PS: Ségolène Royal veut redevenir députée

POLITIQUE - La socialiste quitterait donc sa présidence de la région Poitou-Charentes...
Après sa sévère déconvenue lors des primaires socialistes, Ségolène Royal avait promis qu’elle ne tirerait pas un trait sur sa vie politique. En effet, la présidente de la région Poitou-Charentes va tenter de décrocher un siège de députée en juin 2012, une Assemblée qu’elle avait quittée en 2007. «J’ai l’intention de participer au combat législatif puisque je n’ai pas été retenue pour l’exécutif», a-t-elle expliqué lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro dimanche soir. «Sans doute je serai candidate aux élections législatives dans ma région», a-t-elle ajouté.

«Dans les Deux-Sèvres?» lui a-t-on demandé. «Dans ma région», s’est bornée à répondre la socialiste. Pas sûr donc, qu’elle reprenne son ancienne circonscription, qu’elle avait laissée en 2007 à l’une de ses fidèles, Delphine Batho. Contactée par 20Minutes, cette dernière était injoignable lundi matin.

Retour à la direction du PS
Du coup, si elle était élue, elle laisserait la présidence de la région Poitou-Charentes, où elle a été confortablement élue en 2010, à l’un de ses adjoints. Car pour elle, pas question de cumuler les mandats. «Ou j'exerce [ce] mandat pendant quatre ans, ou je le transmets à l'un de mes vice-présidents (...) Je verrai avec mes équipes», a-t-elle expliqué.

Ségolène Royal ne viserait pas simplement un siège au Palais Bourbon, qui lui donnerait plus d’exposition médiatique que sa présidence de région. François Hollande lui aurait proposé de prendre la présidence de l’Assemblée nationale en cas de victoire de la gauche, persifle-t-on rue de Solférino.

L’ex-candidate à la présidentielle de 2007 devrait d’ailleurs retrouver beaucoup plus régulièrement la rue de Solférino puisque elle va entrer à la direction du parti, sur proposition de Martine Aubry, a-t-elle expliqué. Une direction dont elle s’était soigneusement tenue à l’écart pendant de longues années. Mais la donne, comme son poids politique, ont changé. Elle veut ainsi, assure-t-elle, «aider le PS à épauler le candidat à l’élection présidentielle», François Hollande, a-t-elle précisé.