J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
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J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Par Patrice De Méritens
06/05/2010 | Mise à jour : 16:55
Alors que le gouvernement prépare une loi d'interdiction du voile intégral, «Le Figaro Magazine» publie en exclusivité des extraits du livre Sous mon Niqab* : une terrible aventure qui s'est déroulée dans la France du XXIesiècle, à quelques centaines de mètres de chez vous...
*Sous mon niqab, de Zeina, avec Djénane Kareh Tager (Editions Plon).
Terrible témoignage !
Par Patrice De Méritens
06/05/2010 | Mise à jour : 16:55
Alors que le gouvernement prépare une loi d'interdiction du voile intégral, «Le Figaro Magazine» publie en exclusivité des extraits du livre Sous mon Niqab* : une terrible aventure qui s'est déroulée dans la France du XXIesiècle, à quelques centaines de mètres de chez vous...
«Zeina fait partie des jeunes filles musulmanes qui ont étudié et ont un travail, ce qui n'est pas si simple dans une famille traditionnelle où on lui dit : «A quoi cela te servira-t-il, inch Allah ! Tu trouveras un mari»... Elle rencontre un jeune homme dont elle tombe amoureuse. Il est croyant, mais sans ostentation. Ils se marient. Mais, peu à peu, alors qu'elle est enceinte de quelques semaines, le climat entre eux change...
J'ai été interloquée un jour où nous avons croisé une femme voilée, quand mon mari m'a vivement saisie par le bras, me l'a indiquée d'un geste du menton :
Macha'Allah ! Ce que Dieu veut ! Regarde- la, c'est certainement une bonne épouse. C'est une femme bien, qui ne veut pas se montrer.
Je ne savais pas comment réagir, je ne savais pas s'il plaisantait ou s'il était sérieux. Je n'ai donc pas réagi, nous avons poursuivi notre chemin. Je n'ai plus pensé à cet incident jusqu'au week-end suivant où, là, l'insistance de mon mari a frôlé le harcèlement. Chaque femme voilée que nous croisions entraînait son satisfecit.
Macha'Allah ! Ce que Dieu veut !
(...) Portais-je vraiment une tenue indécente, ce jour où il m'avait probablement guettée par la fenêtre et m'attendait sur le palier ? J'ai été surprise de le voir là. Surprise et heureuse. J'ai ri, je lui ai demandé pourquoi il m'attendait, j'ai escompté un baiser. Il m'a répondu par un violent coup de pied dans le tibia. Mon rire s'est arrêté : qu'est-ce que tu as ? Qu'est-ce qui se passe ?
Il m'a répondu par une gifle, m'a demandé si je comptais devenir exhibitionniste. Je suis restée interdite, je ne comprenais pas ce que j'avais fait de mal. Il ne m'a rien expliqué, m'a juste craché :
La prochaine fois que tu sors dans une telle tenue, sache que ce ne sera pas la peine de revenir.
«Ton Paradis est sous les pieds de ton époux»
Accepter de porter un voile court en croyant limiter les exigences, c'est en fait mettre le doigt dans l'engrenage. Les mois passent, Zeina va bientôt accoucher. Son mari exige qu'elle abandonne son travail et reste à la maison. Il lui dit qu'elle doit lui être soumise, qu'il la sauvera ainsi de l'Enfer : «Ton Paradis est sous les pieds de ton époux.» Après lui avoir imposé le jilbab en la rouant de coups, il lui offre un cadeau dans une boîte qu'elle répugne à ouvrir. Elle s'y résout enfin...
Le niqab et les différentes pièces que j'allais désormais superposer jusqu'à disparaître complètement aux yeux du monde, je les ai étalés sur le lit. Je savais exactement dans quel ordre procéder pour m'en vêtir, j'ai évité de réfléchir, il fallait que je me lance. J'ai enfilé d'épaisses chaussettes noires, un pantalon de jogging, noir lui aussi. Les «soeurs» rencontrées à la mosquée me l'avaient conseillé quand je m'étais affublée du jilbab. Je n'en voyais pas l'utilité puisque la robe traînait par terre, mais elles m'avaient expliqué qu'un pantalon me protégerait si un coup de vent malencontreux soulevait quelque peu ma robe, ou bien si je la soulevais moi-même pour monter des marches ou pour protéger l'ourlet de la pluie. Je serais ainsi rassurée : aucun homme ne pourrait entrevoir la forme de ma cheville revêtue de noir ou, pis encore, celle de mon mollet. J'avais suivi leur conseil : puisque je faisais une chose, autant la faire bien ; n'était-ce pas ce que l'on m'avait toujours répété ?
