Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
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Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
Algérie/manifestation: un député blessé
AFP
22/01/2011 | Mise à jour : 11:31
AFP
22/01/2011 | Mise à jour : 11:31
Plusieurs personnes ont été blessées, dont un député de l'opposition, et de nombreuses autres arrêtées aujourd'hui à Alger lors d'une manifestation pour la démocratie interdite par les autorités, a déclaré à l'AFP Said Sadi, chef du parti qui avait appelé à ce rassemblement.
Dernière édition par livaste le Jeu 27 Jan - 16:33, édité 1 fois
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
Maroc: encore 2 tentatives d'immolation
AFP
22/01/2011 | Mise à jour : 11:30
AFP
22/01/2011 | Mise à jour : 11:30
Deux hommes ont tenté de s'immoler par le feu aujourd'hui, l'un au Sahara occidental l'autre dans le centre du Maroc, portant à trois le nombre de ces tentatives depuis les événements de Tunisie, a rapporté samedi le quotidien arabophone Assabah.
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
Hélas il n'y a pas que ces pays en recherche de démocratie !
Jeanclaude- Député
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Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
il me semble que ce sont ces pays qui veulent, pour le moment , parvenir à la démocratie , sans doute par contagion de ce qui s'est passé en Tunisie .
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
Une manifestation pour la démocratie empêchée à Alger
Par lefigaro.fr
22/01/2011 | Mise à jour : 16:56
Le fait d'interdire des marches pacifiques encadrés par des partis et la société civile, c'est pousser à une explosion», a dénoncé le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme.
Les autorités ont interdit ce défilé mais son organisateur, le parti d'opposition RCD, voulait passer outre. Les heurts entre protestataires et forces de l'ordre ont blessé sept policiers et une quarantaine de manifestants.
Par lefigaro.fr
22/01/2011 | Mise à jour : 16:56
Le fait d'interdire des marches pacifiques encadrés par des partis et la société civile, c'est pousser à une explosion», a dénoncé le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme.
Les autorités ont interdit ce défilé mais son organisateur, le parti d'opposition RCD, voulait passer outre. Les heurts entre protestataires et forces de l'ordre ont blessé sept policiers et une quarantaine de manifestants.
(Avec agences)Le souffle dégagé par la chute du président tunisien Ben Ali ne retombe pas dans le Maghreb. Une manifestation pour la démocratie a dégénéré, samedi, à Alger. Des heurts ont opposé les forces de l'ordre et les protestataires, faisant une cinquantaine de blessés : sept policiers, dont deux graves, et quarante deux manifestants. Les autorités avaient interdit le rassemblement, qui réclamait notamment la levée de l'état d'urgence en vigueur depuis 1992. Cependant, l'organisateur du défilé, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le plus important parti d'opposition, avait décidé de passer outre et de maintenir la marche.
Dès vendredi soir, les forces de l'ordre ont quadrillé la capitale algérienne. Des dizaines de véhicules blindés ont pris position dans le centre. Des barrages ont aussi été érigés à l'entrée est d'Alger et au moins trois bus transportant des manifestants de Kabylie ont été bloqués. Devant le palais présidentiel, une douzaine de véhicules armés de canons à eau ont été déployés. Malgré ce dispositif et l'interdiction du pouvoir, un millier de personnes, selon le décompte de l'Associated Press, se sont regroupées, samedi matin, devant le siège du RCD. Ces manifestants ont été vite encerclés par des brigades d'intervention spéciales. Ce blocage a entraîné les altercations. Le chef du RCD, Saïd Saadi, fait état de 42 blessés dont un député et un dirigeant régional. Plusieurs arrestations musclées, principalement de jeunes, ont eu lieu, selon l'AFP. La police a annoncé cinq arrestations.
Des drapeaux tunisiens dans les mains des manifestatnts
Les manifestants, qui étaient venus avec des drapeaux algériens et tunisiens à la main et ont notamment scandé «Algérie démocratique» ou «le pouvoir, y'en a marre», se sont dispersés en début d'après-midi dans la calme, après six heures de blocage. «On a décidé de lever la protestation et se préparer pour les prochaines manifestations» a expliqué un député du RCD. «De plus le pouvoir a envoyé des provocateurs», a déploré le parlementaire. Peu avant la fin du rassemblement, une trentaine de jeunes ont en effet improvisé une contre-manifestation en face du siège du RCD en criant «Bouteflika, Bouteflika» et en hurlant des slogans hostiles à Saïd Sadi. Ces manifestants ont aussi été dispersés par les brigades anti-émeutes.
Début janvier, l'Algérie a été le théâtre de cinq jours d'émeutes sanglantes -qui ont fait cinq morts et 800 blessés- contre la cherté de la vie. Le gouvernement avait calmé la situation en annonçant une baisse des prix des produits de première nécessité.
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
l'Egypte aussi craint ce genre de manif' et surtout les démonstrations suicidaires d'immolations.... du moment que ça ne permet pas d'installer au pouvoir des fêlés d'Allah ....
Invité- Invité
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
franline2 a écrit:l'Egypte aussi craint ce genre de manif' et surtout les démonstrations suicidaires d'immolations.... du moment que ça ne permet pas d'installer au pouvoir des fêlés d'Allah ....
