Remaniement , les prédictions
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Re: Remaniement , les prédictions
Livaste, je ne suis pas medecin mais tu sembles ne pas suivre l'actualité...Villiers l'a annoncé lui même
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Remaniement , les prédictions
patriote reformiste a écrit:Livaste, je ne suis pas medecin mais tu sembles ne pas suivre l'actualité...Villiers l'a annoncé lui même
Le cancer et ses prolongements ne sont pas question d'actualité , mais de médecine et de sciences!
Qu'il l'annonce est une chose , que ce soit la réalité médicale en est une autre !
Re: Remaniement , les prédictions
livaste a écrit:patriote reformiste a écrit:Livaste, je ne suis pas medecin mais tu sembles ne pas suivre l'actualité...Villiers l'a annoncé lui même
Le cancer et ses prolongements ne sont pas question d'actualité , mais de médecine et de sciences!
Qu'il l'annonce est une chose , que ce soit la réalité médicale en est une autre !
SYMPTOMES ET DIAGNOSTIC
Le mélanome intraoculaire est souvent découvert de manière fortuite. En prenant naissance dans la choroïde (couche vasculaire sous la rétine), il engendre un décollement de la rétine et peut dès lors provoquer des troubles de la vision. Ceux-ci ne sont toutefois pas propres au cancer et se rencontrent dans beaucoup d’autres maladies.
Le diagnostic de mélanome intraoculaire est évoqué à l’occasion d’un examen appelé fond d’œil, permettant de visualiser la rétine et la choroïde au travers de la pupille préalablement dilatée. Ce diagnostic requiert une certaine habitude : il n’est pas toujours aisé de reconnaître « un grain de beauté » suspect.
L’image dite « ophtalmoscopique », observée à l’œil nu, et les techniques d’imagerie, plus particulièrement l’échographie et la résonance magnétique, permettent de confirmer le diagnostic dans 99 % des cas. La biopsie n’est que rarement requise.
Cette biopsie à l’aiguille, effectuée sous anesthésie locale, s’inscrit parfois dans le cadre d’un programme de recherche destiné à étudier le comportement du cancer et d’identifier certaines particularités génétiques de la tumeur qui auraient un facteur pronostique.
Il est important de diagnostiquer le mélanome oculaire à un stade précoce : l’identification rapide de lésion accroît considérablement la probabilité de succès thérapeutique.
Le mélanome de l’œil est une affection rare. Seuls quelques centres au monde ont acquis le niveau d’expérience requis pour l’identifier précocement et le traiter de façon optimale, en recourant aux techniques de pointe.
TRAITEMENT
Le traitement est instauré dans la semaine qui suit le diagnostic. De nouvelles techniques ont vu le jour au cours de ces dernières années. Elles permettent dans la plupart des cas de préserver l’œil et d’éviter l’énucléation (retrait chirurgical de l’œil).
La thermothérapie transpupillaire consiste à induire dans les tissus une température supérieure à 45 °C et inférieure à 60 °C afin de tuer les cellules du mélanome. Un faisceau laser passe par la pupille et est focalisé sur la tumeur. Cette technique est utilisée en ambulatoire et ne nécessite pas d’hospitalisation ou d’intervention chirurgicale. Les séances de thermothérapie transpupillaire peuvent, si nécessaire, être répétées. Le taux de succès thérapeutique obtenu dans l’Unité d’Oncologie Oculaire du Centre du Cancer atteint 94 %.
La radiothérapie de contact offre une alternative confortable à la chirurgie d’énucléation lorsque la taille et la localisation du mélanome oculaire ne permettent pas de recourir à la thermothérapie transpupillaire. La radiothérapie de contact, ou curiethérapie, consiste à placer, lors d’un geste chirurgical, pendant 3 à 4 jours sur la surface oculaire en contact avec la tumeur des grains radioactifs ( Iode 125) collés sur une plaque de support. En Belgique, cette technique de pointe très spécifique n’est disponible qu’à l’Unité d’Oncologie Oculaire du Centre du Cancer.
La radiothérapie de contact permet de contrôler la tumeur chez 97 % des patients. Elle peut toutefois entraîner, dans 5 à 10 % des cas, diverses complications nécessitant, in fine, une énucléation. II arrive que la radiothérapie de contact soit combinée à la thermothérapie transpupillaire pour augmenter le taux de succès thérapeutique.
Les chances de préserver une vision utile à la fin de ces traitements dépend principalement de la taille de la tumeur ainsi que de sa localisation par rapport au nerf optique et la macula (zone centrale de la rétine).
L’énucléation demeure la seule option possible lorsque la tumeur est trop large pour être traitée efficacement par une autre approche.
Les progrès réalisés dans le traitement local du mélanome oculaire n’empêchent pas toujours la survenue de récidives à distance, le plus souvent dans le foie. Ces métastases assombrissent le pronostic. Les recherches entreprises à l’Unité d’Oncologie Oculaire portent dès lors sur les traitements « adjuvants » qui, donnés en complément du traitement local de la tumeur, visent à diminuer le risque de métastases.
Une vaccination anti-tumorale pourrait s’avérer bénéfique à cet égard. Elle est actuellement évaluée dans le cadre d’une étude européenne coordonnée par notre Unité d’Oncologie Oculaire.
Re: Remaniement , les prédictions
Vous avez changé de sujet sur ce topic ? Le cancer je l'ai eu en 2003 ... et ne me considère pas encore guéri mais je me fie aux échanges que je peux avoir avec les " professionnels de santé " et non aux baratins des uns et des autres. Déjà suffisant pour celui qui est atteint de cette sale maladie de la vivre sans en rajouter !
POUR EN REVENIR AU TOPIC :
Moi je ne suis pas du tout pour Borloo PM mais je crains bien pourtant que ce sera ce personnage qui sera désigné !
POUR EN REVENIR AU TOPIC :
Moi je ne suis pas du tout pour Borloo PM mais je crains bien pourtant que ce sera ce personnage qui sera désigné !
Jeanclaude- Député
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Re: Remaniement , les prédictions
S'il n'est pas désigné , il l'aura mauvais parce qu'il a largement organisé , avec les journaleux copains et confrères de sa femme , sa pub !!