«Ce tissu (...) aussi raide qu'une cage»
J'ai enfilé ma nouvelle robe en regrettant celles que je portais sous le jilbab. Elle était tout aussi large, mais beaucoup plus raide, carrée, dénuée de toute fluidité, de toute souplesse. Et puis tellement noire... J'ai espéré que quelques lavages viendraient à bout de cette résistance, à bout de cette noirceur, mais les jours qui ont suivi m'ont vite détrompée : ce tissu était condamné à rester aussi raide qu'une cage, aussi noir que la mort. (...)
J'avais pensé que l'étape la plus difficile serait celle du port du niqab proprement dit, cette sorte de cape entièrement fermée, entièrement opaque, très ample, qui s'enfile par la tête et descend jusqu'aux chevilles, avec un trou pour la face et deux autres trous à hauteur des mains, des trous sagement munis d'élastiques afin justement d'y glisser les mains, mais sans que la forme de l'avant bras ni même celle du poignet se dévoilent aux regards quand on soulève le bras. J'ai enfilé mes gants noirs, je me suis saisie à deux mains du long rabat cousu à la cape, sur le sommet du crâne, et tombant à mi-poitrine, doté d'une très fine fente pour les yeux, je l'ai tiré, j'ai dissimulé mon visage.
Il me restait à poser le dernier accessoire : le carré de mousseline muni de deux rubans à nouer à l'arrière de la tête. Je l'ai plaqué sur mon front, les rubans filaient entre mes doigts gantés. Je m'y suis reprise à plusieurs fois, je m'énervais, je ne parvenais pas à serrer le noeud, je ne voyais plus rien dans la pénombre de la chambre, le carré est tombé par terre, je me suis accroupie, j'ai sangloté. J'étais aveuglée par mes larmes. Au bout de longues minutes, j'ai senti des mains qui frôlaient ma nuque. Mon mari venait de nouer le carré. Je me suis relevée, je l'ai machinalement remercié.
«[Mon] ombre noire me faisait peur»
Dans l'ascenseur, j'ai tourné le dos au miroir : l'ombre noire qui s'y reflétait me faisait peur, c'était une inconnue menaçante, une inconnue sans identité, ce n'était pas moi. J'ai préféré l'ignorer. Je ne me suis jamais regardée dans un miroir quand j'étais revêtue du niqab, je ne me suis jamais vue en fantôme. Dès que j'ai posé le pied dans la rue, j'ai été envahie par un sentiment d'étrangeté. Il me fallait m'habituer à mon champ de vision rétréci par le tissu opaque qui dégageait à peine mes yeux et dansait à chaque pas, frôlant mon nez puis s'en éloignant, à la semi-obscurité imposée par la mousseline, dans laquelle j'allais évoluer jusqu'à la fin de mes jours. Car il était évident que le niqab m'emprisonnerait jusqu'à ce que je rejoigne le Paradis, la question ne se posait même pas. A moins que ne vienne une autre idée à mon mari, mais que pouvait-il imaginer de plus terrible ?
Je n'osais pas avancer, je me sentais bizarre et je l'étais. Je rajustais ce voile qui glissait sur ma tête, m'aveuglait, glissait à nouveau quand ma démarche se faisait heurtée, quand elle cessait d'être lente et solennelle. Je craignais aussi de trébucher sur un obstacle que le niqab m'aurait dissimulé. Mais il me fallait avancer. Au bout d'une centaine de mètres, je me suis fait une raison : après tout, personne ne pouvait me reconnaître, je n'étais plus désormais qu'une ombre sans visage et sans nom. Pourtant, j'ai juste eu envie de baisser les yeux, de baisser la tête et de regarder le sol. Je n'ai plus jamais levé les yeux du trottoir, je n'ai plus jamais redressé la tête. Jusqu'au jour où j'ai arraché ce voile.
