responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
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responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
Mediator: l'Assurance maladie mettait en garde dès 1998
Mots clés : Mediator, Laboratoire Servier, Afssaps
Par Anne Jouan
17/12/2010 | Mise à jour : 18:36
EXCLUSIF - Selon un document que révèle le Figaro, l'Agence du Médicament avait été alertée des dangers du Mediator bien avant son retrait du marché en 2009.
quelle sérénité de nos amis gauchistes devant ce nouveau drame , que n'eût on entendu leurs cris d'ofraie si , en 90 le gouvernement avait été de droite !
Mots clés : Mediator, Laboratoire Servier, Afssaps
Par Anne Jouan
17/12/2010 | Mise à jour : 18:36
EXCLUSIF - Selon un document que révèle le Figaro, l'Agence du Médicament avait été alertée des dangers du Mediator bien avant son retrait du marché en 2009.
«Il nous semble utile d'alerter l'Agence du Médicament sur l'utilisation non contrôlée d'un produit de structure amphétaminique, dans un but anorexigène. Il est en effet assez paradoxal de constater que la prescription de Mediator est tout à fait libre tandis que celle des médicaments du groupe des amphétaminiques est strictement encadrée depuis mai 1995». C'est en ces termes pour le moins choisis que trois médecins de la Sécurité Sociale mettent en garde contre l'usage inconsidéré du Mediator.
Dans une lettre que Le Figaro s'est procurée et qui a été adressée le 21 septembre 1998 au directeur général de l'Agence du médicament, à l'époque Jean-René Brunetiere, ils font part de leur inquiètude. Les professeurs Hubert Allemand, médecin conseil de la Caisse nationale de l'Assurance Maladie, Claudine Blum-Boisgard (CANAM), Patrick Choutet (Mutuelle Sociale Agricole) écrivent également: «Il nous apparaîtrait opportun de procéder à une réévaluation de l'utilité du Mediator dans la stratégie thérapeutique de la maladie diabétique et dans celle des hyperlipidémies.»
Cette alerte, clairement formulée par des professeurs de renom n'a été suivie d'aucun effet, d'aucune mesure à l'Agence du Médicament. Aucune suite n'a été donnée puisque le médicament c ommercialisé en France depuis 1976, n'a été retiré du marché qu'en novembre 2009, soit 11 ans après cette lettre. Il aura fallu attendre dix ans avant qu'une enquête sérieuse soit lancée.
Cette dernière a montré, en 2009, que ce médicament des laboratoire Servier -présenté comme un «traitement adjuvant du diabète» mais en fait anorexigène déguisé et prescrit comme tel-, multipliait par trois le risque d'atteinte des valves cardiaques. Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (l'Afssaps, nouveau nom de l'Agence du Médicament), le Mediator serait à l'origine d'au moins 500 décès.
Dans cette lettre du 21 septembre 1998, les médecins de l'Assurance Maladie ont parfaitement compris que le Mediator était un anorexigène et qu'il devait faire l'objet d'une vigilance particulière. Voire d'un arrêt de commercialisation. En effet, en septembre 1997, l'Isoméride, un autre médicament coupe-faim des laboratoires Servier était retiré du marché mondial du fait d'un risque accru et démontré d'hypertension artérielle pulmonaire et de maladies des valves cardiaques. Or, le Mediator et l'Isoméride ont des caractéristiques chimiques très proches. La molécule toxique pour les valves cardiaques produite par ces deux médicaments est la norfenfluramine. Le niveau d'exposition à la norfenfluramine est similaire, que l'on prenne du Mediator ou de l'Isoméride. C'est du fait de cette analogie évidente que les médecins de l'Assurance Maladie réclament à l'époque des mesures contre le Mediator. Malgré cette alerte très forte, rien ne se passe. Pourtant, tous les anorexigènes feront l'objet d'une interdiction totale, au plus tard en l'an 2000. Tous. Sauf le Mediator.
Le Figaro a pu se procurer d'autres documents émanant de l'Agence du Médicament traitant du Mediator entre 1997 et 2009. A la lecture de tous ces procès-verbaux de réunions, il est troublant de constater que régulièrement des enquêtes ou des compléments d'information sont demandées, mais que tout traîne en longueur... Ainsi, dans un compte-rendu de la Commission nationale de pharmacovigilance du 1er octobre 1999, on apprend que: «Le benfluorex (nom chimique du Mediator) a fait l'objet d'une enquête «officieuse» dès 1995 en raison de parenté structurale avec les anorexigènes amphétaminiques (qui sont tous ou presque désormais interdits, ndrl). Cette enquête est devenue officielle en mai 1998.» Après trois ans d'enquête «officieuse», personne n'a été capable à l'Afssaps de mesurer l'importance en terme de risque sanitaire de cette parenté entre les deux médicaments ! On peut aussi se demander pourquoi une enquête est d'abord « officieuse » s'agissant d'une question de santé publique, avant de devenir officielle.