Le meilleur moyen d'installer des intégristes dans ce pays ce serait de continuer à soutenir la dicture de Moubarak, et c'est pareil pour l'Algérie, et le Maroc. L'intervention visible ou invisible pro-arabe n'a afait qu'augmenter l'intégrisme dans ces pays comme en Afghanistan et en Irak.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
les talibans en Afghanistan n'ont pas eu besoin de l'occident pour créer eux-même leur dictature et aller jusqu'à interdire la musique , la télé , ....! les intégristes sont eux-même des dictateurs en puissance ! à choisir entre un dictateur laïc et un religieux ; je choisis le premier .
Invité- Invité
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
"les talibans en Afghanistan n'ont pas eu besoin de l'occident pour créer eux-même leur dictature"
C'est vrai, mais quand ils reviendront après le départ des occidentaux, ce sera encore pire à part que nous auront eu une soixantaine de militaires tués pour rien et au moins 10 fois plus d'Américains.
C'est vrai, mais quand ils reviendront après le départ des occidentaux, ce sera encore pire à part que nous auront eu une soixantaine de militaires tués pour rien et au moins 10 fois plus d'Américains.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
L'Égypte met en garde les manifestants
Avec Reuters
24/01/2011 | Mise à jour : 21:16
Le gouvernement égyptien a adressé une mise en garde aux activistes tentés d'imiter le mouvement de contestation en Tunisie, leur rappelant qu'ils risqueraient d'être arrêtés s'ils manifestent demain.
voilà qui confirme ce que dit Georges .
Avec Reuters
24/01/2011 | Mise à jour : 21:16
Le gouvernement égyptien a adressé une mise en garde aux activistes tentés d'imiter le mouvement de contestation en Tunisie, leur rappelant qu'ils risqueraient d'être arrêtés s'ils manifestent demain.
Plusieurs rassemblements sont prévus demain à l'initiative d'organisations militantes qui ont mobilisé via des sites internet, se présentant comme les porte-voix de la jeunesse égyptienne.
Cette journée de contestation, qualifiée de "Jour de la colère" par certains groupes, coïncide avec un jour férié en l'honneur de la police égyptienne. Elle servira de test de la capacité des activistes opérant sur internet à mobiliser dans la rue.
"Notre protestation du 25 (janvier) est le début de la fin", écrivent des organisateurs sur un groupe hébergé par le réseau social Facebook suivi par 87.000 internautes. "C'est la fin du silence, de l'acquiescement et de la soumission à ce qui se produit dans notre pays. C'est le début d'une nouvelle page dans l'histoire de l'Egypte, une page d'activisme et de revendications de nos droits."
Des groupes égyptiens d'opposition ont indiqué qu'ils n'avaient pas obtenu d'autorisation pour ces manifestations.
"Les forces de sécurité s'occuperont avec fermeté et sans hésitation de toute tentative d'infration à la loi", a déclaré dans un communiqué le directeur de la sécurité gouvernementale au Caire, Ismaïl Chaa'er.
Le ministre de l'Intérieur, Habib el Adli, a signé pour sa part des directives ordonnant l'arrestation de "toute personne exprimant illégalement ses opinions".
voilà qui confirme ce que dit Georges .
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
je me dis que si l'Algérie était restée française , ils n'en serait pas là ..... et, ils l'auraient leur démocratie , depuis longtemps !
Invité- Invité
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
Yémen : manifestations pour le départ du président
Par Thomas Vampouille
27/01/2011 | Mise à jour : 14:06
Le président tunisien «est parti après 20 ans», «30 ans au Yémen, ça suffit», ont scandé les manifestants. Crédits photo : Khaled Abdullah/REUTERS
Répondant à un appel de l'opposition, les protestataires ont réclamé jeudi à Sanaa le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
Réunifié depuis 1990, le Yémen est l'unique république de la péninsule arabique.
Par Thomas Vampouille
27/01/2011 | Mise à jour : 14:06
Le président tunisien «est parti après 20 ans», «30 ans au Yémen, ça suffit», ont scandé les manifestants. Crédits photo : Khaled Abdullah/REUTERS
Répondant à un appel de l'opposition, les protestataires ont réclamé jeudi à Sanaa le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
Réunifié depuis 1990, le Yémen est l'unique république de la péninsule arabique.
Avec agences
Comme les Tunisiens et les Égyptiens, les Yéménites contestent leur président dans la rue. Des milliers de personnes ont manifesté jeudi à l'appel de l'opposition à Sanaa, la capitale du Yémen. Ils réclament le départ du président Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.
En référence au soulèvement qui a chassé le président Ben Ali de Tunisie après plus de vingt ans au pouvoir, les manifestants scandaient «30 ans au Yémen, ça suffit». La «Révolution du Jasmin» tunisienne a provoqué une onde de choc dans plusieurs pays arabes, notamment en Égypte, théâtre cette semaine de manifestations sans précédent contre le président Hosni Moubarak, en place depuis trois décennies. Le ministre yéménite de l'Intérieur, Motahar Rachad al-Masri, a toutefois exclu toute similitude avec la situation dans son pays, affirmant que le Yémen «est un pays démocratique» et que les manifestations y sont pacifiques.
De fait à Sanaa, la police n'est pas intervenue contre les manifestants. Afin de disperser les forces de l'ordre, les organisateurs des manifestations avaint pris soin de lancer quatre rassemblements distincts dans plusieurs endroits de la capitale. Pour leur faire contrepoids, le parti au pouvoir (le Congrès populaire général, CPG) a organisé de son côté plusieurs meetings dans la ville, réunissant également des milliers de personnes.
