LA COUR DES COMPTES SONNE L'ALARME SUR LES FINANCES ... !
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LA COUR DES COMPTES SONNE L'ALARME SUR LES FINANCES ... !
La Cour de comptes sonne l'alarme sur les finances
23/06/10 - 17H25
23/06/10 - 17H25
La Cour des comptes a sonné l'alarme mercredi sur la situation financière de la France, qui risque selon elle d'hypothéquer la souveraineté du pays.
Sans une action immédiate et forte du gouvernement, l'objectif de ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013 n'est pas assuré, ni la "soutenabilité" des finances publiques à moyen terme, a dit son premier président, Didier Migaud.
L'optimisme des prévisions gouvernementales de croissance économique, de rebond des recettes fiscales et de maîtrise des dépenses, doit être immédiatement compensé par de nouvelles mesures, a précisé l'ancien président socialiste de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
"L'état de nos finances publiques s'est aggravé de façon très sérieuse en 2009 et début 2010. La situation n'est pas encore irréversible, si la France s'attelle dès maintenant à une action de redressement forte, crédible et durable", a dit Didier Migaud devant les commissions des Finances et des Affaires sociales de l'Assemblée.
"Si la gravité du mal dont nos finances publiques sont atteintes est de longue date chronique, ce mal a franchi un nouveau stade. Il y a donc urgence à prendre des mesures immédiates, sauf à hypothéquer notre indépendance et notre souveraineté si les tendances actuelles devaient se poursuivre", a-t-il ajouté.
Didier Migaud, qui présentait le rapport de la Cour sur la situation et les perspectives des finances publiques, préalable au débat d'orientation budgétaire qui commencera le 29 juin, a souligné que la situation de la France se détériorait par rapport à celle de l'Allemagne ou celle de l'Italie.
REVOIR TOUTES LES DÉPENSES
"Le gouvernement entend ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013. Mais la Cour est dans son rôle lorsqu'elle indique que les conditions de ce rétablissement sont loin d'être assurées à ce jour", a déclaré Didier Migaud.
Il a ainsi souligné que la prévision de croissance du gouvernement (2,5% par an en moyenne de 2011 à 2013) était optimiste, tout comme celle de réaction des recettes publiques à la croissance et celle de contrainte des dépenses.
"La soutenabilité des finances publiques de la France n'apparaît dès lors pas assurée à moyen terme, sauf si bien sûr des mesures sont prises", a ajouté Didier Migaud.
La Cour recommande ainsi de "réexaminer l'ensemble des dépenses publiques", en particulier les plus coûteuses: les prestations sociales, les rémunérations des fonctionnaires et les dépenses d'assurance maladie, dont le déséquilibre est aussi important que celui des retraites, a-t-il précisé.
Le projet de réforme des retraites du gouvernement réduit peu le déficit à court terme, alors qu'il y a urgence, a ajouté Didier Migaud, en plaidant pour d'autres mesures d'impact immédiat afin d'enrayer l'effet "boule de neige" des intérêts des dettes des régimes de retraite.
Le premier président de la Cour des comptes a jugé impératif la fin des baisses d'impôts et inévitable une hausse des prélèvements, sa préférence allant aux coupes dans les niches fiscales et sociales.
Au total, "cet ajustement budgétaire n'est pas impossible, comme l'ont prouvé de nombreux pays, même si la Cour en reconnaît la grande difficulté", a-t-il déclaré.
CONSERVER LA CONFIANCE DES PRÊTEURS
Interrogé sur d'éventuels risques pesant sur la notation souveraine AAA de la France, Didier Migaud a déclaré à Reuters que "si le gouvernement agit, il n'y a aucune raison que les prêteurs doutent de la confiance dans la capacité de la France".
"Le gouvernement me parait avoir entendu et être tout à fait conscient de la situation, qui est sérieuse mais pas irréversible", a-t-il ajouté.
Comme ses partenaires européens, la France promet une réduction rapide de ses déficits qui permettrait de stabiliser une dette publique qui a rapidement gonflé avec la crise.
Le gouvernement français s'est engagé à réduire le déficit public à 3% du PIB en 2013, contre 8% cette année, par une maîtrise sans précédent des dépenses et un bond des recettes lié à une croissance de 2,5%, supérieure aux prévisions de nombreuses institutions internationales et économistes.
Dans leur réponse figurant dans le rapport de la Cour, les ministères de l'Economie et du Budget précisent qu'une nouvelle série de réformes sera annoncée prochainement par Nicolas Sarkozy dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques qui vise à réduire les dépenses publiques.
De sources parlementaire UMP,on a parallèlement appris mercredi que la traditionnelle garden-party de l'Elysée à l'occasion de la Fête nationale n'aurait pas lieu le 14 juillet pour des raisons d'économies en période d'austérité.