En septembre 1998, à la demande des autorités sanitaires Italiennes, le Mediator fait l'objet d'une enquête au niveau européen. La France et l'Italie en sont les rapporteurs. En question, la similitude chimique entre l'Isoméride (désormais interdit à la vente) et le Mediator (toujours autorisé). Malgré cette enquête, une fois de plus, il ne se passe rien. En tout cas en France. Mediator est retiré en 2003 d'Italie et d'Espagne. Mais est maintenu contre vents et marées dans l'hexagone.
Pour leur défense, les laboratoires Servier, tout comme l'Agence du Médicament justifient le maintien sur le marché français du Mediator du fait du faible nombre de signaux en pharmacovigilance (c'est à dire de déclarations de complications). D'autres ont compris que la classe thérapeutique auquelle appartenait le Mediator était déjà une indication suffisante pour prendre des mesures de suspension, malgré des signaux «faibles».
quelle sérénité de nos amis gauchistes devant ce nouveau drame , que n'eût on entendu leurs cris d'ofraie si , en 90 le gouvernement avait été de droite !
Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
Médicament inquiète dès 1998
Par Anne Jouan
14/12/2010 | Mise à jour : 10:43
Par Anne Jouan
14/12/2010 | Mise à jour : 10:43
Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
Donc le PS laisse passé un médicament dangereux et l'UMP ne fait rien pour l'interdire par la suite. Bravo. Sans commentaire sur ces deux partis qui ne veulent pas forcément le bien des français.
Invité- Invité
Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
saco a écrit:Donc le PS laisse passé un médicament dangereux et l'UMP ne fait rien pour l'interdire par la suite. Bravo. Sans commentaire sur ces deux partis qui ne veulent pas forcément le bien des français.
Tu n'as rien pigé ! La totale responsabilité de cette "boulette" incombe aux " gauchistes" ... c'est une évidence !
J'ironise volontairement mais dans le fond tu as entièrement raison ! Que ce soit le PS ( sous CHIRAC qui sauf erreur n'est pas adhérent ni militant du PS ) ou l'UMP avec SARKO ... le résultat est le même !
Jeanclaude- Député
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Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
Médiator: le scandale qui inquiète les politiques
Créé le 21.12.10 à 04h22 -- Mis à jour le 21.12.10 à 14h48
SANTÉ - Le PS et le gouvernement jouent la carte de l'ignorance, alors que l'affaire s'amplifie...
Conflit d'intérêts
Créé le 21.12.10 à 04h22 -- Mis à jour le 21.12.10 à 14h48
SANTÉ - Le PS et le gouvernement jouent la carte de l'ignorance, alors que l'affaire s'amplifie...
Gilles Wallon
Echapper à tout prix au scandale du Mediator. Telle semble être l'obsession des responsables politiques, alors que les révélations se succèdent autour de ce médicament antidiabétique, qui pourrait être à l'origine de 2 000 décès. « C'est de loin la plus grosse affaire de santé publique qu'ait eut à connaître notre pays », a estimé hier sur Europe 1 le député socialiste Jean-Marie Le Guen. En conséquence, tout le monde se protège.
« Des défaillances graves »
Lundi, au point de presse hebdomadaire du PS, le porte-parole David Assouline l'a assuré haut et fort : en 1998, Martine Aubry et Bernard Kouchner, en charge, respectivement, de l'Emploi et de la Santé de l'époque, n'« avaient pas été alertés » de la dangerosité du médicament. Cette année-là, pourtant, trois médecins avaient adressé à l'Agence du médicament une lettre alarmante sur les effets du Mediator. Déjà, l'année précédente, un médicament aux caractéristiques proches avait été interdit à la vente. Selon le PS, ces alertes ne sont pas remontées jusqu'aux ministres. Sinon, « ils s'en souviendraient, parce qu'ils étaient en état d'alerte permanent. »
Côté gouvernement, l'attitude est à l'offensive. En première ligne : Xavier Bertrand, aujourd'hui en poste au ministère de la Santé, et qui occupait déjà la même fonction en 2006. A l'époque, alors qu'une étude stipule que le Mediator « ne présente pas d'intérêt en termes de santé publique », l'antidiabétique continue d'être remboursé à 65 %.
Lundi, dans une interview au Figaro, le ministre a réclamé la plus grande transparence dans le traitement de l'affaire. Dénonçant « des défaillances graves », assurant qu'il voulait « comprendre », il a assuré que le système de mise sur le marché et de surveillance des médicaments allait évoluer. Première étape : la remise, le 15 janvier, d'un rapport sur le Mediator faite par l'Institut général des affaires sociales (Igas). Une enquête parlementaire sera aussi lancée en janvier.
