une maladie décime les huitres
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une maladie décime les huitres
10/07/2008 | Mise à jour : 23:02 | Commentaires 2 .
Tous les bassins conchylicoles sont touchés par une mystérieuse maladie qui détruit les jeunes coquillages.
Près de 80 % des tables conchylicoles de cet exploitant de l'étang de Thau sont vides et le resteront pendant de longs mois. Dix jours durant, les employés ont procédé à la destruction des huîtres juvéniles mortes subitement. «C'est une bonne partie de notre production 2009 qui est anéantie. Pire, c'est notre avenir qui est en jeu si nous ne sommes pas sûrs de la semence que l'on peut nous fournir», explique-t-il en déposant son dossier de calamités au bureau de la section régionale de conchyliculteurs de Méditerranée à Mèze (Hérault).
Pour cet homme comme pour l'ensemble des ostréiculteurs français, la situation est particulièrement critique. En quelques jours, en effet, entre 40 et 100 % des jeunes huîtres ont été décimées, du nord au sud, sans que l'on en connaisse la raison. «Cela fait dix ans que chaque année nous avons des morts estivales. Mais ce qui est inquiétant, c'est l'intensité du phénomène et la simultanéité dans toutes les régions», explique André Gérard, directeur de recherche à l'Ifremer en charge de la cellule de crise. «Les autres années, cela commençait en mai-juin dans le sud et se terminait en septembre-octobre en Normandie.»
Il y a malgré tout deux hypothèses à cette surmortalité. Il s'agit soit d'une cause environnementale, soit d'une cause pathogène. «Les années précédentes, la cause a toujours été environnementale sur des huîtres affaiblies», poursuit le chercheur. Pour l'heure, les premiers résultats ne montrent aucun résultat pathogène particulier. «Quoi qu'il en soit, cela va prendre beaucoup de temps. Au Portugal, il a fallu cinq ans pour découvrir le virus qui avait décimé les huîtres dans les années 1970», rappelle André Gérard, même si aujourd'hui les méthodes d'investigations sont beaucoup plus efficaces.
«Nous avons le sentiment que le phénomène de mortalité est en train d'être enrayé chez nous alors qu'il se poursuit sur les autres bassins de production français», indique Philippe Ortin, le responsable régional des producteurs. Mais la crise est suffisamment grave pour qu'il demande des aides : «Nous espérons des exonérations de charges afin de compenser les investissements qu'il faudra consentir pour remettre en place les jeunes huîtres», poursuit-il.
«Aucun risque pour la consommation»
Dans les laboratoires de l'Ifremer de Sète (Hérault), on croise depuis quinze jours tous les paramètres possibles pour tenter de trouver l'explication. «Cette mortalité est observée à un moment où la jeune huître est fragile juste après la période de la reproduction qui a mobilisé ses réserves. Nous avons eu une première phase de mortalité en mai, a priori dans des proportions habituelles. C'est surtout cette deuxième vague plus importante qui nous interpelle», commente Thierry Laugier, le responsable du laboratoire.
L'an dernier, un phénomène du même type, mais limité, avait été observé. «L'huître était arrivée au début de l'été en état de faiblesse physiologique après un hiver et un printemps doux», précise encore Thierry Laugier, qui écarte, pour l'instant, l'augmentation de la température de l'eau, à peu près normale pour la saison, entre 25 et 28°. Sauf s'il existe d'importantes variations rapides capables de générer le stress du coquillage. Car les scientifiques de toutes les façades maritimes sont au moins d'accord sur un point. C'est le stress qui tue les huîtres juvéniles.
Pour autant, que les consommateurs se rassurent : «Il n'y a aucun risque pour la consommation. Acheter des huîtres est même un acte civique pour aider les ostréiculteurs», martèle André Gérard. Une réunion du comité national de la conchyliculture réunissant des représentants du ministère, de l'Ifremer et de la profession est prévue aujourd'hui à Paris.
» Les conchyliculteurs de Méditerranée sont les plus menacés
Cette information est une tragédie !
Qu'est ce qu'on va faire sans nos huitres ?
Tous les bassins conchylicoles sont touchés par une mystérieuse maladie qui détruit les jeunes coquillages.
Près de 80 % des tables conchylicoles de cet exploitant de l'étang de Thau sont vides et le resteront pendant de longs mois. Dix jours durant, les employés ont procédé à la destruction des huîtres juvéniles mortes subitement. «C'est une bonne partie de notre production 2009 qui est anéantie. Pire, c'est notre avenir qui est en jeu si nous ne sommes pas sûrs de la semence que l'on peut nous fournir», explique-t-il en déposant son dossier de calamités au bureau de la section régionale de conchyliculteurs de Méditerranée à Mèze (Hérault).
