Attention aux fajas enchilladas de la marque Companeros
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Attention aux fajas enchilladas de la marque Companeros
12.08.2008, 21h33 | Mise à jour : 21h38
Leparisien.fr avec AFP
Deux personnes d'une même famille, victimes d'une intoxication alimentaire, ont été hospitalisées au cours du week-end dernier en Ille-et-Vilaine dans un état de santé «très préoccupant», a annoncé mardi la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes.
Dans son communiqué, elle précise qu'«une suspicion pèse sur plusieurs produits industriels de distribution nationale, dont un plat mexicain fajas enchilladas de la marque Companeros».
Des recherches ont été lancées pour identifier «formellement» les causes de cette intoxication. Les résultats des analyses devraient être connus dans 48 heures. «Les autorités sanitaires recommandent aux personnes ayant conservé ce produit de ne pas le consommer et de le rapporter à leur point de vente», poursuit la DGCCRF.
La Direction générale de la Santé évoque le botulisme, une maladie rare due, le plus souvent, à l'ingestion d'une toxine, et souligne qu'il n'existe pas de «transmission inter-humaine» et qu'aucun cas mortel n'est survenu en France «depuis dix ans».
Re: Attention aux fajas enchilladas de la marque Companeros
Le botulisme est une affection neurologique grave provoquée par une toxine très puissante produite par la bactérie Clostridium botulinum. Celle-ci se développe notamment dans les aliments mal conservés, et la maladie résulte en général d'une intoxication alimentaire. Elle se manifeste d'abord par des troubles visuels, puis une sécheresse de la bouche et une difficulté de déglutition, puis par une fatigue pouvant évoluer vers une paralysie atteignant progressivement tous les muscles du corps. Si le botulisme est rare, sa mortalité reste élevée quand le traitement n'est pas immédiat. Le vaccin aujourd'hui disponible présente des effets secondaires. Il est réservé uniquement aux personnes exposées au risque.
Epidémiologie
http://www.pasteur.fr/ip/easysite/go/03b-000016-005/presse/fiches-sur-les-maladies-infectieuses/botulisme
Epidémiologie
L’agent pathogène impliqué dans le botulisme est une bactérie appelée Clostridium botulinum. C’est la toxine extrêmement puissante qu’elle synthétise qui est responsable de la maladie. Sur les sept types de botulisme connus aujourd’hui, quatre – les types A, B, E et plus rarement F – affectent l’homme.
La majorité des cas de botulisme correspondent à des intoxications alimentaires, par ingestion de la toxine produite par C. botulinum dans des aliments conservés n’ayant pas subi de processus poussé de stérilisation : salaisons, charcuteries ou encore conserves d’origines familiale ou artisanale. L’incidence du botulisme la plus élevée signalée ces dernières années concerne le Caucase (Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie), où de telles pratiques culinaires sont courantes. Plus rarement, la maladie peut se transmettre par les plaies, ou, chez le nourrisson (botulisme infantile), par ingestion de spores ou de la bactérie qui, à la faveur de la protection intestinale peu robuste par la flore digestive chez le nouveau-né, peuvent coloniser l’intestin, produire et libérer la toxine. Il n’existe en revanche aucune contagion interhumaine.
En France, le botulisme est rare : l’incidence moyenne s’est stabilisée depuis 1980 autour d’une vingtaine de foyers par an, impliquant le plus souvent chacun un à trois malades. Elle connaît une diminution notable depuis 2006, où ont été recensés cinq foyers familiaux et neuf malades. Cette tendance rassurante est à pondérer avec l’apparition, ces dernières années, de formes rares ou jusqu’alors jamais observées en France, semblant suggérer une modification des caractéristiques épidémiologiques du botulisme humain. Les structures nationales de surveillance de la maladie, comme le Centre national de référence des Bactéries anaérobies et du botulisme, ou l’Institut de veille sanitaire, soulignent « la nécessité d’une surveillance attentive et renforcée du botulisme, pour mieux comprendre l’épidémiologie et l’évolution de la maladie, et adapter, au besoin, les mesures de prévention et de contrôle ».
La majorité des cas de botulisme correspondent à des intoxications alimentaires, par ingestion de la toxine produite par C. botulinum dans des aliments conservés n’ayant pas subi de processus poussé de stérilisation : salaisons, charcuteries ou encore conserves d’origines familiale ou artisanale. L’incidence du botulisme la plus élevée signalée ces dernières années concerne le Caucase (Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie), où de telles pratiques culinaires sont courantes. Plus rarement, la maladie peut se transmettre par les plaies, ou, chez le nourrisson (botulisme infantile), par ingestion de spores ou de la bactérie qui, à la faveur de la protection intestinale peu robuste par la flore digestive chez le nouveau-né, peuvent coloniser l’intestin, produire et libérer la toxine. Il n’existe en revanche aucune contagion interhumaine.
En France, le botulisme est rare : l’incidence moyenne s’est stabilisée depuis 1980 autour d’une vingtaine de foyers par an, impliquant le plus souvent chacun un à trois malades. Elle connaît une diminution notable depuis 2006, où ont été recensés cinq foyers familiaux et neuf malades. Cette tendance rassurante est à pondérer avec l’apparition, ces dernières années, de formes rares ou jusqu’alors jamais observées en France, semblant suggérer une modification des caractéristiques épidémiologiques du botulisme humain. Les structures nationales de surveillance de la maladie, comme le Centre national de référence des Bactéries anaérobies et du botulisme, ou l’Institut de veille sanitaire, soulignent « la nécessité d’une surveillance attentive et renforcée du botulisme, pour mieux comprendre l’épidémiologie et l’évolution de la maladie, et adapter, au besoin, les mesures de prévention et de contrôle ».
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