Conflit d'intérêts
Entre industrie pharmaceutique et institutions, les conflits d'intérêts sont légion. L'Afssaps, qui délivre les autorisations de mise sur le marché des médicaments, est ainsi composé d'experts qui travaillent en partie pour les firmes pharmaceutiques. « Il faut les embaucher à plein temps dans des commissions indépendantes », plaide Philippe Foucras, président du Formindep, association en faveur d'une information de santé indépendante.
Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
Dans cette sinistre affaire de " gros sous" que ce soit le PS ou l'UMP ensuite aucun n'était ignorant de la nocivité du produit incriminé mais les deux partis ont cédé aux "chimères financières " des laboratoires et ont fait fi des recommandations des experts.
Dans cette affaire aucun parti n'est " blanc" et aucun n'est "noir" ... les plus à plaindre sont les victimes !
Dans cette affaire aucun parti n'est " blanc" et aucun n'est "noir" ... les plus à plaindre sont les victimes !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
L’avocat Sarkozy, conseiller «historique» de Servier
L’actuel président a travaillé pour le laboratoire pendant plusieurs années et il a décoré de la Légion d’honneur son fondateur en 2009.
23/12/2010 à 00h00 (mise à jour à 12h27)
Opération déminage. Hier, à l’occasion du Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a demandé à ses ministres «la transparence la plus totale» sur l’affaire du Mediator. «Avec le Premier ministre et le ministre de la Santé, le président de la République est extrêmement attentif à ce sujet», a assuré François Baroin, le porte-parole du gouvernement. Et pour cause : Jacques Servier, le fondateur et PDG du deuxième laboratoire français, est une très bonne connaissance de Nicolas Sarkozy. Mieux, un proche du chef de l’Etat reconnaît même que Servier a été «un client historique» quand l’actuel président était encore avocat d’affaires.
En 1983, Sarkozy entre au cabinet de Guy Danet, bâtonnier. Très vite, il travaille pour le compte de Servier, à l’époque un tout petit labo français. Quand il quitte son cabinet en 1987 avec Arnaud Claude et Michel Leibovici (aujourd’hui décédé), le jeune avocat d’affaires emmène dans ses bagages le laboratoire Servier. Le nouveau cabinet de Sarkozy devient le conseil du laboratoire en matière de droit des sociétés et de droit immobilier. Il a fort à faire. Le groupe Servier est alors composé d’un entrelacs d’une centaine de structures juridiques différentes, rien qu’en France. «Le but, c’était d’éviter de payer des impôts», assure un ancien cadre (lire ci-dessus).
Fin des années 90, début 2000, Jacques Servier vient consulter Sarkozy au sujet de son projet de fondation. L’idée est la suivante : au lieu de faire hériter ses enfants, son groupe deviendra la propriété d’une fondation de droit néerlandais et donc protégé de toute menace d’OPA. Pourquoi les Pays-Bas ? Le pays bénéficie d’un droit particulièrement favorable pour le statut des fondations, notamment en matière fiscale. Le groupe a d’ailleurs toujours refusé de communiquer ses bénéfices.
Raymond Soubie, alors patron du cabinet de conseil en ressources humaines Altedia, travaille lui aussi sur le dossier. «On a été consulté sur la possibilité, qui finalement ne verra pas le jour, de créer un fonds d’actionnariat salarié pour les employés français», confie à Libération celui qui deviendra le conseiller social de l’Elysée entre 2007 et novembre 2010.
Sarkozy a donc cru bon réveiller ces doux souvenirs en juillet 2009 lors de la remise à Servier des insignes de la grand-croix de la Légion d’honneur. «Vous avez fait de votre groupe une fondation ; Raymond [Soubie] et moi y avons joué un rôle», s’est-il extasié, dithyrambique. Un an plus tard éclatait le scandale Mediator.
http://www.liberation.fr/economie/01012309668-l-avocat-sarkozy-conseiller-historique-de-servierL’actuel président a travaillé pour le laboratoire pendant plusieurs années et il a décoré de la Légion d’honneur son fondateur en 2009.
23/12/2010 à 00h00 (mise à jour à 12h27)
Opération déminage. Hier, à l’occasion du Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy a demandé à ses ministres «la transparence la plus totale» sur l’affaire du Mediator. «Avec le Premier ministre et le ministre de la Santé, le président de la République est extrêmement attentif à ce sujet», a assuré François Baroin, le porte-parole du gouvernement. Et pour cause : Jacques Servier, le fondateur et PDG du deuxième laboratoire français, est une très bonne connaissance de Nicolas Sarkozy. Mieux, un proche du chef de l’Etat reconnaît même que Servier a été «un client historique» quand l’actuel président était encore avocat d’affaires.
