Affaire d'Etat en Belgique , à 2 doigts de la révolution

Après le sel d’épandage c’est maintenant de bière que les Belges devront bientôt se priver si la situation de la Brasserie AB InBev (géant brassicole avec dans sa manne des bières comme la Leffe, la Hoegaarden ou encore la mondialement connue et reconnue Jupiler) ne venait pas à s’améliorer dans les prochains jours.

Tout a commencé ce jeudi 7 janvier quand une vingtaine de délégués syndicaux ont bloqué l’accès du site de Leuven (Louvain) en apprenant le plan de licenciements mis en place par ABInBev. La presse flamande parlait alors d’une suppression de près de 700 postes. Dans la foulée, c’est le second site belge d’ABInBev, à Jupille, qui s’est instantanément mis à l’arrêt en plaçant des barrages à l’entrée de la brasserie.

Ce sont finalement près de 263 emplois sur les 3000 emplois belges que compte la brasserie qui devraient être supprimés. Malgré la diminution des licenciements attendus (par rapport aux 700 annoncés), on ne décolère pas du côté des syndicats. En effet, AB InBev est “une entreprise qui augmente toujours sa part de marché” expliquaient les travailleurs écœurés par cette décision au quotidien belge La Dernière Heure.

Alors que la Direction menace de saisir la justice si les activités ne reprennent pas, les travailleurs quant à eux, annoncent que les installations resteront bloquées jusque jeudi (au moins), date de la rencontre avec la Direction.

Les travailleurs l’ont bien compris… ils ne se feront vraiment entendre que quand le Belge n’aura plus de bière pour se rincer le gosier et si l’on en croit Districo (centrale en charge de la distribution en magasins) cela ne devrait pas prendre plus de deux, trois jours…

Autrement dit « Belges, réapprovisionnez-vous au plus tôt si vous ne voulez pas regarder le Classico, Standard de Liège VS RSC Anderlecht, de ce dimanche en buvant de l'eau ».