L'UE planche sur le second plan grec, les tensions persistent
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L'UE planche sur le second plan grec, les tensions persistent
L'UE planche sur le second plan grec, les tensions persistent
14/07 | 15:53
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters_00361189-l-ue-planche-sur-le-second-plan-grec-les-tensions-persistent-194009.php
L'économie de la Grèce semble soucier énormément tant les "banquiers" que les " politiques" !
14/07 | 15:53
Face à la contagion de la crise grecque à l'ensemble de la zone euro, responsables politiques et banquiers planchent désormais sur une solution de long terme pour Athènes permettant de réduire fortement sa dette et de soutenir son économie.
Face à la contagion de la crise grecque à l'ensemble de la zone euro, responsables politiques et banquiers planchent désormais sur une solution de long terme pour Athènes permettant de réduire fortement sa dette et de soutenir son économie, ont indiqué jeudi plusieurs sources diplomatiques et bancaires.
Un consensus est toutefois encore bien loin de se dessiner entre les membres de la zone euro sur les contours d'un second plan d'aide à la Grèce, sur la question d'une participation du secteur privé et d'un possible "défaut sélectif" du pays ainsi que sur la date d'un sommet des dirigeants européens.
Mais les discussions en cours suggèrent un changement d'approche de la part des pays utilisant la monnaie unique vers une solution de plus grande envergure qu'un simple nouveau renflouement grec.
"Il est positif que depuis quelques jours nos partenaires en Europe discutent et poussent de plus en plus pour une solution d'ensemble", a déclaré le Premier ministre grec George Papandreou lors d'un conseil des ministres à Athènes.
Un banquier, au fait des discussions qui se sont poursuivies jeudi à Rome sous l'égide de l'Institut de la finance internationale (Ifi), a considéré de son côté qu'il était possible de trouver une solution d'envergure dans les prochaines semaines.
Une troisième source a expliqué que la différence par rapport aux jours précédents était qu'"une réduction du montant de la dette grecque est désormais vue comme envisageable".
"C'est l'une des options", a dit cette source, tout en expliquant que des solutions moins radicales étaient également en cours de discussion.
Le Fonds monétaire international a apporté mercredi son soutien aux demandes allemandes d'une participation substantielle du secteur privé à une réduction de la dette grecque en jugeant cette participation "appropriée compte tenu de la taille des besoins de financement et de la nécessité de partager les efforts".
SOMMET ?
Selon plusieurs diplomates, deux modalités font l'objet d'une étude approfondie : celle d'un "swap" entre des obligations grecques existantes et de nouveaux titres à la maturité allongée et celle sur laquelle semble se dessiner un consensus d'un rachat de ses propres obligations par l'Etat grec avec l'aide du fonds "zone euro" (FESF).
Suivant cette modalité, le FESF utiliserait une partie des 400 milliards d'euros dont il dispose encore pour prêter à Athènes afin que le gouvernement grec rachète ses titres de dette à un prix largement inférieur à leur valeur nominale.
L'une ou l'autre solution pourraient conduire les agences de notation à déclarer le pays en "défaut sélectif", une situation que la Banque centrale européenne juge dangereuse car elle pourrait miner la confiance des investisseurs dans l'euro.
Mais après l'échec d'une proposition française visant à éviter tout défaut, les membres de la zone euro ont décidé lundi dernier de laisser la porte ouverte à cette option, que l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Finlande estiment inévitable.
Au-delà des mesures prises pour réduire à un niveau acceptable les 345 milliards d'euros de dette grecque, les Européens chercheraient aussi à relancer l'économie grecque en s'engageant à fournir un soutien financier public sur le long terme - peut être jusqu'à 30 ans - sous le forme d'un "plan Marshall" pour le pays, indiquent certaines sources.
Après avoir largement refroidi mercredi les ardeurs du président du Conseil européen Herman Van Rompuy de tenir un sommet de la zone euro dès vendredi sur ces différentes questions, Angela Merkel a indiqué jeudi que cette rencontre ne devait avoir lieu que lorsqu'un accord aurait été trouvé.
Elle a reçu l'appui du Premier ministre néerlandais Mark Rutte et du ministre des Finances irlandais Michael Noonan.
Reste que le temps presse pour la zone euro, alors que des pays de bien plus grande taille, comme l'Italie et l'Espagne, sont désormais dans l'oeil du cyclone et que les agences de notation ont à nouveau dégradé cette semaine les notes de la Grèce et de l'Irlande.
Jeudi, le Sénat italien a adopté jeudi un budget d'austérité sur quatre ans qui prévoit 48 milliards d'euros d'économies et la mission conjointe de l'UE et du FMI en Irlande a donné un satisfecit au pays sur la mise en oeuvre des réformes prévues par le plan d'aide approuvé fin 2010.
Mais dès vendredi les résultats très attendus des stress tests bancaires européens pourraient à nouveau accroître les tensions sur les marchés.
