Prison ferme pour les sept policiers qui ont menti

"Ce tribunal est connu pour receler les pires idéologues de la culture de l'excuse quand il s'agit de remettre dehors à tour de bras les trafiquants de stupéfiants, braqueurs, auteurs de tentatives d'homicide, etc.", a déclaré Synergie-Officiers. Son secrétaire général Patrice Ribeiro a condamné "un acte politique et syndical", allusion au Syndicat de la magistrature (SM, gauche) bien implanté dans ce tribunal.

Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance, s'est offusqué que "des multi-récidivistes, dans ce tribunal et ailleurs, ne sont pas, eux, condamnés comme il se doit, ou remis en liberté".

livaste a écrit:foutre en taule pour un mensonge , quand ces mêmes juges laissent en liberté des tueurs , des violeurs , c'est hallucinant !
Va falloir construire des prisons pour mettre en taule tous les menteurs qui vivent en France !

livaste a écrit:Il suffisait Jean Claude que ces types soient révoqués , c'est une provocation que de les condamner , sous e simple prétexte d emensonge , à la prison !
Je vais rechercher dans le code , mais je en me souviens pas que ce soit un crime que de mentir !

Lieutenant Hardcock a écrit:le TGI de Bobigny est de notoriété publique un nid de gauchistes et de laxistes. ( hum ... gauchiste et laxiste ... ça rime c'est un fait et bravo de l'avoir trouvé ... mais il y a pléonasme ! )
déjà en 2007:
http://www.lefigaro.fr/actualite/2006/09/21/01001-20060921ARTFIG90077-sarkozy_accuse_les_magistrats_de_demission.php

Lieutenant Hardcock a écrit:Pourquoi tu détournes le sujet ?
Le sujet n'est pas Sarkozy mais le deux poids deux mesures des juges gauchistes qui relâchent les racailles et qui mettent en prison les policiers .

Sur 89 mineurs de 13 à 18 ans présentés à un juge entre le 31 octobre et le 14 novembre, un seul a été incarcéré : y a-t-il eu « laxisme » au tribunal de Bobigny ?
Le 10 novembre, le député-maire UDF de Drancy, Jean-Christophe Lagarde, s'indignait à l'Assemblée nationale de « l'incroyable indulgence à répétition » des juges des enfants de Bobigny. Il assurait que les jeunes délinquants de Seine-Saint-Denis les surnommaient Pères Noël, « tout simplement parce que la sanction ne tombe jamais ».

Cette conviction, martelée par nombre de policiers, est parfois partagée par d'autres magistrats : « Il y a un gros problème à Bobigny, une chape idéologique, prétend - sous couvert d'anonymat -, l'un d'eux, en poste en Ile-de-France. Pourquoi à clientèle équivalente, les mineurs impliqués bénéficient-ils d'un traitement privilégié ? »

Lieutenant Hardcock a écrit:Nul besoin de compétences quand on est très bien informé . ( Pour ma part je fais beaucoup plus confiance aux gens de terrain qu'à ceux qui n'ont que des infos quelles qu'elles soient et d'où qu'elles proviennent ! )
« Anecdotiquement », le substitut du Procureur a récemment comparé les policiers d'Aulnay à la Gestapo; ce qui a déclenché une enquête diligentée par MAM. ( On ne demande qu'à te croire .... mais as-tu des preuves de ce tu avances ... ? le baratin tout le monde sait faire surtout quand il s'agit de taper sur les juges tous "gauchistes" c'est bien connu )

Enfin, la réputation de laxisme du tribunal de Bobigny n'est pas nouvelle; cf cet article du Parisien datant de 5 ans quasiment jour pour jour : ( ta référence c'est .... "Le parisien " ? tu déconnes ... au niveau infos sérieuses et plus crédibles on trouve mieux sur me marché national et même international. Toi qui n'est pas idiot si on te croit tu aurais pu nous sortir une autre référence ! )

Lieutenant Hardcock a écrit:Quand l'info te dérange ( l'info ne me dérange nullement je t'ai tout simplement de me donner, de nous donner tes sources .... les paroles c'est une une chose pais encore faut-il pouvoir apporter les preuves de ses propres paroles ... sinon c'est carrément de l'intox et dans ce cas inutile ! ) bien sur tu accuses le média de n'être pas sérieux ....faute de réponse puisque tu ne peux pas prouver le contraire . ( certes je ne considère pas le "Parisien" comme une source sérieuse et je ne pense pas que tu m'ai demandé de "prouver" le contraire des infos "gauchistes" que donent ce journal... et je ne te l'ai jamais promises !tu inverses les rôles ! )

Lieutenant Hardcock a écrit:T'es flemmard ( curieux ... au départ ce n'était pas le qalificatif écrit ! )à ce point pour ne jamais prendre la peine de chercher ?
Il va encore falloir que je te mâche le travail .
Allez encore pour te faire plaisir :

http://www.lepost.fr/article/2010/11/05/2293910_7-policiers-du-93-juges-pour-avoir-menti-c-est-grave-et-indigne.html

Un magistrat a-t-il comparé la police à la Gestapo ?