«A la porte de l'école, j'ai dû décliner mon identité»
J'ai été surprise par le premier salam aleykoum que m'a lancé un vieil homme en plaçant respectueusement sa main à la hauteur de son coeur. Je ne le connaissais pas, j'ai supposé qu'il faisait erreur, je ne lui ai pas répondu. A la caisse de la supérette, j'ai vu deux clientes s'écarter devant moi pour me céder le passage ; elles m'ont saluée avec déférence, l'une d'elles était pourtant une voisine que je côtoyais tous les jours, je me suis contentée de hocher la tête, je ne voulais pas qu'elle entende ma voix, je ne voulais pas qu'elle me reconnaisse. Pas encore, pas tout de suite. J'étais encore moi. Le lendemain, à la porte de l'école, j'ai dû décliner mon identité ; le niqab n'a pas posé le moindre problème, je n'étais d'ailleurs pas la seule maman fantôme du quartier, et j'ai eu droit au sourire amical de la directrice, puis de la maîtresse, qui n'ont fait aucune allusion à mon visage dissimulé.
(...) Je me suis habituée à répondre poliment aux salam aleykoum que m'adressaient les autres «soeurs» en niqab croisées dans la rue, et à échanger quelques paroles avec elles, même si je ne les connaissais pas : telle était la règle du jeu entre les Pures, les Parfaites. J'ai appris à les reconnaître quand elles étaient accompagnées de leurs enfants ou de leur époux, à ne pas chercher à deviner leur identité quand elles étaient seules, ce qui est peu fréquent.
«Les «soeurs» ne m'appelaient jamais par mon prénom»
Et j'ai très vite intégré les règles de ce jeu, qui sont des règles absolues, intransgressibles. Ainsi, les «soeurs» ne m'appelaient jamais par mon prénom, il me paraissait inimaginable d'appeler l'une d'elles par le sien : on ne prononce jamais le prénom d'une femme en niqab, un homme ou n'importe quelle personne étrangère pourrait l'entendre, or nul ne doit le connaître : il reste «entre nous». Je n'ai jamais su pourquoi, et je ne l'ai d'ailleurs jamais demandé tant cette règle semblait ferme, et surtout évidente pour toutes les autres femmes. Comme elles, j'ai appris à ne jamais élever la voix en public. Le jour où j'ai croisé une «soeur» dans un centre commercial, entourée de ses enfants qui chahutaient, j'ai observé son manège : elle ne les a pas grondés, elle ne les a pas rabroués, elle a calmement prié son mari de venir remettre un peu d'ordre, et elle s'est tenue en retrait, dans une attitude de totale neutralité, pendant qu'il distribuait les gifles. De même, j'ai appris qu'il m'était interdit d'éclater de rire, de blaguer, de m'exclamer, évidemment de lancer des mots vulgaires : seuls les mots «propres», prononcés doucement, m'étaient autorisés. Je devais aussi apprendre à être toujours à l'écoute des autres, de leurs problèmes, une attitude qui leur procurait du bien, mais qui me permettait surtout de gagner des hasanats, des bons points, dans la perspective de ma vie future au Paradis. Bref, je devais me montrer digne de mon niqab, et transmettre à tous notre «savoir-vivre», celui des parfaites musulmanes.
«Regarde ce spectre»
(...) La première fois que j'ai été insultée par un inconnu, dans la rue, je revenais seule de l'école où j'avais déposé mon enfant après le déjeuner. Je marchais tête baissée, comme j'en avais pris l'habitude, le mot a claqué dans mes oreilles : «Regarde ce spectre.» Je ne me suis pas retournée, mais j'ai immédiatement compris que «le spectre», c'était moi. J'ai eu mal, mais j'ai fait semblant de ne pas avoir entendu. Je n'ai pas réagi. De toute manière, je ne réagissais plus à rien. J'ai baissé encore plus la tête, mon menton s'est enfoncé dans le bas de mon cou, et j'ai continué ma route. Je l'ai entendu plusieurs fois, ce mot. «Le spectre.» Avec ses variantes : «le corbeau», et même «le corbeau de merde», «le fantôme», «Dracula». Je ne réagissais pas, j'avançais, c'est tout. Ces insultes ont cessé de me toucher. Peut-être que j'entrais dans mon nouveau rôle de Pure, celle qui se consacre à la prière et à sa famille. Peut-être que j'avais cessé d'être.
