En 2011 les disparitions ...
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En 2011 les disparitions ...
Décès de Joseph Poli, ancien présentateur de TF1
le 16 janvier 2011 à 15h14, mis à jour le 16 janvier 2011 à 15:24
Joseph Poli, ancien présentateur du journal de TF1 est décédé dimanche matin en région parisienne à l'âge de 88 ans.
Joseph Poli, sur l'antenne de TF1, le 6 janvier 1995. © TF1/LCI
le 16 janvier 2011 à 15h14, mis à jour le 16 janvier 2011 à 15:24
Joseph Poli, ancien présentateur du journal de TF1 est décédé dimanche matin en région parisienne à l'âge de 88 ans.
Joseph Poli, sur l'antenne de TF1, le 6 janvier 1995. © TF1/LCI
le 16 janvier 2011 à 15:14On se souvient de ses cheveux blancs et de sa mine débonnaire. Joseph Poli, ancien présentateur du journal de TF1 est décédé dimanche matin en région parisienne à l'âge de 88 ans. Selon sa fille et son gendre, Joseph Poli, né le 14 avril 1922 à Marseille, ne présentait aucune maladie particulière et s'est éteint "de vieillesse", dimanche à 6h30, dans sa maison de retraite.
Figure dans les années 1980 des nouvelles de la nuit, "Une Dernière" (de 1979 à 1983, puis de nouveau de 1984 à juin 1988), il était resté particulièrement populaire pour ses échanges joyeux et moqueurs, par éditions interposées, avec Bruno Masure qui présentait alors le journal de 20 heures sur la même chaîne. Revendiquant "26 ans de télévision et neuf ans de journal télé", il en avait connu tous les états, de la gloire au placard et avait amèrement vécu son éviction du journal télévisé, à l'atteinte de la limite fatale des 65 ans. "Si vous êtes encore montrable, que vous ne faites pas peur aux enfants, je ne vois pas pourquoi vous vous arrêteriez. Moi, j'avais le sentiment que j'étais encore dans le coup", s'insurgeait-il alors dans les colonnes du Figaro.
Joseph Poli et sa faconde avaient aussi séduit les réalisateurs, comme Yves Boisset ou Jean Marbeuf, qui l'avaient prié de faire l'acteur à huit reprises, pour le grand écran et des téléfilms, tels "La Tribu", "Lundi noir" ou "Le Miel amer". Retiré des écrans, il s'était lancé en politique aux côtés des écologistes, d'abord auprès des Verts en Saône-et-Loire puis comme candidat (sans succès) de Génération Ecologie aux législatives en Touraine.
Ces dernières années, l'ex-homme de télé était devenu un homme de plume, signant plusieurs romans et essais mettant en scène la politique française, notamment "Et si l'on changeait de société ?" (L'Harmattan, 2004). La famille indiquera ultérieurement la date et lieu des obsèques.
Re: En 2011 les disparitions ...
Je regrette très sincèrement ce décès car c'était un homme qui avait mes faveurs tant l était jovial et courtois.
Condoléances à ses proches.
Condoléances à ses proches.
Jeanclaude- Député
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Re: En 2011 les disparitions ...
C'est vrai que j'aimais bien ce journaliste , qui faisait son métier objectivement .
Re: En 2011 les disparitions ...
La mort de Jean Dutourd, réactionnaire et fier de l'être
Par Nicolas d'Estienne d'Orves
18/01/2011 | Mise à jour : 09:45
L'académicien Jean Dutourd, romancier et essayiste, est mort lundi soir à l'âge de 91 ans. Ancien résistant, journaliste, auteur de romans mais aussi d'essais et de pamphlets, il était entré à l'Académie en 1978, élu au fauteuil de Jacques Rueff.
Par Nicolas d'Estienne d'Orves
Par Nicolas d'Estienne d'Orves
18/01/2011 | Mise à jour : 09:45
L'académicien Jean Dutourd, romancier et essayiste, est mort lundi soir à l'âge de 91 ans. Ancien résistant, journaliste, auteur de romans mais aussi d'essais et de pamphlets, il était entré à l'Académie en 1978, élu au fauteuil de Jacques Rueff.
«J'ai vécu dans le malentendu toute ma vie, disait Jean Dutourd. Je n'en souffre pas. J'en ai même pris philosophiquement mon parti. On m'a toujours prêté des intentions qui n'étaient pas les miennes. On a vu dans mes livres des choses que je n'avais pas mises. Vive les malentendus qui font vendre 200.000 exemplaires !»
Jean Dutourd, un incompris ? On aurait peine à croire que celui qui fut le poil à gratter des lettres françaises pendant plus d'un demi-siècle, provocateur parfois ébouriffant, membre éminent du club des ronchons, proclamant «en arrière toute !», défendant pêle-mêle Chevènement, Papon, les Serbes, le bon Français, le Pape, Louis XV, de Gaulle, les mal aimés et les «incorrects», fut le fruit d'une simple méprise…
Pourtant, il naquit sous le signe du paradoxe, puisque l'état civil mentionne la date du 14 janvier 1920 alors qu'il était né deux jours plus tôt et que son père, distrait, avait oublié de l'aller déclarer. Ce qu'on appelle un baptême !
Et c'est ce même père, dentiste bourgeois mais fils de paysan, qui va élever le petit Jeannot dans le XVIIe arrondissement de Paris. Sa mère ? Il la perd à sept ans, lorsqu'elle est emportée par une tuberculose. Son père l'élève donc seul, rêvant d'en faire un médecin, alors que l'enfant découvre Dumas, Féval, Malot, London, la Comtesse de Ségur… en cachette, et caresse le désir de devenir… concierge.