Re: Remaniement , les prédictions
livaste a écrit:S'il n'est pas désigné , il l'aura mauvais parce qu'il a largement organisé , avec les journaleux copains et confrères de sa femme , sa pub !!
je crois que "les carottes sont cuites" ... le valet FILLON veut bien reprendre du service !
Jeanclaude- Député
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Re: Remaniement , les prédictions
Ne l'insulte pas s'il te palit , Fillon est certainement quelqu'un d'honnête , et je ne vois pas ce qui te permet de le traiter ainsi !
Re: Remaniement , les prédictions
oh ! excuse moi !
Madame ROYAL on peu l'appeler " la cruche" .
Mr Bayrou on peut l'appeler " le benêt du béarn"
... mais devant Monsieur fillon on ne peut que s'incliner !
Madame ROYAL on peu l'appeler " la cruche" .
Mr Bayrou on peut l'appeler " le benêt du béarn"
... mais devant Monsieur fillon on ne peut que s'incliner !
Jeanclaude- Député
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Re: Remaniement , les prédictions
livaste a écrit:patriote reformiste a écrit:Livaste, je ne suis pas medecin mais tu sembles ne pas suivre l'actualité...Villiers l'a annoncé lui même
Le cancer et ses prolongements ne sont pas question d'actualité , mais de médecine et de sciences!
Qu'il l'annonce est une chose , que ce soit la réalité médicale en est une autre !
Tu estimes donc que ton analyse est supérieure aux declarations de Villiers...C'est ton choix, nous verrons bien par la suite !
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Remaniement , les prédictions
livaste a écrit:Ne l'insulte pas s'il te palit , Fillon est certainement quelqu'un d'honnête , et je ne vois pas ce qui te permet de le traiter ainsi !
Concernant Monsieur FILLON, je n'ai jamais mis en doute son honnêteté ... j'ai seulement dit qu'il était le " valet" du président ! Tu appelles cela une insulte ?
Décidément depuis quelques jours vous m'avez dans le colimateur ! Que me voulez-vous ? Si c'est l'affaire lieutenant qui vous chagrine autant le dire et je m'éclipse !
Jeanclaude- Député
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Re: Remaniement , les prédictions
Personne ne t'a dans le collimateur , ne viens pas jouer les caliméros , tu attaques un type que je respecte , normal que je prenne sa défense , ou bien , aurais tu décidé que je n'avais que le droit que de passer mon temps sur le forum à regarder tes agressions contre l'UMP sans avoir le droit d'y répondre ?
Si c'est le cas , si tu veux écrire sur un forum où les umpistes n"ont pas le droit à l'expression , faudra que tu te créées ton propre forum , soit un forum antisarkozyste toute !
Si c'est le cas , si tu veux écrire sur un forum où les umpistes n"ont pas le droit à l'expression , faudra que tu te créées ton propre forum , soit un forum antisarkozyste toute !
Re: Remaniement , les prédictions
livaste a écrit:Personne ne t'a dans le collimateur , ne viens pas jouer les caliméros , tu attaques un type que je respecte , normal que je prenne sa défense , ou bien , aurais tu décidé que je n'avais que le droit que de passer mon temps sur le forum à regarder tes agressions contre l'UMP sans avoir le droit d'y répondre ?
Si c'est le cas , si tu veux écrire sur un forum où les umpistes n"ont pas le droit à l'expression , faudra que tu te créées ton propre forum , soit un forum antisarkozyste toute !
OK ça va j'ai compris enfin non ... je n'ai rien pigé !
Je n'ai nullement " attaqué" Monsieur Fillon. J'ai simplement dit, comme tant d'autres l'ont déjà écrit, qu'il était le " valet" du Président. Ce n'étaient pas des écrits destinés à l'offenser ... de toutes manières moins péjoratifs que " la cruche" ou " le benêt du Béarn" ! Je ne suis pas toujours en opposition à l'UMP ( relis mes post ) tu dois confondre avec le Président envers lequel je suis en complète opposition ... en ai-je le droit sur ce forum ?
Je n'ai nullement " attaqué" Monsieur Fillon. J'ai simplement dit, comme tant d'autres l'ont déjà écrit, qu'il était le " valet" du Président. Ce n'étaient pas des écrits destinés à l'offenser ... de toutes manières moins péjoratifs que " la cruche" ou " le benêt du Béarn" ! Je ne suis pas toujours en opposition à l'UMP ( relis mes post ) tu dois confondre avec le Président envers lequel je suis en complète opposition ... en ai-je le droit sur ce forum ?
Jeanclaude- Député
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Re: Remaniement , les prédictions
donc tu écoutes les médias qui débitent des conneries sur le premier ministre ....
une chose qui prouve le contraire de ce que tu dis: la réforme des retraites ! Sarko ne l'avait pas prévu et Fillon l'a imposé ! dans le seul livre qu'il a écrit il en avait parlé comme d'une réforme à continuer ... il a tenu parole sans pour autant que cela vienne de Sarko.
une chose qui prouve le contraire de ce que tu dis: la réforme des retraites ! Sarko ne l'avait pas prévu et Fillon l'a imposé ! dans le seul livre qu'il a écrit il en avait parlé comme d'une réforme à continuer ... il a tenu parole sans pour autant que cela vienne de Sarko.
Invité- Invité
Re: Remaniement , les prédictions
Sauf erreur, il est question remaniement sur ce topic j'en reste à ce sujet et je lis :
Je ne me permettrai aucun commentaire !
MATIGNON - Jean-Pierre Raffarin craint une "tentation conservatrice"
Source AFP
Publié le 04/11/2010 à 10:22 Le Point.fr
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (UMP) a évoqué, jeudi, une "tentation conservatrice" au lendemain des déclarations de François Fillon affirmant son souhait de rester à Matignon.
"La situation créée par la déclaration de François Fillon n'est pas surprenante parce qu'au fond, face aux difficultés du choix, la tentation du non-choix est toujours très forte. Dans les palais présidentiels, au bout d'un certain temps, il y a toujours la tentation conservatrice", a déclaré Jean-Pierre Raffarin sur RMC et BFM-TV.
"Moi, je pense qu'il faut un remaniement significatif, avec ou pas changement de Premier ministre, ça, c'est le choix du président", a-t-il ajouté, car "nous ne pouvons pas envisager la victoire en 2012 s'il n'y a pas un acte II qui soit un acte II d'audace" dans le quinquennat.
