La précarité, prix à payer pour travailler en Europe
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La précarité, prix à payer pour travailler en Europe
La précarité, prix à payer pour travailler en Europe
- Publié le 15/12/2011 à 16:02 - Modifié le 15/12/2011 à 16:03
La probabilité pour une personne en recherche d'emploi en Europe de trouver un contrat à durée indéterminée a chuté de 7,7% en dix ans, selon une étude menée par l'institut allemand IAB dans dix pays.
L'institut, qui dépend de l'Agence fédérale pour l'emploi, a comparé les données recueillies en 2007/2008 avec les statistiques datant de 1997/1998 dans les pays suivants: Allemagne, Belgique, Danemark, France, Italie, Espagne, Pologne, République tchèque, Hongrie et Grande-Bretagne.
"La qualité de l'emploi s'est détériorée", selon cette étude, qui relève qu'en Italie, Hongrie, République tchèque et Pologne, la probabilité de devoir se contenter d'un emploi précaire pour les personnes cherchant du travail a augmenté "plus que la moyenne".
En Italie par exemple, le nombre de personnes trouvant un emploi à durée indéterminée (CDI) au sortir d'une période de chômage ou d'inactivité a diminué de 14% en 10 ans, de 15% en Hongrie et de 27% en République tchèque.
En Allemagne, les chances de signer un CDI pour un chômeur ou un inactif ont elles baissé de 7%.
Il existe toutefois des exceptions: ainsi au Danemark et en Grande-Bretagne, les chances de trouver un contrat à durée indéterminée ont au contraire augmenté, respectivement de 13% et 10%, car les entreprises sont moins réticentes qu'ailleurs à proposer des CDI, en raison de procédures de licenciement plus souples.
Même phénomène en Espagne (+6%), ce que les auteurs de l'étude expliquent toutefois par une situation de départ marquée par un très grand nombre d'emplois précaires.
En France également, le nombre de personnes signant un CDI a augmenté, mais plus légèrement, de 2% en dix ans.
L'institut IAB dit avoir constaté "une forte segmentation" du marché du travail dans les pays étudiés, avec d'un côté les personnes en contrat à durée indéterminée, relativement protégées, et de l'autre les emplois précaires, qui sont les premiers à faire les frais des crises économiques.
Les auteurs de l'étude jugent qu'il faudra à l'avenir que les gouvernements "mettent davantage en avant la question de la qualité de l'emploi", au lieu de se focaliser sur la seule quantité (de chômeurs ou d'actifs).
Il faudrait comparer avec les autres pays non européens , il est fort à parier que cette détérioration n'est qu'un alignement sur ce qui se passe ailleurs dans le monde du travail .
Re: La précarité, prix à payer pour travailler en Europe
après il faut aussi regarder quels pays ont un salaire minimum (l'Allemagne réfléchit sérieusement à en créer un!)
j'ai souvenir il y a 20 ans combien j'avais eu du mal à trouver un emploi(comparativement à Montréal d'où j'arrivais à peine....si je n'avais pas rencontré mon mari, j'y serais retournée pour cette raison, entre autres...)
j'ai souvenir il y a 20 ans combien j'avais eu du mal à trouver un emploi(comparativement à Montréal d'où j'arrivais à peine....si je n'avais pas rencontré mon mari, j'y serais retournée pour cette raison, entre autres...)
Invité- Invité
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