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Bonne rentrée les enfants

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Message  Octave Lun 18 Aoû - 15:26

Que proposer, jeudi 21 août, lors du conseil des ministres de rentrée, à un président de la République confronté au plus sévère ralentissement économique que la France ait connu depuis quinze ans ? A l'ex-candidat qui avait promis aux Français d'aller "chercher la croissance avec les dents, s'il le faut" ? Il était temps pour François Fillon d'abréger ses vacances. Le premier ministre a choisi de faire faire, lundi 18 août, une prérentrée à cinq de ses ministres, chargés de l'économie et de l'emploi.

Une de plus en l'air on va dire.

Que proposer au chef de l'Etat ? Un plan de relance à l'espagnole, avec 20 milliards d'euros réinjectés dans le circuit économique ? Il n'en est pas question. Contrairement à la plupart de ses homologues européens, la France n'a aucune marge de manœuvre budgétaire. Ses déficits publics continuent de flirter, même en période de croissance, avec la limite des 3 % fixée par Bruxelles. "Notre plan de relance, c'est de privilégier les réformes de fond à une réponse court-termiste qui n'apporterait rien", plaide le ministre du budget, Eric Woerth. Si plan de relance il devait y avoir, le gouvernement renvoie à celui… de 2007, avec les 13 milliards d'euros de dépenses lancées au lendemain de l'élection présidentielle (défiscalisation des heures supplémentaires, bouclier fiscal, réforme de l'ISF).

Ah ben oui dommage ça marche pas. Enfin bon c'est pas faute de l'avoir dit.

Faut-il pour autant un plan de rigueur ? Nicolas Sarkozy et François Fillon se sont longtemps affrontés sur ce sujet. Le premier ministre, qui s'estime responsable des engagements européens de la France, vise toujours l'équilibre des comptes publics pour l'année 2012. "Je ne serai pas le premier ministre qui laisse aux générations futures la facture de nos imprévoyances et de nos lâchetés", promettait-il le 5 juillet au conseil national de l'UMP. Le président de la République a longtemps estimé que le volontarisme politique devait permettre d'obtenir les mêmes résultats, sans faire passer les Français par la case rigueur.

Jusqu'à la publication, jeudi 14 août, du chiffre de la croissance française au second trimestre (- 0,3 %), le gouvernement niait l'évidence. "Nos prévisions réalisées en avril de 1,7 % à 2 % croissance, nous les tiendrons. Nous serons certainement dans le bas de la fourchette mais nous les tiendrons", affirmait Christine Lagarde, le 15 juillet sur Europe 1. Un mois plus tard, l'Insee a annoncé un recul du PIB au deuxième trimestre et révisé à la baisse celle du premier (0,4 % contre 0,6 %). Désormais, le gouvernement prend acte de la réalité économique. Eric Woerth, ministre du budget, admet que le chiffre du troisième trimestre "ne sera pas terrible". Mais c'est pour aussitôt mettre en avant les bonnes nouvelles de l'été : "La baisse du prix du pétrole, la fin de la spéculation sur les denrées alimentaires, le recul de l'euro face au dollar, la stabilisation des taux d'intérêt." Un réajustement budgétaire qui ne dit pas son nom est en préparation. Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, estime nécessaire "d'ajuster les dépenses aux recettes". Eric Woerth devait annoncer dans les prochains jours l'annulation de la moitié des 7 milliards d'euros de crédits budgétaires gelés depuis le début de l'année. Mais cela ne suffira pas. Outre la baisse des recettes fiscales de TVA et d'impôt sur les sociétés (de 3 à 5milliards d'euros), liée au ralentissement de la croissance, le coût de la dette devrait grimper de 2 à 3 milliards d'euros en 2008 sous l'effet de l'inflation, à laquelle sont indexés près de 10 % de la dette publique. En juillet, Eric Woerth avait discrètement fait glisser, dans le cadre du débat d'orientation budgétaire, les prévisions de déficit public de 2,3 à 2,5 % du PIB. Cela suffira-t-il ? "C'est jouable", répond prudemment Claude Guéant.

