remaniement , la course aux postes
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remaniement , la course aux postes
Publié le 01/11/2010 à 10:25 - Modifié le 01/11/2010 à 10:51 Le Point.fr 43
INTERVIEW
Cohn-Bendit : "Je veux bien être conseiller d'un ministre des sports"
Par Emmanuel Berretta
Il ne manque pas de souffle , l'ex révolutionnaire , y pas à dire , il voit bien où se trouve ses intérêts , il a peut être le coeur à gauche ,mais il a surtout le porte feuille sur le coeur !
INTERVIEW
Cohn-Bendit : "Je veux bien être conseiller d'un ministre des sports"
Par Emmanuel Berretta
"Je suis prêt à conseiller un ministre des sports, et même Rama Yade, à condition qu'on ne me demande pas de soutenir Sarkozy", explique Daniel Cohn-Bendit
Daniel Cohn-Bendit, député européen, intègre la bande des consultants de Canal+ à partir de janvier prochain. Il interviendra dans l'émission Les spécimens, diffusée le vendredi soir sur Canal+, à la veille des journées de championnat. Il expose sa vision du football, ses envies, et ses propositions au Point.fr.
Le Point.fr : À 65 ans, vous devenez consultant sur Canal+. Est-ce le début d'une reconversion ?
Daniel Cohn-Bendit : Pas du tout. Je ne change pas de métier. Cela m'intéresse de participer à une émission de papotage sur le football, et cela n'est en rien incompatible avec mes fonctions au Parlement européen. Je suis eurodéputé depuis 1994 et coprésident du groupe des Verts et cela ne m'a pas empêché d'animer, une fois par mois, une émission littéraire, Literatura club, à la télévision suisse allemande. On n'est pas député européen dix jours d'affilée, 24 heures sur 24. On peut aussi lire des livres et voir des matchs de football.
Vous avez également un projet de documentaire sur la Coupe du monde 2014 qui se déroulera au Brésil. Racontez-nous...
J'étais à Porto Alegre il y a un mois pour y soutenir Marina Silva (candidate écologiste à la présidentielle au Brésil, NDLR). Savez-vous que les Brésiliens sont persuadés qu'ils vont gagner la prochaine Coupe du monde ? Ça m'a donné l'idée de raconter ce fol espoir à travers le parcours de six personnages représentatifs de la population brésilienne - femme, homme, riche, pauvre, citadin, rural - répartis sur le territoire du pays. Il s'agit de les filmer avant, de les camper dans la société brésilienne. Le documentaire les suivrait durant cette Coupe du monde. Et cela se terminerait par la tragédie ou la folie. Le suspense est organisé par la compétition elle-même. Je voudrais, à cette occasion, montrer le poids du football et du carnaval dans la société brésilienne.
Vous en avez parlé à Canal+ ?
Oui, mais ils ne savent pas aujourd'hui s'ils retransmettront la Coupe du monde au Brésil.
Aujourd'hui, sur quel championnat êtes-vous le plus spécialisé ? La Ligue 1 ou la Bundesliga ?
Comme je réside à Francfort, je suis naturellement d'un peu plus près cette équipe et j'essaie de me rendre au stade le plus souvent possible le samedi. En France, j'ai un petit faible pour le PSG, mais c'est culturellement un peu compliqué avec ces histoires de supporteurs... Le climat n'est pas très sympa. J'ai lâché le foot italien qui est antipathique de A à Z ! Et j'ai deux gros coups de coeur : Barcelone parce que c'est un football de rêve et Arsenal pour Arsène Wenger et son talent à dénicher, avec constance, de jeunes perles du foot.
À quand remonte votre passion pour le ballon rond ?
On peut dire que j'ai appris à lire avec L'Équipe. À 11 ans, j'ai joué au Cercle athlétique de Paris qui évoluait alors en deuxième division. J'étais pupille et de petite taille. Les "petits", on avait tendance à les faire jouer à l'aile... (sourire).
En mai 68, aviez-vous également mis les clubs de foot en grève ?
Des joueurs avaient fait grève ainsi que des fonctionnaires de la Fédération. Et je me souviens qu'ils avaient posé une banderole sur le siège de la Fédération avec ce slogan : "Le football aux footballeurs". Mais, pour le coup, la grève du foot, je n'y étais pour rien ! (sourire)
En quel joueur rêveriez-vous de vous réincarner ?