«L'heure du changement a sonné»
À la tête du Yémen depuis 1978, Ali Abdallah Saleh a été élu pour la première fois en 1999 pour un mandat de sept ans. Réélu au suffrage universel en 2006 avec 77% des voix - un résultat alors contesté par l'opposition -, son mandat actuel arrive à expiration en 2013. Mais un projet d'amendement de la Constitution en discussion au Parlement pourrait ouvrir la voie à une présidence à vie. L'opposition, qui rejette ce projet, accuse en outre le président Saleh de vouloir, à 68 ans, organiser la transmission de la présidence à son fils aîné Ahmad. Celui-ci est actuellement chef de la garde républicaine, unité d'élite de l'armée. Une accusation dont se défend le chef de l'État, qui s'est dit dimanche «contre la transmission du pouvoir».
«Non au renouvellement du mandat, non à la transmission héréditaire du pouvoir», «l'heure du changement a sonné», répétaient les manifestants yéménites qui s'étaient rassemblés à l'appel de la «Rencontre commune», une coalition de l'opposition. Au-delà de «l'effet jasmin», ces manifestations s'inscrivent dans le cadre d'un programme de protestations mis en place par l'opposition à l'approche des élections législatives prévues le 27 avril. Les rassemblements se sont ainsi multipliés ces derniers jours.
Le Yémen, réunifié depuis 1990, est l'unique république de la péninsule arabique. C'est également un des pays arabes les plus pauvres. Le taux de chômage y est de 35% et l'inflation y atteint 12%. Plus de 40% des 23 millions d'habitants du pays vivent avec moins de deux dollars par jour. Une situation sociale qui a mené, comme en Tunisie, à des actes désespérés au sein de la population. Mercredi, un jeune Yéménite s'est ainsi grièvement blessé en s'immolant par le feu sur la place principale de Sheikh Othman, une ville du sud du pays. Des proches ont expliqué que le chauffeur de taxi âgé de 25 ans était incapable de subvenir aux besoins de sa famille. En Tunisie, la contestation qui a abouti à la fuite du président Ben Ali était partie à la mi-décembre d'un acte similaire.
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
Les régimes arabes toujours loin de l'ouverture politique
Par Georges Malbrunot
28/01/2011 | Mise à jour : 08:07
Si les pouvoirs en place lâchent du lest sur l'économie ou le social pour calmer leurs populations, les régimes ne s'aventurent pas à ouvrir leur système politique.
Par Georges Malbrunot
28/01/2011 | Mise à jour : 08:07
Si les pouvoirs en place lâchent du lest sur l'économie ou le social pour calmer leurs populations, les régimes ne s'aventurent pas à ouvrir leur système politique.
De Damas à Amman, en passant par Alger, les pouvoirs en place allument des contre-feux pour calmer leurs populations, qui se prennent à espérer après la «révolution de jasmin» tunisienne. Mais, pour l'instant, dans le monde arabe, les régimes autoritaires ne s'aventurent pas à ouvrir leur système politique, préférant lâcher sur l'économique ou le social.
En Jordanie, le roi Abdallah II a décidé une baisse des taxes sur l'essence et un ajournement des impôts, tout en accordant une prime mensuelle de 25 euros aux militaires. Dans un pays dépourvu de matières premières, sa marge de manœuvre est réduite. D'où les dernières décisions prises par le monarque: engager de larges consultations politiques, et surtout se déplacer hors de la capitale, Amman, pour reprendre langue avec les tribus bédouines, garantes de la stabilité d'un fragile royaume peuplé d'une majorité de réfugiés palestiniens.
Après les dernières manifestations de solidarité avec la Tunisie, qui ont éclaté à Maan, au sud d'Amman, d'autres rassemblements sont prévus ce vendredi, à l'appel des Frères musulmans, la principale force d'opposition. «Tant que le roi n'aura pas répondu aux signaux que les mécontents lui adressent ces dernières semaines, la grogne va continuer», prévient sur place un diplomate, qui ajoute : «Le pays ne bouillonne pas encore, mais il frémit.» La principale «réponse» attendue d'un souverain proche de l'Occident est qu'il engage «un vrai combat» contre la corruption et l'affairisme, deux fléaux qui se sont aggravés au gouvernement et dans son entourage ces dernières années.
En Syrie, voisine, aucune effervescence, en revanche, n'est perceptible. Pourtant, en coulisses, le régime s'agite, trahissant une fébrilité inhabituelle de la part d'un pouvoir qui prend toujours son temps avant de réagir aux événements.
La Syrie sur ses gardes
Pour calmer son peuple, le président Bachar al-Assad a lui aussi délié les cordons de la bourse, octroyant une augmentation de «l'allocation mazout» à ses concitoyens et créant à la hâte une caisse d'assurance sociale, qui bénéficiera à 420.000 familles. Sous la partie émergée de l'iceberg, il y a surtout ces réunions à répétition entre le leader syrien et ses chefs des services de renseignements, auxquels le message suivant a été transmis: «Pas question de laisser la situation nous échapper. Occupez le terrain. Les Syriens ne doivent pas s'imaginer qu'ils peuvent faire quelque chose», raconte une source informée.
