UE - Sarkozy veut gagner sa bataille de la TVA
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UE - Sarkozy veut gagner sa bataille de la TVA
Sarkozy veut gagner sa bataille de la TVA
A la veille de la présidence française, le chef de l'Etat a indiqué vouloir profiter de l'occasion pour faire baisser la TVA sur le pétrole, la restauration, le disque, la vidéo et l'écologie.
Il devra pour cela obtenir l'aval des 26 autres pays, dont plusieurs, comme l'Allemagne, sont fermement opposés à cette idée.
F.A. - le 30/06/2008 - 22h22
et bien c'est pas encore gagner d'obtenir l'accord de tous .
même si certaines propositions paraissent dignes d'attention !
je vous laisse quelques commentaires des internautes :
comme on le constate , les premières réactions sont plutôt favorables à ces propositions , mais doutent qu le machin les accepte !
A la veille de la présidence française, le chef de l'Etat a indiqué vouloir profiter de l'occasion pour faire baisser la TVA sur le pétrole, la restauration, le disque, la vidéo et l'écologie.
Il devra pour cela obtenir l'aval des 26 autres pays, dont plusieurs, comme l'Allemagne, sont fermement opposés à cette idée.
F.A. - le 30/06/2008 - 22h22
A quelques heures de prendre la présidence française de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy s'est exprimé lundi soir au 19/20 de France 3 sur ce qu'il entendait faire pendant les six mois qui viennent pour faire avancer l'Union.
Soulignant qu'on avait "besoin de l'Europe pour résoudre les grands problèmes de la France", il a expliqué qu'en s'"occupant d'Europe, (il) (s)'occuperait des Français parce qu'il y a des sujets qu'on ne peut résoudre qu'au niveau européen voire mondial". "L'Europe inquiète et, pire, je trouve que peu à peu nos concitoyens se demandent si, finalement, l'échelon national n'est pas mieux à même de les protéger que l'échelon européen. Ce n'est pas la vérité", a-t-il déclaré, en précisant que désormais le rôle de l'Europe était de "protéger les Européens dans leur vie quotidienne face aux dangers de la mondialisation".
Parmi ses priorités d''une Europe concrète et proche des gens" : une baisse de la TVA à 5,5% dans plusieurs secteurs.
Tout d'abord, la restauration. "Je ne comprends toujours pas pourquoi il est normal, quand vous allez dans un restaurant sans service, ce qu'on appelle la restauration rapide, la TVA est à 5,5, et quand vous allez dans un restaurant où il y a du service à table, la TVA est à 19,6 ; je ne l'accepte pas", explique-t-il.
Même demande comme le disque ou la vidéo "au même titre que le livre" et pour "une fiscalité propre", c'est-à-dire "tout ce qui est écologique", notamment les immeubles HQE (haute qualité environnementale) et les voitures propres. Pour tous ces domaines, Nicolas Sarkozy devra obtenir l'aval de ses 26 partenaires puisque toute décision sur la TVA doit se faire à l'unanimité des 27.
Concernant le prix du pétrole, Nicolas Sarkozy a également insisté une nouvelle fois sur la nécessité d'une baisse de la TVA si le prix de l'or noir continue à grimper. Là aussi, il doit obtenir le feu vert des autres pays. Or Angela Merkel a notamment mis un veto ferme lors du sommet de Bruxelles il y a deux semaines. Le chef de l'Etat souligne néanmoins qu'une étude soit conduite avec la Commission sur le sujet.
LES AUTRES SUJETS ABORDES
Pêche : les ressources, pas les quotas
Interrogé sur l'opportunité de remettre en cause la question des quotas de pêche fixés par l'Union européenne, le président de la République a affirmé : "Ce que je veux, c'est qu'on se pose la question des ressources, pas des quotas". "Si on me démontre que la ressource est en voie de disparition, il faut des quotas", a-t-il poursuivi. "Je ne conteste pas les quotas, je conteste l'analyse scientifique qui doit rencontrer l'avis des spécialistes", a-t-il jugé.
OMC : contre un accord diminuant la production agricole
"MM. Lamy et M. Mandelson (ndlr : le secrétaire général de l'OMC et le commissaire européen chargé au commerce) voudraient nous faire accepter un accord au terme duquel l'Europe s'engagerait à diminuer de 20% sa production agricole, à diminuer de 10% ses exportations agricoles. C'est 100.000 emplois supprimés, je ne le laisserai pas faire", a lancé Nicolas Sarkozy. "Dans un monde où il y a 800 millions de pauvres gens qui ne mangent pas à leur faim, où il y a un gosse toutes les trente secondes qui meurt de faim, on ne me fera pas accepter la réduction de la production agricole sur l'autel du libéralisme mondial", a-t-il souligné.
