Jésus-Christ et Mahomet
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Jésus-Christ et Mahomet
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Jésus-Christ n'a pas existé
On sait de temps immémorial combien cette fable de Jésus-Christ nous a été profitable.
pape Léon X
L'existence historique de Jésus n'a pas besoin d'être niée parce qu'à vrai dire,elle n'a jamais été affirmée.
H.Raschke
Jésus est un mythe analogue à Osiris, Adonis, Attis, Mithra, Hermès et Apollon.
Prosper Alfaric
Problème d'historicité
Il n'existe aucun témoignage écrit sur Jésus, hors les évangiles qui sont sans autorités et sont truffés de contradictions. Il y a du reste, mieux à dire. Non seulement le Christ n'a rien écrit lui même, mais on n'a rien écrit sur son compte.
Citez-vous la Bible? Elle ne peut nous fournir la preuve que le Christ ait été un personnage réel et même elle nous fournit force preuves contraires: au vrai, elle est d'un bout à l'autre la preuve de la non-existence de Jésus.
En dehors du Nouveau Testament, aucun auteur parmi tous ceux qui auraient été les contemporains de Jésus, ne nous a transmis à son sujet le moindre renseignement.
Ainsi des historiens, avec une précision croissante, constatent d'abord que sur une trentaine d'auteurs connus de l'époque qui auraient pu parler de Jésus, tous sont muets.
Dans l'oeuvre de Flavius Josèphe (77-95), il y a bien quelques lignes à son sujet, mais elles furent ajoutées, après Origène(185-254) qui les ignoraient et signalées seulement au IVème. siècle par Eusèbe de Césarée(265-340), le faussaire. De toute façon, Flavius Josèphe, juif orthodoxe n'aurait jamais pu écrire que Jésus était le messie. Or les juifs orthodoxes attendent encore, la venue de leur messie.
Tacite (55- 120) vers 116, aurait parlé de chrétiens brûlés à Rome sous Néron vers l'an 64; mais cette mention ne fut ajoutée qu'en 1429 par le sécrétaire papel, le Pogge (premier éditeur des "Annales" de Tacite) et ne figure pas dans les traductions et copies antérieures. Cette interpolation (falsification) a été fabriquée disent les érudits, d'après un texte de Sulpice Sévère, un médiocre historien de la fin du quatrième siècle.
Pline le jeune (66- 144) aurait mentionné dans une lettre à l'empereur Trajan, l'existence des chrétiens et d'un certain Jésus homme. Mais cette lettre a été composée vers 1500 par Girardo di Verona. Au quatrième siècle, un érudit Sidoine Apolinaire déclara que Pline le jeune avait fixé à neuf le nombre de ses livres. Or cette prétendue lettre se trouve au dixième livre attribué à Pline le jeune.
Suétone (75- 160 environ) en 120 parle d'un "chrestos" (le bon, le meilleur), agitateur de Rome en 50; mais il ne peut s'agir du paisible Christ ("christus",christos ou oïnt) de la mythologie chrétienne mort croit-on, à Jérusalem depuis 20 ans.
Si donc, on prenait la peine de fabriquer des faux, c'est qu'on n'avait pas de preuves!
Parmi les autres écrivains et historiens, du 1er et 2ème siècle de notre ère, qui gardent un silence total sur Jésus, citons:Valerius Maximus (-14- -370) , Senèque (-2- -66), Pline l'ancien(23- 79), Perce(34- 62), Lucain (39- 65), Dion Chrysostone (40- 117), Stace (40- 96), Plutarque (45- 125), Silius Italicius (25- 100), Martial (65- 95), Flaccus (70- 100), Pétrone (mort en 65), Quintillien (65- 97), Juvénal (55- 140), Apulée (mort vers 170), Don Cassuis, Pausanias,Juste de Tibériade etc.
Mais c'est surtout le silence de Philon d'Alexandrie sur Jésus qui a une importance décisive. Philon qui avait déjà 25 ou 30 ans lorsque Jésus aurait du naître et mourut plusieurs années après la date à laquelle ce dernier dû mourir, ne sait rien et ne dit jamais rien de Jésus Christ.
C'est un homme docte qui s'occupa spécialement de religion et de philosophie. Il n'aurait assurément pas négliger de citer Jésus, qui était de son pays et de sa"race", si Jésus avait paru sur la terre et s'il avait accompli une si grande "révolution" dans l'histoire de l'esprit humain.
Une circontance singulière rend encore plus significatif le silence de Philon:c'est que tout l'enseignement de Philon peut se dire chrétien à ce point que certains écrivains ou philosophes n'ont pas hésité à l'appeler un"vrai Père de l'Eglise"(dixit Freidrich Engels...)