Pour le rapport de la Cour des comptes: http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RSFPE/Rapport-situation-perspectives-finances-publiques-230610.pdf
Sans une action immédiate et forte du gouvernement, l'objectif de ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013 n'est pas assuré, ni la "soutenabilité" des finances publiques à moyen terme, a dit son premier président, Didier Migaud.
L'optimisme des prévisions gouvernementales de croissance économique, de rebond des recettes fiscales et de maîtrise des dépenses, doit être immédiatement compensé par de nouvelles mesures, a précisé l'ancien président socialiste de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
"L'état de nos finances publiques s'est aggravé de façon très sérieuse en 2009 et début 2010. La situation n'est pas encore irréversible, si la France s'attelle dès maintenant à une action de redressement forte, crédible et durable", a dit Didier Migaud devant les commissions des Finances et des Affaires sociales de l'Assemblée.
"Si la gravité du mal dont nos finances publiques sont atteintes est de longue date chronique, ce mal a franchi un nouveau stade. Il y a donc urgence à prendre des mesures immédiates, sauf à hypothéquer notre indépendance et notre souveraineté si les tendances actuelles devaient se poursuivre", a-t-il ajouté.
Didier Migaud, qui présentait le rapport de la Cour sur la situation et les perspectives des finances publiques, préalable au débat d'orientation budgétaire qui commencera le 29 juin, a souligné que la situation de la France se détériorait par rapport à celle de l'Allemagne ou celle de l'Italie.
REVOIR TOUTES LES DÉPENSES
"Le gouvernement entend ramener le déficit public à 3% du PIB en 2013. Mais la Cour est dans son rôle lorsqu'elle indique que les conditions de ce rétablissement sont loin d'être assurées à ce jour", a déclaré Didier Migaud.
Il a ainsi souligné que la prévision de croissance du gouvernement (2,5% par an en moyenne de 2011 à 2013) était optimiste, tout comme celle de réaction des recettes publiques à la croissance et celle de contrainte des dépenses.
"La soutenabilité des finances publiques de la France n'apparaît dès lors pas assurée à moyen terme, sauf si bien sûr des mesures sont prises", a ajouté Didier Migaud.
La Cour recommande ainsi de "réexaminer l'ensemble des dépenses publiques", en particulier les plus coûteuses: les prestations sociales, les rémunérations des fonctionnaires et les dépenses d'assurance maladie, dont le déséquilibre est aussi important que celui des retraites, a-t-il précisé.
Le projet de réforme des retraites du gouvernement réduit peu le déficit à court terme, alors qu'il y a urgence, a ajouté Didier Migaud, en plaidant pour d'autres mesures d'impact immédiat afin d'enrayer l'effet "boule de neige" des intérêts des dettes des régimes de retraite.
Le premier président de la Cour des comptes a jugé impératif la fin des baisses d'impôts et inévitable une hausse des prélèvements, sa préférence allant aux coupes dans les niches fiscales et sociales.
Au total, "cet ajustement budgétaire n'est pas impossible, comme l'ont prouvé de nombreux pays, même si la Cour en reconnaît la grande difficulté", a-t-il déclaré.
CONSERVER LA CONFIANCE DES PRÊTEURS
Interrogé sur d'éventuels risques pesant sur la notation souveraine AAA de la France, Didier Migaud a déclaré à Reuters que "si le gouvernement agit, il n'y a aucune raison que les prêteurs doutent de la confiance dans la capacité de la France".
"Le gouvernement me parait avoir entendu et être tout à fait conscient de la situation, qui est sérieuse mais pas irréversible", a-t-il ajouté.
Comme ses partenaires européens, la France promet une réduction rapide de ses déficits qui permettrait de stabiliser une dette publique qui a rapidement gonflé avec la crise.
Le gouvernement français s'est engagé à réduire le déficit public à 3% du PIB en 2013, contre 8% cette année, par une maîtrise sans précédent des dépenses et un bond des recettes lié à une croissance de 2,5%, supérieure aux prévisions de nombreuses institutions internationales et économistes.
Dans leur réponse figurant dans le rapport de la Cour, les ministères de l'Economie et du Budget précisent qu'une nouvelle série de réformes sera annoncée prochainement par Nicolas Sarkozy dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques qui vise à réduire les dépenses publiques.
De sources parlementaire UMP,on a parallèlement appris mercredi que la traditionnelle garden-party de l'Elysée à l'occasion de la Fête nationale n'aurait pas lieu le 14 juillet pour des raisons d'économies en période d'austérité.
Pour le rapport de la Cour des comptes: http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RSFPE/Rapport-situation-perspectives-finances-publiques-230610.pdf
-20100623]http://www.lesechos.fr/info/france/reuters_00262386.htm?xtor=EPR-1000-[la_une_soir]-20100623
Voilà un sujet un peu plus grave et plus important que l'élimination de l'équipe de France de la coupe du monde de football !!!!!