Avec les semaines puis les mois, je me suis habituée au niqab. A force de le revêtir, j'ai cessé d'éprouver l'impression d'enfermement qui m'étreignait les premiers jours, quand je me sentais étouffer à l'intérieur de ce sinistre costume. Quand est venu l'été, j'avais même cessé de ressentir la chaleur, mais il est vrai que mes sorties s'étaient alors considérablement réduites. Oui, je m'y étais habituée, il y avait même des jours où je m'y sentais bien, je m'amusais parfois de pouvoir observer tout le monde sans être reconnue par personne. Sous mon niqab, je pouvais grimacer, je pouvais bâiller ou même rêvasser pendant que l'on me parlait, je pouvais ne pas répondre : j'étais une Parfaite, j'étais un symbole, et nul n'aurait pu m'en vouloir si je ne rebondissais pas sur une conversation. Mon rôle de sage n'était-il pas d'écouter ? J'avais cessé d'exister, sinon dans la fierté qui se reflétait dans le regard de tous ceux qui me regardaient. Je n'étais plus moi, j'étais la représentation de leur islam.
J'étais terriblement seule sous la cloche de tissu qui me séparait du reste du monde. J'évoluais dans mon monde où régnait le néant. Je ne pouvais pas avoir une discussion normale avec quiconque dans mon entourage, puisqu'il était entendu que j'avais dépassé la normalité pour devenir un être supérieur. C'est du moins ce qu'ils croyaient. Ils ne savaient pas que, désormais, j'étais rien.»
*Sous mon niqab, de Zeina, avec Djénane Kareh Tager (Editions Plon).
Terrible témoignage !
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Pathétique ... mais là ça pue le racisme à fond et je n'adhère pas à ce genre de mise à l'écart. Nous sommes tous différents ... mais également tous égaux !
Que dis-tu des "soeurs catholiques "enfermées dans un couvent, qui on fait "voeu de chasteté" au nom de leur Dieu, qui vivent toute leur vie sans avoir le droit de parler à quelqu'un d'autre que les soeurs du même couvent, qui vivent pieds nus été comme hiver dans des chaussures sont on ne sait trop le nom, qui travaillent sans recevoir de rémunération ?
Exploitation de la femme ou 'sacerdoce " ?
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
complètement débile ton argument sur le supposé racisme !
vraiment je croyais que tu pouvais faire preuve de plus d'intelligence , je suis déçue !
Alors , monsieur Jean claude , grand pourfendeur des torts devant l'éternel , grand donneur de leçons , ne semble pas du tout sensible à ce que souffre les femmes victimes des barbus , et si l'on ose citer un bouquin , de l'une de ces victimes , une musulmane , c'est du racisme ??
Je suis stupéfaite de constater combien certains n'ont pas la moindre parcelle de sensibilité quand il s'agit des femmes !
Si quelqu'un est raciste , Jean Claude , c'est toi , qui vient d'afficher ton plus total mépris envers les femmes musulmanes victimes de maris fanatiques !
Et ta comparaison stupide avec les bonnes soeurs , qui ne sont plus enfermées au couvent mais qui ont choisi leur vie , elles , encore une fois , tu démontres une stupidité que je en croyais pas !
vraiment je croyais que tu pouvais faire preuve de plus d'intelligence , je suis déçue !
Alors , monsieur Jean claude , grand pourfendeur des torts devant l'éternel , grand donneur de leçons , ne semble pas du tout sensible à ce que souffre les femmes victimes des barbus , et si l'on ose citer un bouquin , de l'une de ces victimes , une musulmane , c'est du racisme ??
Je suis stupéfaite de constater combien certains n'ont pas la moindre parcelle de sensibilité quand il s'agit des femmes !