BCE : la croissance, pas seulement l'inflation
"Je crois que la BCE - et son indépendance doit être préservée - devrait se poser la question de la croissance économique en Europe et pas simplement de l'inflation", a estimé le chef de l'Etat, alors que la BCE devrait remonter jeudi son principal taux d'intérêt directeur dans l'espoir de freiner l'accélération de l'inflation. "L'inflation d'aujourd'hui est due à l'explosion des matières premières, alors on ne va pas m'expliquer que pour lutter contre l'inflation il faut monter les taux d'intérêt !. Parce que si vous indexez les taux d'intérêt européens sur l'évolution du baril de pétrole, vous pouvez monter jusqu'au sommet les taux d'intérêt, vous ferez pas baisser pour autant le baril".
Immigration : politique commune et développement
Plaidant pour le pacte européen pour l'immigration et l'asile que doit présenter, les 7 et 8 juillet, le ministre de l'Immigration, Brice Hortefeux, Nicolas Sarkozy a déclaré : "mettons-nous d'accord sur une politique qui nous protège ensemble. C'est le sens du pacte européen pour l'immigration".
Faisant valoir qu'"un réfugié politique peut présenter 27 dossiers dans 27 pays, avoir 26 'non' et obtenir un 'oui'", Nicolas Sarkozy a enchaîné : "Je suis désolé, le 'non' d'un pays doit valoir pour les autres. Le 'oui' d'un pays doit valoir pour les autres". "On ne doit pas non plus pouvoir régulariser globalement et en tout cas, si on le fait, on doit demander l'avis de ses voisins puisqu'en régularisant chez soi, on accueille aussi ceux qui sont dans l'espace Schengen. Il faut une politique d'immigration commune", a-t-il estimé.
Constatant qu'il y a "450 millions de jeunes Africains de moins de 17 ans et que l'Afrique est à 13 km de l'Europe", le président a ajouté : "Il faut que l'on se mette ensemble pour une grande politique de développement".
"Non" irlandais au Traité de Lisbonne : ne pas forcer la main
"Il ne faut pas se presser et, en même temps, on n'a pas trop de temps", estime Nicolas Sarkozy. "Quelle est la limite ? Juin 2009, parce qu'il y a des élections européennes", juge-t-il. Doit-on faire revoter les Irlandais ? "Je ne veux pas le dire comme ça, parce que ça donnerait le sentiment de leur forcer la main". Une chose est claire selon lui : "sans Traité de Lisbonne, on reste sur le Traité de Nice. Et avec le Traité de Nice, il n'y aura pas d'élargissement".
JO Pékin : décision bientôt
Nicolas Sarkozy a indiqué qu'il prendrait en début de semaine prochaine la décision d'assister ou non à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques à Pékin, en fonction des progrès des discussions entre les autorités chinoises et le dalaï-lama. Il fait valoir que sa décision lui appartenait en propre, pas seulement car il était président en exercice de l'Union. "Je dois consulter mes partenaires, mais je suis président français, je ne suis pas aux ordres".
"Je ne regarderai pas le service public comme une petite secte"
Questionné sur la réforme de l'audiovisuel public, Nicolas Sarkozy a assuré ne pas vouloir le regarder "comme une petite secte appartenant à quelques micro-organisations, qui descendent de temps en temps dans la rue". "Le service public fonctionne avec l'argent du contribuable, et le contribuable, et le télépectateur est en droit de donner son avis".
"J'ai une haute idée du service public" et "je pense qu"on peut faire mieux", a-t-il ajouté. "Je trouve que les programmes de France Télévisions ressemblent encore trop aux programmes d'une chaîne privée".
et bien c'est pas encore gagner d'obtenir l'accord de tous .
même si certaines propositions paraissent dignes d'attention !
je vous laisse quelques commentaires des internautes :
le 30/06/2008 à 21h57
Monsieur sarkozy a des ambitions ;il souhaite réformer et changer les habitudes ;c'est bien mais courage à lui ....quant a la tva a 19,9 dans les restos ,j'y vais pas ou tres rarement je prefère me vetir ,me distraire et faire une bonne frite ,fricadelle à la maison entre amis ;c'est bon meme si on sait ch'qui y a d'dans...
Jean paul, Douai
le 30/06/2008 à 21h49
Que de bonnes idées, le restaurant à 5, 5%, les disques, les livres, les appartements aussi, mais M. SARKOSY, nous se que nous oulons, c'est vivre corretement, le resto et le reste c'est secondaire, voir irréalisable pour certains. Nous ce que nous voulons, c'est une ssence moins chère pouraller travailler, car qui n'a pas besoin d'un véhicule pour aller au boulot, un pouvoir d'achat décent pour tous les Français, voir les Européens, une équivalence de train de vie en Europe de façon à ne pas craidre les autres. Une immigratiuon contrôlée, en fonction de ce que peut offrir le pays d'accueuil, inutile de faire croire à ces pauvres immigrés qui perdent tout pour le prix de leur passage, et qu'ensuite on parque, et que l'on renvoit car pas de boulot pour ces propres concitoyens. Alors là oui M. SARKOSY vous serez un grand monsieur pour l'Europe, sinon restez à votre niveau.
Gérard, TOULON
comme on le constate , les premières réactions sont plutôt favorables à ces propositions , mais doutent qu le machin les accepte !
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