du même âge.
7 - Les femmes sont-elles plus intelligentes que les hommes ?
Vaste question qui soulève des débats passionnés ! On estime généralement qu’il existe autant de femmes surdouées que d’hommes, mais elles seraient détectées plus tardivement. Leur maturité émotionnelle leur permettrait en effet de mieux supporter leur précocité. Elles pâtiraient donc de cette relative discrétion, qui ne leur permettrait pas de recevoir un enseignement adapté. Sur le plan scolaire, les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons, mais poursuivent des études moins longues, sans doute pour des raisons sociologiques.
8 - Qui peut faire passer un test de QI ?
Vous pouvez vous adresser à un psychologue scolaire de l’établissement dans lequel votre enfant est scolarisé ou à un psychologue diplômé extérieur. Des associations réunissent les personnes surdouées, demandez-leur conseil. Surtout n’oubliez pas une copie du compte rendu des conclusions après les tests afin de pouvoir les produire si cela est nécessaire, par exemple pour réorienter votre enfant.
Un vaste Business.
L'article se termine tout de même sur comment le passer . Chacun veut son petit surdoué à la maison, cela en devient pathologique.
Drôle d'époque.
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
Je ne connais pas les procédures pour le dépistage des surdoués mais je doute qu'on ne s'en tienne qu'au QI. En tout cas je l'espère !
zongo- Maire
- Nombre de messages : 843
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Le cri des profs-auteurs
un ami de mon mari est surdoué ...QI de 165. Il a tendance a vouloir avoir toujours raison , a développer une facilité déconcerntante dans les langues ...il a appris le croate en 3 mois , il vit en Tunisie depuis 1 an et demi et comprends deja l'arabe , et commence a le parler ...Bref, c'est quelqu'un de très intéressant mais parfois déroutant ....il a SA logique .
Al'école il etait souvent seul , et fréquentait plus ses profs car il les trouvait plus intéressant ...quant à sa mère , elle avait du mal à le comprendre et le laissait souvent de coté ce qui ne l'a pas arrangé .
Al'école il etait souvent seul , et fréquentait plus ses profs car il les trouvait plus intéressant ...quant à sa mère , elle avait du mal à le comprendre et le laissait souvent de coté ce qui ne l'a pas arrangé .
Invité- Invité
[b]Les profs se font entendre[/b]
EDUCATION.
en ce temps de rentrée je me sens particulièrement solidaire des mes amis profs !!
Profitez en , les bonnes résolutions ça ne dure jamais !!!
Le ParisienLes 870 023 enseignants reprennent aujourd’hui, à la veille de retrouver leurs élèves. Et ils n’ont jamais été aussi nombreux en librairie. Des dizaines de « simples » profs racontent leur métier « vu du dedans ». Et c’est vraiment instructif…Claudine Proust | 01.09.2008, 07h00
EUX AUSSI préparent leur cartable. Avec le blues du retour au travail et le trac. Il suffit de jeter un oeil sur les innombrables blogs de profs pour le mesurer. Les enseignants font leur rentrée ce matin dans les salles de classe et… en librairie. A l’écart des manifs, mots d’ordre syndicaux appelant déjà à une journée d’action le 11 septembre, et pamphlets, ils sont une dizaine de profs, qui racontent l’école qu’ils vivent au quotidien.
Motivés. Ils n’ont pas tous eu la vocation. Mais… ils aiment ça ! « Dans les salles des profs, les blasés ne nous semblent pas légion », disent en choeur Nadia Butaud et Marie-Cécile Kovaks (« Rapports de classe », chez L’Olivier), profs de lettres en banlieue parisienne. « Nos lycées ne ressemblent ni à un purgatoire où l’on attendrait les vacances, ni à un enfer qu’on voudrait fuir à tout prix », proclament les jeunes femmes. Cofondatrice de Sauvez les lettres, Fanny Capel, « prof et fière de l’être » (Éditions du Rocher), a été tentée un temps de quitter le navire Education nationale. L’an dernier, elle a retrouvé, à 33 ans, les élèves de son lycée de Lagny et « le bonheur d’enseigner » la littérature, qui ne « sert » qu’à « faire connaître aux jeunes gens des types morts il y a trois cents ans, mais qui leur disent encore quelque chose d’essentiel ».
Portés… par les élèves. Au bout des « tunnels » de certaines heures de cours, ces « victoires minuscules » : un Stéphane qui découvre, ravi, « l’Assommoir » de Zola, une poignée de jeunes filles glamour qui se pâment sur l’amour de Chimène et Rodrigue. « J’ai toujours trouvé le moyen de me remobiliser, grâce aux élèves. Ils ont beaucoup de défauts, mais ce ne sont que des enfants », confie Christian Muzyk, 45 ans, dont vingt de carrière. Prof d’anglais dans l’académie de Lille, il signe une croustillante « Cour des miracles » (Albin Michel).