Et pour que la société civile continue d'être solidement encadrée, al-Assad a également reçu les grands oulémas du pays et tout ce que le régime baasiste compte de leaders syndicaux, estudiantins ou d'associations professionnelles. Sans oublier «les intellectuels» d'Alep, ville volontiers frondeuse au nord de la Syrie. À tous a été délivré le même mot d'ordre: «Prêchez la bonne parole, rassurez la population.» Une population, qui a vu son accès à l'information réduit, comme en témoignent une accélération des retraits de paraboles sur les toits (tolérées jusqu'alors) ainsi que le verrouillage de plusieurs programmes utilisés par la jeunesse pour chatter sur les téléphones portables.
«Tout cet activisme du pouvoir surprend, dans la mesure où la rue ne montre aucun signe de vouloir bouger», observe un analyste. Seul un ancien militaire s'est immolé par le feu le week-end dernier à Hassakeh, au nord-est de la Syrie. Sans que personne n'en parle, bien sûr.
Au Yémen, en Algérie et au Maroc, les dirigeants ont également consenti des aides à la population. Mais, là encore, sans déverrouiller le système politique. Un choix impossible, avertit un autre diplomate. «Les régimes arabes seraient emportés s'ils décidaient une ouverture politique. Ces pouvoirs, issus souvent de minorités, n'ont pas ou peu de légitimité. Ils savent très bien qu'en cas d'élections démocratiques, ils ont peu de chances d'être élus.»
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
Syrie: appel à manifester sur Facebook
AFP
01/02/2011 | Mise à jour : 15:02
Un appel à manifester vendredi après-midi contre la "monocratie, la corruption et la tyrannie" en Syrie a été lancé ces derniers jours sur Facebook, pourtant censuré, au moment où des manifestations sans précédent en Egypte demandaient le départ du président Hosni Moubarak.
à qui le tour ?
Ce pourrait être une année historique qui verrait triompher la démocratie dans ces pays ! !
AFP
01/02/2011 | Mise à jour : 15:02
Un appel à manifester vendredi après-midi contre la "monocratie, la corruption et la tyrannie" en Syrie a été lancé ces derniers jours sur Facebook, pourtant censuré, au moment où des manifestations sans précédent en Egypte demandaient le départ du président Hosni Moubarak.
Un groupe Facebook, qui avait réuni plus de 7800 membres ce matin, a lancé un appel à manifester sous le slogan de "la Révolution syrienne 2011". Il invite les jeunes Syriens à manifester vendredi après la prière, "la première journée de la colère du peuple syrien et de rébellion civile dans toutes les villes syriennes".
"Vous ressemblez aux jeunes de Tunisie et d'Egypte. Nous ne voulons pas une révolution violente mais un soulèvement pacifique (...), haussez la voix d'une manière pacifique et civilisée, car exprimer ses opinions est garanti par la Constitution", indique le groupe dans un communiqué publié sur le site. "Il ne faut plus accepter l'injustice", insiste-t-il. "Nous ne sommes pas contre ta personne mais contre la monocratie, la corruption et la tyrannie et le fait que ta famille et tes proches se soient accaparé des richesses", indique encore le texte, en s'adressant au président syrien, Bachar al-Assad.
Le site Facebook est bloqué par les autorités syriennes mais les internautes, grâce à certains programmes, peuvent contourner la censure.
Un autre groupe Facebook a appelé à un sit-in jeudi à 15h devant le Parlement à Damas "en solidarité avec les étudiants, les employés, les chômeurs et les retraités désargentés".
à qui le tour ?
Ce pourrait être une année historique qui verrait triompher la démocratie dans ces pays ! !
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
à quand une manif en LYBIE !!!????? parce que si y en a un qui disjoncte ...c'est bien Kadhafi! un petit nettoyage ne serait pas de refus par là bas !
Invité- Invité
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
franline2 a écrit:à quand une manif en LYBIE !!!????? parce que si y en a un qui disjoncte ...c'est bien Kadhafi! un petit nettoyage ne serait pas de refus par là bas !
il est tellement fou que son peuple n'osera s'y frotter !
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
e Point.fr - Publié le 03/02/2011 à 21:06 - Modifié le 03/02/2011 à 21:07
MONDE ARABE - La théorie des dominos
Tunisie, Égypte, Yémen, demain la Syrie, puis l'Algérie, rien ne semble arrêter la contagion démocratique. Les gouvernements autoritaires vacillent.
L'annonce, mercredi, par Ali Abdallah Saleh qu'il ne se représenterait pas à la présidence à l'expiration de son mandat en 2013 ne semble pas avoir suffi à calmer le jeu au Yémen.
Par MIREILLE DUTEIL
J'ai trouvé cet article interessant .
MONDE ARABE - La théorie des dominos
Tunisie, Égypte, Yémen, demain la Syrie, puis l'Algérie, rien ne semble arrêter la contagion démocratique. Les gouvernements autoritaires vacillent.
L'annonce, mercredi, par Ali Abdallah Saleh qu'il ne se représenterait pas à la présidence à l'expiration de son mandat en 2013 ne semble pas avoir suffi à calmer le jeu au Yémen.
Par MIREILLE DUTEIL
Henri Kissinger, ancien secrétaire d'État américain, l'avait éprouvée en Asie du Sud-Est dans les années 70. L'idée avait prouvé sa justesse en Europe de l'Est après la chute du mur de Berlin. Aujourd'hui, elle semble s'adapter aux pays arabes.
L'onde de choc créée par la chute du régime tunisien de Zine el-Abidine Ben Ali n'en finit pas de se propager.