En 1983, Sarkozy entre au cabinet de Guy Danet, bâtonnier. Très vite, il travaille pour le compte de Servier, à l’époque un tout petit labo français. Quand il quitte son cabinet en 1987 avec Arnaud Claude et Michel Leibovici (aujourd’hui décédé), le jeune avocat d’affaires emmène dans ses bagages le laboratoire Servier. Le nouveau cabinet de Sarkozy devient le conseil du laboratoire en matière de droit des sociétés et de droit immobilier. Il a fort à faire. Le groupe Servier est alors composé d’un entrelacs d’une centaine de structures juridiques différentes, rien qu’en France. «Le but, c’était d’éviter de payer des impôts», assure un ancien cadre (lire ci-dessus).
Fin des années 90, début 2000, Jacques Servier vient consulter Sarkozy au sujet de son projet de fondation. L’idée est la suivante : au lieu de faire hériter ses enfants, son groupe deviendra la propriété d’une fondation de droit néerlandais et donc protégé de toute menace d’OPA. Pourquoi les Pays-Bas ? Le pays bénéficie d’un droit particulièrement favorable pour le statut des fondations, notamment en matière fiscale. Le groupe a d’ailleurs toujours refusé de communiquer ses bénéfices.
Raymond Soubie, alors patron du cabinet de conseil en ressources humaines Altedia, travaille lui aussi sur le dossier. «On a été consulté sur la possibilité, qui finalement ne verra pas le jour, de créer un fonds d’actionnariat salarié pour les employés français», confie à Libération celui qui deviendra le conseiller social de l’Elysée entre 2007 et novembre 2010.
Sarkozy a donc cru bon réveiller ces doux souvenirs en juillet 2009 lors de la remise à Servier des insignes de la grand-croix de la Légion d’honneur. «Vous avez fait de votre groupe une fondation ; Raymond [Soubie] et moi y avons joué un rôle», s’est-il extasié, dithyrambique. Un an plus tard éclatait le scandale Mediator.
Pas tout à fait claire cette sinistre affaire, d'autant que si les "politiciens sont très impliqués", le laboratoire n'est tout net non plus à en lire la presse ! !
Jeanclaude- Député
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Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
Politiques coupables, fonctionnaires coupables ? Peut-être.
Mais le laboratoire ?
Dans l’affaire du Mediator, on a promptement mis en cause les gouvernements successifs et l’administration de la santé dont ils étaient responsables.
On a peu parlé du laboratoire Servier, qui est tout de même celui qui a conçu et mis sur le marché le médicament incriminé et qui en défend toujours aujourd’hui l’innocuité, alors même que plusieurs études fiables ont démontré sa responsabilité dans les maux qui ont affecté de nombreux patients.
Rien ne démontre, à ce stade de l’affaire, que le laboratoire a commis une faute grave.
En revanche, dans le souci de transparence justement mis en avant par Nicolas Sarkozy, on peut s’interroger sur les méthodes employées par cette entreprise très particulière.
Culte du secret, pressions diverses sur les salariés, sur les médecins et sur les pouvoirs publics, stratégie d’influence longuement éprouvée : Servier symbolise toutes l’ambiguïté des relations nouées entre les grands laboratoires et le système de santé français.
Dans une affaire cousine, celle de l’Isoméride, le document que nous publions montre surtout que l’entreprise emploie, pour faire taire les voix discordantes, des méthodes à la fois insidieuses et musclées.
Les laboratoires pharmaceutiques sont des sociétés privées : elles cherchent à vendre leurs produits par le truchement du marketing, de la publicité et du lobbying. Rien de bien surprenant, ni de vraiment scandaleux. A condition que la ligne rouge du conflit d’intérêts et de la pression financière ne soit pas franchie. C’est le point sur lequel l’enquête officielle en cours devra apporter des réponses claires.
http://www.liberation.fr/societe/01012309665-ligne-rougeMais le laboratoire ?
Dans l’affaire du Mediator, on a promptement mis en cause les gouvernements successifs et l’administration de la santé dont ils étaient responsables.
On a peu parlé du laboratoire Servier, qui est tout de même celui qui a conçu et mis sur le marché le médicament incriminé et qui en défend toujours aujourd’hui l’innocuité, alors même que plusieurs études fiables ont démontré sa responsabilité dans les maux qui ont affecté de nombreux patients.
Rien ne démontre, à ce stade de l’affaire, que le laboratoire a commis une faute grave.