Face à la contagion de la crise grecque à l'ensemble de la zone euro, responsables politiques et banquiers planchent désormais sur une solution de long terme pour Athènes permettant de réduire fortement sa dette et de soutenir son économie, ont indiqué jeudi plusieurs sources diplomatiques et bancaires.
Un consensus est toutefois encore bien loin de se dessiner entre les membres de la zone euro sur les contours d'un second plan d'aide à la Grèce, sur la question d'une participation du secteur privé et d'un possible "défaut sélectif" du pays ainsi que sur la date d'un sommet des dirigeants européens.
Mais les discussions en cours suggèrent un changement d'approche de la part des pays utilisant la monnaie unique vers une solution de plus grande envergure qu'un simple nouveau renflouement grec.
"Il est positif que depuis quelques jours nos partenaires en Europe discutent et poussent de plus en plus pour une solution d'ensemble", a déclaré le Premier ministre grec George Papandreou lors d'un conseil des ministres à Athènes.
Un banquier, au fait des discussions qui se sont poursuivies jeudi à Rome sous l'égide de l'Institut de la finance internationale (Ifi), a considéré de son côté qu'il était possible de trouver une solution d'envergure dans les prochaines semaines.
Une troisième source a expliqué que la différence par rapport aux jours précédents était qu'"une réduction du montant de la dette grecque est désormais vue comme envisageable".
"C'est l'une des options", a dit cette source, tout en expliquant que des solutions moins radicales étaient également en cours de discussion.
Le Fonds monétaire international a apporté mercredi son soutien aux demandes allemandes d'une participation substantielle du secteur privé à une réduction de la dette grecque en jugeant cette participation "appropriée compte tenu de la taille des besoins de financement et de la nécessité de partager les efforts".
SOMMET ?
Selon plusieurs diplomates, deux modalités font l'objet d'une étude approfondie : celle d'un "swap" entre des obligations grecques existantes et de nouveaux titres à la maturité allongée et celle sur laquelle semble se dessiner un consensus d'un rachat de ses propres obligations par l'Etat grec avec l'aide du fonds "zone euro" (FESF).
Suivant cette modalité, le FESF utiliserait une partie des 400 milliards d'euros dont il dispose encore pour prêter à Athènes afin que le gouvernement grec rachète ses titres de dette à un prix largement inférieur à leur valeur nominale.
L'une ou l'autre solution pourraient conduire les agences de notation à déclarer le pays en "défaut sélectif", une situation que la Banque centrale européenne juge dangereuse car elle pourrait miner la confiance des investisseurs dans l'euro.
Mais après l'échec d'une proposition française visant à éviter tout défaut, les membres de la zone euro ont décidé lundi dernier de laisser la porte ouverte à cette option, que l'Allemagne, les Pays-Bas ou la Finlande estiment inévitable.
Au-delà des mesures prises pour réduire à un niveau acceptable les 345 milliards d'euros de dette grecque, les Européens chercheraient aussi à relancer l'économie grecque en s'engageant à fournir un soutien financier public sur le long terme - peut être jusqu'à 30 ans - sous le forme d'un "plan Marshall" pour le pays, indiquent certaines sources.
Après avoir largement refroidi mercredi les ardeurs du président du Conseil européen Herman Van Rompuy de tenir un sommet de la zone euro dès vendredi sur ces différentes questions, Angela Merkel a indiqué jeudi que cette rencontre ne devait avoir lieu que lorsqu'un accord aurait été trouvé.
Elle a reçu l'appui du Premier ministre néerlandais Mark Rutte et du ministre des Finances irlandais Michael Noonan.
Reste que le temps presse pour la zone euro, alors que des pays de bien plus grande taille, comme l'Italie et l'Espagne, sont désormais dans l'oeil du cyclone et que les agences de notation ont à nouveau dégradé cette semaine les notes de la Grèce et de l'Irlande.
Jeudi, le Sénat italien a adopté jeudi un budget d'austérité sur quatre ans qui prévoit 48 milliards d'euros d'économies et la mission conjointe de l'UE et du FMI en Irlande a donné un satisfecit au pays sur la mise en oeuvre des réformes prévues par le plan d'aide approuvé fin 2010.
Mais dès vendredi les résultats très attendus des stress tests bancaires européens pourraient à nouveau accroître les tensions sur les marchés.
http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters_00361189-l-ue-planche-sur-le-second-plan-grec-les-tensions-persistent-194009.php
L'économie de la Grèce semble soucier énormément tant les "banquiers" que les " politiques" !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: L'UE planche sur le second plan grec, les tensions persistent
Berlin accepte un sommet sur la Grèce, Fitch en dégrade la note
Publié le 13-07-11 à 20:46
par Julien Toyer et John O'donnell
Avec les bureaux de Bruxelles et de Berlin, édité par Wilfrid Exbrayat
et pendant ce temps , les agences de notation , vaste machin , ou usine à gaz , en profitent pour attaquer ...