Philon s'efforça d'unir le judaïsme et l'hellénisme. Ainsi il constitua une doctrine platonicienne du "Verbe" ou "Logos", qui a beaucoup d'affinité avec celle de l'évangile dit de Jean et dans l'évangile le"Logos", c'est précisément le Christ. N'est-ce pas là une circonstance révélatrice?
Philon vit dans le temps où l'on a placé l'existence du Christ; il est déjà célèbre avant le Christ; il accomplit à l'égard du judaïme la même transformation, la même hellénisation, la même platonisation qui fut l'oeuvre des Évangiles et spécialement du quatrième (celui de Jean). Il parle du "Logos" ou du "Verbe" exactement comme le quatrième évangile; et pourtant il ne nomme pas une seule fois le Christ! Jamais dans aucun de ses nombreux ouvrages!
N'y a-t-il pas là, la preuve que Jésus-Christ, ne fut pas personnage historique et réel, mais une création mythologique et métaphysique, à laquelle contribua plus que tous Philon lui-même qui écrivit comme chrétien sans rien savoir encore de ce nom de chrétien, qui parla du Verbe sans connaître le Christ et qui enseigna une doctrine identique à celle que l'on a attribué au Christ sans même soupçonner l'existence du Christ.
Si Philon a pu parler du Verbe et écrire comme un chrétien avant le Christ , n'est-ce pas la démonstration que le christianisme se produisit sans le Christ par les oeuvres précisément de ce même Philon qui ne dit pas un seul mot de la personnalité humaine de l'existence matérielle et historique de Jésus Christ?
Non, Jésus n'a pas existé; car s'il avait existé, Philon n'aurait pas pu ne pas parler de lui. Philon, le platon juif-alexendrin, contemporain du Christ, cite tous les évènements et tous les grands personnages de son temps et de son pays, sans même oublier Pilate. Il connait et décrit avec force détails la secte des Esséniens, qui vivait aux environs de Jérusalem et sur les rives du Jourdain. Sous le règne Caligula (12-41), Philon fut envoyé à Rome pour défendre les juifs et cela fait supposer en lui une connaissance exacte des choses et des hommes de sa nation; immanquablement , si Jésus avait réellement existé, il aurait été obligé d'en faire au moins mention.
Quand il s'agit d'un tel "personnage"comme Jésus, le silence de l'histoire est absolument inexplicable, invraisemblable, déconcertant. C'est pourquoi l'on ne peut moins faire que de conclure qu'un tel silence constitue une grave présemption contre l'existence de Jésus-Christ.
D'autres éléments d'ailleurs permettent de dire que si l'inexistence du Christ peut seule expliquer le silence de l'histoire à l'égard de ce personnage, le silence de l'histoire à son tour démontre son inexistence.
Ainsi, le pape Pie XII, prenant la parole à un Congrès International d'historiens qui s'est tenu à Rome en 1955, répèta de nouveau que pour les catholiques , la question de l'existence de Jésus relève de la foi et non de la science (1)!
Élaboration du mythe
Au premier temps du Christianisme (2ème siècle de notre ère), le dieu Chrit est un dieu de ciel et non un homme au nom de Jésus (2). Il ne sera question de l'homme Jésus qu'avec l'apparition de nos Evangiles, au milieu du deuxième siècle de notre ère. C'est beaucoup d'avoir attendu 150 ans pour consigner par écrits des évènements uniques, en admettant qu'ils aient lieu. Comme on l'a déjà vu, l'historien juif Flavius Josèphe, attentif à tout ce qui se passe en Palestine les ignore, ainsi qu'une prétendue première Église à Jérusalem. Le livre de l'Apocalypse écrit vers 69-70 et remanié par un chrétien au deuxième siècle de notre ère, n'en dit rien.
L'"apôtre" Paul (3), dont les épîtres (lettres) ont été maintefois remaniées après sa "mort" au bénéfice d'une christologie plus orthodoxe et toujours majorée ne sait rien d'un Jésus historique. Il ne cite ni Joseph, ni Marie, ni Judas. Nulle mention d'une crucifixion sous Ponce Pilate par les romains, mais plutôt d'un Christ immolé par les puissances planétaires dans un sacrifice cosmique. Ce qui faisait dire à Ernest Renan:"Pour Paul, le Christ n'est pas un homme qui a vécu et enseigné, c'est un être tout divin" (4).
C'est seulement au milieu du deuxième siècle de notre ère, exactement en l'an 144, quand le chrétien gnostique (docète) Marcion et ses partisans furent chassés de Rome que l'Église (et surtout celle de Rome) condamne"ceux qui niaient que Jésus fût venu dans la chair"(2ème Épître de Jean I,7 ). Jusque là, cette thèse avait pû être soutenue, prêchée sans contradicteur par Marcion, Basilide, Valentin etc_ Sans oublier que les auteurs de l'Apocalypse, au début du deuxième siècle de notre ère, qui attendent encore la venue du Christ sur la terre.