C'est le Yémen, qui, à la surprise des Occidentaux qui le connaissent mal, suit les traces de l'Égypte. Les manifestations rassemblant des dizaines de milliers de personnes se succèdent à Sanaa depuis la mi-janvier pour réclamer le départ du président Ali Abdallah Saleh, un militaire au pouvoir depuis 1978. Le deuxième le plus ancien du monde arabe après le colonel Mouammar Khadafi (1969). Le chef de l'État yéménite voulait faire amender la constitution pour disposer d'un mandat à vie puis installer son fils au pouvoir. Un projet sur lequel il est revenu le 2 février. Il ne briguera pas un nouveau mandat, ne veut plus imposer son fils et reporte les élections législatives contestées prévues le 27 avril. Le Yémen, pays le plus pauvre du monde arabe, conserve sa structure tribale. Néanmoins, hier, l'opposition parlementaire s'est unie au sein d'un forum commun qui a rassemblé près de 100 000 manifestants dans la capitale. Ils assurent vouloir poursuivre leur lutte pacifique "jusqu'à la chute de ce régime injuste". Une véritable contagion.
L'inquiétude s'empare des responsables du monde arabe, qui, du Machrek au Maghreb, rois ou présidents, civils ou militaires, mettent au point des parades pour tenter de désamorcer ou de prendre les devants des orages annoncés. Ainsi, le roi Abdallah II de Jordanie, pressé depuis trois semaines par des manifestants (Frères musulmans et partis de gauche) qui demandent des réformes, a changé de Premier ministre le 2 février. Les islamistes l'ont déjà rejeté.
D'est en ouest du monde arabe, la révolte gronde
Les Syriens commencent simplement à bouger. Via Facebook (pourtant censuré), des jeunes qui se baptisent "la révolution syrienne 2011" ont lancé un appel à manifester pacifiquement demain vendredi 4 février, contre la "monocratie, la corruption et la tyrannie". Fin janvier, les forces de l'ordre avaient empêché un rassemblement devant l'ambassade d'Égypte à Damas.
Au Maghreb, la crainte des dirigeants s'accroît. En Algérie, après une première manifestation du RCD (parti laïc) demandant plus de démocratie, réprimé par la police dans le centre d'Alger, une "marche pour la démocratie" est prévue le 12 février à l'instigation de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie. Elle a été interdite. Ce jeudi, les autorités ont annoncé qu'elles lèveraient prochainement l'état d'urgence qui dure depuis le début de la guerre civile, il y a 19 ans. C'est une des grandes revendications de l'opposition.
Au Maroc, royaume qui connaît une certaine liberté politique, de parole, de presse, le chômage des jeunes, la pauvreté, les inégalités croissantes, la corruption, sont les points faibles du régime. Le 25 janvier, le roi Mohammed VI a annoncé qu'il maintenait les subventions sur les produits de première nécessité, cette bouffée d'air des plus pauvres.
En Mauritanie, à la mi-janvier, plusieurs milliers de personnes manifestaient contre la vie chère, et le pouvoir avait annoncé une baisse des prix de 30 %. Depuis le pays n'a pas bougé, mais d'est en ouest du monde arabe, nul ne sait comment la contestation se développera. Chacun a toutefois la quasi-certitude que toutes les populations étant victimes des mêmes maux - absence de liberté, de démocratie et problèmes économiques -, peu de pouvoirs seront totalement épargnés.
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Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
Tous les peuples arabes sont assoiffés de changement »
Philippe Martinat | Publié le 12.02.2011, 07h00
Antoine Basbous est le directeur de l’Observatoire du monde arabe.
Quels sont les régimes du monde arabe où la révolution égyptienne pourrait faire tâche d’huile ?
ANTOINE BASBOUS. Le rendez-vous le plus immédiat, c’est demain (ndlr : aujourd'hui) en Algérie, où une grande manifestation est prévue.
Philippe Martinat | Publié le 12.02.2011, 07h00
Antoine Basbous est le directeur de l’Observatoire du monde arabe.
Quels sont les régimes du monde arabe où la révolution égyptienne pourrait faire tâche d’huile ?
ANTOINE BASBOUS. Le rendez-vous le plus immédiat, c’est demain (ndlr : aujourd'hui) en Algérie, où une grande manifestation est prévue.
Le Parisien
Abdelaziz Bouteflika a fait savoir, la semaine dernière, qu’il était prêt à assouplir le droit de manifester en levant le régime d’Etat d’urgence en vigueur depuis dix-neuf ans. Mais pas à Alger. Et à Oran, le préfet a aussi interdit la manifestation. Le pouvoir algérien tente de gagner du temps, mais les organisateurs sont déterminés à aller manifester à Alger, Oran et partout en Algérie. Les troubles qui ont éclaté en décembre ont été noyés sous une masse d’argent et d’aides. Mais le séisme égyptien peut maintenant agir comme un levier pour les Algériens dans leur volonté de ne pas se laisser dépasser par leurs voisins tunisiens et par leurs adversaires égyptiens.
Pourquoi tout bouge en ce moment ?
C’est un climat, c’est le respect des gens, la liberté d’expression. Les gens ne comprennent pas pourquoi les jeunes sont privés d’avenir, alors que des pays comme l’Algérie et la Libye sont riches. Et puis, ils voient la corruption, ils savent que ces régimes falsifient les élections, qu’ils se moquent du peuple. Aujourd’hui, tous les pays arabes sont concernés, à des degrés différents. Un régime qui tombe peut en entraîner un autre quasi automatiquement, car tous les peuples arabes sont assoiffés de changement.