"Après des élections municipales catastrophiques et des élections régionales plus que catastrophiques", il faut "une rupture dans la rupture", a insisté le sénateur de la Vienne.
http://www.lepoint.fr/politique/matignon-jean-pierre-raffarin-craint-une-tentation-conservatrice-04-11-2010-1258106_20.php
Source AFP
Publié le 04/11/2010 à 10:22 Le Point.fr
L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (UMP) a évoqué, jeudi, une "tentation conservatrice" au lendemain des déclarations de François Fillon affirmant son souhait de rester à Matignon.
"La situation créée par la déclaration de François Fillon n'est pas surprenante parce qu'au fond, face aux difficultés du choix, la tentation du non-choix est toujours très forte. Dans les palais présidentiels, au bout d'un certain temps, il y a toujours la tentation conservatrice", a déclaré Jean-Pierre Raffarin sur RMC et BFM-TV.
"Moi, je pense qu'il faut un remaniement significatif, avec ou pas changement de Premier ministre, ça, c'est le choix du président", a-t-il ajouté, car "nous ne pouvons pas envisager la victoire en 2012 s'il n'y a pas un acte II qui soit un acte II d'audace" dans le quinquennat.
"Après des élections municipales catastrophiques et des élections régionales plus que catastrophiques", il faut "une rupture dans la rupture", a insisté le sénateur de la Vienne.
http://www.lepoint.fr/politique/matignon-jean-pierre-raffarin-craint-une-tentation-conservatrice-04-11-2010-1258106_20.php
Je ne me permettrai aucun commentaire !
Jeanclaude- Député
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Re: Remaniement , les prédictions
Une rupture dans la rupture... Raffy n'a pas perdu la main pour ce qui est des formules foireuses...
Voilà encore une possibilité de choisir un premier ministre ridicule: Raffy, lui, l'a déjà été en plus (PM et ridicule).
Voilà encore une possibilité de choisir un premier ministre ridicule: Raffy, lui, l'a déjà été en plus (PM et ridicule).
Invité- Invité
Re: Remaniement , les prédictions
Attends , Aurélie , il ne va pas quitter une plaque en or de sénateur pour prendre une place où il n'y a que des coups à gagner !!!
Re: Remaniement , les prédictions
franline a écrit:donc tu écoutes les médias qui débitent des conneries sur le premier ministre ....
une chose qui prouve le contraire de ce que tu dis: la réforme des retraites ! Sarko ne l'avait pas prévu et Fillon l'a imposé ! dans le seul livre qu'il a écrit il en avait parlé comme d'une réforme à continuer ... il a tenu parole sans pour autant que cela vienne de Sarko.
Je n'écoute aucune radio ... ! Je lis comme tout le monde les journaux qu'ils soeint de gauche comme de droite ( oui... ça existe ) et en tire les conclusions que je veux !
Je suis d'accord pour dire que Sarkozy n'avait pas mis la réforme de la retraite des salariés ( d'une partie seulement ! ) dans son programme.
Pour moi ... affaire classée !
Jeanclaude- Député
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Re: Remaniement , les prédictions
Face à Borloo, Fillon revient dans la course
vendredi 05 novembre 2010
À demi-mot, le Premier ministre a fait comprendre qu'il était candidat pour rester à son poste. Le ministre de l'Écologie était pourtant donné favori pour lui succéder.
C'est une petite phrase, noyée dans un discours, mercredi soir, devant un parterre d'ingénieurs. " Je crois à la continuité de notre politique réformiste, parce que je pense qu'on ne gagne rien à changer de cap au milieu de l'action et parce que le redressement de la France réclame de la durée. "
Il n'en fallait pas plus aux exégètes de la pensée politique pour traduire : François Fillon signifie son désir de rester à Matignon. Il est vrai que Nicolas Sarkozy le pressait d'exprimer son voeu.
Voilà qui ne fait pas l'affaire de Jean-Louis Borloo. Le ministre de l'Écologie ne cachait plus son envie de diriger le gouvernement à la faveur du prochain remaniement. Du coup, le duel se déroule au grand jour. Et chacun peut compter ses soutiens.
" Santa Barbara "
L'actuel Premier ministre bénéficie de l'appui de nombreux parlementaires UMP. " Y a-t-il vraiment un problème à le maintenir ? ", s'interroge un cadre du parti présidentiel. Pour le député Thierry Mariani, " François Fillon n'a rien à se reprocher et sait aussi faire du social ".
Une pierre dans le jardin de Jean-Louis Borloo, dont les supporters donnent aussi de la voix. Laurent Hénart, fidèle lieutenant du Parti radical, fustige " les snipers " de Matignon.
Le secrétaire d'État Jean-Marie Bockel dénonce " les attaques inacceptables " contre l'ancien maire de Valenciennes. Et Nicolas Sarkozy ? Hier, en déplacement à Troyes (la ville de François Baroin), le président de la République a salué le " courage " et la résistance au " sectarisme idéologique " de Jean-Louis Borloo.
Quelle que soit l'issue, nombre de députés ont hâte d'en finir avec ce drôle de remaniement. Son attente - interminable - pèse sur l'ambiance et le travail parlementaire. " Qu'on en sorte ", s'exclame Lionel Luca (UMP). L'opposition ironise. " On dirait Santa Barbara ", glisse Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, en référence à la série fleuve américaine.
Les Français, eux, sont dubitatifs.
Selon un sondage BVA-Avanquest pour BFM et La Tribune, 78 % des personnes interrogées pensent que le remaniement ne permettra pas au Président de retrouver la confiance.
Toutefois, quitte à choisir, si l'on en croit un sondage Ifop pour France Soir, François Fillon a l'étoffe d'un homme d'État pour 46 % des sondés, contre 8 % pour Jean-Louis Borloo. Reste une troisième hypothèse : que Nicolas Sarkozy en préfère un (ou une) autre.
François VERCELLETTO.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php?abo=620248&serv=10&idCla=3635&idDoc=1575851&utm_source=ofmnewsletter&utm_medium=lettredinformation&utm_campaign=politique
vendredi 05 novembre 2010
À demi-mot, le Premier ministre a fait comprendre qu'il était candidat pour rester à son poste. Le ministre de l'Écologie était pourtant donné favori pour lui succéder.