Au bout de trois essais, ce «cancre» obtient le baccalauréat. Depuis plusieurs années déjà, il fréquentait une jeune femme de trois ans sa cadette, Camille, qu'il épouse durant l'été 1942. Il entre alors en Résistance ( «j'étais devenu français, enfin, moi qui étais si sûr de ne croire à rien et qui me trouvais si intelligent») et participe à la libération de Paris, en «prenant» l'immeuble de Paris Presse, aujourd'hui siège du Figaro .
Empêcheur de penser en rond
En libérant les lettres, il y entrait comme en un temple. C'est dit : Jeannot sera écrivain. De 1944 à 1947 il est administrateur adjoint du journal Libération , de 1947 à 1950, il dirige deux programmes français à la BBC et de 1950 à 1966, il est conseiller littéraire chez Gallimard. Mais surtout, dès Le Complexe de César , en 1946 (un essai provocateur qui obtient le prix Stendhal), Dutourd ne va plus cesser de publier. Si sa Tête de chien obtient le prix Courteline en 1950, le succès colossal d'Au bon beurre (prix Interallié 1952) le hisse au rang des grands romanciers satiristes. Ce portrait au vitriol d'une famille de crémiers durant l'occupation allemande dérange, provoque et réjouit un public heureux de pouvoir enfin prendre au second degré quatre ans de souffrances et de malheurs. Mais c'est peut-être de là que vient la réputation de Dutourd, son «malentendu» ; car malgré ses romans les plus dégagés, dont l'imposant et magistral Les Horreurs de l'amour, en 1962, Dutourd gardera la réputation du polémiste, de l'empêcheur de penser en rond.
«Il y a évidemment deux hommes en moi : d'une part, le romancier qui voit tout, qui comprend tout, qui aime tout - pour être romancier il faut pouvoir tout aimer y compris les imbéciles et les salauds - et, d'autre part, le satiriste.» Dualité ? Schizophrénie ? Certes non, mais cette ambivalence est si marquée que, lorsque Maurice Schumann l'accueillera sous la Coupole en 1980, le vieux gaulliste dira : «Ce dont on fait grief, en vérité, au journaliste Jean Dutourd, c'est, au contraire, de ne pas être un polémiste mais un écrivain qui dépeint et critique les mœurs d'une époque puis, à partir de là, développe ses réflexions sur la nature humaine ; c'est en un mot de rester moraliste.»
Moraliste, Dutourd l'est, profondément. Car ses livres, qu'ils soient romans (2024 , 1975) essais (Les Taxis de la Marne , 1956), pamphlets (Le Socialisme à tête de linotte, 1983, Le Septennat des vaches maigres , 1984…) dressent le tableau d'une société, d'un monde, que l'auteur brocarde avec aigreur mais aussi tendresse. Surtout, il profite de sa position établie, installée, pour tout se permettre. Malgré l'attentat qui détruit son appartement en juillet 1978 (revendiqué par une obscure «section franco-arabe de refus» sous le prétexte que Dutourd - alors heureusement à Antibes - est un «homme de plume au service de la presse juive» !) il est élu quelques mois plus tard au Quai Conti, au fauteuil de Jacques Rueff. Dès lors, usant du prestige de l'uniforme, il n'a plus de limites que celles du bon langage. «La société ne salue que les uniformes : ça l'impressionne. Et il est essentiel d'être salué par la société pour être à peu près tranquille.» Son habit vert devient donc «carapace de crocodile», et Dutourd fait feu de tous bois. «Je me sens comme un Peau-Rouge, une espèce de Géronimo, de Crazy Horse. J'ai l'impression que ma race, je veux dire mon peuple, est condamnée. Et je me battrai jusqu'au bout pour ne pas me laisser coloniser, pour que ma culture continue d'exister.» Est-ce cela qui le pousse à bramer, lorsque ses confrères veulent introniser une femme, Marguerite Yourcenar, en 1980 ? «Nous sommes une tribu de vieux mâles coiffés de plumes qui campent sur la Seine depuis trois cent cinquante ans. N'y touchez pas !» s'écria-t-il alors avec Claude Lévi-Strauss. Mais l'affaire devait bien s'achever.
En revanche, il ne tarit jamais de hargne au sujet des décadences de la France, des Français et de leur langue. «J'avais déjà, bien avant d'être académicien, l'amour de la langue française. Je l'aime comme un artiste aime la matière de son art. Comme un homme aime l'âme que Dieu lui a donnée.»
Mais Dutourd ce n'est pas seulement l'idée, le propos, c'est aussi le style. Comme l'écrivait Renaud Matignon au sujet de son très provocateur Feld-Maréchal von Bonaparte (étonnant pamphlet contre la démocratie, paru en 1996) «personne ne sait comme Jean Dutourd manier le paradoxe mêlé de bougonnerie, le naturel combiné à l'élégance, le sacrebleu et le saperlipopette ponctués de subjonctifs, avec des crudités, des familiarités savantes, et parfois une tournure rare, ressouvenue des meilleures garde-robes de la langue française, de La Fontaine à Saint-Simon».
