Agressions dans les transports

Agé d'une vingtaine d'années, le principal suspect portait une casquette et un sweat à carreaux au moment des faits.
«Nous avons un signalement très précis grâce à l'exploitation de vidéoprotection et des éléments fournis par des particuliers», déclarait déjà jeudi soir le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, pendant une visite à la maison de la RATP à Paris. Pendant la visite, le ministre a relevé que «l'effet smartphone» était responsable d'une grande partie de l'augmentation de 39,3 % des vols avec violences commis au cours des 11 premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2009 dans les transports en commun d'Ile-de-France.

C'est après volé un de ces téléphones très prisé que le voleur avait pris la fuite dans la station Etienne Marcel sur la ligne 4 du métro. Il avait ensuite percuté une jeune femme en haut des escaliers. Grièvement blessée dans sa chute, elle n'a pas survécu à ses blessures.

1 395 smartphones volés à Paris en novembre

Pour le seul mois de novembre 2010, la préfecture de police a comptabilisé «2 813 objets volés» dans les transports franciliens, dont «1 395 portables dont 63,90 % sont des smartphones», a précisé le préfet de police Michel Gaudin.

Parallèlement, le nombre d'interpellations de voleurs à la tire «a augmenté de 37 %» et celui des interpellations pour vols avec violences «de 144 %», a-t-il ajouté.

Des flyers de prévention

Après le décès lundi de la jeune femme dans le métro à cause d'un vol de portable, la police et les agents de la RATP distribuent aux usagers des transports en commun des «flyers», petits cartons en forme de smartphone, sur lesquels est écrit «votre téléphone est précieux, il peut faire des envieux (...) nous vous conseillons d'être vigilants si vous l'utilisez en public», selon une porte parole de la RATP.

En bas du carton, en plus petit, est ajouté : «Plus de la moitié des agressions dans les transports, les gares et les stations ont pour motif le vol de téléphone portable».

Au dos, les mêmes phrases sont écrites en anglais, allemand, chinois et japonais.

Une nouvelle loi

Ces vols, «phénomène particulièrement aigu dans les transports en commun», a reconnu Hortefeux, qui a ajouté que la future loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi) prévoyait qu'outre la «carte Sim», les appareils eux-mêmes pourraient être mis techniquement hors service en cas de vol.

Deux jours après la mort de Vy-Anh N'Guyen, le scénario tragique semble se répéter. Une octogénaire se trouve actuellement dans le coma après avoir été bousculée dans le métro, mercredi, à la station Mairie de Clichy (Hauts-de-Seine).



Âgée de 83 ans, elle est tombée sur la tête lorsqu'un adolescent lui a arraché son sac vers 18 heures, et a dû, selon RTL, être plongée dans un coma artificiel.
Le garçon, arrêté et placé en garde à vue, est âgé de 14 ans.

Quant à l'agresseur de la jeune commerciale, décédée après sa chute lundi à la station Etienne-Marcel, qui a été identifié, est toujours activement recherché.

Deux jours après la mort de Vy-Anh N'Guyen, le scénario tragique semble se répéter. Une octogénaire se trouve actuellement dans le coma après avoir été bousculée dans le métro, mercredi, à la station Mairie de Clichy (Hauts-de-Seine).



Âgée de 83 ans, elle est tombée sur la tête lorsqu'un adolescent lui a arraché son sac vers 18 heures, et a dû, selon RTL, être plongée dans un coma artificiel.
Le garçon, arrêté et placé en garde à vue, est âgé de 14 ans.

Quant à l'agresseur de la jeune commerciale, décédée après sa chute lundi à la station Etienne-Marcel, qui a été identifié, est toujours activement recherché.

Une femme de 83 ans a été plongée dans le coma après avoir été agressée, mercredi, par un adolescent roumain qui lui avait arraché son sac à la sortie de la station de métro Mairie-de-Clichy (Hauts-de-Seine), a annoncé, vendredi, une source policière. L'agresseur, âgé de 14 ans, a été arrêté mercredi et placé en garde à vue, a ajouté cette source, confirmant une information de RTL. "La victime a chuté au sol. Souffrant de commotions cérébrales, elle a été transportée à l'hôpital Beaujon de Clichy et a été plongée dans un coma artificiel", a expliqué cette source.

Selon une autre source policière, la garde à vue du jeune homme a été interrompue dans la soirée de mercredi : il a dû être hospitalisé pour une crise d'épilepsie. Ses parents ont été interpellés et placés en garde à vue le lendemain, jeudi, soupçonnés d'utiliser leur fils à des fins de mendicité agressive. D'après le visionnage des images vidéo, que le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a également vues dès mercredi, la victime sortait de la station quand l'adolescent l'a attrapée par le bras pour essayer d'arracher son sac et elle a résisté. "Toujours en la tenant, il l'a fait tournoyer sur elle-même très vite avant de la lâcher et elle est allée s'écraser sur un mur", a poursuivi cette source, ajoutant que "le pronostic vital ne serait pas engagé".

"Toujours selon les images vidéo, l'adolescent a passé une grande partie de la journée à entrer et à sortir de la station de métro, un comportement qui laisse penser qu'il était à la recherche d'une victime à voler", selon la même source. Cette agression intervient deux jours après la chute mortelle lundi, à Paris, d'une jeune femme de 27 ans, violemment percutée dans le métro par un homme soupçonné d'un vol et qui fuyait. Brice Hortefeux a déclaré, jeudi, à Paris que la police disposait de son "signalement très précis", mais cet homme était toujours introuvable, vendredi.

Un homme, soupçonné par la police d'être l'auteur présumé de la bousculade qui a conduit à la mort, le 27 décembre 2010, d'une jeune femme dans le métro parisien, a été interpellé lundi, a-t-on appris de source policière, confirmant une information de TF1/LCI.

Cet homme est soupçonné d'avoir provoqué la mort de Vy-Anh, en la bousculant violemment dans les escaliers de la station Etienne-Marcel (Ier) après avoir tenté de voler le téléphone portable d'une autre voyageuse.

D'après TF1.fr, le suspect a été arrêté lundi matin, au domicile de sa petite amie dans l'Essonne. Il est âgé d'une trentaine d'années et correspond au profil de l'homme en fuite qui avait été identifié à la suite de l'agression. Il apparaissait en effet sur plusieurs images de vidéosurveillance.