C'est une petite phrase, noyée dans un discours, mercredi soir, devant un parterre d'ingénieurs. " Je crois à la continuité de notre politique réformiste, parce que je pense qu'on ne gagne rien à changer de cap au milieu de l'action et parce que le redressement de la France réclame de la durée. "
Il n'en fallait pas plus aux exégètes de la pensée politique pour traduire : François Fillon signifie son désir de rester à Matignon. Il est vrai que Nicolas Sarkozy le pressait d'exprimer son voeu.
Voilà qui ne fait pas l'affaire de Jean-Louis Borloo. Le ministre de l'Écologie ne cachait plus son envie de diriger le gouvernement à la faveur du prochain remaniement. Du coup, le duel se déroule au grand jour. Et chacun peut compter ses soutiens.
" Santa Barbara "
L'actuel Premier ministre bénéficie de l'appui de nombreux parlementaires UMP. " Y a-t-il vraiment un problème à le maintenir ? ", s'interroge un cadre du parti présidentiel. Pour le député Thierry Mariani, " François Fillon n'a rien à se reprocher et sait aussi faire du social ".
Une pierre dans le jardin de Jean-Louis Borloo, dont les supporters donnent aussi de la voix. Laurent Hénart, fidèle lieutenant du Parti radical, fustige " les snipers " de Matignon.
Le secrétaire d'État Jean-Marie Bockel dénonce " les attaques inacceptables " contre l'ancien maire de Valenciennes. Et Nicolas Sarkozy ? Hier, en déplacement à Troyes (la ville de François Baroin), le président de la République a salué le " courage " et la résistance au " sectarisme idéologique " de Jean-Louis Borloo.
Quelle que soit l'issue, nombre de députés ont hâte d'en finir avec ce drôle de remaniement. Son attente - interminable - pèse sur l'ambiance et le travail parlementaire. " Qu'on en sorte ", s'exclame Lionel Luca (UMP). L'opposition ironise. " On dirait Santa Barbara ", glisse Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, en référence à la série fleuve américaine.
Les Français, eux, sont dubitatifs.
Selon un sondage BVA-Avanquest pour BFM et La Tribune, 78 % des personnes interrogées pensent que le remaniement ne permettra pas au Président de retrouver la confiance.
Toutefois, quitte à choisir, si l'on en croit un sondage Ifop pour France Soir, François Fillon a l'étoffe d'un homme d'État pour 46 % des sondés, contre 8 % pour Jean-Louis Borloo. Reste une troisième hypothèse : que Nicolas Sarkozy en préfère un (ou une) autre.
François VERCELLETTO.
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet.php?abo=620248&serv=10&idCla=3635&idDoc=1575851&utm_source=ofmnewsletter&utm_medium=lettredinformation&utm_campaign=politique
Je n'ajouterai aucun commentaire au risque de me faire taxer d'être un anti UMP primaire !
Jeanclaude- Député
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Re: Remaniement , les prédictions
L'autre remaniement : derrière les ministres, les conseillers
Par Julien Martin | Rue89 | 04/11/2010 | 13H01
Suspendus au sort des ministres, les membres des cabinets s'inquiètent de savoir où et comment ils pourront se recaser.
François Baroin, Christine Lagarde, Jean-Louis Borloo… A l'approche du remaniement, ce sont eux qui font les gros titres. Mais les ministres ne sont pas seuls concernés. Derrière eux gravitent quelque 500 membres de cabinets ministériels, qui vivent parfois dans un grand stress les incertitudes liées à leur avenir professionnel.
Ils sont directeurs de cabinet et gèrent la partie politique des dossiers, chefs de cabinet et s'occupent de tout ce qui a trait à l'organisation, conseillers techniques et ont en charge des dossiers spécifiques, conseillers parlementaires, conseillers en communication…
Après la purge d'une centaine d'unités imposée par souci d'économies cet été, la règle est stricte : les ministres doivent en compter au maximum vingt, les secrétaires d'Etat quatre.
" Dieu reconnaîtra les siens "
Cette purge récente n'arrangera pas les affaires de tous ceux qui seront débarqués à l'occasion du prochain remaniement et rejoindront les demandeurs d'emploi sur ce marché du travail très spécial. En l'annonçant cinq mois à l'avance, Nicolas Sarkozy leur a certes permis de prendre leurs dispositions, mais a aussi exacerbé les tensions.
" Tout le monde se regarde en chien de faïence ", témoigne l'un d'eux quelques jours avant la date fatidique, avouant ne plus gérer que les affaires courantes. Un autre, dans un cabinet pourtant moins menacé : " C'est chacun pour soi et Dieu reconnaîtra les siens. "
Comprendre : chacun cherche avant tout à se recaser " au cas où ", à trouver un filet de sécurité pour compenser la perte d'un poste aussi harassant qu'intéressant, et pas seulement professionnellement. Financièrement parlant aussi : le montant moyen des rémunérations s'élève à 11 235 euros dans un ministère et 9 970 euros dans un secrétariat d'Etat.
" En général, ils ne se retrouvent pas longtemps au chômage ", note un chef de cabinet, " ils ont soit un diplôme élevé, soit une expérience recherchée, soit les deux ". Les incertitudes ne sont pas également partagées, selon qu'ils sont fonctionnaires et assurés de regagner au moins leur administration d'origine, ou contractuels et obligés de prospecter.
" Les chats, les chiens et les singes "
Personnages de haut rang, les directeurs de cabinet sont, eux, peu inquiétés. Ils peuvent vivre une carrière indépendante des ministres qu'ils servent. A l'image de Pierre Vimont, qui a dirigé le cabinet du ministère des Affaires étrangères sans discontinuer de 2002 à 2007, pendant que trois ministres y défilaient.