C'est seulement vers l'an 150 de notre ère que la communauté romaine se détache des chrétiens gnostiques (les docètes: marcionites, valentiniens, basilidiens etc) et élabore le mythe d'un Jésus crucifié dans la chair, mythe inconnu jusque-là (même par les auteurs des épîtres attribuées à Paul). C'est à cette époque et selon les besoins de la controverse, qu'on rédige dans nos évangiles, les récits de la vie terrestre d'un Jésus bien différent de "l'être purement céleste seul connu" avant l'an 150 de notre ère.
En résumé, le mythe Jésus s'est élaboré, au 2ème. siècle de notre ère, de la façon suivante:
1- Le Christ céleste des épître dites pauliennes (attribuées à Paul).
2-Le Jésus fantôme ou "Angelos Chritos" (corps éthéré) des chrétiens gnostiques ou docètes: marcionites, basilidiens, valentiniens etc.
3-Le Jésus " terrestre"ou " historique" des évangiles canoniques et apocryphes.
Notes:
1- Beaucoup se comportent comme le théologien Albert Schweitzer (1878-1965) qui reconnaissant dans la préface de la première édition, de sa "Vie de Jésus" qu'il n'existe sur son héros aucun document historique digne de foi, n'écrit pas moins sa biographie.
Ajoutons, on publie chaque année à travers le monde, plus d'une centaine de biographies de Jésus, les unes aussi farfelues que les autres. Elles sont le fruit de l'imagination des auteurs.
2- Jésus est la traduction grecque du nom hébreu Josué. Josué / Jésus signifie "Dieu a sauvé, sauve, sauvera"(Mathieu I,21).
Rappelons -fait trop longtemps ignoré- que parmi les apologistes chrétiens du 2ème siècle , Aristide, Saint Justin et Tertulien sont les seuls qui aient prononcé le nom de Jésus- Christ. Tous les autres Pères de l'Eglise du 2ème siècle: Tatien, Athénagore, Théophile, Hermias, Quadratus etc ne connaissaient pas le nom de Jésus.Ils parlaient que du Christ.
3- La plus ancienne dâte connue avec certitude dans l'histoire du christianisme, et admise par tout le monde (exégètes, biblistes, théologiens catholiques, protestants, orthodoxes, et même la critique scientifique) est l'an 144 de notre ère (2ème siècle).
En l'an 144, un riche armateur grec du nom de Marcion révéla et apporta à Rome les épîtres attribuées à Paul. Avant cette dâte, personne ne connaissait Paul et "ses" épîtres. Marcion apporta également le premier évangile connu "l'Evangelion" dans lequel Jésus était un "angelos christos", un fantôme, un corps éthéré.
Cette conception gnostique (docète) du Jésus fantôme était admise dans toute la chrétienneté sans aucune distinction jusqu'aux années 144- 150. C'est quand Marcion fut chassé de Rome en l'an 144 qu'on commença à écrire une biographie terrestre du Christ, à l'aide des coups de citations de l'Ancien Testament en rapport à la venue du messie et aussi en plagiant les cultes antiques (ex: Jésus tranforma l'eau en vin, Bacchus le faisait avant lui).
Enfin, le christianisme qu'on connait aujourd'hui a été élaboré au 4ème siècle de notre ère au profit de l'Eglise catholique naissante. C'est ce christianisme du 4ème siècle qu'on enseigne officiellement pour celui des origines chrétiennes (2ème siècle de notre ère et non le 1er siècle). Dans l'élaboration de ce christianisme du 4ème siècle, l'évêque faussaire de Césarée, Eusèbe a joué un rôle déterminant . C'est Eusèbe de Césarée (265- 340) qui fonda l'Eglise catholique. C'est lui qui inventa, dans son "Histoire ecclésiastique", la liste des prétendus premiers évêques de Rome qui seront plus tard considérés comme les premiers papes. C'est aussi Eusèbe qui donna une solide base économique et politique à l'Eglise de Rome. Il était le sécrétaire de l'empereur Constantin.. On modifia même les textes du Nouveau Testament. Soulignons, les plus anciens manuscrits du Nouveau Testament que nous possédions, le Vaticanus et le Sinaïticus datent du 4ème siècle.
4- Ernest Renan"Saint- Paul", chapître 10.
http://www.bernard-raquin.fr/spiritualite/lecteurs-Mahomet.html
On sait aujourd'hui (du moins, quelques personnes) que Mahomet, le soi-disant prophète de l'islam, est un mythe, comme d'ailleurs la plupart des fondateurs de religion. Il n'a jamais existé, ce qui est très facile à démontrer en organisant des fouilles à La Mecque, Médine et Koufa, villes qui n'existaient pas à l'époque, comme le démontrent les recherches historiques et scientifiques.
La bête blonde Teuton- Candidat
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Date d'inscription : 17/10/2010
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