Même Kadhafi, en Libye, vous semble fragile ?
Il y a un appel à manifester dans dix jours. Kadhafi, qui est le doyen des chefs d’Etat arabes, avec quarante-deux ans au pouvoir, a lui aussi rendez-vous avec son opinion publique et il commence à s’inquiéter. Et en plus, il a soutenu publiquement Ben Ali et Moubarak.
Quels sont les autres pays qui pourraient être touchés ?
D’abord la Jordanie, où les conséquences pourraient être très importantes : si le régime hachémite tombe, ce sont les Palestiniens, majoritaires, qui pourraient se retrouver au pouvoir.
Au Yémen, le régime de Saleh, en place depuis trente-trois ans, est usé jusqu’à la corde et corrompu jusqu’à la moelle. Le pays risque d’éclater.
Enfin, le régime dynastique des Assad, au pouvoir en Syrie depuis quarante et un ans, règne sans partage. En février 1982, Afez al Assad avait réprimé une révolte, tuant trente mille personnes en cinq jours. Il n’y a pas eu une seule image ni une seule photo. A l’époque, il n’y avait pas Internet. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, c’est cela le talon d’Achille de tous ces régimes autoritaires. Les jeunes n’ont plus peur. La peur a changé de camp.
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
Arrestations à Téhéran
14/02/2011 | Mise à jour : 18:19
L'opposition réformatrice en Iran est parvenue aujourd'hui à organiser sa première manifestation anti-gouvernementale depuis un an à Téhéran, malgré les avertissements des autorités qui avaient interdit tout rassemblement et massivement déployé les forces de l'ordre.
le mouvement de démocratisation ne passera pas par l'iran , les dictateurs d e mollahs veillent au grain !
14/02/2011 | Mise à jour : 18:19
L'opposition réformatrice en Iran est parvenue aujourd'hui à organiser sa première manifestation anti-gouvernementale depuis un an à Téhéran, malgré les avertissements des autorités qui avaient interdit tout rassemblement et massivement déployé les forces de l'ordre.
Des incidents ont éclaté dans l'après-midi en plusieurs endroits de Téhéran entre des milliers de manifestants anti-gouvernementaux et les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon les témoignages rapportés par des sites d'opposition ou recueillis par l'AFP.
"Plusieurs centaines de personnes" auraient été arrêtées lors de ces incidents, selon le site Kaleme.com du leader réformateur Mir Hossein Moussavi citant des "témoignages non confirmés". En début de soirée, des incidents sporadiques semblaient se poursuivre dans la capitale, alors que des unités des Gardiens de la révolution, armée idéologique du régime, prenaient position en certains endroits, selon des témoignages obtenus par l'AFP.
Les médias étrangers empêchés de se rendre sur place
Les autorités ont interdit aux médias étrangers à Téhéran de se rendre sur place pour couvrir ces rassemblements, comme à chaque manifestation ou tentative de manifestation de l'opposition en Iran depuis 18 mois.
La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de billes de "paintball" pour disperser des milliers de manifestants rassemblés près de la grande place Azadi (Liberté) dans l'ouest de Téhéran, selon ces témoignages.
Alors que ces rassemblements étaient silencieux au départ, certains manifestants ont commencé à crier des slogans anti-gouvernementaux, comme "mort au dictateur", "Allah akbar" (Dieu est le plus grand) ou "Ya Hossein, Mir Hossein" (allusion au nom du leader d'opposition Mir Hossein Moussavi), selon les mêmes sources. Ils ont également incendié des poubelles.
Le site d'opposition Rahesabz a mentionné des incidents similaires près de l'université de Téhéran, plusieurs kilomètres à l'est de la place Azadi.
Selon Kaleme.com, les forces anti-émeutes et des bassidjis (miliciens islamistes) auraient battu des manifestants et tiré en l'air pour disperser des rassemblements sur la grande avenue Enghelab, qui traverse Téhéran d'est en ouest pour aboutir à la place Azadi.
Les incidents ont éclaté alors que plusieurs milliers de personnes étaient parvenues, au cours de l'après-midi, à se rassembler pacifiquement par petits groupes le long de cette avenue en dépit d'une présence policière massive. Selon Kaleme.com, des manifestations similaires ont eu lieu à Ispahan (centre) et Chiraz (sud).
La télévision d'Etat a affirmé en début de soirée que l'intervention des forces de l'ordre avait permis de mettre fin aux "rassemblements illégaux des séditieux", nom donné par le pouvoir aux opposants.
Les leaders de l'opposition bloqués chez eux
Ces rassemblements ont constitué les premières manifestations publiques significatives de l'opposition antigouvernementale iranienne depuis un an. Les autorités étaient parvenues en février 2010, au prix d'une répression sévère qui a fait des dizaines de morts, des centaines de blessés et des milliers d'arrestations, à mettre fin à huit mois de manifestations à répétition provoquées par le réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.
Les rassemblements de lundi visaient officiellement à soutenir les mouvements populaires en Egypte et en Tunisie, mais ils avaient été interdits par les autorités qui y ont vu un "stratagème" pour manifester contre le gouvernement.
Parallèlement, la police a bloqué et isolé lundi à leurs domiciles les trois principales figures de l'opposition réformatrice, l'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi, l'ancien président du Parlement Mehdi Karoubi, et l'ancien président Mohamad Khatami, selon les sites de l'opposition. Les autorités ont par ailleurs arrêté depuis jeudi une vingtaine de personnalités réformatrices, selon les mêmes sites.
le mouvement de démocratisation ne passera pas par l'iran , les dictateurs d e mollahs veillent au grain !