Si quelqu'un est raciste , Jean Claude , c'est toi , qui vient d'afficher ton plus total mépris envers les femmes musulmanes victimes de maris fanatiques !
Et ta comparaison stupide avec les bonnes soeurs , qui ne sont plus enfermées au couvent mais qui ont choisi leur vie , elles , encore une fois , tu démontres une stupidité que je en croyais pas !
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
livaste a écrit:complètement débile ton argument sur le supposé racisme !
vraiment je croyais que tu pouvais faire preuve de plus d'intelligence , je suis déçue !
Alors , monsieur Jean claude , grand pourfendeur des torts devant l'éternel , grand donneur de leçons , ne semble pas du tout sensible à ce que souffre les femmes victimes des barbus , et si l'on ose citer un bouquin , de l'une de ces victimes , une musulmane , c'est du racisme ??
Je suis stupéfaite de constater combien certains n'ont pas la moindre parcelle de sensibilité quand il s'agit des femmes !
Si quelqu'un est raciste , Jean Claude , c'est toi , qui vient d'afficher ton plus total mépris envers les femmes musulmanes victimes de maris fanatiques !
Et ta comparaison stupide avec les bonnes soeurs , qui ne sont plus enfermées au couvent mais qui ont choisi leur vie , elles , encore une fois , tu démontres une stupidité que je en croyais pas !
J'avoue que mon argument n'est pas des plus pertinent en comparant les "soeurs" avec les "musulmanes" ( l'erreur est humaine ). Je m'en excuse volontiers, quoique je ne suis pas convaincu que les soeurs d'un certain âge soient entrées au couvent de leur "plin gré" ... il fût une époque ou les familles catho souhaitaient qu'un membre de leur progéniture rentre dans "les ordres" ... tu n'es certainement pas ans le savoir !
"Grand pourfandeur des torts devant l'éternel et grand donneur de leçons" ... j'ai du mal à te comprendre et accepter car je n'ai jamais eu cette prétention sur aucun de mes post ! On sent là l'inspiration d'une autre personne que toi ... et j'en suis franchement déçu !
Je ne suis et ne serai JAMAIS raciste ... j'ai un respect pour l'Autre quelque soit sa nationalité ou religion et j'accepte sans réaction les différentes traditions et cotumes des Autres ... tout le monde ne peut pas en dire autant !
Bien sûr ...je compatis aux misères qu'endurent les femmes musulmanes mais que pouvons nous y faire ? Faut-il s'immicer dans leur vie ? A-t-on le droit de les juger ainsi que leurs maris, quand bien même nous savons et sommes écoeurés de leurs coutumes et traditions.
Ce que je ne peux plus supporter c'est qu'en France, plutôt que de s'occuper des affaires intérieures du pays, les médias s'intéressent plus à discréditer les immigrés et les rendre responsables de tous nos maux.
En adoptant une telle position qui consiste à rendre responsable les immigrés de toutes misères on rejoint complètement les idées d'un certain parti politique que je suis loin, très loin de rejoindre.
Certes un bouquin n'est qu'un bouquin ... mais donner son avis sur celui-ci ne mérite pas d'être traité de "raciste" " pourfandeur des torts" et autre "donneur de leçons" quand bien même l'argumentation n'est pas pertinente.
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Et bien devant ta superbe ignorance de mâle , je te dis , si le sujet ne t'interesse pas , passe ton chemin , pas la peine de venir troller sur le thème totalement inadéquat de " racisme " .
Et si toi tu tolères aisément que des femmes , chez nous , soient ainsi emmurées vivante , pas la peine de nous le dire , c'est pas à ton honneurs !
Tu es donc incapable de réfléchir autrement qu'en terme de politique , " faut que je répondes quelqe chose contre le gouvernement "??
J'ai évoqué l'expérience vécue par une femme , en quoi cela te permet il de placer ta tirade anti gouvernement ??Avec un raisonnement comme le tien , je compatis mais on doit laisser faire , il faut laisser faire les mecs qui battent et tuent leurs femmes , faut laisser faire ceux qui la violent.. et on rentrera au Moyen âge !