En revanche, dans le souci de transparence justement mis en avant par Nicolas Sarkozy, on peut s’interroger sur les méthodes employées par cette entreprise très particulière.
Culte du secret, pressions diverses sur les salariés, sur les médecins et sur les pouvoirs publics, stratégie d’influence longuement éprouvée : Servier symbolise toutes l’ambiguïté des relations nouées entre les grands laboratoires et le système de santé français.
Dans une affaire cousine, celle de l’Isoméride, le document que nous publions montre surtout que l’entreprise emploie, pour faire taire les voix discordantes, des méthodes à la fois insidieuses et musclées.
Les laboratoires pharmaceutiques sont des sociétés privées : elles cherchent à vendre leurs produits par le truchement du marketing, de la publicité et du lobbying. Rien de bien surprenant, ni de vraiment scandaleux. A condition que la ligne rouge du conflit d’intérêts et de la pression financière ne soit pas franchie. C’est le point sur lequel l’enquête officielle en cours devra apporter des réponses claires.
Dernière édition par Jean-Claude le Jeu 23 Déc - 17:02, édité 1 fois
Jeanclaude- Député
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Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
Un labo dopé aux politiques
A coups d’embauches ciblées et de dîners huppés, Servier s’est construit un réseau sans égal.
Jacques Servier n’a jamais caché le peu d’estime dans lequel il tenait les hommes politiques. Il fait sienne cette note d’Anatole France : «Je pardonne à la République de mal gouverner parce qu’elle gouverne peu.» Mais rajoute : «Les temps ont changé : la voilà qui gouverne !» Cela n’a pas empêché le chef d’entreprise de cultiver au sein du monde politique honni l’un des meilleurs réseaux d’influence.
L’intéressé n’en fait pas mystère : «Si j’habite Paris depuis longtemps, c’est pour la seule raison que dans notre pays, il faut constamment intriguer dans la capitale, multiplier les pas et les démarches», écrit-il en 2007 dans le Médicament et la vie.
Rares sont les politiques qu’il sauve. Comptons Nicolas Sarkozy , qualifié de «providentiel» dans une interview récente. Ou le centriste Jacques Barrot, un des rares à être cité de manière positive par Servier. L’éloge porte sur son action au ministère de la Santé en 1980.
Servier s’en souvient sûrement quand il recrute au milieu des années 80 Madeleine Dubois, une proche collaboratrice de Barrot au ministère, pour s’occuper de la communication du groupe. Avant de repartir chez le même Barrot… pour devenir son chef de cabinet au ministère des Affaires sociales entre 1995 et 1997.
Par la suite, Madeleine Dubois se partage entre les deux Jacques (Servier et Barrot). Sans quitter le giron de Barrot en Haute-Loire. Elle est alors conseillère générale du canton d’Yssingeaux. Et on lui prête la découverte d’un prometteur poulain local, un certain Laurent Wauquiez. Mais elle continue d’officier pour Servier, jusqu’à devenir responsable des affaires extérieures du groupe.
Invité au Brésil. C’est elle qui représente Servier dans les raouts internationaux, et qui accueille, en 2006, Philippe Douste-Blazy, alors ministre des Affaires étrangères, pour lui présenter la maquette du futur site du groupe à Moscou.
En 1991, c’est Jean-Bernard Raimond, ex-ministre des Affaires étrangères (RPR), qui est recruté. Henri Nallet, ex-garde des Sceaux socialiste, est propulsé conseiller pour les affaires internationales de Servier.
A l’inverse, certains anciens salariés de la maison ont bifurqué en politique. C’est le cas de Nicolas About, sénateur des Yvelines, président de l’Union centriste et membre de la commission des affaires sociales du Sénat, un ex-responsable des relations médicales du laboratoire entre 1981 et 1985.
Interrogé par Libération sur les liens qu’il conserve avec Servier, il oublie de dire que, l’an passé, il a été invité par le groupe au Brésil, pour la présentation d’un site. Il s’y est rendu en compagnie de Janine Rozier, membre elle aussi de la commission des affaires sociales du Sénat et sénatrice UMP du Loiret, où se situent encore plusieurs sites du groupe…
Le tableau serait incomplet si l’on oubliait Michel Hannoun. Ex-député RPR, ex-président du Conseil général de l’Isère, mais toujours président de la fédération UMP des métiers de la santé, président du conseil d’administration de l’Association des cadres de l’industrie pharmaceutique, membre du conseil de surveillance de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris… et responsable «monde» des études chez Servier.
Ainsi, quand le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, reçoit les responsables de l’industrie pharmaceutique, c’est Hannoun qui représente Servier. On reste en famille.