Car si Dutourd fut un journaliste perçant, un chroniqueur piquant (il fut critique dramatique à France Soir de 1963 à 1970 puis éditorialiste dans ce même journal jusqu'en 1999), il fut un homme de lettres, un vrai. N'a-t-il pas traduit, dans les années 1950, Truman Capote, Ernest Hemingway ou Chesterton ? Ses provocations sont l'arbre qui cache la forêt. Alors que cet homme aimait tant la littérature et déclarait avec humour mais sincérité : «J'écris non seulement pour les gens qui m'entourent, mais également pour ceux qui ne sont pas encore nés, ainsi que pour ceux qui sont morts : je tiens essentiellement à l'estime de Flaubert !»
Sincérité pudique
Flaubert, pourquoi pas ? Mais c'est à Rousseau que Lévi-Strauss songea, en lisant Jeannot, Mémoires d'un enfant (2000), les souvenirs du fils de dentiste parisien. «Je doute que le compliment vous plaise, mais en lisant Jeannot il m'a semblé que je retrouvais le ton des Confessions. » Dutourd, émule du bon sauvage ? On en doute, mais la fraîcheur, la sincérité pudique, l'innocence de ce livre ont désarmé ses plus ardents détracteurs.
«L'enfant n'est pas un résumé ou une préfiguration de l'homme, s'expliqua-t-il alors. L'enfant, c'est un être à part.»
Et pourquoi Dutourd ne serait-il pas un tendre, malgré tout ? Il est vrai que sa réputation l'a toujours précédé. Rendant visite au général de Gaulle, dans les années 1960, ne s'était-il pas entendu dire, comme si cela allait de soi : «Dutourd, on est là pour emmerder le monde, non ?»
Affirmatif, mon Général !
Par Nicolas d'Estienne d'Orves
Re: En 2011 les disparitions ...
L'écrivain François Nourissier est mort
J.Cl. | Publié le 16.02.2011, 09h05 | Mise à jour : 10h17
François Nourrissier | AFP/STEPHANE DE SAKUTIN
J.Cl. | Publié le 16.02.2011, 09h05 | Mise à jour : 10h17
François Nourrissier | AFP/STEPHANE DE SAKUTIN
LeParisien.frL'écrivain et journaliste François Nourissier est décédé mardi des suites d'une maladie de Parkinson. Âgé de 84 ans, c'est une histoire de 60 ans qui s'achève, une histoire littéraire et mélancolique, Nourissier ayant publié son premier livre en 1951.
Né en 1927 à Paris, d'un père exploitant forestier qui mourra huit ans après, et d'une mère qui l'accompagna longtemps, Nourissier a passé son enfance en banlieue puis à Paris à partir de 1940.
Ses études sont décrites comme un peu chaotiques, malgré l'exemplarité du parcours, entre Louis-le-Grand et Sciences Po.
Il publie son premier ouvrage en 1951, «L'Eau grise». L'année suivante, il devient secrétaire général des éditions Denoël. En 1965, son «Histoire française» est couronnée du grand prix du roman de l'Académie française.
Pendant trente ans, il collabore à tous les grands journaux français, voyage beaucoup, en Europe, aux Etats-Unis, en Amérique latine, au Maghreb, mais ménage des clins d'oeil à la Vendée, sa terre de musarde, dans presque tous ses livres.
Conseiller aux éditions Grasset (1958-1996), il entre en 1988 à l'Académie Goncourt et en devient un membre très influent. Michel Houellebecq le remerciera d'ailleurs, pour le prix Goncourt 2010, finalement obtenu après dix années de tentations infructueuses, pour la Carte et le Territoire. « J'ai envie de remercier François Nourissier qui s'est tant battu pour que j'aie le prix. Son état de santé ne lui permet plus de siéger, mais lui permet de prendre de mes nouvelles et je crois qu'il va être heureux d'apprendre que j'ai fini par avoir le prix Goncourt», disait Houellebecq en novembre dernier.
Nourissier a quitté la table de chez Drouant en 2008 pour raisons de santé. La maladie de Parkinson, qui modifie la capacité du cerveau à contrôler les mouvements, qui le touche depuis 1995, l'affecte durement. Quel rapport étrange un écrivain doit-il entretenir avec cette part de lui-même... Nourissier avait tenté de l'apprivoiser en la baptisant «Miss P». Il lui avait consacré deux livres, parlant en creux de ses effets dans A défaut de génie (2000), puis de sa mort attendue dans Le prince des Berlingots (2003). «La maladie m'a obligé à mettre un certain ordre dans ma vie, à écarter les faux-semblants et les vanités pour les remplacer par un peu de solitude et de réflexion», expliquait-il alors. Et d'écrire, dans cet ouvrage : «Les mots sont à la fête de ma vie : sous quelle forme leur rendra-t-on hommage quand on me portera en terre ?».
Il en avait ensuite publié un dernier, La Maison mélancolie, où il n'en parlait plus, comme un affront décidé à cette compagne de quinze ans.
Re: En 2011 les disparitions ...
L'auteur des "Centurions", Jean Lartéguy, est mort
LEMONDE.FR avec AFP | 23.02.11 | 19h06
Le journaliste et écrivain Jean Lartéguy, auteur d'une cinquantaine d'ouvrages notamment sur les conflits d'Indochine, de Corée et d'Algérie, est décédé mercredi 23 février à Paris à l'âge de 90 ans.
LEMONDE.FR avec AFP | 23.02.11 | 19h06
Le journaliste et écrivain Jean Lartéguy, auteur d'une cinquantaine d'ouvrages notamment sur les conflits d'Indochine, de Corée et d'Algérie, est décédé mercredi 23 février à Paris à l'âge de 90 ans.
