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14 Juillet

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Message  livaste Lun 14 Juil - 8:55

14/07/2008
14 Juillet: les bonnes histoires du défilé

Le défilé militaire de ce 14 juillet est le 130 ème du nom, depuis sa création par la gauche en 1880. Jusqu'à la Première guerre mondiale, il s'est tenu à Longchamp, puis a pris ses habitudes sur les Champs-Elysées à partir de 1919, à l'exception de quelques fantaisies dues au président Giscard d'Estaing (Bastille-République en 1974, Cours de Vincennes en 1975, Ecole militaire en 1977 et République-Bastille en 1979). En savoir plus.

Le cru 2008 est marqué par la présence de Casques bleus : 145 soldats des Nations Unies originaires de 25 pays différents (1) ouvriront le défilé. Parmi eux, figurent des militaires que les Parisiens n'ont pas l'habitude de voir à la parade. Ainsi le capitaine Julio Lopez, un solide parachutiste de l'armée de Guatemala. Ces casques bleus, qui défilent pour la première fois sur les Champs-Elysées, servent actuellement au Sud-Liban, à Chypre ou sur le Golan. Ils sont venus spécialement pour l'occasion.

Présence internationale également, dans le défilé aérien. Complètement intégrés aux appareils français, les spécialistes pourront reconnaître deux Eurofighter (le concurrent du Rafale) espagnol et italien, un Mig 29 slovaque, un Gripen hongrois, un Mig 21 roumain, 3 Alpha Jet belges, puis, avec les hélicoptères, un Tigre allemand et un Cougar slovène. La présence de Mig - l'avion de combat de l'ex-Union soviétique - dans le ciel parisien est une première.

Au sol, avant l'arrivée du président de la République et de son épouse Carla Bruni-Sarkozy, la musique de la région Terre Ile-de-France, sans doute prise d'un esprit facétieux, jouera "Auprès de ma blonde" et "la Fille du régiment"...

Le défilé se déroule selon l'ordre désormais habituel : à pied (photo : l'Ecole navale), à cheval et motorisé. Faire défilé les troupes à cheval, à savoir le regiment de cavalerie de la Garde Républicaine (commandé par le lieutenant-colonel Thierry Delavaud) relève du casse-tête. Ils doivent passer après les troupes à pied pour éviter que celles-ci ne marchent dans le crotin et avant les passage des hélicoptères, qui, arrivant bruyamment par derrière et à basse altitude, ont tendance à effrayer les chevaux.

Dans les troupes à pied, la promotion de l'Ecole militaire interarmes (EMIA) de Saint-Cyr-Coëtquidan, qui forme les officiers de l'armée de terre par recrutement interne, porte cette année le nom du "Lieutenant de la Bâtie", tué en 1983 dans l'attentant contre l'immeuble Drakkar à Beyrouth. Elle passera devant la tribune officielle où sera le président syrien Bachar al-Assad, dont le pays est désigné comme l'un des responsables de cet attentat, même si l'Elysée explique désormais qu'il faut y voir la main deu Hezbollah et de l'Iran.

Les Ecoles militaires rivalisent entre elles pour savoir qui défilera le mieux. Dimanche soir, les élèves de l'Ecole de Saint-Maixent - qui forment les sous-officiers de l'armée de terre - m'assuraient ne pas craindre, cette année, la concurrence de l'Ecole de maistrance, mais restaient impressionnés par le professionnalisme de la Garde républicaine.

La Légion est, comme chaque année, au rendez-vous avec son allure plus lente, sa propre musique, ses pionniers barbus et en tablier de cuir. Contrairement à l'armée régulière, la Légion ne se divise pas en arrivant devant la tribune, car "la Légion ne se sépare jamais". Le 1er Régiment étranger de cavalerie, qui défilera derrière son chef, le colonel Jérôme Dupond, compte dans ses rangs, le plus ancien soldat de l'armée de terre (absent du défilé) : le brigadier-chef Paray est âgé de 60 ans !

Le défilé motorisé permettra de revoir dix chars Leclerc sur les Champs-Elysées. Ces blindés viennent du 501-503ème régiment de chars de combat, une unité à l'histoire prestigieuse menacée de dissolution dans le cadre des réformes à venir. Au même moment, le maire de Mourmelon (Marne), où est implanté le 501-503, organise un défilé de protestation dans sa petite commune pour garder son régiment. Le 501-503, dissous à Mourmelon, devrait au moins sauver son nom, qui serait repris par l'actuel 6/12 Cuirassiers d'Olivet.

Peu spectaculaire, mais digne d'un grand intérêt, les véhicules de la Brigade de renseignement. Six modestes P4 abritent ainsi les hommes du Groupement de recueil de l'information (GRI), une unité discrète spécialisée dans le renseignement humain. L'une de ses vocations est l'interrogatoire des prisonniers de guerre. Autre unités de renseignement, les 44 ème et 54 ème régiment de transmissions, qui sont les "grandes oreilles" de l'armée, chargées de la guerre électronique et des écoutes de l'adversaire. Défileront ainsi des VAB LINX ( Localisation et interception des émissions exotiques). Nous n'en saurons pas plus. C'est secret-défense.

Bon 14 juillet.
livaste
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