Réfutation de la théorie économique keynésienne sur les salaires
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Réfutation de la théorie économique keynésienne sur les salaires
$ = demande
A = demande des salariés
B = demande des entrepreneurs
x = salaires
y = prix
P = plus-value
E = emploi
Hypothèse de John Maynard Keynes : l'augmentation des salaires, et non sa diminution, créé de l'emploi, car pour vendre il faut d'abord de la consommation !
Poussons donc la théorie de Keynes à son extrémité.
Soit x = 0 pour l'ensemble des salariés
La plus-value totale des entrepreneurs est égale à la différence entre les prix et les salaires, multipliée par la demande.
P = $ ( y-x )
P = ( 0+B ) ( y-0)
P = yB
Posons les hypothèses que dans ce cas, les entrepreneurs consomment au moins une toute petite partie de leurs revenus, et d'autre part que les prix peuvent être tirés vers zéro au maximum.
Si 0 < B,
P > 0 ( la plus-value est supérieure à zéro )
E = 100%, plein emploi, car l'emploi dépend notamment de la plus-value des entreprises : si les profits sont toujours là il y aura toujours des ventes et donc de l'embauche.
Ainsi, on le voit, Keynes omet de considérer le salaire comme un prix pour l'entrepreneur.
Posons maintenant l'hypothèse que x = y ( les salaires seraient égaux aux prix )
P = $ ( y-x )
P = ( A+B ) ( x-x )
P = 0 : chômage généralisé
Même si le salarié consommait davantage en proportion de son revenu que l'entrepreneur, ce qui reste encore à démontrer étant donné qu'une personne à faible revenu aura plutôt tendance à épargner par prévoyance en cas de maladie, de licenciement, etc, même selon cette hypothèse le profit sera évidemment nul si le salaire est égal au prix.
Dans ce cas, les entrepreneurs peuvent augmenter les prix.
Mais attention ! Si les prix sont poussés à augmenter tandis que la masse monétaire reste stable, le pouvoir d'achat disparaît en fumée...
Et le voilà le vrai danger de la théorie keynésienne : l'inflation ! Puisque d'une part les entrepreneurs voient leurs profits diminuer, et d'autre part courent le risque que les salaires versés soient supérieurs aux prix, ils augmentent mécaniquement leurs prix. Cela rétablit l'ordre économique originel, mais avec moins de consommation possible, et donc, à la clé, du chômage...
A = demande des salariés
B = demande des entrepreneurs
x = salaires
y = prix
P = plus-value
E = emploi
Hypothèse de John Maynard Keynes : l'augmentation des salaires, et non sa diminution, créé de l'emploi, car pour vendre il faut d'abord de la consommation !
Poussons donc la théorie de Keynes à son extrémité.
Soit x = 0 pour l'ensemble des salariés
La plus-value totale des entrepreneurs est égale à la différence entre les prix et les salaires, multipliée par la demande.
P = $ ( y-x )
P = ( 0+B ) ( y-0)
P = yB
Posons les hypothèses que dans ce cas, les entrepreneurs consomment au moins une toute petite partie de leurs revenus, et d'autre part que les prix peuvent être tirés vers zéro au maximum.
Si 0 < B,
P > 0 ( la plus-value est supérieure à zéro )
E = 100%, plein emploi, car l'emploi dépend notamment de la plus-value des entreprises : si les profits sont toujours là il y aura toujours des ventes et donc de l'embauche.
Ainsi, on le voit, Keynes omet de considérer le salaire comme un prix pour l'entrepreneur.
Posons maintenant l'hypothèse que x = y ( les salaires seraient égaux aux prix )
P = $ ( y-x )
P = ( A+B ) ( x-x )
P = 0 : chômage généralisé
Même si le salarié consommait davantage en proportion de son revenu que l'entrepreneur, ce qui reste encore à démontrer étant donné qu'une personne à faible revenu aura plutôt tendance à épargner par prévoyance en cas de maladie, de licenciement, etc, même selon cette hypothèse le profit sera évidemment nul si le salaire est égal au prix.
Dans ce cas, les entrepreneurs peuvent augmenter les prix.
Mais attention ! Si les prix sont poussés à augmenter tandis que la masse monétaire reste stable, le pouvoir d'achat disparaît en fumée...
Et le voilà le vrai danger de la théorie keynésienne : l'inflation ! Puisque d'une part les entrepreneurs voient leurs profits diminuer, et d'autre part courent le risque que les salaires versés soient supérieurs aux prix, ils augmentent mécaniquement leurs prix. Cela rétablit l'ordre économique originel, mais avec moins de consommation possible, et donc, à la clé, du chômage...
La bête blonde Teuton- Candidat
- Nombre de messages : 269
Age : 40
Date d'inscription : 17/10/2010
Re: Réfutation de la théorie économique keynésienne sur les salaires
Pour résumer, il faut comprendre que la hausse des prix nécessairement consécutive à toute hausse des salaires désincite plus à la consommation - puisque cette hausse des prix est plus forte - que l'augmentation du pouvoir d'achat généralisée chez les salariés ( pouvoir d'achat en baisse pour les entrepreneurs ) consécutive à cette même hausse des salaires ne peut inciter à la consommation.
La bête blonde Teuton- Candidat
- Nombre de messages : 269
Age : 40
Date d'inscription : 17/10/2010
Re: Réfutation de la théorie économique keynésienne sur les salaires
Hum... tu est certainement très intelligent mais .... il faut parvenir à te suivre tellement il existe d'incohérences et de flous dans tes écrits !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
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