L'écrivain français à succès, de son vrai nom Lucien Osty, est né à Maisons-Alfort, près de Paris, le 5 septembre 1920, mais avait grandi à Aumont-Aubrac, dans le centre de la France. Il s'engage en 1939 et rejoint en 1942 les Forces françaises libres. Après une licence de lettres, il devient correspondant de guerre en Corée et en Indochine et grand reporter à Paris-Presse puis à Paris Match. En 1955, il obtient le prix Albert Londres, prestigieuse récompense de la presse française, pour des articles sur la guerre d'Indochine.
UN ÉCRIVAIN CULTE DANS LES RANGS DE L'ARMÉE
A partir de 1959 paraissent une série de livres qui vont lui faire connaître le succès, en particulier Les Centurions, inspiré des exploits de Marcel Bigeard et de ses hommes en Indochine et qui fera l'objet d'une adaptation au cinéma avec Anthony Quinn et Alain Delon. Culte chez les militaires, le roman est même, comme le raconte Slate.fr, l'un des livres de chevet du général Petraeus, chef des troupes alliés en Afghanistan et stratège très admiré outre-Atlantique.
Il écrira ensuite Les Mercenaires, vendu à 700 000 exemplaires, puis Les Prétoriens ou encore Mourir pour Jérusalem. Son dernier ouvrage, Traquenard, était paru en 1996. Jean Lartéguy était chevalier de la Légion d'honneur et croix de guerre 39-45.
Re: En 2011 les disparitions ...
mon beau-père a dû l'avoir lu... après la mort de Bigeard il va avoir le vague à l'âme....
Invité- Invité
Re: En 2011 les disparitions ...
La comédienne Annie Girardot est décédée
J.Cl. | Publié le 28.02.2011, 15h45 | Mise à jour : 16h25
Annie Girardot, lors de la remise d'un César en 1996, avait avoué combien le cinéma lui avait manqué. | ARCHIVE LP/JM NAVARRO
LeParisien.fr
J.Cl. | Publié le 28.02.2011, 15h45 | Mise à jour : 16h25
Annie Girardot, lors de la remise d'un César en 1996, avait avoué combien le cinéma lui avait manqué. | ARCHIVE LP/JM NAVARRO
«Saloperie d'Alzheimer !» C'est ce qu'elle a dû penser, avec sa voix grave et rocailleuse. L'actrice Annie Girardot est décédée. Elle s'est éteinte «paisiblement» ce lundi à l'hôpital Lariboisière à Paris, à l'âge de 79 ans. C'est sa petite-fille Lola Vogel qui a confirmé la nouvelle.
Née en 1931 dans le Xe arrondissement de Paris, Annie Girardot voulait devenir infirmière.
Après guerre, elle fait donc des études d'infirmière à l'université de Caen (Calvados). Très vite elle abandonne, pour entrer au conservatoire de la rue Blanche, en 1949. L'année suivante, elle fait quelques apparitions, en tant que figurante, dans des petits films.
Elle sort du conservatoire en 1954, auréolée de deux prix d'excellence, et entre à la Comédie française. Jean Cocteau voyait en elle «le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre».
Petite femme aux cheveux courts, à la voix voilée, de grands yeux emplis d'émotion, instinctive, elle se mettait au service de comédies et de drames, au cinéma comme au théâtre, au service des films de Visconti, Marcel Carné, Jean Delannoy, Gilles Grangier, ou face à Jean Marais ou Philippe Noiret. Elle tourne deux à six films par an jusqu'à la fin des années 1970, passant du rire aux larmes avec grâce.
En 1977, elle reçoit le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland, avant d'être boudée par la nouvelle vague, notamment par François Truffaut, très critique à l'égard de son rôle de Gabrielle Russier dans Mourir d'aimer, l'histoire d'un jeune garçon amoureux de sa professeur Gabrielle Russier qui sera accusée de détournement de mineur avant de se donner la mort.
Cinéma comme théâtre la boudent. Elle tourne peu entre 1986 et 1995, année où Claude Lelouch la fait tourner dans les Misérables. Elle est une brillante madame Thénardier. La cérémonie des César en 1996 est l'une des plus émouvantes. Annie reçoit le prix de la meilleure actrice dans un second rôle, et lance, des sanglots dans la voix : «« Je ne sais si j'ai manqué au cinéma mais le cinéma français m'a manqué... follement... éperdument, douloureusement. Votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte».
En 2002, elle obtient le même César pour son interprétation de la mère étouffante d'Isabelle Huppert, dans La Pianiste de Michael Haneke.
Quatre ans plus tard, son avocat révèle qu'elle souffre de la maladie d'Alzheimer. Celle-ci oeuvre malheureusement si bien que l'année dernière, sa fille Giulia révèle qu'elle ne se souvient pas d'avoir été actrice, et supplie presque de la laisser en paix. « Si j’ai un message à faire passer, c’est de ne plus essayer de rencontrer Annie Girardot, d’avoir une dernière photo… Si vous avez aimé maman, surtout, il faut lui foutre la paix, garder d’elle une belle image».
LeParisien.fr
Re: En 2011 les disparitions ...
Tu m'as devancé j'allais posté cette info ! Perso j'admirais cette actrice avec laquelle j'ai pu discuter un petit moment lors d'un tournage en Mayenne !
Jeanclaude- Député
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Re: En 2011 les disparitions ...