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: LA COUR DES COMPTES SONNE L'ALARME SUR LES FINANCES ... !
POLITIQUE - Nicolas Sarkozy devrait l'annoncer prochainement, René Dosière s'en réjouit...
Corentin Chauvel et Julien Ménielle
http://www.20minutes.fr/article/580457/Politique-La-garden-party-de-l-Elysee-supprimee-Il-n-y-a-pas-de-petites-economies.php
il faut bien que ça commence par des futilités , on attend de voir où les économies seront faites prochainement .....
Muet sur les dernières frasques des membres ou ex-membres de son gouvernement (Christian Blanc, Eric Woerth, Christine Boutin), Nicolas Sarkozy pourrait sortir de son silence dans les jours à venir, selon le Figaro de ce mercredi. Conscient que des sacrifices symboliques sont nécessaires pour redorer une image écornée, le chef de l’Etat envisagerait notamment de supprimer la traditionnelle garden-party de l’Elysée, organisée chaque 14 juillet.
[b]D'autres «mesures structurelles» à venir[/b]
Des sources concordantes à l'UMP ont confirmé l'information, indiquant que le chef de l'Etat avait pris cette décision en raison du contexte économique. «Le Premier ministre avait indiqué hier (mardi) à l'Assemblée nationale que, dans un souci d'exemplarité, des décisions seraient prises dans les prochains jours (...) des mesures sont en préparation», s'est pour sa part contenter d'indiquer ce mercredi le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.
Dans son édition de ce mercredi, le Parisien ajoute que cette décision serait effective pour cette année, mais également pour «les années à venir». A titre d'exemple, le quotidien précise que la garden-party du 14 juillet 2009 avait coûté plus de 730.000 euros pour 7.500 invités. «Il n'y pas de petites économies», se réjouit le député apparenté PS René Dosière, à l'origine des révélations sur le coût de la soirée l'an dernier.
«L'Elysée ne détaille pas ses frais de fonctionnement courants»
Difficile, cependant, de savoir quelle proportion des 22 millions de dépenses annuelles de l'Elysée représente la somme. «L'Elysée ne détaille pas ses frais de fonctionnement courants», explique René Dosière à 20minutes.fr. «Mais si on y ajoute l'économie de plus de 3 millions d'euros réalisée avec l'annulation du grand concert du 14 juillet, on arrive à une somme mieux que symbolique».
D’autres «mesures structurelles» seront annoncées d’ici la fin de la semaine, a confié un conseiller de l'Elysée au Figaro. L’objectif: rendre le «bon fonctionnement de la République irréprochable», car «être exemplaire, c'est avant tout l'être vis-à-vis de soi-même». Toutefois, ces coupes «ne seront pas des étincelles», a tempéré l’Elysée.
Diviser le nombre de ministres par deux
Ces annonces sont dans le sillage des décisions évoquées mardi par le Premier ministre à l’Assemblée nationale. «Sur le chemin de l'exemplarité et de la transparence, depuis le début de la République, les uns et les autres, nous avons fait des progrès (…) et nous avons encore des progrès à faire», a déclaré François Fillon, assurant que les «défaillances doivent être sanctionnées fermement».
«Encore faut-il que tout cela soit confirmé», tempère René Dosière, qui estime par ailleurs qu'on pourrait «réaliser une vraie économie en divisant le nombre de ministres par deux». D’après le Figaro, l’accumulation des polémiques ces dernières semaines présenterait de sérieux risques, non seulement pour la mise en place de la réforme des retraites, mais surtout en vue de l’élection présidentielle de 2012.
Corentin Chauvel et Julien Ménielle
http://www.20minutes.fr/article/580457/Politique-La-garden-party-de-l-Elysee-supprimee-Il-n-y-a-pas-de-petites-economies.php
il faut bien que ça commence par des futilités , on attend de voir où les économies seront faites prochainement .....
Invité- Invité
Re: LA COUR DES COMPTES SONNE L'ALARME SUR LES FINANCES ... !
Supprimer cette "mascarade " de garden-party ( restons français svp ) est déjà un signe ! Espérons que les économies des " hauts placés" de l'Etat fassent la même chose à commencer par la présidente - directrice de la HALDE qui a, en pleine période de crise, doublé son salaire ... !
Moi les décisions volontaristes de restriction de dépenses de Nicolas Sarkozy je n'y croirai que lorsqu'elles seront mises en place et appliquées ... et ça n'est pas demain la veille qu'elles le seront !
On est habitués aux "grands discours" non suivis d'effet ! Il me semble que la préoccupation essentielle du président actuellement est de mettre en place un électorat qui lui permette un second mandat ... tous les signes indicateurs de cette basse manoeuvre sont là !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
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