Je ne m'occupe pas des contraintes , servitudes et sévices imposés aux épouses d'islamistes dans leur république islamiste , mais en France , ou bien il respectent toutes nos lois , ou ils se barrent !
Et si toi tu tolères aisément que des femmes , chez nous , soient ainsi emmurées vivante , pas la peine de nous le dire , c'est pas à ton honneurs !
Tu es donc incapable de réfléchir autrement qu'en terme de politique , " faut que je répondes quelqe chose contre le gouvernement "??
J'ai évoqué l'expérience vécue par une femme , en quoi cela te permet il de placer ta tirade anti gouvernement ??Avec un raisonnement comme le tien , je compatis mais on doit laisser faire , il faut laisser faire les mecs qui battent et tuent leurs femmes , faut laisser faire ceux qui la violent.. et on rentrera au Moyen âge !
Je ne m'occupe pas des contraintes , servitudes et sévices imposés aux épouses d'islamistes dans leur république islamiste , mais en France , ou bien il respectent toutes nos lois , ou ils se barrent !
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Tu me considères très mal et avec arrogance ... mais j'accepte étant habitué. Tu voudrais que je quitte ce forum que tu ne t'y prendrais pas d'une autre manière !
Je suis tout à fait capable de réfléchir autrement qu'en terme politique et heureusement pour moi, mais sauf erreur nous sommes sur un forum "politique" et je ne vois pas où il y a du mal à contester les actions gouvernementales !
Je n'ai JAMAIS dis ne pas condamner les sévices et autres obligations inhumaines subies par les femmes en France ou ailleurs ... c'est bien mal me connaître et bien mal connaître mes préoccupations. Si toutefois tu trouves une phrase de moi sur ton forum disant le contraire merci de me le faire savoir !
Bien cordialement
Jean-Claude
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Un fait divers pour faire bouger Ni pute, ni soumise. Des cons, il y en a partout et ça arrive même chez les musulmans. Le problème de l'islam n'est pas la tenue des femmes musulmanes mais leurs présences sur notre sol. Et ça c'est grâce à l'UMP et au PS. Bravo.
Invité- Invité
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
saco a écrit:Un fait divers pour faire bouger Ni pute, ni soumise. Des cons, il y en a partout et ça arrive même chez les musulmans. Le problème de l'islam n'est pas la tenue des femmes musulmanes mais leurs présences sur notre sol. Et ça c'est grâce à l'UMP et au PS. Bravo.
Je te rejoins sur un seul point et te laisse deviner lequel !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
1 point, c'est déjà ça.
Pour le reste, le sarkozysme, c'est l'agitation des communautés et des communautarisme (sioniste, islamique, féministe,...) en profitant des faits divers pour masquer les mauvais résultats de sa politique.
C'est de la com'.
Pour le reste, le sarkozysme, c'est l'agitation des communautés et des communautarisme (sioniste, islamique, féministe,...) en profitant des faits divers pour masquer les mauvais résultats de sa politique.
C'est de la com'.
Invité- Invité
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
saco a écrit:1 point, c'est déjà ça.
Pour le reste, le sarkozysme, c'est l'agitation des communautés et des communautarisme (sioniste, islamique, féministe,...) en profitant des faits divers pour masquer les mauvais résultats de sa politique.
C'est de la com'.
Tu fais des progrès ... nous sommes d'accords sur deux points ...
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
vous avez effectivement un seul point en commun , c'est votre obsession anti sarkozyste qui vous fait répondre des conneries contre Sarkozy , même , comme sur ce topic , où il n'est nullement question de politique !
Parce que , puisque vous en semblez pas comprendre ce que vous lisez , il n'est pas question d epolitique dans ce topic , mais seulement d'un témoignage d'une femme victime !
Parce que , puisque vous en semblez pas comprendre ce que vous lisez , il n'est pas question d epolitique dans ce topic , mais seulement d'un témoignage d'une femme victime !
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Comme par magie, un témoignage sur la burqa... livaste, on sait tous que le gouvernement essaie de justifier sa loi et que le fait divers sert une argumentation de fond.
des victimes, il y en a partout. Il faut qu'elles aillent dans les centre d'accueil. Quand je travaillais dans l'accueil d'urgence, il y a 5 ou 6 ans, je ne voyais que ça.
