Ségolène Royal se rend en Guadeloupe

Mme Royal, qui doit arriver à Pointe-à-Pitre à 14h30 locales (19h30 à Paris), restera sur place «deux ou trois jours», a indiqué M.




Bangou.

La présidente de la région Poitou-Charentes, qui avait devancé M. Sarkozy au second tour de la présidentielle en Guadeloupe, a embarqué à bord d'un avion d'Air Caraïbes à 11h30 heure de Paris, selon M. Bangou.

Interrogé sur cette visite, le délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'Outre-Mer, Patrick Karam, a demandé à Mme Royal, «si elle veut être utile, d'appeler au calme et à la reprise du dialogue» en Guadeloupe.

«Toute autre posture ne serait que basse manoeuvre politicienne et serait un mauvais coup contre la Guadeloupe et les Guadeloupéens», a estimé M. Karam, lui-même Guadeloupéen.

Politique


Ségolène Royal se rend en Guadeloupe


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21.02.2009, 15h05 | Mise à jour : 15h11
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L'ancienne candidate du PS à la présidentielle de 2007 Ségolène Royal a pris l'avion samedi pour la Guadeloupe où elle assistera dimanche aux obsèques du syndicaliste Jacques Bino, a-t-on appris auprès du maire DVG de Pointe-à-Pitre, Jacques Bangou.

Mme Royal, qui doit arriver à Pointe-à-Pitre à 14h30 locales (19h30 à Paris), restera sur place «deux ou trois jours», a indiqué M.


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Bangou.

La présidente de la région Poitou-Charentes, qui avait devancé M. Sarkozy au second tour de la présidentielle en Guadeloupe, a embarqué à bord d'un avion d'Air Caraïbes à 11h30 heure de Paris, selon M. Bangou.

Interrogé sur cette visite, le délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'Outre-Mer, Patrick Karam, a demandé à Mme Royal, «si elle veut être utile, d'appeler au calme et à la reprise du dialogue» en Guadeloupe.

«Toute autre posture ne serait que basse manoeuvre politicienne et serait un mauvais coup contre la Guadeloupe et les Guadeloupéens», a estimé M. Karam, lui-même Guadeloupéen.

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Leparisien.fr avec AFP


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franline a écrit:Bref, y en a un qui cherche des poux là où y en a pas et essaie de se donner de l'importance en espérant peut-être une place de modérateur ....c'est JC !

Les négociations sociales sont suspendues jusqu’à lundi. Hier, la vie avait repris un cours presque normal sur l’île, où est arrivée Ségolène Royal.

Et voici …Ségolène Royal ! L’ex-candidate socialiste à la présidentielle est arrivée hier à Pointe-à-Pitre et assistera aux obsèques de Jacques Bino, le syndicaliste tué mardi. Sur place, le calme est revenu et la vie reprend un cours presque normal, en attendant la reprise des négociations sociales, lundi.
A la question « Avez-vous de bonnes nouvelles de la situation en Guadeloupe ? » Nicolas Sarkozy a répondu hier, en marge de l’inauguration du Salon de l’agriculture à Paris : « Déjà, je n’en ai pas de mauvaises ! Ça commence à discuter, c’est bien.

La vie reprend, c’est très important. J’espère qu’on va aboutir. Déjà, c’est pas si mal tout ça. » Il a ajouté : « Ce n’est pas dans la violence qu’on obtient satisfaction, c’est dans le calme, le dialogue, la sérénité. Il n’y a rien d’autre à faire que ramener le calme dans l’outre-mer, apporter des réponses à la crise identitaire, à la désespérance. Le paroxysme de la crise est peut-être derrière nous. » De son côté, le ministre du Budget, Eric Woerth, a annoncé des « mesures douanières exceptionnelles » pour soutenir les entreprises gouadeloupéennes.
Hier après-midi, plusieurs milliers de personnes ont manifesté à Paris en signe de soutien aux grévistes ultramarins.