Oh ! je serais un mélange de Zidane, de Messi et de Platini !
Avec quel homme politique prenez-vous plaisir à parler football ?
Je hais Philippe de Villiers et, dans l'hémicycle, je passais mon temps à le traiter de tous les noms. Mais, en matière de football, ce qu'il disait était très sensé (sourire). François Hollande est un bon connaisseur également. Chez les Verts, je suis bluffé par la culture d'un Yannick Jadot. En dépit de son jeune âge, il est capable de me concurrencer sur ce terrain. Ainsi, quand je ne serai plus consultant sur Canal+, la chaîne pourra le recruter à ma place. (sourire).
Dans votre contribution aux 101 propositions de L'Équipe pour réformer le football, vous dénoncez l'appauvrissement, presque organisé, du football amateur par le football professionnel. Or, dans le même temps, le football professionnel voit ses recettes menacées par le monopole de Canal+... Comment s'en sortir dans ces conditions ?
C'est un peu contradictoire, vous avez raison. Les télévisions organisent une hiérarchie du football extrêmement dangereuse. La grande injustice règne parce que les règles n'existent pas. Il faudrait, je crois, instaurer une limite de la masse salariale des clubs et contrôler leur endettement. Et même ça, ce ne serait pas suffisant, puisqu'un club comme Chelsea n'a pas de dettes du fait que son propriétaire, le milliardaire Abramovitch, réinjecte des fonds sans limite. Je propose qu'une partie des droits TV - est-ce 10, 20 ou 30 %, je dis ça au hasard ? - soit reversée au football des jeunes. C'est pour moi essentiel. La fonction d'intégration du football dans les villes est complètement sous-estimée. C'est l'occasion d'un melting-pot, pas facile à gérer, où dans les vestiaires se mêlent les petits Blancs, les petits Blacks, les petits Maghrébins.
Mais dites-moi, c'est un programme pour un ministre des sports et de la jeunesse. Si la gauche revient au pouvoir, comment pourriez-vous refuser d'être ministre ?
J'ai toujours dit que je ne voulais pas être ministre. Je suis prêt à conseiller un ministre des sports, et même Rama Yade, à condition qu'on ne me demande pas de soutenir Sarkozy. Mais, par exemple, si Jean-Luc Benhamias, du MoDem, qui a des idées sur le sport, devenait ministre, j'accepterais de le conseiller et je me fiche qu'il soit du MoDem.
Mais là, si, demain, Rama Yade faisait appel à vous...
Ce serait irresponsable d'attendre 2012 pour faire quelque chose pour les jeunes. S'il s'agit de prendre la tête d'un groupe de réflexion et de faire des propositions, j'accepte. Mais je n'y crois pas trop...
Il ne manque pas de souffle , l'ex révolutionnaire , y pas à dire , il voit bien où se trouve ses intérêts , il a peut être le coeur à gauche ,mais il a surtout le porte feuille sur le coeur !
Re: remaniement , la course aux postes
N'hésitez pas à nous ramener toutes les demandes de postes ministériels dont vous avez connaissance , je n'ai pas le temps de lire toute la presse !!!
Re: remaniement , la course aux postes
Quand je pense que ce con s'est fait engager comme consultant foot sur Canal +, on croit cauchemarder! J'avais déjà du mal avec un incompétent comme Ménès, mais là on ne pourra même plus regarder un match sans politicard...
Invité- Invité
Re: remaniement , la course aux postes
Bonjour Livaste et Aurélie ... j'aimerais bien Stéphane GUILLON en place de l'ex.révolutionnaire !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: remaniement , la course aux postes
excuse moi Livaste !
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: remaniement , la course aux postes
fais tes propositions toi-même Livaste tu seras ainsi certaine de faie tes bon choix
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: remaniement , la course aux postes
le problème Jean Claude , c'est qu'en réfléchissant depuis un certain temps je en vois aucun homme/femme politique qui me plaise , dans aucun parti !!!