Si pour 2008 le gouvernement en est réduit à colmater les brèches, le débat sur le budget 2009, qui doit être bouclé dans les quinze prochains jours, s'annonce autrement plus délicat. Faut-il lâcher du lest pour doper la consommation ou l'investissement ? Ou au contraire serrer les vis et continuer de réformer en profondeur pour "préparer le pays à accrocher dans les meilleures conditions le prochain train de la reprise", comme le plaide M.Woerth ? Le principe de la rigueur budgétaire est acté : pour la première fois, la loi de finances 2009 fixera une progression "zéro valeur" pour le budget de l'Etat, c'est-à-dire une baisse des crédits hors inflation. Mais le gouvernement peut encore se donner une marge de manœuvre sur les dépenses nouvelles, principalement sur le revenu de solidarité active (RSA) défendu par Martin Hirsch et la nouvelle taxation écologique (bonus-malus) de Jean-Louis Borloo.

Bon courage pour trouver de quoi limiter la casse, sachant que l'Allemagne par exemple ne nie pas, elle, la possibilité d'une récession.

Le premier dispositif sera présenté en conseil des ministres le 3 septembre. D'ici là doivent encore être arbitrés le montant du RSA, le plafond de ressources et la dégressivité du dispositif. Le haut commissaire aux solidarités actives plaide pour une allocation relativement élevée (environ 950 euros par mois) et pour un champ d'application large (au-delà de 1,2 smic). Les partisans de la discipline budgétaire sont d'un autre avis.

L'autre grand débat de politique économique est celui du "bonus-malus" écologique que Jean-Louis Borloo veut étendre à d'autres secteurs que l'automobile, dans le cadre d'un projet de loi qui sera présenté au conseil des ministres le 7 octobre. "Je suis plutôt pour un malus-malus", plaide Eric Woerth, qui propose de taxer davantage les produits polluants, sans détaxer les produits écologiques. On l'aura compris : l'heure n'est plus aux cadeaux fiscaux.
D'autant plus qu'ils n'ont servi à rien, ce qui revient à avouer que c'était une bêtise.

Et pas une, pas une seule proposition viable apparemment à quelques semaines du bouclage de la LOLF. Ca promet, je vous dis. Evil or Very Mad
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Message  Invité Lun 18 Aoû - 15:49

Pourtant il y a 14 milliards facile à retrouver, et en virant tous les fonctionnaires du quai d'Orsay, on devrait dégager du cash.

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Message  Octave Mar 19 Aoû - 6:40

En tout cas ça n'a pas l'air d'émouvoir nos pouvoirs publics qui se sont réunis hier pour décider de ne rien faire de spécial. C'est vrai qu'après tout la situation ne l'exige pas.



Alerte sur le prix des fruits et des légumes


Une étude de Familles rurales, que « La Croix » publie en exclusivité, souligne l’inflation du coût des primeurs entre 2007 et 2008

«Mangez des fruits et des légumes – Recommandé par la Ligue contre le cancer » Le désormais célèbre message sanitaire s’affiche sur de nombreuses étiquettes orange et bleu, suspendue au-dessus du rayon « primeurs » de ce supermarché du 11e arrondissement.

Pour certains clients, le slogan est en contradiction avec d’autres étiquettes. Celles des prix. « C’est bien beau de nous dire qu’il faut manger sainement, soupire cette mère de famille d’une quarantaine d’années que ses deux enfants tirent vers les cagettes de cerises. Encore faut-il en avoir les moyens . »

Manger sainement coûte 12,6% d'un smic
Dans une étude que la fédération Familles rurales, qui regroupe quelque 180 000 familles, présente en exclusivité à La Croix, manger sainement s’avère onéreux. Pour suivre les préconisations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), c’est-à-dire consommer 400 g de fruits ou de légumes au quotidien, il en coûterait en effet 1,17 € par jour et par personne en 2008.

« Nous avons ainsi calculé les budgets familiaux mensuels consacrés aux fruits et aux légumes dans ce cas de figure », explique Thierry Damien, président de Familles rurales. Pour un couple avec deux enfants de plus de 10 ans, ce budget atteint 131,04 € par mois cet été 2008. Soit 12,6 % d’un smic. Par rapport à l’été 2007, ce budget a connu une augmentation de 13,95 %. Un couple avec deux enfants de moins de 10 ans dépenserait, lui, 98,28 € par mois…

L’étude n’est certes pas exhaustive puisqu’elle n’est basée que sur des relevés réguliers à travers une vingtaine de départements français où les familles adhérentes sont très implantées. L’Île-de-France et les principales villes françaises sont absentes de ce recensement.