Ici, il y a une exploitation politique du fait divers et elle n'est pas de notre fait. Ne me prend pas pour un bleu.
des victimes, il y en a partout. Il faut qu'elles aillent dans les centre d'accueil. Quand je travaillais dans l'accueil d'urgence, il y a 5 ou 6 ans, je ne voyais que ça.
Ici, il y a une exploitation politique du fait divers et elle n'est pas de notre fait. Ne me prend pas pour un bleu.
Invité- Invité
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
livaste a écrit:vous avez effectivement un seul point en commun , c'est votre obsession anti sarkozyste qui vous fait répondre des conneries contre Sarkozy , même , comme sur ce topic , où il n'est nullement question de politique !
Parce que , puisque vous en semblez pas comprendre ce que vous lisez , il n'est pas question d epolitique dans ce topic , mais seulement d'un témoignage d'une femme victime !
rien de plus à rajouter ! tu as très bien résumée ma pensée !ils trouvent toujours à inclure Sarkozy (toc obsessionnel)quelque soit le sujet .
Invité- Invité
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Franline, selon tous les experts psychiatre la critique d'un pouvoir ne peut être assimilé à un trouble psychiatrique. De plus, déterminer des troubles psychiatrique n'est pas de ta compétence, ni de la mienne. Laisse donc aux spécialistes ce genre de chose. Rien ne t'interdit de lire par contre le renouveau (ou pseudo) de l'antipsychiatrie initié par Michel Onfray.
Je ne crois pas que le hasard régisse votre intérêt pour les faits divers. On ne vous entend que très peu parlé de Valérie Bègue. Vos faits divers sont toujours en lien avec les occupations et les moulins à vent de l'UMP. Etonant non?
Je ne crois pas que le hasard régisse votre intérêt pour les faits divers. On ne vous entend que très peu parlé de Valérie Bègue. Vos faits divers sont toujours en lien avec les occupations et les moulins à vent de l'UMP. Etonant non?
Invité- Invité
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
et les tiens de faits divers relèvent de l'obsession quand tu balances tes sujets à la con sur les lesbiennes ....
Invité- Invité
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Inutile d'écrire en si gros caractères ... on n'est pas complètement idiots !
Moi personnellement désormais je me tais car d'une manière ou d'une autre dans la mesure ou l'on est contre Sarkozy on est des idiots ou des demeurés mentaux.
Il est évident, cela saute aux yeux, que la remontée de ces différents faits divers relatifs aux musulmans par les médias ( qui ne se sont pas de gauche ! ) est uniquement effectuée pour permettre au Gouvernement de justifier sa Loi contrairement à l'avis du CC.
Etant que les débats tournent en confrontation verbale plus ou moins agressive dès que l'on attaque le Gouvernement ... moi je me retire provisoirement de ce forum et ne posterai que des articles décrivant la politique actuelle de droite comme du centre ou de gauche sans mettre de commentaires !
Salut à toutes et tous !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Je ne balance jamais de sujet à la con sur les lesbiennes. Je dénonce juste les fondement politique de néo-féminisme incarné notamment par Caroline Fourest. Je pense que ce fondement est malsain et pas très honnête.
Après, la gay Pride c'est juste du commerce pour délire petit bourgeois.
Pour ce qui est de Jean-Claude, il fau au-contraire développer ses analyses et ne pas céder à la pression liberticide d'où qu'elle vienne.
Après, la gay Pride c'est juste du commerce pour délire petit bourgeois.
Pour ce qui est de Jean-Claude, il fau au-contraire développer ses analyses et ne pas céder à la pression liberticide d'où qu'elle vienne.
Invité- Invité
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Jean-Claude , le sort des femmes , même musulmanes nous préoccupent .Elles vivent sur le territoire français et pour beaucoup , sont françaises , donc c'est une préoccupation majeure que de les sortir de ce guêpier qu'est cette prison vestimentaire et sectaire en y mêlant le Coran comme seul et unique repère!