Acides mais pas amers. Ils ont choisi le récit, les anecdotes et le zeste d’humour pour mener le lecteur comme une petite souris dans le vase clos de leur métier. « On ne peut pas passer son temps à se lamenter ! lance Christian Muzyk. L’ironie, le second degré aident à tenir. » Et à dénoncer aberrations, errements des réformes sans cesse renouvelées, mépris de l’opinion publique ou délires administratifs…
L’envie de reconnaissance. La prime du débutant (1 500 €, instaurée cette rentrée), ils n’y auront souvent pas droit. Ils courent après une autre forme de reconnaissance. Ne plus être alternativement catalogués « martyr, saint ou diable », comme l’observe Fanny Capel. Sortir du carcan des clichés du prof flemmard, absent, râleur… « Je n’ai pas la prétention de redorer le blason du corps enseignant dont l’image est mauvaise, confie Christian. Nous nous sentons isolés, méprisés : tout le monde a une idée de notre métier ! Alors, on a envie de se faire entendre, de raconter la vérité du terrain. »
en ce temps de rentrée je me sens particulièrement solidaire des mes amis profs !!
Profitez en , les bonnes résolutions ça ne dure jamais !!!
Re: Le cri des profs-auteurs
Non, les gens nous aiment beaucoup voyons : http://www.lefigaro.fr/commentaires/reactions.php?article=20080901FILWWW00539&page=0
Un débile qui n'a pas compris que les salaires des profs privés sont aussi payés par ses impôts a écrit:L'état dépense 12.000 EUR par an en moyenne pour chaque élève. Cette fortune compte non seulement le salaire des profs mais aussi les frais qui ne sont souvent pas pris en compte puisque ceux-ci sont à la charge des collectivités locales (amortissement des locaux, restauration... ).
Une école privée (collège, lycée) est rentable à partir de 5000EUR par an par élève (en comptant tout aussi et en gérant bien).
Quand on sait que les écoles privées ont de bien meilleurs résultats. On se demande d'où vient une telle différence.
Un autre débile qui a les boules a écrit:Les profs n'ont plus le monopole de la culture, de l'éducation, du savoir... Ce ne sont plus des notables. Pour qu'un jour, l'Education Nationale puisse être réformé intelligemment, il va falloir que les profs acceptent cet état de fait. Oui avec la démocratisation de la culture, du savoir, ils sont désormais face à une majorité de parents qui sont aussi compétents qu'eux voire plus.
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
J'ai vu de tout dans le corps enseignant !
des vaillants aillant l'envie d'enseigner , des découragés , des impatients , des cons , .... comme dans toute profession il y a des bons et des moins bons...ainsi que des gros nuls qui pensent tout savoir mieux que tout le monde mais , quand on regarde les cahiers d'anciens élèves on découvre que le profs ne fait que faire de la répétition ligne par ligne sans inover , changer de thème , se remettre en question sur l'échec flagrant de ses élèves d'une année sur l'autre(c'etait au primaire) .
J'en ai connu d'autres qui se donnent a fond et font en sorte de donner envie d'apprendre aux gosses.
des vaillants aillant l'envie d'enseigner , des découragés , des impatients , des cons , .... comme dans toute profession il y a des bons et des moins bons...ainsi que des gros nuls qui pensent tout savoir mieux que tout le monde mais , quand on regarde les cahiers d'anciens élèves on découvre que le profs ne fait que faire de la répétition ligne par ligne sans inover , changer de thème , se remettre en question sur l'échec flagrant de ses élèves d'une année sur l'autre(c'etait au primaire) .
J'en ai connu d'autres qui se donnent a fond et font en sorte de donner envie d'apprendre aux gosses.
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
Comme dans tous les métiers. Mais les profs on aime bien les casser, ca fait du bien, ça soulage de sa propre scolarité.
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
pas spécialement , c'est plus marrant de casser les politiques !
Invité- Invité
Re: Le cri des profs-auteurs
Et il y a aussi l'égo des parents qui entrent en jeu .
Thibault- adhérent
- Nombre de messages : 75
Date d'inscription : 01/08/2008
Re: Le cri des profs-auteurs
pour certaisn oui , certains parents veullent considérer leurs gosses comme des rois aillant toujours raison ....malheureusement !Thibault a écrit:Et il y a aussi l'égo des parents qui entrent en jeu .
d'autres pensent qu'ils sont mieux placés que les profs pour savoir si leur gosse est apte ou non à passer au niveau supérieur .... juste pour te dire que j'etais la seule au collège de les enfants(600 élèves) a avoir indiqué sur le papier concernant le passage en classe supérieure , que je me plierais a la décision du conseil de classe , donc des profs.
Invité- Invité
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