Disserter. Le même Hannoun est aussi l’animateur du Cercle Hippocrate, un club de réflexion, financé par Servier, où l’on trouve un ex-directeur de la Haute autorité de santé, un responsable d’une mutuelle, ou des syndicalistes, médicaux ou non.
Chaque mois, ils reçoivent un invité à dîner dans l’hôtel particulier de Servier à Neuilly, tout près du siège du labo.
On y a vu disserter Jean-Pierre Fourcade, ex-ministre UMP, et responsable du comité de suivi de la loi «Hôpital, patients, santé et territoires», ou encore Elisabeth Hubert, ancienne ministre UMP de la Santé et présidente de la Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile.
Les invités sont surtout des professionnels. Mais aussi des députés, dont certains rapporteurs du budget de la Sécu. «Ils viennent pour présenter la loi, pas pour qu’on leur dise quoi y mettre, assure un membre du club. Le Cercle Hippocrate n’est pas un instrument d’influence, mais un outil de veille qui permet à Servier de savoir ce qui se passe et de sentir où va le système de santé.»
L’hôtel particulier de Neuilly, qui a abrité, après Orléans, le premier siège francilien du groupe en 1954, sert aussi à inviter le gratin de la politique, de la médecine ou des affaires. On y est fort bien traité. «J’ai été accueilli et débarrassé par du personnel en livrée», raconte un invité. Ce jour-là, Philippe Marini, rapporteur général de la commission des finances du Sénat, était aussi convié. «On a parlé de tout et de rien. Et de réglementation des médicaments.» Il ne faut pas gâcher.
http://www.liberation.fr/societe/01012309657-un-labo-dope-aux-politiquesA coups d’embauches ciblées et de dîners huppés, Servier s’est construit un réseau sans égal.
Jacques Servier n’a jamais caché le peu d’estime dans lequel il tenait les hommes politiques. Il fait sienne cette note d’Anatole France : «Je pardonne à la République de mal gouverner parce qu’elle gouverne peu.» Mais rajoute : «Les temps ont changé : la voilà qui gouverne !» Cela n’a pas empêché le chef d’entreprise de cultiver au sein du monde politique honni l’un des meilleurs réseaux d’influence.
L’intéressé n’en fait pas mystère : «Si j’habite Paris depuis longtemps, c’est pour la seule raison que dans notre pays, il faut constamment intriguer dans la capitale, multiplier les pas et les démarches», écrit-il en 2007 dans le Médicament et la vie.
Rares sont les politiques qu’il sauve. Comptons Nicolas Sarkozy , qualifié de «providentiel» dans une interview récente. Ou le centriste Jacques Barrot, un des rares à être cité de manière positive par Servier. L’éloge porte sur son action au ministère de la Santé en 1980.
Servier s’en souvient sûrement quand il recrute au milieu des années 80 Madeleine Dubois, une proche collaboratrice de Barrot au ministère, pour s’occuper de la communication du groupe. Avant de repartir chez le même Barrot… pour devenir son chef de cabinet au ministère des Affaires sociales entre 1995 et 1997.
Par la suite, Madeleine Dubois se partage entre les deux Jacques (Servier et Barrot). Sans quitter le giron de Barrot en Haute-Loire. Elle est alors conseillère générale du canton d’Yssingeaux. Et on lui prête la découverte d’un prometteur poulain local, un certain Laurent Wauquiez. Mais elle continue d’officier pour Servier, jusqu’à devenir responsable des affaires extérieures du groupe.
Invité au Brésil. C’est elle qui représente Servier dans les raouts internationaux, et qui accueille, en 2006, Philippe Douste-Blazy, alors ministre des Affaires étrangères, pour lui présenter la maquette du futur site du groupe à Moscou.
En 1991, c’est Jean-Bernard Raimond, ex-ministre des Affaires étrangères (RPR), qui est recruté. Henri Nallet, ex-garde des Sceaux socialiste, est propulsé conseiller pour les affaires internationales de Servier.
A l’inverse, certains anciens salariés de la maison ont bifurqué en politique. C’est le cas de Nicolas About, sénateur des Yvelines, président de l’Union centriste et membre de la commission des affaires sociales du Sénat, un ex-responsable des relations médicales du laboratoire entre 1981 et 1985.
Interrogé par Libération sur les liens qu’il conserve avec Servier, il oublie de dire que, l’an passé, il a été invité par le groupe au Brésil, pour la présentation d’un site. Il s’y est rendu en compagnie de Janine Rozier, membre elle aussi de la commission des affaires sociales du Sénat et sénatrice UMP du Loiret, où se situent encore plusieurs sites du groupe…
Le tableau serait incomplet si l’on oubliait Michel Hannoun. Ex-député RPR, ex-président du Conseil général de l’Isère, mais toujours président de la fédération UMP des métiers de la santé, président du conseil d’administration de l’Association des cadres de l’industrie pharmaceutique, membre du conseil de surveillance de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris… et responsable «monde» des études chez Servier.