Décès de Maître Capello à l'âge de 88 ans
Publié le 22.03.2011, 11h12 | Mise à jour : 19h04
Publié le 22.03.2011, 11h12 | Mise à jour : 19h04
Maître Capello, alias Jacques Capelovici, est décédé dimanche soir à 88 ans en région parisienne, a annoncé mardi sa famille à l'AFP. Ce linguiste français était une figure incontournable des «Jeux de 20 H», émission populaire des années 1970 et 1980 diffusée sur FR3. Cruciverbiste passionné, féru de calembours, il jouait les arbitres, au côté de Jean-Pierre Descombes, de ce quiz de culture générale auquel participaient des célébrités de l'époque - Daniel Prévost, Micheline Dax, Roger Carel.
Réputé pour son français policé, «de bon aloi», selon l'une de ses expressions préférées bien connues des téléspectateurs, il avait été professeur d'anglais au lycée Lakanal à Sceaux (Hauts-de-Seine) dans les années 1960. Jacques Capelovici y était renommé pour ses colères et... ses chapelets d'injures. Adepte d'une pédagogie originale, pointilleux sur l'usage de la langue, les élèves lui avaient donné le surnom de «Maître».
«Depuis un an, il était très fatigué. Il ne marchait plus et était en soins palliatifs dans une maison médicalisée», a confié à l'AFP sa fille Françoise, confirmant une information publiée sur le site de Télé 7 Jours, son dernier employeur. Maître Capello a publié ses grilles de mots fléchés dans l'hebdomadaire jusqu'en décembre dernier. «Il avait préparé des grilles jusqu'à cette date mais il ne travaillait plus depuis un an en raison de sa vue devenue trop basse», a expliqué Françoise Capelovici. «Il s'est rendu compte qu'il ne pouvait plus corriger les épreuves et a demandé au magazine de trouver un successeur.» Son départ «est une délivrance pour lui. Il s'est vu très vite diminué et, les derniers jours, il était dans le coma», a-t-elle ajouté.
Les obsèques de Jacques Capelovici seront célébrées lundi à 14h30 au cimetière du Montparnasse où il sera inhumé dans le caveau familial.
Re: En 2011 les disparitions ...
et oui ça me rapelle mon " jeune temps" et les jeux de 20 heures !
Sincères condoléances à sa famille et ses proches !
Sincères condoléances à sa famille et ses proches !
Jeanclaude- Député
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Re: En 2011 les disparitions ...
L'actrice Elizabeth Taylor est morte
L'actrice Elizabeth Taylor, l'une des dernières légendes de l'âge d'or du cinéma hollywoodien, est morte mercredi à l'âge de 79 ans, a annoncé son agent dans un communiqué.
"L'actrice légendaire, la femme d'affaires, la courageuse militante Elizabeth Taylor est morte paisiblement aujourd'hui à l'hôpital Cedars-Sinaï de Los Angeles", précise le communiqué.
"Elle était entourée de ses enfants, Michael Wilding, Christopher Wilding, Liza Todd et Maria Burton", ajoute le communiqué, précisant qu'elle laisse aussi 10 petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants.
Liz Taylor avait été admise à l'hôpital il y a six semaines pour une insuffisance cardiaque, un problème de santé auquel elle avait été confrontée à plusieurs reprises ces dernières années, a-t-il précisé.
Son fils Michael Wilding a déclaré dans le communiqué: "Ma mère était une femme extraordinaire, qui a vécu pleinement sa vie, avec passion, humour et amour".
"En dépit du désespoir que suscite chez nous sa disparition, elle qui nous était si proche et si chère, nous serons toujours inspirés par sa contribution permanente" à un monde meilleur, a-t-il ajouté.
"Sa remarquable filmographie, ses succès continus en tant que femme d'affaires et son courageux et inlassable combat contre le sida, tout cela nous rend incroyablement fiers de tout ce qu'elle a accompli", poursuit-il.
"Nous savons, simplement, que le monde est devenu meilleur grâce à maman. Son héritage restera bien vivant, son esprit sera toujours avec nous et nous porterons toujours son amour dans nos coeurs" a-t-il conclu.
L'actrice légendaire avait fêté son anniversaire à l'hôpital, le 27 février, le jour des Oscars, qu'elle avait regardés en famille.
La santé de l'actrice faisait depuis plusieurs années l'objet de rumeurs et d'inquiétudes. En juillet 2008, déjà, elle avait été hospitalisée à Los Angeles et son porte-parole de l'époque avait démenti des "rumeurs alarmistes" sur son état.
"Qui a peur de Virginia Wolf", "Géant", "Cléopâtre", "La chatte sur un toit brûlant" et tant d'autres chefs d'oeuvre du cinéma...
Elle venait d'une époque où les stars étaient vraiment des stars.
Où qu'elle soit, merci à elle pour ces films et pour son engagement.
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
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Re: En 2011 les disparitions ...
