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Nicolas SARKOZY ... l'homme qui voulait 100 milliards !

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Nicolas SARKOZY ... l'homme qui voulait  100 milliards ! Empty Nicolas SARKOZY ... l'homme qui voulait 100 milliards !

Message  Jeanclaude Ven 21 Mai - 18:20

Nicolas Sarkozy, l'homme qui voulait 100 milliards
Par Zineb Dryef | Rue89 | 21/05/2010 | 12H27
Comment trouver 100 milliards d'euros en trois ans ? A cette question, les économistes opposent un solide scepticisme. " 100 milliards ! Je n'ai pas envie de commenter ce truc bidon ", réagit un interlocuteur.
Les pistes esquissées par François Fillon le 6 mai ont été confirmées par Nicolas Sarkozy pour 2011-2013 :
- Les dépenses de fonctionnement de l'État seront réduites, ainsi que les dépenses d'intervention (les dépenses sociales).
- Les dotations de l'Etat aux collectivités locales seront gelées, c'est-à-dire que les budgets alloués aux régions et aux départements ne sont pas augmentés.
- Les dépenses d'assurance-maladie, qui progressent depuis 10 ans d'environ 4,9% par an, seront ramenées à une augmentation de 2,9% en 2011 et de 2,8% en 2012, soit une économie de 3 milliards d'euros.
- Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
- Certaines niches fiscales et sociales seront réduites à hauteur de 5 milliards d'euros.

Mathieu Plane, de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), souligne l'ampleur d'une telle ponction sur l'économie :
" Sur toutes les périodes de réduction de déficit depuis 1945 -il y en a eu quatre- c'est la première fois qu'une telle somme est annoncée. C'est trois fois supérieur à ce qui a été demandé jusque-là. "
Pour ramener le déficit public de 8% du PIB à moins de 3% en 2013 (le seuil fixé par Bruxelles), le gouvernement fait des coupes mais continue de promettre qu'il n'y aura " pas d'augmentation des impôts ". Cette politique d'austérité se traduira nécessairement par une réduction de la croissance, estime Mathieu Plane :
" Les déficits, c'est un problème mais la crise économique et sociale l'est aussi. Aujourd'hui, on fait comme si les politiques budgétaires n'avaient pas d'impact sur la croissance. Le gouvernement annonce en même temps cette politique et une croissance de 2,5%. C'est impossible. Les périodes de réduction de déficit se font en période de croissance, sinon c'est voué à l'échec ".

Nicolas Sarkozy a choisi la voix récessive
Son collègue de l'OFCE Henri Sterdyniak rappelle que la crise française est d'abord celle de l'activité économique. Il accueille avec scepticisme les objectifs du gouvernement :
" C'est irréalisable. Tous les pays ayant accumulé du déficit et ayant réduit les dépenses publiques réduisent mécaniquement l'activité. L'effet dépressif peut être épouvantable. Les seuls pays qui ont réussi à réduire leur déficit sont ceux qui dévaluent.
Le gouvernement veut récupérer 100 milliards sans augmenter les impôts et en baissant les dépenses. Or, Nicolas Sarkozy a baissé la TVA sur la restauration, ne veut pas toucher au bouclier fiscal, il a défiscalisé les heures supplémentaires (en période de crise, c'est contre-productif)…
On annonce plus d'argent aux universités, aux policiers, à la justice… C'est très dur de faire des grosses économies sauf à mettre en cause le système de protection sociale. Ce sont des mesures qui vont frapper durement les ménages. "

A gauche, les présidents des régions de France et des départements avaient choisi de boycotter la conférence, considérant qu'en gelant les tranferts aux collectivités locales, l'Etat les pénalise lourdement. Michel Vauzelle, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, a appelé au boycott de la conférence sur les déficits organisée par l'Elysée.
Michel Sapin, secrétaire national du PS à l'économie, déplore beaucoup d'agitation et la mise en difficulté des ménages :
" Certes, il faut diminuer le déficit mais il faut le faire tout en continuant à stimuler la croissance. Ce n'est pas le chemin qu'a choisi Nicolas Sarkozy. Les diminutions des dépenses publiques à l'aveugle vont aboutir à une diminution là où c'est facile : les collectivités locales, les salaires de la fonction publique, les dépenses sociales… Il a choisi une voie récessive.
En s'interdisant de regarder du côté des recettes, il n'est pas crédible. Aucun pays en Europe n'a réduit ses impôts, il n'y a qu'en France qu'on maintient cette ligne dogmatique. Qu'il commence par le paquet fiscal ! Là, il va commencer à mettre du milliard sur la table. Diminuer le déficit, faut le faire dans l'efficacité et la justice. "
Des décisions plus précises seront rendues au mois de juin. Dans les médias, les ministres donnent un avant-goût de ce qui sera décidé les mois prochains. Bruno Lemaire a ainsi admis qu'il ne pourrait pas verser certaines aides promises aux agriculteurs.
Entre une croissance qui ne peut pas repartir en période de crise, et une cure de rigueur ajoutée à la crise, on s'interroge : " Comment on s'en sort ? " A cette question, Mathieu Plane répond : " Là, on ne s'en sort pas. On se tape la récession. "

http://eco.rue89.com/2010/05/21/nicolas-sarkozy-lhomme-qui-voulait-100-milliards-151950

Jeanclaude
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Nicolas SARKOZY ... l'homme qui voulait  100 milliards ! Empty Re: Nicolas SARKOZY ... l'homme qui voulait 100 milliards !

Message  patriote reformiste Dim 30 Mai - 11:49

Que d'attaques à l'encontre des travailleurs dans le seul objectif de preserver les intérêts des financiers et permettre au système euromondialiste et l'euro de se maintenir !

Je pense qu'il reste des pistes sérieuses d'économies à réaliser en matière de calcul de retraites, de recettes nouvelles (sans hausses des cotisations...) à explorer et je déplore que les seules propositions que le Gouvernement soient celles qui ont été formulé par...l'UMP.

En quelque sorte, l'UMP estime que seule l'UMP a raison. C'est assez cocasse pour une formation qui vante les vertus de l'ouverture et refuse le "sectarisme" !

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