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
Yémen : attaque à la grenade à Taez, 2 morts
Bahreïn: appels à la chute de la monarchie
Irak : 2 tués, 47 blessés au Kurdistan
Au Yémen, un allié clé de Washington dans sa lutte contre al-Qaida, une manifestation a réuni, vendredi, plusieurs milliers de jeunes à Sanaa, la capitale. C'est le huitième jour de révolte contre le président Ali Abdallah Saleh. Les protestataires ont été violemment attaqués à coup de matraques, de haches et de bâtons par des partisans du régime. Au moins quatre manifestants ont été blessés lorsque des partisans du parti au pouvoir, le Congrès populaire général (CPG) auxquels se sont melés des agents des services de sécurité en civil. Des journalistes ont été battus. Des heurts similaires avaient déjà eu lieu jeudi.
A Taez, au sud de la capitale, deux personnes ont été tuées et 27 autres blessées vendredi lorsque des inconnus ont lancé une grenade sur des milliers de manifestants.
A Aden, principale ville du sud du pays, au moins quatre personnes ont été blessées vendredi lors de nouveaux affrontements avec la police. La veille, déjà, trois personnes ont trouvé la mort, lorsque les forces de sécurité ont dispersé la foule en tirant à balles réelles.
Le président Saleh a réuni les plus hauts gradés de l'armée mercredi soir pour discuter des troubles. Le chef de l'Etat yéménite, au pouvoir depuis 32 ans, a tenté sans succès de désamorcer la contestation en promettant de ne pas briguer un nouveau mandat en 2013 et de ne pas se faire succéder par son fils.
» Au Yémen, le président Saleh joue sa survie
Bahreïn: appels à la chute de la monarchie
Dans le Golfe, au Bahreïn, l'armée s'est déployée en force dans la capitale Manama pour rétablir l'ordre après la répression jeudi matin par la police d'une manifestation anti-régime qui a coûté la vie à trois manifestants et suscité la colère de l'opposition. Des milliers de personnes assistent vendredi aux obsèques de deux des victimes chiites.Les slogans «Ni chiites, ni sunnites. Unité nationale» , «Sunnites et Chiites sont frères» mais aussi «le peuple veut la chute du régime» ont été entendus. Dans une escalade des revendications, certains des participants réclament la chute de la monarchie et appellent à un nouveau rassemblement sur la place centrale de Manama, ce qui laisse craindre de nouvelles violences.
C'est la première fois dans une monarchie arabe du Golfe que se déroule une manifestation de cette ampleur pour réclamer des réformes politiques. Au total, cinq manifestants ont péri depuis le début de la contestation lundi. Les revendications réformistes ont trouvé un fort élan dans le pays, où la majorité chiite s'estime discriminée par le gouvernement sunnite. Profondément inquiets et craignant une contagion, les alliés régionaux du Bahreïn ont apporté leur «soutien total» aux autorités. Le royaume est le siège du QG de la Ve flotte américaine chargée de soutenir notamment les opérations en Afghanistan et de contrer une éventuelle menace iranienne.
Irak : 2 tués, 47 blessés au Kurdistan
En Irak, le mouvement de contestation sociale lancé le 3 février s'est étendu au Kurdistan autonome où deux personnes ont été tuées et 47 blessées par balles à Souleimaniyeh. Près de 3.000 manifestants, en majorité des jeunes, ont accusé de «corruption» les deux partis traditionnels kurdes. Ils ont tenté de prendre d'assaut le siège d'un parti, mais des gardes ont tiré en l'air. La veille, au sud de Bagdad, un manifestant a été tué et 27 blessés lors de violentes protestations.
Iran : manifestation à l'université de Téhéran
En Iran, des milliers de partisans du régime se sont rassemblés à l'université de Téhéran pour la prière du vendredi en criant «Mort à Moussavi, mort à Karoubi», avant une grande manifestation de «haine et de colère» contre les chefs de l'opposition. L'ayatollah Ahmad Janati, qui a prononcé le prêche avant la prière, a affirmé que la justice devait mettre les opposants en résidence surveillée plus étroite.
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
La contestation gagne du terrain dans le monde arabe
LEMONDE.FR | 18.02.11 | 21h52
Jordanie.
en Iran , pas plus qu'en Libye , la démocratie ne sera à l'ordre du jour , par contre les tueries , et la répression , ce sera le quotidien des habitants !
Le Monde.fr avec AFP
LEMONDE.FR | 18.02.11 | 21h52
Les autorités ont réprimé dans le sang des mouvements de protestation sporadiques dans différents pays arabes. Mais l'inflexibilité des autorités ne semble pas faire plier les manifestants, désireux d'en finir avec les pouvoirs en place. La contagion s'étend dans le monde arabe jusqu'à Djibouti.
Libye.
La tension est montée d'un cran en Libye. Au lendemain d'une "journée de colère", des milliers de manifestants antigouvernementaux sont encore descendus dans les rues de Benghazi, deuxième ville du pays et bastion de l'opposition.
Des contestataires ont incendié le siège de la radio locale de Benghazi, dans l'est de la Libye, après le retrait des forces de l'ordre qui assuraient la sécurité du bâtiment. Ces violences ont fait au moins quarante et un morts depuis le début des protestations mardi. Ce bilan ne comprend pas les deux policiers pendus par des manifestants à Al-Baïda ni les quatre prisonniers tués vendredi par les forces de l'ordre alors qu'ils tentaient de s'évader de la prison d'El-Jedaida, près de Tripoli.