« Pour que la paix revienne »


Pimpante et souriante, Ségolène Royal a atterri hier à 15 heures (20 heures en métropole) sur le sol guadeloupéen. L’ancienne candidate à la présidentielle a tenu à préciser qu’elle avait répondu favorablement à l’invitation de Jacques Bangou, le maire de Pointe-à-Pitre. Accueillie par des applaudissements timides mais aussi quelques lazzis à l’aéroport, Ségolène Royal compte notamment se rendre cet après-midi aux obsèques de Jacques Bino, le syndicaliste tué sur un barrage mardi dernier et à qui de nombreux Guadeloupéens ont rendu hommage hier lors d’une veillée funéraire. « J’ai demandé si je pouvais venir », confie-t-elle en rappelant, la voix grave, que « le sang a coulé ici ».

Pas missionnée par le PS

Chantre de la fraternité, elle a précisé qu’elle avait effectué ce déplacement aux Antilles pour « marquer la présence de ceux qui veulent que la justice soit là pour que la paix revienne ». Appelant au « respect mutuel », celle qui a passé une partie de son enfance à la Martinique insiste : « Des solutions existent », lance-t-elle, sans pour l’heure donner davantage de précisions.
Rappelant qu’elle n’était pas missionnée par le PS « qui a envoyé une délégation la semaine dernière » , la présidente de la région Poitou-Charentes a balayé les accusations de récupération : « Ici, les gens éprouvent un sentiment de solitude et d’isolement. L’Etat a abandonné ses territoires », accuse-t-elle. N’ayant pas encore bouclé son emploi du temps, Ségolène Royal entend « être là où (elle) peut être utile ». Son séjour devrait se prolonger jusqu’à mardi soir.

Dur le chaudron guadeloupéen pour Yves Jégo, lâché par le «Château». Entre un ministre nippon qui se laisse aller et un DSK ridiculisé sur les ondes, c'est la semaine des humiliations.

Un homme est à terre. «Il faut sauver le soldat Jégo», s'est égosillé Catherine Nay, l'éditorialiste d'Europe 1, vendredi matin sur les ondes. Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer est-il en train de devenir le nouveau martyr, le bagnard, le forçat de l'action politique. Bref, l'agneau sacrificiel servant à punir Sarko d'avoir autant tardé à mettre la tête dans la marmite guadeloupéenne. Et dire qu'il pourrait être viré pour avoir décelé trop vite les aberrations économiques et les scandaleuses situations de monopole des entreprises de la grande distribution. D'ailleurs Total aurait même demandé sa tête au chef de l'Etat. On lui reproche son empathie pour les Guadeloupéens et surtout d'avoir suggéré trop tôt ce que propose aujourd'hui François Fillon, un comble!

Amer et dégoûté

Jégo, tel le Saint Sébastien troué de mille flèches, reste debout mais amer. En privé, il se laisse aller à la confidence. On l'a lâché. Il est soutenu comme la corde soutient le pendu. Il n'a plus d'amis... François Fillon veut sa peau, Sarkozy ne lui a pas passé un seul coup de fil, et MAM (Michèle Alliot-Marie), grande feignasse qui n'a pas levé le petit doigt alors qu'elle est sa ministre de tutelle! La grande muette s'est réveillée uniquement pour lâcher les chiens. La mère tape-dure a envoyé 300 gendarmes en plus pour assurer la sécurité sur l'île, après la mort du syndicaliste. Voilà sa seule décision dans le dossier. Mais comme le ridicule ne tue pas, elle ose dire en privé que l'affaire a été mal gérée dès le début! En attendant, dégoûté, le secrétaire d'Etat s'interroge tout haut sur l'utilité de son ministère des Dom-Tom.

livaste a écrit:Je viens de voir Jego sur la 5 dans l'émission de Moati , cela ne ressemble pas du tout à une déroute .
Il semble être apprécié des Guadeloupéens , et il y avait sur le plateau pourtant beaucoup de gauchistes .
les plus nuls dans leurs interventions ont été le chroniqueur du Figaro et Tauira la haineuse raciste .

livaste a écrit:Désolée même sur le plateau , la remarque lui en a été faite !
C'était une furie ne laissant s'exprimer personne , hurlant , vociférant , pour ne dire que sa haine de tout ce qui n'est pas guadeloupeen !
Chez eux , ils ont droit de crier le slogan " le travail pour les guadeloupéens " , en France essaie donc de le faire !