16h20
Mort de l'ex ministre et maire de Tours Jean Royer
Jean Royer © TF1 News
Mort de l'ex ministre et maire de Tours Jean Royer
Jean Royer © TF1 News
L'ancien ministre de droite et ex-maire de Tours Jean Royer est mort vendredi à l'âge de 90 ans, a-t-on appris auprès de la mairie de cette ville. Jean Royer, qui souffrait de la maladie d'Alzheimer, avait été admis en début de semaine au CHRU Trousseau de Tours. Il vivait depuis plusieurs années dans une maison de retraite de la banlieue de Tours, et sa santé avait décliné après une mauvaise chute en 2004.Jean Royer s'était retiré de la vie politique nationale en 1997 après la fin de son dernier mandat à l'Assemblée nationale, où il avait siégé pendant quatre décennies. Deux ans plus tôt, il avait été battu aux municipales dans sa ville de Tours, qu'il dirigeait depuis 36 ans, par le socialiste Jean Germain, le maire actuel. Né à Nevers le 31 octobre 1920, dans une famille modeste, Jean Royer a mené de brillantes études à l'Ecole normale de Loches (Indre-et-Loire). Il devient instituteur puis professeur de collège dans la ville auquel son nom restera à jamais attaché, Tours. En 1973, il était entré au gouvernement de Pierre Messmer comme ministre du Commerce et de l'Artisanat. Il avait fait voter une loi, toujours en vigueur, qui soutient les petits commerces et réglemente l'ouverture des grandes surfaces. Début 1974, il avait brièvement dirigé le ministère des PTT. Après la mort du président Georges Pompidou cette même année, Jean Royer s'était présenté à l'élection présidentielle sur un programme très conservateur. Il s'était notamment rendu célèbre pour sa croisade contre la pornographie, qui lui avait valu le surnom de "père la pudeur", et contre l'avortement.
Re: En 2011 les disparitions ...
Bertolt_Brecht a écrit:L'actrice Elizabeth Taylor est morte
L'actrice Elizabeth Taylor, l'une des dernières légendes de l'âge d'or du cinéma hollywoodien, est morte mercredi à l'âge de 79 ans, a annoncé son agent dans un communiqué.
"L'actrice légendaire, la femme d'affaires, la courageuse militante Elizabeth Taylor est morte paisiblement aujourd'hui à l'hôpital Cedars-Sinaï de Los Angeles", précise le communiqué.
"Elle était entourée de ses enfants, Michael Wilding, Christopher Wilding, Liza Todd et Maria Burton", ajoute le communiqué, précisant qu'elle laisse aussi 10 petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants.
Liz Taylor avait été admise à l'hôpital il y a six semaines pour une insuffisance cardiaque, un problème de santé auquel elle avait été confrontée à plusieurs reprises ces dernières années, a-t-il précisé.
Son fils Michael Wilding a déclaré dans le communiqué: "Ma mère était une femme extraordinaire, qui a vécu pleinement sa vie, avec passion, humour et amour".
"En dépit du désespoir que suscite chez nous sa disparition, elle qui nous était si proche et si chère, nous serons toujours inspirés par sa contribution permanente" à un monde meilleur, a-t-il ajouté.
"Sa remarquable filmographie, ses succès continus en tant que femme d'affaires et son courageux et inlassable combat contre le sida, tout cela nous rend incroyablement fiers de tout ce qu'elle a accompli", poursuit-il.
"Nous savons, simplement, que le monde est devenu meilleur grâce à maman. Son héritage restera bien vivant, son esprit sera toujours avec nous et nous porterons toujours son amour dans nos coeurs" a-t-il conclu.
L'actrice légendaire avait fêté son anniversaire à l'hôpital, le 27 février, le jour des Oscars, qu'elle avait regardés en famille.
La santé de l'actrice faisait depuis plusieurs années l'objet de rumeurs et d'inquiétudes. En juillet 2008, déjà, elle avait été hospitalisée à Los Angeles et son porte-parole de l'époque avait démenti des "rumeurs alarmistes" sur son état.
"Qui a peur de Virginia Wolf", "Géant", "Cléopâtre", "La chatte sur un toit brûlant" et tant d'autres chefs d'oeuvre du cinéma...
Elle venait d'une époque où les stars étaient vraiment des stars.
Où qu'elle soit, merci à elle pour ces films et pour son engagement.
elle a été enterrée près de Mickael Jackson....
Invité- Invité
Re: En 2011 les disparitions ...
16h46
Mort de Joseph Pasteur, l'un des pères des "Dossiers de l'Ecran"
Mort de Joseph Pasteur, l'un des pères des "Dossiers de l'Ecran"
Le journaliste Joseph Pasteur, l'un des grands présentateurs des "Dossiers de l'écran" à la télévision, est mort dimanche à Marseille à l'âge de 89 ans, a annoncé sa famille, précisant qu'il était "malade et fatigué". De son vrai nom Joseph Rocchesani, né le 17 octobre 1921 à Bastia, Joseph Pasteur fut l'un des pionniers de la télévision, comme présentateur du journal à partir de 1959, puis comme journaliste à "Cinq Colonnes à la Une" et surtout comme animateur de 1968 à 1975 des "Dossiers de l'Ecran", émission phare de l'ORTF puis d'Antenne 2, créée par Armand Jammot et diffusée deux fois par mois, le mardi soir. Avec Alain Jérôme qui lui succéda, Joseph Pasteur fut le présentateur le plus emblématique de ce rendez-vous qu'introduisait une musique angoissante et qui prétendait poser les grands débats de société : la soirée commençait avec un film qui servait de support au débat qui suivait en plateau. Les spectateurs pouvaient leur poser des questions par l'intermédiaire du servic "SVP 11-11". "Les Dossiers de l'écran" connurent une longévité exceptionnelle, de 1967 à 1991, sur la deuxième chaîne publique. Joseph Pasteur y fit briller son goût de la polémique, appréhendant chaque débat comme une "nouvelle aventure" et détaillait ainsi son rôle, en 1975 : "Faire preuve d'autorité, modérer les impulsifs, ranimer les apathiques, poser les questions judicieuses quand celles des téléspectateurs sont mauvaises - et elles le sont souvent - ou font tout simplement défaut".
Re: En 2011 les disparitions ...
