Fillon exclut une baisse de la CSG

Les modalités de la "contribution climat-énergie", inscrite dans le projet de loi de finances 2010 qui sera discuté à l'automne au Parlement, nourrissent autant les joutes politiques de la rentrée que les réflexions gouvernementales.

Réflexions parfois contradictoires qui mettent les services des ministres de l'Economie et du Budget, Christine Lagarde et Eric Woerth, en porte-à-faux.

Bercy pencherait, entre autres scénarios, pour une baisse de la CSG, instituée en 1991 à l'initiative du gouvernement socialiste de Michel Rocard, qui préside aujourd'hui un comité d'experts sur la taxe carbone.

Dans l'avion qui le menait à Gdank pour les cérémonies du 70e anniversaire du déclenchement de la seconde guerre mondiale, le Premier ministre a écarté cette piste, préférant une baisse des cotisations sociales.

"Cela se fera sur la base d'un transfert de fiscalité", a-t-il dit à des journalistes.

"On baisse l'impôt sur le travail et l'investissement et on le replace sur la pollution et l'environnement", a-t-il expliqué.

On réaffirme dans l'entourage du chef du gouvernement que cette mini-révolution "verte", qui vise à réduire l'usage des énergies fossiles (essence, fioul, charbon et gaz) et à promouvoir les technologies propres, se fera à prélèvements constants pour les entreprises et les ménages.

LE RETOUR DU "CHÈQUE VERT"?

Une mise au point à usage aussi de la majorité où les "sociaux" redoutent une innovation inégalitaire et les "libéraux" ne veulent pas entendre parler d'un nouvel impôt.

L'une des idées, poursuit-on, c'est d'agir sur les charges sociales et d'assurer aux salariés une compensation concrète sur leur feuille de paie.

Pour les ménages les plus défavorisés, un mécanisme de redistribution serait à l'étude.

Ainsi, à l'inverse d'Eric Woerth, François Fillon ne rejette pas en bloc l'idée du "chèque vert" avancée prématurément par le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo : il s'appliquerait seulement à "des catégories particulières" à définir, en fonction des revenus, du lieu d'habitation

A Ségolène Royal, qui a dénoncé vendredi dernier un nouvel "impôt insupportable", le Premier ministre rétorque qu'elle avait signé en 2007, comme tous les autres candidats à la présidentielle, le pacte écologique de Nicolas Hulot qui incluait la taxe carbone.

L'ancienne candidate à l'élection présidentielle s'est déclarée convaincue mardi sur RTL que sa charge imposerait au gouvernement de revoir sa copie.

Le gouvernement projette de taxer aux alentours de 15 euros la tonne de CO2, en deçà des 32 euros avancés par l'ancien Premier ministre Michel Rocard. La contribution représenterait de l'ordre de trois centimes par litre d'essence, ce qui rapporterait quelque quatre milliards d'euros.

Reste donc à "recycler" le produit de la taxe sans donner l'impression aux ménages, en cette période de crise, d'une forme de "TVA verte".

Malgré les inévitables difficultés d'arbitrage, François Fillon assure que le calendrier sera tenu.

Edité par Yves Clarisse

Après Borloo, voici que c'est Fillon qui nous invente des taxes. Comme disait de Villiers, la seule différence entre un gouvernement socialiste et un gouvernement d'ouverture? Le gouvernement socialiste invente des impôts, le gouvernement d'ouverture invente des taxes.

François Fillon excluait cette piste mais en proposait une autre qui consiste à vouloir compenser la taxe carbone par une reduction des charges sociales salariales.

j'ai eu l'occasion, sur un autre fil de me réjouir de cette proposition et d'espérer que le Gouvernement engagera la reflexion dans cette voie qui me paraît très adapté et efficace à la fois pour stimuler la competitivité des entreprises et consolider le pouvoir d'achat des français.

Tout le monde bénéficie et les pollueurs payent ensuite une taxe carbonne en fonction de leur consommation d'énergie.

Même si je ne crois pas à l'efficacité d'une taxe pour répondre aux enjeux climatiques et environnementaux.

je suis d'accord pour la baisse des charges sociales aussi , moins pour cette taxe carbone.

The Shadow a écrit:Après Borloo, voici que c'est Fillon qui nous invente des taxes. Comme disait de Villiers, la seule différence entre un gouvernement socialiste et un gouvernement d'ouverture? Le gouvernement socialiste invente des impôts, le gouvernement d'ouverture invente des taxes.

de villiers qui va bientôt rejoindre ce gouvernement de droite avec N Sarkozy à sa tête ?N Sarkozy pour qui ont voté de nombreux membres de ce forum;
une question que je me pose:pas trop mal au cul?

non, pourquoi cette question débile et vulgaire ?

franline a écrit:non, pourquoi cette question débile et vulgaire ?

laisse tomber , il tient son rôle de troll !

patriote reformiste a écrit:François Fillon excluait cette piste mais en proposait une autre qui consiste à vouloir compenser la taxe carbone par une reduction des charges sociales salariales.

j'ai eu l'occasion, sur un autre fil de me réjouir de cette proposition et d'espérer que le Gouvernement engagera la reflexion dans cette voie qui me paraît très adapté et efficace à la fois pour stimuler la competitivité des entreprises et consolider le pouvoir d'achat des français.