Re: remaniement , la course aux postes
Pour moi, bien que le temps ne presse pas, j'hésite entre plusieurs personnalités intelligentes et sachant représenter la France dignement, (sans proférer de grossièretés ) , ni diviser le pays !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: remaniement , la course aux postes
Politique | 3 Novembre 2010
Matignon: Fillon candidat à sa propre succession
Au cours d'une réception à Matignon, mercredi, François Fillon s'est montré résolu à conserver son fauteuil de Premier ministre. " On ne gagne rien à changer de cap au milieu de l’action", a déclaré le chef du gouvernement. La concurrence, Jean-Louis Borloo en tête, est prévenue.
François Fillon n'a pas dit son dernier mot. (Reuters)
Matignon: Fillon candidat à sa propre succession
Au cours d'une réception à Matignon, mercredi, François Fillon s'est montré résolu à conserver son fauteuil de Premier ministre. " On ne gagne rien à changer de cap au milieu de l’action", a déclaré le chef du gouvernement. La concurrence, Jean-Louis Borloo en tête, est prévenue.
François Fillon n'a pas dit son dernier mot. (Reuters)
François Fillon veut rester à Matignon. Rompant le silence, le toujours Premier ministre a dévoilé mercredi soir ses intentions. Et ceux qui l’avaient enterré un peu vite, Jean-Louis Borloo en tête, risquent d’en faire les frais. Profitant d’une banale réception avec l’association des ingénieurs et scientifiques de France, le chef du gouvernement ne s’est pas contenté de défendre ses réformes et son action. "J’assume notre bilan avec fierté", a-t-il lancé d'emblée sur un ton inhabituellement enthousiaste. Il a ensuite défendu sa "méthode" pour réformer la France, celle qui consiste à "rompre avec les petits compromis ou les reculades du passé". Car François Fillon ne veut rien concéder sur la réforme des retraites: "Elle sera bientôt derrière nous, mais elle n’est qu’un pas supplémentaire dans la nécessaire rénovation de notre modèle économique et social." Pas question donc de changer de "méthode dans le dialogue social" comme le préconise Jean-Louis Borloo dans sa dernière interview au Parisien.
Dans une véritable déclaration de candidature au renouvellement de son bail à Matignon, François Fillon a appelé à la "continuité de la politique réformiste". "Parce que l’on ne gagne rien à changer de cap au milieu de l’action et parce que le redressement de la France réclame de la durée", a-t-il insisté. "Cette politique est équilibrée et ce n’est pas en la laissant basculer à gauche ou à droite que l’on obtiendra des résultats", a-t-il prévenu sans plus de précaution.
Le conseil des ministres décalé de 25 minutes
Mais François Fillon ne s’est pas contenté de barrer la route à la concurrence, il a aussi dessiné ce qui ressemble au canevas d’un programme pour la fin du quinquennat. Il a énuméré une série de "défis" qu’il espère relever si le président de la République le reconduit dans sa fonction: le défi de l’endettement; le défi de la compétitivité; le défi de l’emploi, le défi de la fiscalité et enfin celui de la sécurité sociale. "Le président de la République a commencé à moderniser la France. Cette politique doit être poursuivie. Je ne laisserai pas notre pays repartir en arrière", a-t-il averti. Voilà qui ressemble à un programme…
Car François Fillon entend poursuivre son "œuvre de redressement" à Matignon. "Il est disponible", explique-t-on volontiers dans son entourage. Les trois ministres présents (Valérie Pécresse, Christian Estrosi et Marc-Philippe Daubresse) l’ont bien compris. La première a quitté Matignon ravie par le discours qu’elle a entendu. Daubresse, ami de Borloo, était plus décontenancé.
Avant de lancer son offensive, François Fillon avait en tout cas bien préparé le terrain. Mercredi matin, il s’est entretenu pendant une heure avec Nicolas Sarkozy. Les deux hommes avaient tellement de choses à se dire que le conseil des ministres a été décalé de vingt-cinq minutes! "On a cru qi’ils étaient en train de faire le remaniement", raconte sur le ton de la boutade un membre du gouvernement. Et si c’était le cas? En s’avançant autant mercredi soir, Fillon a sans doute en partie mis un terme au suspense à la question du nom du futur Premier ministre. D'autant plus qu'il peut compter sur le soutien des députés UMP. Les dernières interventions médiatiques du ministre de l’Ecologie ont été mal perçues dans la majorité mais aussi à l’Elysée. Depuis quarante-huit heures, Nicolas Sarkozy y voit certainement plus clair entre ses deux "candidats" - Jean-Louis Borloo et François Fillon.