Il en va différemment pour les autres membres. Le sens de la formule aiguisé, un conseiller en communication résume : " Il y a trois grandes catégories de conseillers : les chats, les chiens et les singes. " Et de détailler les caractéristiques de cette ménagerie lorsqu'elle est sommée de quitter les cabinets :
- " Les chats sont attachés à une maison. Ce sont d'excellents spécialistes d'un sujet qui survivent aux ministres successifs au sein d'un même ministère. Ce sont souvent des conseillers techniques qui sont fonctionnaires et regagnent leur administration, avec à la clé une belle promotion. "
- " Les chiens sont attachés à une personne. Ils suivent un même ministre dans tous les ministères. Ce sont souvent des conseillers politiques qui sont contractuels et sont recasés dans des cabinets de communication ou de conseils, au besoin grâce à l'entremise de leur ministre. "
- " Les singes sautent de branche en branche. Ils passent sans cesse d'un ministère à un autre ou d'un ministre à un autre. Ce sont souvent des conseillers parlementaires ou budgétaires, qui sont contractuels et se recasent tout seuls, ayant un très grand carnet d'adresses. "
Les contractuels ont un avantage à partir avant la fin de la mission de leur ministre : si leur contrat de travail est généralement muet sur les conditions de rupture, ils relèvent d'un décret de 1986 qui leur permet de bénéficier d'une " indemnité de licenciement égale à la moitié de sa rémunération de base mensuelle nette par année de service ". Mais s'ils sautent en même temps que leur ministre, ils n'ont droit à rien.
Sachant Hervé Morin sur la sellette, Stéphanie Prunier, conseillère en communication du ministre de la Défense depuis 2007, a profité de cette disposition pour quitter son cabinet dès la fin septembre et rejoindre l'agence de communication Euro RSCG.
Les départs anticipés peuvent aussi engendrer des situations délicates. La secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, a vu son directeur de cabinet partir au mois de septembre puis son chef de cabinet au mois d'octobre, l'obligeant ainsi à nommer deux remplaçants à la va-vite pour les quelques semaines seulement la séparant du remaniement.
" Du lobbying un peu pathétique "
Mais tout le monde ne se résout pas à partir. Le pouvoir, même minime, est parfois une drogue dure. Si certains estiment être arrivés au bout d'un cycle après plus de trois ans passés dans le gouvernement Fillon, d'autres s'accrochent aux ors de la République tant qu'ils le peuvent.
Quand leur ministre saute, il leur faut alors espérer figurer dans le " testament ", ces souhaits laissés par un ministre à son successeur. La question se règle généralement entre directeurs de cabinet, mais le ministre peut intervenir en personne. " Certains se sauvent comme des voleurs, mais d'autres tentent toujours de recaser leurs collaborateurs ", observe un habitué des cabinets.
Ceux qui n'ont pas cette chance pourront toujours tenter d'y parvenir par eux-mêmes. Le résultat est cependant loin d'être garanti à l'avance, comme le décrit cet autre témoin privilégié :
" Il y en a toujours qui veulent rester à tout prix et font du lobbying auprès du nouveau ministre de manière un peu pathétique. Alors que d'autres font leurs cartons en prévision, eux tentent de s'incruster en continuant de travailler comme si de rien n'était. "
http://www.rue89.com/2010/11/04/lautre-remaniement-derriere-les-ministres-les-conseillers-174441
Par Julien Martin | Rue89 | 04/11/2010 | 13H01
Suspendus au sort des ministres, les membres des cabinets s'inquiètent de savoir où et comment ils pourront se recaser.
François Baroin, Christine Lagarde, Jean-Louis Borloo… A l'approche du remaniement, ce sont eux qui font les gros titres. Mais les ministres ne sont pas seuls concernés. Derrière eux gravitent quelque 500 membres de cabinets ministériels, qui vivent parfois dans un grand stress les incertitudes liées à leur avenir professionnel.
Ils sont directeurs de cabinet et gèrent la partie politique des dossiers, chefs de cabinet et s'occupent de tout ce qui a trait à l'organisation, conseillers techniques et ont en charge des dossiers spécifiques, conseillers parlementaires, conseillers en communication…
Après la purge d'une centaine d'unités imposée par souci d'économies cet été, la règle est stricte : les ministres doivent en compter au maximum vingt, les secrétaires d'Etat quatre.
" Dieu reconnaîtra les siens "
Cette purge récente n'arrangera pas les affaires de tous ceux qui seront débarqués à l'occasion du prochain remaniement et rejoindront les demandeurs d'emploi sur ce marché du travail très spécial. En l'annonçant cinq mois à l'avance, Nicolas Sarkozy leur a certes permis de prendre leurs dispositions, mais a aussi exacerbé les tensions.
" Tout le monde se regarde en chien de faïence ", témoigne l'un d'eux quelques jours avant la date fatidique, avouant ne plus gérer que les affaires courantes. Un autre, dans un cabinet pourtant moins menacé : " C'est chacun pour soi et Dieu reconnaîtra les siens. "
Comprendre : chacun cherche avant tout à se recaser " au cas où ", à trouver un filet de sécurité pour compenser la perte d'un poste aussi harassant qu'intéressant, et pas seulement professionnellement. Financièrement parlant aussi : le montant moyen des rémunérations s'élève à 11 235 euros dans un ministère et 9 970 euros dans un secrétariat d'Etat.
" En général, ils ne se retrouvent pas longtemps au chômage ", note un chef de cabinet, " ils ont soit un diplôme élevé, soit une expérience recherchée, soit les deux ". Les incertitudes ne sont pas également partagées, selon qu'ils sont fonctionnaires et assurés de regagner au moins leur administration d'origine, ou contractuels et obligés de prospecter.
" Les chats, les chiens et les singes "
Personnages de haut rang, les directeurs de cabinet sont, eux, peu inquiétés. Ils peuvent vivre une carrière indépendante des ministres qu'ils servent. A l'image de Pierre Vimont, qui a dirigé le cabinet du ministère des Affaires étrangères sans discontinuer de 2002 à 2007, pendant que trois ministres y défilaient.