Ainsi, quand le ministre de la Relance, Patrick Devedjian, reçoit les responsables de l’industrie pharmaceutique, c’est Hannoun qui représente Servier. On reste en famille.
Disserter. Le même Hannoun est aussi l’animateur du Cercle Hippocrate, un club de réflexion, financé par Servier, où l’on trouve un ex-directeur de la Haute autorité de santé, un responsable d’une mutuelle, ou des syndicalistes, médicaux ou non.
Chaque mois, ils reçoivent un invité à dîner dans l’hôtel particulier de Servier à Neuilly, tout près du siège du labo.
On y a vu disserter Jean-Pierre Fourcade, ex-ministre UMP, et responsable du comité de suivi de la loi «Hôpital, patients, santé et territoires», ou encore Elisabeth Hubert, ancienne ministre UMP de la Santé et présidente de la Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile.
Les invités sont surtout des professionnels. Mais aussi des députés, dont certains rapporteurs du budget de la Sécu. «Ils viennent pour présenter la loi, pas pour qu’on leur dise quoi y mettre, assure un membre du club. Le Cercle Hippocrate n’est pas un instrument d’influence, mais un outil de veille qui permet à Servier de savoir ce qui se passe et de sentir où va le système de santé.»
L’hôtel particulier de Neuilly, qui a abrité, après Orléans, le premier siège francilien du groupe en 1954, sert aussi à inviter le gratin de la politique, de la médecine ou des affaires. On y est fort bien traité. «J’ai été accueilli et débarrassé par du personnel en livrée», raconte un invité. Ce jour-là, Philippe Marini, rapporteur général de la commission des finances du Sénat, était aussi convié. «On a parlé de tout et de rien. Et de réglementation des médicaments.» Il ne faut pas gâcher.
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
EXCLUSIF - Selon un document que révèle le Figaro, l'Agence du Médicament avait été alertée des dangers du Mediator bien avant son retrait du marché en 2009.
contrairement à ce que dit Georges c'est bel et bien la droite , qui en 2009 a retiré du marché ce médicament !
«Il nous semble utile d'alerter l'Agence du Médicament sur l'utilisation non contrôlée d'un produit de structure amphétaminique, dans un but anorexigène. Il est en effet assez paradoxal de constater que la prescription de Mediator est tout à fait libre tandis que celle des médicaments du groupe des amphétaminiques est strictement encadrée depuis mai 1995». C'est en ces termes pour le moins choisis que trois médecins de la Sécurité Sociale mettent en garde contre l'usage inconsidéré du Mediator.
Dans une lettre que Le Figaro s'est procurée et qui a été adressée le 21 septembre 1998 au directeur général de l'Agence du médicament, à l'époque Jean-René Brunetiere, ils font part de leur inquiètude. Les professeurs Hubert Allemand, médecin conseil de la Caisse nationale de l'Assurance Maladie, Claudine Blum-Boisgard (CANAM), Patrick Choutet (Mutuelle Sociale Agricole) écrivent également: «Il nous apparaîtrait opportun de procéder à une réévaluation de l'utilité du Mediator dans la stratégie thérapeutique de la maladie diabétique et dans celle des hyperlipidémies.»
Cette alerte, clairement formulée par des professeurs de renom n'a été suivie d'aucun effet, d'aucune mesure à l'Agence du Médicament. Aucune suite n'a été donnée puisque le médicament c ommercialisé en France depuis 1976, n'a été retiré du marché qu'en novembre 2009, soit 11 ans après cette lettre. Il aura fallu attendre dix ans avant qu'une enquête sérieuse soit lancée.
Cette dernière a montré, en 2009, que ce médicament des laboratoire Servier -présenté comme un «traitement adjuvant du diabète» mais en fait anorexigène déguisé et prescrit comme tel-, multipliait par trois le risque d'atteinte des valves cardiaques. Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (l'Afssaps, nouveau nom de l'Agence du Médicament), le Mediator serait à l'origine d'au moins 500 décès.