Re: remaniement , la course aux postes
Ce n'est pas le " changement" tant annoncé ! enfin pendant ce temps il nous foutra la paix au CR !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: remaniement , la course aux postes
Pour ce qui est du changement , attends de voir pour juger , pour le moment , à ma connaissance ,il n'y a pas eu de remaniement .
Pour ma part , je pense que garder Fillon serait un bon choix sauf pour Fillon , en effet ,l'histoire récente nous a appris que les premiers ministres n'ont aucune chance aux présidentielles , or , je verrais bien Fillon comme candidat ( mais cela n'est qu'un avis personnel )
Pour ma part , je pense que garder Fillon serait un bon choix sauf pour Fillon , en effet ,l'histoire récente nous a appris que les premiers ministres n'ont aucune chance aux présidentielles , or , je verrais bien Fillon comme candidat ( mais cela n'est qu'un avis personnel )
Re: remaniement , la course aux postes
Il semblerait que FILLON soit partant pour une nouvelle expérience de PM ! Pendant ce temps il nous faoutra la paix au CR
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: remaniement , la course aux postes
Après un début de Présidence bling bling, on assite là au bal des lèche culs....Une presidence casting liée à l'annonce, par le Président de la République qui, décidément, ne sait pas se taire et procèder à un reajustement de son équipe au bon moment, de ce remaniement.
Amplement surevalué, cette recomposition de son équipe n'a en réalité qu'une importance limité à l'objectif d'envoyer un signal permettant aux français de mesurer la prise de conscience, par le Président de la République, des attentes populaires....Mais la coherence, la marge de manoeuvre et la feuille de route pour la fin du mandat seront des élements politiques autrement plus importants, pour la situation economique et sociale que la carrière politique des élites.
Amplement surevalué, cette recomposition de son équipe n'a en réalité qu'une importance limité à l'objectif d'envoyer un signal permettant aux français de mesurer la prise de conscience, par le Président de la République, des attentes populaires....Mais la coherence, la marge de manoeuvre et la feuille de route pour la fin du mandat seront des élements politiques autrement plus importants, pour la situation economique et sociale que la carrière politique des élites.
patriote reformiste- Conseiller général
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Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: remaniement , la course aux postes
entièrement d'accord Livaste ! j'aimerais bien que Fillon se présente en 2012 et , le laisser premier ministre n'est peut-être pas une bonne idée pour lui mais, il semble plus intéressé à continuer ses reformes que de penser à lui et, c'est tout en son honneur ! d'autres auraient voullu se retirer pour pouvoir ne penser qu'aux présidentielles .... lui non !livaste a écrit:Pour ce qui est du changement , attends de voir pour juger , pour le moment , à ma connaissance ,il n'y a pas eu de remaniement .
Pour ma part , je pense que garder Fillon serait un bon choix sauf pour Fillon , en effet ,l'histoire récente nous a appris que les premiers ministres n'ont aucune chance aux présidentielles , or , je verrais bien Fillon comme candidat ( mais cela n'est qu'un avis personnel )
je préfère ce genre de comportements !
Invité- Invité
Re: remaniement , la course aux postes
Je suis pour ma part convaincu de la candidature de Nicolas Sarkozy, et comme vous le dîtes, si Fillon reste PM il y a peu de chances qu'il soit candidat en 2012 ... mais ça n'est qu'un avis personnel !
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: remaniement , la course aux postes
Nous avons la même analyse en ce qui concerne l'avenir de Fillon, Jean Claude .
Re: remaniement , la course aux postes
Sincèrement, je suis persuadé aussi que Sarkozy sera le candidat UMP et que Fillon s'exprimera tant sur le contenu de la politique de fin de mandat que sur les orientations à prendre selon lui.
Assumant entièrement le bilan de la politique qu'il a conduit, on ne peut que lui reconnaître son courage et sa responsabilité....En revanche, son avenir reste incertain tant, dans la Cour du Prince, des courtisans expriment des ambitions personnelles.
Assumant entièrement le bilan de la politique qu'il a conduit, on ne peut que lui reconnaître son courage et sa responsabilité....En revanche, son avenir reste incertain tant, dans la Cour du Prince, des courtisans expriment des ambitions personnelles.
patriote reformiste- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/05/2009
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