05/11/2010 à 11h49 - mis à jour le 05/11/2010 à 20h04 ( ce ne sont pas des éléments tout frais ça ! )

Le ton est monté, hier, à Bobigny, lors de la comparution de 7 policiers jugés pour avoir menti. Sur Le Post, deux syndicats de police réagissent.

A-t-il vraiment comparé la police française à la Gestapo ?

Les propos qu'aurait tenus un substitut du procureur, jeudi après-midi, à Bobigny, font parler d'eux...

En effet, selon Le Parisien, lors de la comparution au tribunal de sept policiers de Seine-Saint-Denis pour "dénonciation calomnieuse" et "faux en écriture publique", ce substitut aurait lâché : " il est "inacceptable que la police française, par certains côtés, ressemble à la Gestapo ! " ( dénonciation calomnieuse - faus en écriture publique ... bravo !)

Hué par le public largement constitué de policiers, le substitut se serait alors rapidement fait rappeler à l'ordre par la présidente. Selon Le Figaro, dès jeudi soir, Sylvie Moisson, procureur de la République de Bobigny, a publié un communiqué dans lequel elle expliquait vouloir "faire toute la lumière" sur ces propos. Des propos qui doivent, selon elle, "être vérifiés." Il faut aussi, selon elle, "rechercher une explication sur un tel comportement qui, s'il était avéré, serait totalement inhabituel de la part des magistrats de Bobigny /"

"Il a dit cela face à 60 policiers. Ça a été un vrai tollé" réagit vendredi sur Le Post le secrétaire général du syndicat Synergie Officiers Patrice Ribeiro. Il dénonce des propos "inadmissibles" : "Quelle que soit la nature de l'affaire, on ne peut pas assimiler la police française à la Gestapo. De moins en moins de précautions et de limites verbales sont prises à l'encontre des policiers. On ne peut pas banaliser cette violence verbale. Comment pouvons-nous accepter de la part d'un substitut des propos que nous condamnerions si nous les entendions dans la rue ?"

"Si les propos de ce magistrat sont avérés, ils sont évidemment totalement infamants et inadmissibles. Au-delà du fait qu'il point du doigt toute une institution, il compare la police française à la police politique d'un régime totalitaire avec laquelle aucune comparaison n'est possible" réagit aussi sur Le Post le secrétaire général d'Unité police SGP-FO, Nicolas Comte.

La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, a quant à elle ordonné une enquête administrative sur les "propos prêtés" à ce substitut. ( tu parles )

Les sept policiers de Seine-Saint-Denis qui comparaissaient jeudi sont poursuivis pour avoir vraisemblablement menti et accusé un homme à tort pour couvrir un de leurs collègues, le 9 septembre, à Aulnay-sous-Bois.

Ce soir-là, un policier, à pieds, avait été blessé à la jambe après avoir été renversé par une voiture suite à une course-poursuite. Les policiers se seraient alors mis d'accord pour faire porter le chapeau au conducteur de la voiture qu'ils poursuivaient. Alors que, très vraisemblablement, c'est un policier en véhicule banalisé qui a lui-même percuté son collègue.

Oui mais voilà. Leur supérieur avait rapidement découvert le pot aux roses, et les policiers (presque) tout aussi vite reconnu avoir menti... Jeudi après-midi, toujours selon Le Parisien, l'un d'eux a expliqué qu'ils s'étaient concertés "pour protéger" leur collègue. Un autre a évoqué "la solidarité."

Avant qu'un policier n'accuse un de ses collègues d'avoir eu l'idée du mensonge. Et que d'autres reconnaissent avoir pris conscience de la gravité de leurs actes dès leurs auditions par l'IGS (inspection générale de la police nationale ndlr). "J'ai pris conscience et je ne voulais pas qu'un homme risque la cour d'assises pour quelque chose qu'il n'a pas commis" a également expliqué un des sept policiers.

Si le substitut s'est une nouvelle fois fait entendre en déclarant, toujours selon Le Parisien : "qu'au moins cinq de ces hommes ne doivent plus jamais être policiers", des peines de trois à six mois de prison avec sursis ont été requises contre les sept policiers. Ils seront fixés sur leur sort le 10 décembre.

Patrice Ribeiro, de son côté, confie au Post attendre "des excuses publiques."