Publié le 13-07-11 à 20:46
par Julien Toyer et John O'donnell
BRUXELLES (Reuters) - La zone euro continuait mercredi d'être divisée sur la question d'un possible défaut grec, qui devrait finalement être tranchée la semaine prochaine lors d'un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des 17 pays de la monnaie unique.
Berlin, qui avait mercredi matin largement refroidi les espoirs de voir une telle réunion être organisée, a fini par en accepter le principe, a indiqué une source diplomatique de haut rang, qui a ajouté que la date finale dépendrait de l'avancement des discussions en cours sur la participation du secteur privé à un second plan d'aide à la Grèce.
Pratiquement au même moment, l'agence de notation Fitch annonçait l'abaissement de la note de la Grèce, qui était déjà en catégorie spéculative, de B+ à CCC en invoquant l'absence d'un programme crédible dans le pays.
"Le principe d'avoir une réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro est accepté par les principaux acteurs, dont l'Allemagne", a dit ce diplomate, avant de préciser que le sommet aurait lieu la semaine prochaine et non vendredi comme évoqué initialement.
Il a par ailleurs indiqué que la date finale en serait arrêtée en fonction de l'état d'avancement des discussions en cours entre les membres de la zone euro sur le double dossier de la participation du secteur privé et d'un "défaut sélectif" de la Grèce qui serait déclaré par les agences de notation et dont les conséquence potentielles sont incalculables.
Les dates de lundi et mardi font partie des options étudiées, a-t-on appris auprès de plusieurs autres sources.
OPPOSITION DE LA BCE
Le plan initial du président du Conseil européen Herman Van Rompuy, tel que communiqué aux ambassadeurs à Bruxelles, était de tenir ce sommet vendredi, avec la possibilité de réunir ensuite les ministres des Finances dimanche.
Mais les autorités allemandes se sont montrées réticentes à fixer une date tant qu'une solution claire n'émergerait pas des discussions techniques en cours sur la forme que doit prendre la participation des banques, compagnies d'assurance et fonds d'investissement au sauvetage de la Grèce.
Apportant de l'eau au moulin allemand, le Fonds monétaire international a estimé que cette participation privée à un nouveau plan grec était primordiale alors que la dette du pays devrait atteindre un pic à 172% en 2012, contre 159% précédemment attendu.
Selon plusieurs diplomates, trois idées restent sur la table: celle d'un rachat d'obligations grecques sur le marché secondaire avec l'aide du fonds de soutien "zone euro" (FESF), celle d'un "swap" d'obligations existantes pour de nouveaux titres à la maturité allongée, poussée par l'Allemagne, et celle d'un "roll-over" de la dette grecque, soutenue par la France.
La Banque centrale européenne, comme beaucoup d'Etats membres, reste toutefois vivement opposée à toute solution impliquant un "défaut sélectif" et Jens Weidmann, président de la Bundesbank et membre du conseil des gouverneurs de la BCE, a rappelé mercredi matin que l'option d'un rachat d'obligations par le FESF n'était absolument pas souhaitable.
LES GRANDS PAYS EN CRISE
Au-delà des cas grecs, irlandais et portugais, les trois pays bénéficiant d'un plan d'aide, c'est aussi et surtout désormais les situations de l'Italie et de l'Espagne, des pays jugés trop gros pour être secourus, qui inquiètent les marchés.
Avant de se replier légèrement mercredi, les rendements des obligations italiennes et espagnoles ont touché des plus hauts historiques ces derniers jours. "Les grands pays sont désormais en crise. Cela devient assez dangereux", a estimé un trader.
Les résultats des stress tests bancaires européens, qui seront publiés vendredi soir, pourraient faire pencher la balance dans un sens ou dans l'autre.
Une petite quinzaine de banques pourraient échouer à ces tests, dont six institutions en Espagne, selon le journal ABC.
Les banques italiennes ont quant à elles déjà souffert cette semaine en Bourse des inquiétudes liées à la situation politique et économique transalpines.
Le président de la Banque d'Italie et futur président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a toutefois répété mercredi qu'il était absolument sûr que les banques italiennes réussiraient les tests.
Il a également fait valoir que la crise appelait à des décisions politiques de plus grande ampleur que celles prises au cours des derniers 18 mois.
Le Premier ministre irlandais Enda Kenny a lui-aussi estimé, après l'abaissement mardi soir de la dette de l'Irlande en catégorie spéculative par l'agence de notation Moody's, que s'il devait y avoir un sommet, celui-ci devrait permettre de dégager des solutions politiques à long terme.
Avec les bureaux de Bruxelles et de Berlin, édité par Wilfrid Exbrayat
et pendant ce temps , les agences de notation , vaste machin , ou usine à gaz , en profitent pour attaquer ...
Re: L'UE planche sur le second plan grec, les tensions persistent
Oui, les mêmes machins qui ont longtemps bidouillé les notations histoire de pas trop contrarier la folie des grandeurs des marchés financiers se permettent maintenant d'acculer les populations de pas mal de pays...
Invité- Invité
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