L'actrice Marie-France Pisier est décédée
Publié le 24.04.2011, 10h20 | Mise à jour : 11h06
L'actrice Marie-France Pisier, âgée de 66 ans, est décédée dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Cyr-sur-Mer (Var) où elle résidait, a-t-on appris auprès de la mairie de la commune.
| Francois Guillot
Publié le 24.04.2011, 10h20 | Mise à jour : 11h06
L'actrice Marie-France Pisier, âgée de 66 ans, est décédée dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Cyr-sur-Mer (Var) où elle résidait, a-t-on appris auprès de la mairie de la commune.
| Francois Guillot
LeParisien.frL'actrice Marie-France Pisier, âgée de 66 ans, est décédée dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Cyr-sur-Mer (Var) où elle résidait, a-t-on appris auprès de la mairie de la commune.
Le maire Philippe Barthélémy a expliqué avoir été «informé par les pompiers et les gendarmes du décès de Mme Pisier à 5h30 ce matin».
Il n'a pas donné de précisions sur les raisons du décès. «Mme Pisier vivait sur la commune d'une façon très discrète» a-t-il dit, ajoutant qu'il ne l'avait «jamais vue s'associer ou participer à une manifestation locale». «Elle vivait des moments d'intimité, dans sa maison, ce qui est tout à son honneur, elle qui a connu tant de gloire», a détaillé l'élu, qui n'a pas pu préciser depuis quand l'actrice résidait dans sa commune.
Révélée par François Truffaut
Souvent présentée comme un second rôle de grande envergure, Marie-France Pisier a débuté sa carrière d'actrice en 1961, repérée par François Truffaut grâce à une photo prise en famille dans les rues de Nice. Elle joue alors dans une troupe de théâtre amateur. Le réalisateur recherche une adolescente pour donner la réplique à Jean-Pierre Léaud alias Antoine Doisnel dans «Antoine et Colette», l'un des sketches de «L' Amour à vingt ans».
En 1979, on retrouve cette actrice au regard clair et lumineux dans ce personnage de Colette pour «L'Amour en fuite», dernière aventure de Doinel, coécrite par la comédienne. Après des films de genre de Robert Hossein, elle devient égérie du cinéma d'auteur, apparaissant dans les univers oniriques de Robbe-Grillet, Luis Buñuel, Jacques Rivette et surtout du jeune André Téchiné. Grâce à ce dernier, elle obtiendra deux fois le César du Meilleur second rôle, pour «Souvenirs d'en France» en 1976 et Barocco en 1977.
Plus rare dans les années 90
En 1976, année de la consécration, les Césars récompensent aussi l'actrice pour sa prestation dans «Cousin, cousine» de Jean-Charles Tacchella, chronique sentimentale dont le succès aux Etats-Unis lui permet de tenter sa chance à Hollywood (The Other side of midnight).
Intellectuelle engagée dans les combats de son époque, Marie-France Pisier prend aussi part à plusieurs succès populaires. Elle est notamment la partenaire de Jean-Paul Belmondo dans «L'as des as» en 1982 et campe une productrice cynique dans «Le Prix du danger».
Plus rare dans les années 90, elle trouve cependant un de ses plus beaux rôles, celui d'une bourgeoise en mal d'enfant, dans «Marion» de Manuel Poirier en 1996. En George Sand dans «La Note bleue», elle interprète aussi Mme Verdurin dans «Le Temps retrouvé» de Ruiz.
Pour ses deux passages derrière la caméra, elle se penche sur son histoire familiale : une enfance en Nouvelle-Calédonie («Le Bal du gouverneur», adaptation d'un de ses romans en 1990) et le décès de ses parents («Comme un avion» en 2002). Tournant pour des jeunes auteurs comme Ferreira Barbosa et Christophe Honoré, elle apparaît encore en 2006 à l'affiche du film «Dans Paris».
Re: En 2011 les disparitions ...
Le député Patrick Roy est mort
Mots clés : Assemblée, Cancer, Décès, FRANCE, Patrick Roy
Par lefigaro.fr
03/05/2011 | Mise à jour : 09:35
Mots clés : Assemblée, Cancer, Décès, FRANCE, Patrick Roy
Par lefigaro.fr
03/05/2011 | Mise à jour : 09:35
L'élu socialiste du Nord, qui avait mené un combat héroïque contre un cancer du pancréas, s'est éteint dans la nuit de lundi à mardi.
Il avait ému tous ses collègues députés lors d'un retour triomphal sur les bancs de l'Assemblée, après plusieurs mois de lutte contre un cancer du pancréas qu'il pensait avoir vaincu. Mais Patrick Roy, député socialiste du Nord connu pour ses inimitables vestes rouges et ses mémorables coups de gueule, a finalement perdu son combat. Après une rechute brutale, il s'est éteint à l'âge de 53 ans dans la nuit de lundi à mardi dans le service de soins palliatifs de l'hôpital de Valenciennes.
«L'Assemblée perd un parlementaire haut en couleurs qui servait les intérêts de ses convictions avec toute la verve et la passion qui l'habitaient», a déclaré mardi dans un communiqué Patrick Ollier, ministre chargé des relations avec le Parlement. «Outre ses tenues vives et les décibels puissants du rock métal qu'il aimait tant écouter et défendre, nous retiendrons surtout l'immense leçon de courage et de dignité qu'il nous a donnée lors de son dernier combat face à la maladie», a ajouté le ministre.