Il en va différemment pour les autres membres. Le sens de la formule aiguisé, un conseiller en communication résume : " Il y a trois grandes catégories de conseillers : les chats, les chiens et les singes. " Et de détailler les caractéristiques de cette ménagerie lorsqu'elle est sommée de quitter les cabinets :
- " Les chats sont attachés à une maison. Ce sont d'excellents spécialistes d'un sujet qui survivent aux ministres successifs au sein d'un même ministère. Ce sont souvent des conseillers techniques qui sont fonctionnaires et regagnent leur administration, avec à la clé une belle promotion. "
- " Les chiens sont attachés à une personne. Ils suivent un même ministre dans tous les ministères. Ce sont souvent des conseillers politiques qui sont contractuels et sont recasés dans des cabinets de communication ou de conseils, au besoin grâce à l'entremise de leur ministre. "
- " Les singes sautent de branche en branche. Ils passent sans cesse d'un ministère à un autre ou d'un ministre à un autre. Ce sont souvent des conseillers parlementaires ou budgétaires, qui sont contractuels et se recasent tout seuls, ayant un très grand carnet d'adresses. "
Les contractuels ont un avantage à partir avant la fin de la mission de leur ministre : si leur contrat de travail est généralement muet sur les conditions de rupture, ils relèvent d'un décret de 1986 qui leur permet de bénéficier d'une " indemnité de licenciement égale à la moitié de sa rémunération de base mensuelle nette par année de service ". Mais s'ils sautent en même temps que leur ministre, ils n'ont droit à rien.
Sachant Hervé Morin sur la sellette, Stéphanie Prunier, conseillère en communication du ministre de la Défense depuis 2007, a profité de cette disposition pour quitter son cabinet dès la fin septembre et rejoindre l'agence de communication Euro RSCG.
Les départs anticipés peuvent aussi engendrer des situations délicates. La secrétaire d'Etat chargée du Commerce extérieur, Anne-Marie Idrac, a vu son directeur de cabinet partir au mois de septembre puis son chef de cabinet au mois d'octobre, l'obligeant ainsi à nommer deux remplaçants à la va-vite pour les quelques semaines seulement la séparant du remaniement.
" Du lobbying un peu pathétique "
Mais tout le monde ne se résout pas à partir. Le pouvoir, même minime, est parfois une drogue dure. Si certains estiment être arrivés au bout d'un cycle après plus de trois ans passés dans le gouvernement Fillon, d'autres s'accrochent aux ors de la République tant qu'ils le peuvent.
Quand leur ministre saute, il leur faut alors espérer figurer dans le " testament ", ces souhaits laissés par un ministre à son successeur. La question se règle généralement entre directeurs de cabinet, mais le ministre peut intervenir en personne. " Certains se sauvent comme des voleurs, mais d'autres tentent toujours de recaser leurs collaborateurs ", observe un habitué des cabinets.
Ceux qui n'ont pas cette chance pourront toujours tenter d'y parvenir par eux-mêmes. Le résultat est cependant loin d'être garanti à l'avance, comme le décrit cet autre témoin privilégié :
" Il y en a toujours qui veulent rester à tout prix et font du lobbying auprès du nouveau ministre de manière un peu pathétique. Alors que d'autres font leurs cartons en prévision, eux tentent de s'incruster en continuant de travailler comme si de rien n'était. "
http://www.rue89.com/2010/11/04/lautre-remaniement-derriere-les-ministres-les-conseillers-174441
Jeanclaude- Député
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Re: Remaniement , les prédictions
L'anti sarkozysme primaire et excessif n'a aucune crédibilité et n'apporte rien aux débats. En revanche, contester une action ou un echec ne se traduit pas systèmatiquement par de l'anti sarkozysme.
Fillon fut un premier ministre apprécié tant par le Gouvernement que par la majorité mais dont le Président n'a laissé aucune marge d'existence
Preparant aujourd'huil'après Matignon, je pense que les declarations de François Fillon sur la pousuite des reformes démontre qu'il envisage de rester dans l'action et d'exprimer son point de vue si certaines orientations lui paraissent contraire à la modernisation de notre pays...Enfin ce qu'il estime, lui, être la modernisation.
Attendons donc de voir quels seront les choix presidentiels et quelles orientations seront mises en oeuvre dans la fin du mandat pour évaluer l'expression et l'action de l'actuel Premier ministre.
Fillon fut un premier ministre apprécié tant par le Gouvernement que par la majorité mais dont le Président n'a laissé aucune marge d'existence
Preparant aujourd'huil'après Matignon, je pense que les declarations de François Fillon sur la pousuite des reformes démontre qu'il envisage de rester dans l'action et d'exprimer son point de vue si certaines orientations lui paraissent contraire à la modernisation de notre pays...Enfin ce qu'il estime, lui, être la modernisation.
Attendons donc de voir quels seront les choix presidentiels et quelles orientations seront mises en oeuvre dans la fin du mandat pour évaluer l'expression et l'action de l'actuel Premier ministre.
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Remaniement , les prédictions
Sarkozy élabore son "gouvernement de combat"
12/11/2010 | Mise à jour : 20:08
Le chef de l'État doit résoudre l'équation Borloo, alors que François Fillon devrait rester à son poste dans une formation gouvernementale resserrée.
Trop pressé de retrouver Paris, Nicolas Sarkozy n'est pas resté au dîner de clôture du G20, à Séoul.
Arrivé tard au sommet, il avait fait savoir qu'il fermerait le banc des festivités avec le président coréen. Mais ce dernier "a très bien compris", assure son entourage, et l'a encouragé à "rentrer plus tôt en France".
Il est vrai qu'un autre "G" attend Nicolas Sarkozy ce week-end : son gouvernement.
Dans l'avion refait à neuf qui le ramène à Paris, le président pourra méditer sur la belle équation qu'il doit résoudre : comment donner l'image du changement avec un premier ministre qui… reste en place, et la plupart des ministres clés qui... restent aussi ?
Car le schéma arrêté ces derniers jours est bien celui-ci: Christine Lagarde resterait à l'Économie, Brice Hortefeux à l'Intérieur, et les trois jeunes premier-ministrables à leur poste, François Baroin au Budget, Luc Chatel à l'Éducation, Bruno Le Maire à l'Agriculture. Il se dit même qu'Hervé Morin resterait au gouvernement pour éviter une candidature centriste en 2012.
Outre l'arrivée d'Alain Juppé, l'élément de nouveauté, martèlent les conseillers, résidera donc dans un gouvernement "resserré et de combat" composé de quinze ministres et d'une dizaine, voire d'une quinzaine de secrétaires d'État.
