Dati, un été pour oublier paillettes et paparazzis

L'année, Rachida Dati faisait pâlir de jalousie ses collègues du gouvernement Fillon. «La favorite», comme la baptisèrent les médias, était l'invitée de Cécilia et Nicolas Sarkozy à Wolfeboro, aux États-Unis. «Peut-on imaginer Georges Pompidou en vacances et en maillot de bain avec Marie-France Garaud ?», avait cinglé un ministre. Un an plus tard, Nicolas Sarkozy a choisi pour ses vacances la propriété de son épouse, au cap Nègre, et Rachida Dati n'est plus l'accompagnatrice du couple présidentiel. Elle a d'abord commencé ses vacances au Maroc, en famille. Puis, elle s'est envolée pour Saint-Florent, en Corse, chez une autre amie du président, Mathilde Agostinelli, elle aussi une ancienne des invités de Wolfeboro. Mais la garde des Sceaux avait une obsession, cet été : être l'oubliée des paparazzis. Des vacances reposantes, loin des paillettes et des téléobjectifs fureteurs.

Un an après la saga Dati, largement contée par les médias, la ministre de la Justice a choisi, pour ces vacances d'été, de «faire le point sur elle-même», confie un proche. L'ex-chouchoute du président et des médias est en effet à la croisée des chemins. Fini le temps où elle connaissait l'étonnant privilège d'accompagner un Nicolas Sarkozy redevenu célibataire à la Maison-Blanche, en novembre dernier, lors du voyage officiel du chef de l'État à Washington. Depuis, le président a épousé Carla Bruni.


Aujourd'hui aguerrie

En mai, Dati a découvert qu'elle n'était pas non plus dans le premier cercle des ministres politiques, ceux qui phosphorent sur les stratégies au long cours et les coups tactiques. Sarkozy avait en effet réuni sept ministres pour parler politique. La seule femme conviée était la secrétaire d'État à la Famille, Nadine Morano, qui sortait, elle, d'une longue année de purgatoire.

À quoi ressemblera la nouvelle Rachida ? Celle qui ne sera plus «la courtisane», comme la décrivent ses ennemis, a déjà fait savoir qu'elle n'était pas intéressée par la conquête de la fédération UMP de Paris. La maire du VIIe arrondissement entend pour l'instant ne pas se disperser. Hors de question de « lâcher cette affaire », comme elle le dit à propos de son ministère. Elle qui aime rappeler qu'elle vient de loin, et qu'il faut profiter de chaque seconde qui passe : «Parmi mes copains d'enfance, l'un est devenu un imam salafiste, l'autre est aux Minguettes !», dit-elle en pouffant de rire. D'aucuns lui prêtent ensuite des ambitions européennes, qu'elle ne dément ni ne confirme : tout ça, justement, est trop loin.

En faisant le point, un an après son entrée au gouvernement, Rachida Dati constate qu'elle s'est aguerrie. Malgré les coups reçus, notamment des élus de son camp, malgré une année fébrile où les collaborateurs de la ministre semblaient ne faire que passer, Rachida Dati a métamorphosé la justice plus que tous ses prédécesseurs depuis trente ans. À Hervé Morin, qui s'efforce de réformer la carte militaire, elle a déjà donné ce conseil de pro : «Si tu reçois les élus, tu ne pourras rien réformer et le corporatisme aura gagné.»

«Je fais un puzzle. Ils ne voient que les petits morceaux», explique-t-elle, avant de rappeler tout ce qui a déjà été accompli : «La carte judiciaire, les peines planchers, la rétention de sûreté, ou la création du poste de contrôleur des prisons.» «Jamais personne ne s'est attaqué à l'organisation même du ministère», s ouligne-t-elleaussi , en citant l'introduction des «nouvelles technologies dans les tribunaux», telles que l'usage par les greffiers de la «transmission électromagnétique» ou la «généralisation des portiques de sécurité».

Rachida Dati espère en tout cas continuer à surprendre, tout en restant «le petit soldat de Sarkozy». Elle admet volontiers que la réforme de la Constitution n'était pas sa spécialité. «Le pénal, je m'éclate. La réforme des institutions, c'était moins mon truc», lance-t-elle, provocante. «J'ai demandé au président quels étaient ses arbitrages. Ensuite, j'ai fermé les écoutilles et j'ai foncé.»

Aurélie a écrit:Un détail essentiel: ses bikinis, elle les fait faire par Dior?

Rachida Dati est-elle enceinte? Et de qui?

Après Eva Longoria, la nouvelle «célébrité» attendant visiblement un heureux événement est la garde des Sceaux et Maire du 7e arrondissement de Paris, Rachida Dati.

Henri Proglio est le prétendu compagnon de Rachida Dati. (afp)C’est une photo qui a mis le feu aux poudres hier. A la sortie du conseil des Ministres, Rachida Dati affichait des rondeurs plus que suspectes au niveau de son ventre.

Selon les informations du site Purepeople, la ministre devrait accoucher en janvier 2009.

Contacté par plusieurs sites français, Son porte-parole, Guillaume Didier, n’a pas voulu faire de commentaire, mais n’a pas nié les faits.

Qui est le père?

Si la grossesse de la ministre est avérée, la question sera maintenant de savoir qui est le père du futur bébé.

Discrète sur sa vie privée, Rachida Dati n'a pas officialisé de relation. Mais depuis la publication d'un reportage dans Paris Match, le 10 mai 2007, montrant la ministre très proche d'Henri Proglio, il est présenté comme étant son compagnon.

Selon divers sites web, c'est en effet avec Henri Proglio, le PDG de Veolia Environnement (ex- Vivendi), que Rachida Dati entretiendrait une relation. Le couple se montre souvent ensemble en public. Il pourrait donc être le père du bébé... si bébé il y a.