« Nous avions déjà installé en 2006 un observatoire des prix sur les produits incontournables, observe Thierry Damien. Nous avons voulu l’étendre aux produits frais l’été dernier. Nous pouvons donc nous livrer à une première comparaison. Cette dernière prouve que le ressenti des Français sur une perte de pouvoir d’achat n’est pas infondé. »

Entre 2007 et 2008, les légumes ont connu une hausse de 10,5 % au kilo
Entre 2007 et 2008, les légumes ont en effet connu une hausse de 10,5 % au kilo, le prix moyen s’établissant à 2,21 € contre 2 € l’année dernière. Les fruits ont augmenté de 15,14 % avec un prix moyen de 3,65 € au kilo contre 3,17 €. Une inflation à laquelle le mouvement familial ne trouve pas de réelle explication. « Certes, il y a la flambée du pétrole, reconnaît Thierry Damien, avec des charges supplémentaires. Les producteurs ont aussi connu des aléas climatiques. »

Lundi 18 août, une estimation du ministère de l’agriculture tablait d’ailleurs sur une mauvaise récolte de pêches et d’abricots, entraînant une augmentation des prix. Mais selon Familles rurales, ces différents critères ne peuvent expliquer qu’une hausse de 5 %. « Il reste 10 % d’augmentation inexplicable et il devient urgent de s’interroger sur l’opacité des réseaux de distribution. Seule une transparence sur la manière avec laquelle sont établis les prix peut améliorer les choses ».

La baisse des prix entre juin et juillet 2008 n’a pas échappé aux « inspecteurs » de Familles rurales. Entre les deux mois, les fruits ont ainsi chuté en moyenne de 3,73 € le kilo à 3,57 € (– 4,3 %) et les légumes de 2,42 € à 1,99 € (– 17,8 %). « Mais même avec cette baisse, les prix étaient plus chers qu’en 2007 », nuance Thierry Damien. De grandes disparités de prix selon les régions ont été également constatées.

Le prix du kilo de tomate varie de 1,29€ à 3,30€
Ainsi le prix de la tomate a pu varier de 1,29 € le kilo dans les Côtes- d’Armor à 3,30 € dans la Marne. Autre exemple, le melon qui a fait le yo-yo en juin entre 1,50 € la pièce dans le Finistère et 3,50 € en Gironde. Les relevés ont montré qu’un même produit dans une même surface de vente a pu passer du simple au double selon le département.

Par ailleurs, ni les prix, ni leur évolution n’ont été les mêmes selon les points de vente. Faire ses emplettes sur un marché est revenu plus cher. Acheter un kilo de chacun des dix fruits et légumes pris comme référence coûtait en moyenne cet été 40,37 €. Le même panier dans un hyper ou un supermarché se montait à 39,69 € et 34,26 € dans un « hard discount ».

Avec cette étude, Familles rurales veut contribuer à pousser les pouvoirs publics à prendre toutes les mesures pour favoriser la consommation de fruits et légumes. Mais l’enjeu est aussi celui du pouvoir d’achat. « Il faut que les familles en acquièrent plus, bien sûr, mais surtout avec la liberté de l’utiliser à leur guise, plaide le président de Familles rurales. Et non avec des mesures ponctuelles limitées à certains secteurs. »

Michel WAINTROP
Tiens tiens, une enquête qui montre que la conjoncture est loin d'être la seule responsable de la hausse faramineuse des prix et que les "pouvoirs publics" ne prennent pas les mesures adéquates pour s'attaquer aux profiteurs et aux réseaux opaques...
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Message  Invité Mar 19 Aoû - 7:27

Franchement c'est l'arbre qui cache la forêt.... Même des fruits et légumes gratuits ne feraient que donner une année ou deux d'oxygène aux smicards, le gouvernement , et beaucoup d'entre vous, se focalisent sur l'inflation et je pense a tort !
Tant qu'on en refavorisera pas les revenus du travail, les gens devront "arbitrer". Et la loi TEPA c'est justement le contraire, comme je l'ai déjà dit plusieurs fois. Sarkozy ser ale président de la baisse des salaires.

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