Yémen.
Quatre manifestants ont été tués vendredi lors de la dispersion par la police de manifestations réclamant la chute du régime yéménite à Aden, dans le sud du pays, alors que deux protestataires trouvaient la mort dans une attaque à la grenade à Taez, au sud-ouest.
On estime à onze le nombre de morts en une semaine au Yémen, dont huit à Aden, selon un bilan fait par l'AFP à partir de sources hospitalières.
Bahreïn.
La journée de vendredi, consacrée aux obsèques de quatre chiites tués la veille dans un raid des forces de sécurité, a tourné au bain de sang. L'armée a tiré sur un millier de personnes qui voulaient reprendre un sit-in à Manama. Au moins 26 blessés ont été hospitalisés, dont un "en état de mort clinique" selon un député d'opposition.
Une fois le calme revenu dans le petit royaume du Golfe, le prince héritier a promis un dialogue avec les opposants. Ces derniers appellent à une manifestation mardi prochain.
Jordanie.
La Jordanie a connu une nouvelle vague de violences depuis le début du mouvement de contestation sociale et politique, il y a plusieurs semaines. Une manifestation rassemblant 400 jeunes (300 selon la police) qui réclamaient des réformes politiques a dégénéré lorsque des partisans du gouvernement ont attaqué des contestataires à Amman, selon un étudiant sur place. Huit personnes ont été blessées.
Koweït.
Un millier d'apatrides arabes, que l'on appelle les "Bidouns", se sont rassemblés pour demander au gouvernement de les naturaliser après la prière hebdomadaire du vendredi, dans la ville de Jahra, à 50 kilomètres à l'ouest de la capitale. La dispersion de la manifestation par la police a fait cinq blessés parmi les protestataires. Les apatrides, estimés à 100 000 personnes, qui revendiquent la citoyenneté koweïtienne, ne bénéficient d'aucun droit au Koweït. Ils n'ont pas accès aux services publics, comme l'éducation et la santé, dont les Koweïtiens bénéficient gratuitement.
Djibouti.
L'onde de contestation du monde arabe a atteint l'Afrique. Pour la première fois, Djibouti, pays stratégique de la Corne de l'Afrique, a été le théâtre d'un rassemblement de l'opposition. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté vendredi à l'appel de l'opposition pour dénoncer le régime du président Ismaël Omar Guelleh.
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]Contrairement à ce qui s'est passé dans d'autres pays du Moyen-Orient, ce sont des dizaines de milliers de partisans du régime qui ont donné de la voix ce vendredi lors de la prière à l'université de Téhéran et au cours de manifestations organisées par les autorités dans tout le pays.
Ils ont réclamé l'exécution des deux principales figures de l'opposition réformatrice, l'ex-chef du Parlement Mehdi Karoubi et l'ex-premier ministre Mir Hossein Moussavi, qui ont pris la tête de l'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad depuis sa réélection contestée en 2009 et sont depuis plusieurs jours de facto en résidence surveillée.
en Iran , pas plus qu'en Libye , la démocratie ne sera à l'ordre du jour , par contre les tueries , et la répression , ce sera le quotidien des habitants !
Syrie.
Le site d'opposition All4Syria.info, qui émet de Dubaï, a indiqué vendredi qu'une centaine de Syriens avait manifesté la veille au cœur de Damas pour protester contre la brutalité de policiers déployés contre un citoyen syrien.
Irak.
Dans le nord du pays, le Goran, principale formation d'opposition à l'Assemblée nationale du Kurdistan, a réclamé "une réunion du Parlement [kurde] dans les quarante-huit heures, ainsi que la mise en place d'une commission d'enquête", au lendemain de la mort de deux jeunes gens au cours d'une manifestation hostile au gouvernement régional.
Le Monde.fr avec AFP
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
"en Iran , pas plus qu'en Libye , la démocratie ne sera à l'ordre du jour , par contre les tueries , et la répression , ce sera le quotidien des habitants !"
Tu es comme nous tous, tu n'en sais. Ce genre de prédiction est inutile; il suffit d'attendre pour savoir.
Tu es comme nous tous, tu n'en sais. Ce genre de prédiction est inutile; il suffit d'attendre pour savoir.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
ça a déjà commencé , alors tes airs pompeux tu les gardes pour ceux de ton parti auprès de qui tu peux paraître pour un sage ou un être sensé !
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
livaste a écrit:ça a déjà commencé , alors tes airs pompeux tu les gardes pour ceux de ton parti auprès de qui tu peux paraître pour un sage ou un être sensé !
Je n'ai pas d'air pompeux, je dis seulement que tu n'en sais rien; sauf évidemment si tu peux lire dans l'avenir, ce qui ne m'étonnerait vu tes fabuleuses connaissances.
Georges- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2950
Age : 76
Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Algérie , Tunisie , Maroc , l'Egypte , le Yemen ..... en recherche de démocratie
il suffit de lire les journaux , et pas comme toi seulement les tracts de ton gourou apprenti dictateur , pour connaître la situation des opposants en Iran , comme en Libye !
mais il est vrai , les dictatures sanguinaires ne sont pas pour effrayer tout le monde !
mais il est vrai , les dictatures sanguinaires ne sont pas pour effrayer tout le monde !
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