Certes… Mais cela sera-t-il suffisant pour éviter les commentaires ironiques ? "Tout ça pour ça…", écriront les commentateurs, en soulignant au passage la victoire de François Fillon, qui sort de cette longue mise à l'épreuve en homme fort de la majorité.
"Le président ne se fait pas d'illusions sur les commentaires, mais il estime qu'il peut justifier au nom de l'efficacité pour conduire les réformes", réagit un proche, ajoutant : "Il vendra un gouvernement de pros."
"En dernier ressort, l'effet de surprise a été Fillon. En soi, c'est un tour de force : faire du maintien de son premier ministre un événement", veut croire un conseiller du chef de l'État.
Du coup, une bataille serrée se joue autour du secrétaire général de l'Élysée. De nombreux proches du président plaident pour que Claude Guéant quitte l'Élysée, afin de compenser le maintien du premier ministre.
Mais sa nomination au ministère de l'Intérieur ne paraît plus d'actualité, notamment depuis qu'une note contre les écoutes sauvages, signée par le directeur de cabinet de François Fillon, a été révélée par France Info.
L'impression de "cadenassage", selon un proche de l'Élysée, serait trop forte. Il reste en revanche une tentation de nommer le secrétaire général aux Affaires sociales.
Fillon reçoit Guéant à Matignon
Le premier ministre a reçu, hier, Claude Guéant à Matignon pendant près d'une heure. Fillon, qui a rendez-vous dimanche avec Sarkozy, se sent suffisamment fort pour imposer sa marque sur le gouvernement et sur son périmètre primo-ministériel.
Mais il ne demandera pas le départ de Guéant, même si la présence médiatique du secrétaire général lui a toujours paru être une aberration. Fillon n'hésitera pas à souligner le nom de ceux dont il ne veut plus. Qu'il s'agisse de Fadela Amara ou, peut-être, de Rama Yade. Il appuiera l'entrée du président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, à laquelle Nicolas Sarkozy est favorable - mais qui n'est pas acquise. Et il défendra le maintien d'Hervé Novelli, autre libéral et filloniste souvent salué pour ses compétences. Il s'accommodera de l'entrée au gouvernement de Xavier Bertrand, annoncé au ministère de l'Écologie.
Nicolas Sarkozy va continuer de recevoir ministres et élus ce week-end.
Et en premier lieu Jean-Louis Borloo, dès aujourd'hui. Le numéro deux du gouvernement doit être traité avec un minimum d'habileté et d'égards. Restera-t-il au gouvernement comme ministre des Affaires étrangères… ou des Affaires sociales ? Ou bien préférera-t-il partir ?
Son souhait il y a un an était de reprendre son activité d'avocat d'affaires s'il n'allait pas à Matignon. "C'est toujours le cas, a-t-il confié à son entourage, mais ce qui s'est passé complique un peu les choses."
Reste le cas Michèle Alliot-Marie. Dans un gouvernement qui paraîtra très semblable au précédent, le départ de l'inusable ministre chiraquienne constitue l'une des inconnues du remaniement. Elle pourrait être nommée au Quai d'Orsay et remplacée à la Justice par Valérie Pécresse.
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/11/12/01002-20101112ARTFIG00628-sarkozy-elabore-son-gouvernement-de-combat.php
12/11/2010 | Mise à jour : 20:08
Le chef de l'État doit résoudre l'équation Borloo, alors que François Fillon devrait rester à son poste dans une formation gouvernementale resserrée.
Trop pressé de retrouver Paris, Nicolas Sarkozy n'est pas resté au dîner de clôture du G20, à Séoul.
Arrivé tard au sommet, il avait fait savoir qu'il fermerait le banc des festivités avec le président coréen. Mais ce dernier "a très bien compris", assure son entourage, et l'a encouragé à "rentrer plus tôt en France".
Il est vrai qu'un autre "G" attend Nicolas Sarkozy ce week-end : son gouvernement.
Dans l'avion refait à neuf qui le ramène à Paris, le président pourra méditer sur la belle équation qu'il doit résoudre : comment donner l'image du changement avec un premier ministre qui… reste en place, et la plupart des ministres clés qui... restent aussi ?
Car le schéma arrêté ces derniers jours est bien celui-ci: Christine Lagarde resterait à l'Économie, Brice Hortefeux à l'Intérieur, et les trois jeunes premier-ministrables à leur poste, François Baroin au Budget, Luc Chatel à l'Éducation, Bruno Le Maire à l'Agriculture. Il se dit même qu'Hervé Morin resterait au gouvernement pour éviter une candidature centriste en 2012.
Outre l'arrivée d'Alain Juppé, l'élément de nouveauté, martèlent les conseillers, résidera donc dans un gouvernement "resserré et de combat" composé de quinze ministres et d'une dizaine, voire d'une quinzaine de secrétaires d'État.
Certes… Mais cela sera-t-il suffisant pour éviter les commentaires ironiques ? "Tout ça pour ça…", écriront les commentateurs, en soulignant au passage la victoire de François Fillon, qui sort de cette longue mise à l'épreuve en homme fort de la majorité.
"Le président ne se fait pas d'illusions sur les commentaires, mais il estime qu'il peut justifier au nom de l'efficacité pour conduire les réformes", réagit un proche, ajoutant : "Il vendra un gouvernement de pros."
"En dernier ressort, l'effet de surprise a été Fillon. En soi, c'est un tour de force : faire du maintien de son premier ministre un événement", veut croire un conseiller du chef de l'État.
Du coup, une bataille serrée se joue autour du secrétaire général de l'Élysée. De nombreux proches du président plaident pour que Claude Guéant quitte l'Élysée, afin de compenser le maintien du premier ministre.
Mais sa nomination au ministère de l'Intérieur ne paraît plus d'actualité, notamment depuis qu'une note contre les écoutes sauvages, signée par le directeur de cabinet de François Fillon, a été révélée par France Info.
L'impression de "cadenassage", selon un proche de l'Élysée, serait trop forte. Il reste en revanche une tentation de nommer le secrétaire général aux Affaires sociales.
Fillon reçoit Guéant à Matignon
Le premier ministre a reçu, hier, Claude Guéant à Matignon pendant près d'une heure. Fillon, qui a rendez-vous dimanche avec Sarkozy, se sent suffisamment fort pour imposer sa marque sur le gouvernement et sur son périmètre primo-ministériel.