Tout le monde bénéficie et les pollueurs payent ensuite une taxe carbonne en fonction de leur consommation d'énergie.

Même si je ne crois pas à l'efficacité d'une taxe pour répondre aux enjeux climatiques et environnementaux.

Hum..."Charges salariales", autrement dit, les fonctionnaires et les artisans ne profiteront aucunement de cette baisse?

guilbert a écrit:

The Shadow a écrit:Après Borloo, voici que c'est Fillon qui nous invente des taxes. Comme disait de Villiers, la seule différence entre un gouvernement socialiste et un gouvernement d'ouverture? Le gouvernement socialiste invente des impôts, le gouvernement d'ouverture invente des taxes.

de villiers qui va bientôt rejoindre ce gouvernement de droite avec N Sarkozy à sa tête ?N Sarkozy pour qui ont voté de nombreux membres de ce forum;
une question que je me pose:pas trop mal au cul?

Certes, mais la phrase n'en est pas moins juste. Pour ta question, non, Mitterrand, Chirac et Jospin nous ayant déjà bien agrandi la rondelle...

Pour te répondre The Shadow , les électeurs de l'UMP sont plutôt contents de voir De Villiers rejoindre le mouvement !
Je n'ai pas répondu au troll insultan parce qu'il ne le vaut pas , mais rappelle toi le temps de nos discussions pendant la campagne , nul doute que les umpistes auraient voté en second choix , De Villiers ou Le pen plutôt qu'un des autres candidats .

livaste a écrit:Pour te répondre The Shadow , les électeurs de l'UMP sont plutôt contents de voir De Villiers rejoindre le mouvement !
Je n'ai pas répondu au troll insultan parce qu'il ne le vaut pas , mais rappelle toi le temps de nos discussions pendant la campagne , nul doute que les umpistes auraient voté en second choix , Le pen plutôt qu'un des autres candidats .

[u]

pour ta part je n'ai jamais douté que tu aurais préféré un Le pen à une royal

Guilbert...Il convient face au spectacle politicien et indigne d'une situation de crise qui exige que les partis politiques oeuvrent chacun en apportant ses idées, sa contribution à la manière d'y repondre que nous offre la gauche qu'une alternative se dessine.

Les regionales permettent aux differentes formations de la majorité, grâce à l'initiative de Nicolas Sarkozy, d'échanger, de faire connaître leurs visions de la gestion regionales....Et c'est cela que Philippe de Villiers qui a été sollicité a decidé d'accepter.

La situation exige que l'on fasse acte d'unité nationale en vue de definir, au travers le comité de la majorité, les axes de gestion qui s'appliqueront aux regions si la droite l'emporte....Il ne s'agit pas justement de renoncer à faire entendre sa voix, ce qui serait la conséquence d'un refus de participation, mais au contraire d'apporter ses idées à la réussite de la droite qui s'unira autour d'un projet de gestion des regions alors que la gauche offrira le visage des mesententes politiciennes et idéologiques.

Allons nous confier la gestion des regions à une équipe incapable de se coordonner et de se gerer elle même ?

pourquoi les régions sont plus mal gérées que l'état français qui accumule déficit sur déficit?

Et bien disons que à l'heure actuelle, les Regions cumulent l'endettement, le dirigisme et la bureaucratie, cela porte atteinte à l'accompagnement du plan de relance qui se decide au niveau national....Par ailleurs en matière de santé, de developpement touristique et de valorisation des patrimoines culturels regionaux, de nombreux chantiers restent à ouvrir, par conséquent, il convient de faire entendre ses axes de developpement regionaux aux autres formations de la majorité.

Le comité de la majorité crée à l'initiative de Nicolas Sarkozy permets précisément au MPF de le faire, par conséquent, il eût été contre productif de ne pas se saisir de cette occasion historique d'unir, sous des listes et des projets commun les differentes composantes de la droite et de centre face aux desordres et aux postures que nous offre le spectacle deplorable d'une gauche en quête d'idées, de projets et de leadership.

"Et bien disons que à l'heure actuelle, les Regions cumulent l'endettement, le dirigisme et la bureaucratie"

Elle sont à l'image du fonctionnement de l'Etat.

L'Etat impulse un plan de relance qui se devrait d'être accompagnée par des mesures regionales, ou des plans de developpement...C'est une des pistes que le MPf pourra faire entendre au sein du comité de la majorité.

Si la droite veut remporter ces regionales, elle devra se montrer et s'unir de manière exemplaire sur la base non de reniements ou d'accords politiciens mais de projets concrets, d'axes de gestion que les differentes formations de la majorité, dans le respect de leur differences, parviennent à trouver au travers des echanges qui seront permis grâce à leur participation à ce comité.