Après avoir frôlé la mort une première fois, Patrick Roy, qui avait bénéficié d'une chimiothérapie d'un nouveau genre basée sur une molécule spéciale, était revenu dans l'hémicycle le 15 mars dernier. Au cours d'une déclaration qui avait ému aux larmes les députés, il avait notamment lancé à ses collègues de tous bords : «Je vous aime toutes et tous. La vie est belle !».
Re: En 2011 les disparitions ...
Il avait l'air très sympathique, cet homme-là. C'est très triste pour ses proches.
Invité- Invité
Re: En 2011 les disparitions ...
Moi j'ai trouvé très triste ses dernières interventions, à la radio notamment, parce que malgré son optimisme affiché, il devait savoir, le cancer du pancréas est parmi les plus mortels et les plus foudroyants.
Invité- Invité
Re: En 2011 les disparitions ...
Effectivement, ça devait lui coûter de paraître toujours plein de joie de vivre et comme un battant. En tout cas, il me semblait être à mille lieux du politicard moyen, réfléchi et pas démago dans ses prises de position.
Vraiment, c'est moche.
Vraiment, c'est moche.
Invité- Invité
Re: En 2011 les disparitions ...
Bernard Stasi, ancien ministre, est mort
Par Alexandre Jeziorski
http://www.francesoir.fr/
Bernard Stasi est décédé dans la nuit de mardi à mercredi dans un hôpital parisien. Ancien maire d'Epernay (Marne), ministre et Médiateur de la République, il souffrait de la maladie d'Alzheimer depuis de longues années.
L'information a été communiquée en cours de matinée, ce mercredi. Bernard Stasi est mort la nuit dernière à Paris à l'hôpital Bretonneau (XVIIIe arrondissement), a indiqué à l'AFP son ancienne assistante parlementaire Anne-Marie Heloir disant s'exprimer au nom de la famille.
Né en 1930 à Reims, il n'hésitait pas à revendiquer ses origines diverses (corses, italiennes, cubaines et espagnoles). Engagé très tôt en politique après des études à l'ENA, il rentre à l'UDF et devient ensuite conseiller dans les cabinets de différents ministres de 1963 à 1968 avant de devenir député de la Marne. Elu maire d'Epernay, le centriste se voit offrir le poste de ministre des Départements et des Territoires d'Outre-mer en 1973. Il le restera jusque février 1974.
Député de la Marne, il reste connu pour son débat face à Jean-Marie Le Pen sur France-Inter en février 1986. A cette occasion, il apostropha le leader du Front National en disant « Je n'ai pas les mêmes convictions que vous. ». Le Pen lui répond « C'est un peu normal, puisque vous êtes fils d'immigré et vous n'avez été français qu'à l'âge de dix-huit ans. », Stasi réplique aussitôt : « Vous avez le culot de me dire qu'en tant que fils d'étranger je n'aurais pas le droit de faire de la politique ? » Le Pen conclut « Je crois que c'est une question de bon goût. »
Proche de Jacques Chirac avec lequel il avait noué amitié lors de leur rencontre sur les bancs de l'ENA, il devient Médiateur de la République en 1998, poste qu'il occupa durant six ans. Mais l'homme restait très attaché à Epernay, ville dont il fut le maire durant 24 longues années (1970-1977 et 1983-2000).
Atteint de la maladie d'Alzheimer, l'ancien ministre (1973-74) avait quitté la vie politique depuis plusieurs années. Ses obsèques auront lieu le 11 mai dans la matinée à la Basilique Sainte Clotilde (Paris VIIe), la paroisse des députés, a précisé Mme Heloir.
L'information a été communiquée en cours de matinée, ce mercredi. Bernard Stasi est mort la nuit dernière à Paris à l'hôpital Bretonneau (XVIIIe arrondissement), a indiqué à l'AFP son ancienne assistante parlementaire Anne-Marie Heloir disant s'exprimer au nom de la famille.
Né en 1930 à Reims, il n'hésitait pas à revendiquer ses origines diverses (corses, italiennes, cubaines et espagnoles). Engagé très tôt en politique après des études à l'ENA, il rentre à l'UDF et devient ensuite conseiller dans les cabinets de différents ministres de 1963 à 1968 avant de devenir député de la Marne. Elu maire d'Epernay, le centriste se voit offrir le poste de ministre des Départements et des Territoires d'Outre-mer en 1973. Il le restera jusque février 1974.
Député de la Marne, il reste connu pour son débat face à Jean-Marie Le Pen sur France-Inter en février 1986. A cette occasion, il apostropha le leader du Front National en disant « Je n'ai pas les mêmes convictions que vous. ». Le Pen lui répond « C'est un peu normal, puisque vous êtes fils d'immigré et vous n'avez été français qu'à l'âge de dix-huit ans. », Stasi réplique aussitôt : « Vous avez le culot de me dire qu'en tant que fils d'étranger je n'aurais pas le droit de faire de la politique ? » Le Pen conclut « Je crois que c'est une question de bon goût. »
Proche de Jacques Chirac avec lequel il avait noué amitié lors de leur rencontre sur les bancs de l'ENA, il devient Médiateur de la République en 1998, poste qu'il occupa durant six ans. Mais l'homme restait très attaché à Epernay, ville dont il fut le maire durant 24 longues années (1970-1977 et 1983-2000).
Atteint de la maladie d'Alzheimer, l'ancien ministre (1973-74) avait quitté la vie politique depuis plusieurs années. Ses obsèques auront lieu le 11 mai dans la matinée à la Basilique Sainte Clotilde (Paris VIIe), la paroisse des députés, a précisé Mme Heloir.
Par Alexandre Jeziorski
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Jeanclaude- Député
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