Mais il ne demandera pas le départ de Guéant, même si la présence médiatique du secrétaire général lui a toujours paru être une aberration. Fillon n'hésitera pas à souligner le nom de ceux dont il ne veut plus. Qu'il s'agisse de Fadela Amara ou, peut-être, de Rama Yade. Il appuiera l'entrée du président du groupe UMP au Sénat, Gérard Longuet, à laquelle Nicolas Sarkozy est favorable - mais qui n'est pas acquise. Et il défendra le maintien d'Hervé Novelli, autre libéral et filloniste souvent salué pour ses compétences. Il s'accommodera de l'entrée au gouvernement de Xavier Bertrand, annoncé au ministère de l'Écologie.
Nicolas Sarkozy va continuer de recevoir ministres et élus ce week-end.
Et en premier lieu Jean-Louis Borloo, dès aujourd'hui. Le numéro deux du gouvernement doit être traité avec un minimum d'habileté et d'égards. Restera-t-il au gouvernement comme ministre des Affaires étrangères… ou des Affaires sociales ? Ou bien préférera-t-il partir ?
Son souhait il y a un an était de reprendre son activité d'avocat d'affaires s'il n'allait pas à Matignon. "C'est toujours le cas, a-t-il confié à son entourage, mais ce qui s'est passé complique un peu les choses."
Reste le cas Michèle Alliot-Marie. Dans un gouvernement qui paraîtra très semblable au précédent, le départ de l'inusable ministre chiraquienne constitue l'une des inconnues du remaniement. Elle pourrait être nommée au Quai d'Orsay et remplacée à la Justice par Valérie Pécresse.
http://www.lefigaro.fr/politique/2010/11/12/01002-20101112ARTFIG00628-sarkozy-elabore-son-gouvernement-de-combat.php
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Remaniement , les prédictions
et dire qu'ils ne m'a pas encore appelée , quoique .. ma ligne a été en dérangement ces derniers jours , aurai je manqué ce CT ????
Re: Remaniement , les prédictions
Sarkozy a accepté la démission du gouvernement et mis fin aux fonctions de Fillon
Le président Nicolas Sarkozy a "accepté (samedi soir) la démission du gouvernement et a ainsi mis fin aux fonctions de François Fillon" ouvrant la porte au remaniement, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
La présidence de la République annonce dans ce communiqué qu'"en application de l'article 8 de la Constitution, François Fillon a présenté au président de la République la démission du gouvernement".
"Le président de la République a accepté cette démission et a ainsi mis fin aux fonctions de François Fillon", ajoute la présidence.
La diffusion de ce communiqué est intervenue alors que le chef de l'Etat avait reçu en fin de matinée le Premier ministre avant de le recevoir de nouveau en fin de journée, comme l'a constaté un photographe de l'AFP. M. Fillon a quitté l'Elysée peu après 19H30 samedi soir.
Cette démission est la première étape du remaniement gouvernemental qui, annoncé depuis cinq mois, était prévu, selon des sources gouvernementales et à l'UMP, pour lundi.
L'hypothèse d'une reconduction de M. Fillon à Matignon était donnée samedi, par des sources gouvernementales et à l'UMP, comme quasi certaine.
Le chef de l'Etat a décidé d'accélerer le calendrier, alors que depuis Bordeaux, l'ancien Premier ministre Alain Juppé a annoncé implicitement son retour au gouvernement. Il devrait, selon des sources gouvernementales, prendre le portefeuille de ministre de la Défense.
Nicolas Sarkozy pourrait attendre plusieurs heures, voire dimanche, avant de nommer un locataire à Matignon, qui sera alors chargé de constituer la nouvelle équipe gouvernementale.
AFP - 13/11/2010 à 20:00
Bon, le cas Fillon semble être réglé en tout cas.
Il serait stupide de mettre fin à ses fonctions pour le reprendre ensuite.
Bertolt_Brecht- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 2813
Age : 114
Date d'inscription : 29/06/2009
Re: Remaniement , les prédictions
Bertolt_Brecht a écrit:Sarkozy a accepté la démission du gouvernement et mis fin aux fonctions de Fillon
Le président Nicolas Sarkozy a "accepté (samedi soir) la démission du gouvernement et a ainsi mis fin aux fonctions de François Fillon" ouvrant la porte au remaniement, a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
La présidence de la République annonce dans ce communiqué qu'"en application de l'article 8 de la Constitution, François Fillon a présenté au président de la République la démission du gouvernement".
"Le président de la République a accepté cette démission et a ainsi mis fin aux fonctions de François Fillon", ajoute la présidence.
La diffusion de ce communiqué est intervenue alors que le chef de l'Etat avait reçu en fin de matinée le Premier ministre avant de le recevoir de nouveau en fin de journée, comme l'a constaté un photographe de l'AFP. M. Fillon a quitté l'Elysée peu après 19H30 samedi soir.
Cette démission est la première étape du remaniement gouvernemental qui, annoncé depuis cinq mois, était prévu, selon des sources gouvernementales et à l'UMP, pour lundi.
L'hypothèse d'une reconduction de M. Fillon à Matignon était donnée samedi, par des sources gouvernementales et à l'UMP, comme quasi certaine.
Le chef de l'Etat a décidé d'accélerer le calendrier, alors que depuis Bordeaux, l'ancien Premier ministre Alain Juppé a annoncé implicitement son retour au gouvernement. Il devrait, selon des sources gouvernementales, prendre le portefeuille de ministre de la Défense.
Nicolas Sarkozy pourrait attendre plusieurs heures, voire dimanche, avant de nommer un locataire à Matignon, qui sera alors chargé de constituer la nouvelle équipe gouvernementale.
AFP - 13/11/2010 à 20:00
Bon, le cas Fillon semble être réglé en tout cas.
Il serait stupide de mettre fin à ses fonctions pour le reprendre ensuite.
C'est pourtant à 95% ce qui va se produire !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Remaniement , les prédictions
oui c'est ce qui se passera , mais remanier n'est pas forcément virer le pm mais virer les incompétents , je vote pour virer Borloo !!!!
Il y en a d'autres , certes , mais lui en premier !!!!!
Il y en a d'autres , certes , mais lui en premier !!!!!
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