Pour cet homme comme pour l'ensemble des ostréiculteurs français, la situation est particulièrement critique. En quelques jours, en effet, entre 40 et 100 % des jeunes huîtres ont été décimées, du nord au sud, sans que l'on en connaisse la raison. «Cela fait dix ans que chaque année nous avons des morts estivales. Mais ce qui est inquiétant, c'est l'intensité du phénomène et la simultanéité dans toutes les régions», explique André Gérard, directeur de recherche à l'Ifremer en charge de la cellule de crise. «Les autres années, cela commençait en mai-juin dans le sud et se terminait en septembre-octobre en Normandie.»
Il y a malgré tout deux hypothèses à cette surmortalité. Il s'agit soit d'une cause environnementale, soit d'une cause pathogène. «Les années précédentes, la cause a toujours été environnementale sur des huîtres affaiblies», poursuit le chercheur. Pour l'heure, les premiers résultats ne montrent aucun résultat pathogène particulier. «Quoi qu'il en soit, cela va prendre beaucoup de temps. Au Portugal, il a fallu cinq ans pour découvrir le virus qui avait décimé les huîtres dans les années 1970», rappelle André Gérard, même si aujourd'hui les méthodes d'investigations sont beaucoup plus efficaces.
«Nous avons le sentiment que le phénomène de mortalité est en train d'être enrayé chez nous alors qu'il se poursuit sur les autres bassins de production français», indique Philippe Ortin, le responsable régional des producteurs. Mais la crise est suffisamment grave pour qu'il demande des aides : «Nous espérons des exonérations de charges afin de compenser les investissements qu'il faudra consentir pour remettre en place les jeunes huîtres», poursuit-il.
«Aucun risque pour la consommation»
Dans les laboratoires de l'Ifremer de Sète (Hérault), on croise depuis quinze jours tous les paramètres possibles pour tenter de trouver l'explication. «Cette mortalité est observée à un moment où la jeune huître est fragile juste après la période de la reproduction qui a mobilisé ses réserves. Nous avons eu une première phase de mortalité en mai, a priori dans des proportions habituelles. C'est surtout cette deuxième vague plus importante qui nous interpelle», commente Thierry Laugier, le responsable du laboratoire.
L'an dernier, un phénomène du même type, mais limité, avait été observé. «L'huître était arrivée au début de l'été en état de faiblesse physiologique après un hiver et un printemps doux», précise encore Thierry Laugier, qui écarte, pour l'instant, l'augmentation de la température de l'eau, à peu près normale pour la saison, entre 25 et 28°. Sauf s'il existe d'importantes variations rapides capables de générer le stress du coquillage. Car les scientifiques de toutes les façades maritimes sont au moins d'accord sur un point. C'est le stress qui tue les huîtres juvéniles.
Pour autant, que les consommateurs se rassurent : «Il n'y a aucun risque pour la consommation. Acheter des huîtres est même un acte civique pour aider les ostréiculteurs», martèle André Gérard. Une réunion du comité national de la conchyliculture réunissant des représentants du ministère, de l'Ifremer et de la profession est prévue aujourd'hui à Paris.
» Les conchyliculteurs de Méditerranée sont les plus menacés
Cette information est une tragédie !
Qu'est ce qu'on va faire sans nos huitres ?
Re: une maladie décime les huitres
M'en fiche, j'aime pas les huîtres
Octave- Maire
- Nombre de messages : 975
Age : 101
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: une maladie décime les huitres
Moi non plus...
C'est peut-être un attentat de mytiliculteurs.
C'est peut-être un attentat de mytiliculteurs.
Invité- Invité
Re: une maladie décime les huitres
Moi j'adore (sauf celles d'Hiroshima, cuites sans rien......)
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: une maladie décime les huitres
J'ai une de mes meilleures amies (vous allez comprendre que je ne suis pas la seule à vivre sur une autre planète) qui m'a dit un jour, très choquée: "il m'est arrivé un truc horrible le soir du réveillon, j'ai mangé une huître vivante..."
Invité- Invité
Re: une maladie décime les huitres
Anna a écrit:J'ai une de mes meilleures amies (vous allez comprendre que je ne suis pas la seule à vivre sur une autre planète) qui m'a dit un jour, très choquée: "il m'est arrivé un truc horrible le soir du réveillon, j'ai mangé une huître vivante..."
Elle me plait ton amie
Invité- Invité
Re: une maladie décime les huitres
Ah nan, très brune au contraire...Mais oui, qui se ressemble s'asemble (et encore je vous épargne les pires)
Invité- Invité
Re: une maladie décime les huitres
Non plus cette fille est sorite major d'une école d'ingé et a été embauchée directo à sa sortie par un grand groupe français, comme quoi...
Invité- Invité
Re: une maladie décime les huitres
Anna a écrit:Oui mais lui il est con...
il n'est pas si con que ça , la preuve sa situation est quand même florissante !
Je crois qu'il joue au con , ça endort les électeurs !
Re: une maladie décime les huitres
Non je plaisantais, franchement je ne crois pas du tout que ce mec soit un con. par contre, il a un problème avec l'alcool, ça peut induire en erreur.
Invité- Invité
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