Dans cette lettre du 21 septembre 1998, les médecins de l'Assurance Maladie ont parfaitement compris que le Mediator était un anorexigène et qu'il devait faire l'objet d'une vigilance particulière. Voire d'un arrêt de commercialisation. En effet, en septembre 1997, l'Isoméride, un autre médicament coupe-faim des laboratoires Servier était retiré du marché mondial du fait d'un risque accru et démontré d'hypertension artérielle pulmonaire et de maladies des valves cardiaques. Or, le Mediator et l'Isoméride ont des caractéristiques chimiques très proches. La molécule toxique pour les valves cardiaques produite par ces deux médicaments est la norfenfluramine. Le niveau d'exposition à la norfenfluramine est similaire, que l'on prenne du Mediator ou de l'Isoméride. C'est du fait de cette analogie évidente que les médecins de l'Assurance Maladie réclament à l'époque des mesures contre le Mediator. Malgré cette alerte très forte, rien ne se passe. Pourtant, tous les anorexigènes feront l'objet d'une interdiction totale, au plus tard en l'an 2000. Tous. Sauf le Mediator.
Le Figaro a pu se procurer d'autres documents émanant de l'Agence du Médicament traitant du Mediator entre 1997 et 2009. A la lecture de tous ces procès-verbaux de réunions, il est troublant de constater que régulièrement des enquêtes ou des compléments d'information sont demandées, mais que tout traîne en longueur... Ainsi, dans un compte-rendu de la Commission nationale de pharmacovigilance du 1er octobre 1999, on apprend que: «Le benfluorex (nom chimique du Mediator) a fait l'objet d'une enquête «officieuse» dès 1995 en raison de parenté structurale avec les anorexigènes amphétaminiques (qui sont tous ou presque désormais interdits, ndrl). Cette enquête est devenue officielle en mai 1998.» Après trois ans d'enquête «officieuse», personne n'a été capable à l'Afssaps de mesurer l'importance en terme de risque sanitaire de cette parenté entre les deux médicaments ! On peut aussi se demander pourquoi une enquête est d'abord « officieuse » s'agissant d'une question de santé publique, avant de devenir officielle.
En septembre 1998, à la demande des autorités sanitaires Italiennes, le Mediator fait l'objet d'une enquête au niveau européen. La France et l'Italie en sont les rapporteurs. En question, la similitude chimique entre l'Isoméride (désormais interdit à la vente) et le Mediator (toujours autorisé). Malgré cette enquête, une fois de plus, il ne se passe rien. En tout cas en France. Mediator est retiré en 2003 d'Italie et d'Espagne. Mais est maintenu contre vents et marées dans l'hexagone.
Pour leur défense, les laboratoires Servier, tout comme l'Agence du Médicament justifient le maintien sur le marché français du Mediator du fait du faible nombre de signaux en pharmacovigilance (c'est à dire de déclarations de complications). D'autres ont compris que la classe thérapeutique auquelle appartenait le Mediator était déjà une indication suffisante pour prendre des mesures de suspension, malgré des signaux «faibles».
contrairement à ce que dit Georges c'est bel et bien la droite , qui en 2009 a retiré du marché ce médicament !
Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
1976 ... 2009 = 33 ans !
Oui heureusement que la droite est venue au pouvoir car nous aurions encore ce poison sur le marché ! Merci l'UMP !
Oui heureusement que la droite est venue au pouvoir car nous aurions encore ce poison sur le marché ! Merci l'UMP !
Jeanclaude- Député
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Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
bon , tu ferais mieux d'aller te reposer , car visiblement tu n'es pas au mieux de ta compréhension , même pire , tu oublies que de 1976 à 2009 , Sarkozy ne fut pas au pouvoir pendant 33 ans , même que tu oublies que la nocivité du produit n'a été comprise qu'en 1998 ( et Sarkozy n'était pas au pouvoir ) ;même que tu oublies que c'est au final sous Sarko que le produit a été retiré et non sous Jospin par exemple .
Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
livaste a écrit:bon , tu ferais mieux d'aller te reposer , car visiblement tu n'es pas au mieux de ta compréhension , même pire , tu oublies que de 1976 à 2009 , Sarkozy ne fut pas au pouvoir pendant 33 ans , même que tu oublies que la nocivité du produit n'a été comprise qu'en 1998 ( et Sarkozy n'était pas au pouvoir ) ;même que tu oublies que c'est au final sous Sarko que le produit a été retiré et non sous Jospin par exemple .
Si la gauche social démocrate n'a pas réagi; la droite a tout de même mis 9 ans avant de l'interdire.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: responsable mais pas coupable ?? sans doute puisque c'était un ministre de gauche
livaste a écrit:bon , tu ferais mieux d'aller te reposer , car visiblement tu n'es pas au mieux de ta compréhension , même pire , tu oublies que de 1976 à 2009 , Sarkozy ne fut pas au pouvoir pendant 33 ans , même que tu oublies que la nocivité du produit n'a été comprise qu'en 1998 ( et Sarkozy n'était pas au pouvoir ) ;même que tu oublies que c'est au final sous Sarko que le produit a été retiré et non sous Jospin par exemple .
C'est une forme élégante de me demander de me taire !
Et bien soit désormais je vais me reposer !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
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