ça n'a rien de politique qu'une femme témoigne de sa propre expérience , c'est normal qu'elle puisse décrire ce qu'était cette vie pour elle qui change un peu des Belphégors qui osent témoigner en affirmant que ce choix est volontaire alors que pendant ce temps , en Afghanistan des femmes se battent pour avoir des droits .
Je ne vois pas ce que vient faire Sarkozy là dedans mais , je réalise que , d'être de gauche consiste à fustiger tout ce qui vient de la droite , du gouvernement ou de Sarkozy même quand cela concerne la liberté des femmes !
ça n'a rien de politique qu'une femme témoigne de sa propre expérience , c'est normal qu'elle puisse décrire ce qu'était cette vie pour elle qui change un peu des Belphégors qui osent témoigner en affirmant que ce choix est volontaire alors que pendant ce temps , en Afghanistan des femmes se battent pour avoir des droits .
Je ne vois pas ce que vient faire Sarkozy là dedans mais , je réalise que , d'être de gauche consiste à fustiger tout ce qui vient de la droite , du gouvernement ou de Sarkozy même quand cela concerne la liberté des femmes !
Invité- Invité
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
Il y a des femmes malheureuses qui ne sont pas musulmanes. Il y a des malheureux qui ne sont pas femmes. Et ainsi de suite....
Invité- Invité
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
avec un tel raisonnement , il y a des femmes battues , des enfants battus , c'est comme ça , on n'y peut rien !
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
A toi je ne réponds pas , tu es buté , machiste et archaïque .C'est à Jean-Claude que je m'adresse .... il est un peu plus modéré et ouvert d'esprit que toi .
J'ai toujours défendu les femmes , quelque soit leur univers , leur provenance , leur religion , leur sexualité , .... une femme est un être humain , et le sujet ici est la prison vestimentaire (uniquement!).
J'ai toujours défendu les femmes , quelque soit leur univers , leur provenance , leur religion , leur sexualité , .... une femme est un être humain , et le sujet ici est la prison vestimentaire (uniquement!).
Invité- Invité
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
merci Franline , je croyais , à lire les posts de Saco , que j'avais mal compris le texte de cette femme !
Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
franline a écrit:Jean-Claude , le sort des femmes , même musulmanes nous préoccupent .Elles vivent sur le territoire français et pour beaucoup , sont françaises , donc c'est une préoccupation majeure que de les sortir de ce guêpier qu'est cette prison vestimentaire et sectaire en y mêlant le Coran comme seul et unique repère!
ça n'a rien de politique qu'une femme témoigne de sa propre expérience , c'est normal qu'elle puisse décrire ce qu'était cette vie pour elle qui change un peu des Belphégors qui osent témoigner en affirmant que ce choix est volontaire alors que pendant ce temps , en Afghanistan des femmes se battent pour avoir des droits .
Je ne vois pas ce que vient faire Sarkozy là dedans mais , je réalise que , d'être de gauche consiste à fustiger tout ce qui vient de la droite , du gouvernement ou de Sarkozy même quand cela concerne la liberté des femmes !
Je suis tout à fait d'accord avec toi concernant l'histoire de cette femme qui ressemble, hélas à la situation de nombreuses autres femmes. Crois moi que je suis loin, très loin de défendre les voyous que sont leurs" maris". J'admire et je suis aux côtés des femmes qui se battent pour le respect de leur dignité en Afghanistan et ailleurs ... ne me considère pas comme un "mâle macho" ... !
Cependant j'estime que depuis quelque temps on en fait beaucoup au niveau des médias pour nous sortir ce genre d'évènements qui existent depuis des années au moment même ou le Gouvernement s'apprête à proposer une Loi contre l'avis du CC. Ai-je le droit d'avoir ce ressentiment ou pas sans me faire agresser ?
Jeanclaude- Député
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Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
tu en as le droit mais , là le sujet c'est le sort de cette femme qui représente quand même pas mal d'autres femmes dans son cas ! les médias ont tendance à faire croire qu'elles choisissent de porter leur "bâche" , aucune autre parole de femmes venant contester ces propos ..... enfin là , un témoignage qui permet de constater que leur liberté est limité à la volonté de leur mari !
c'est un fait de société qui se voit de plus en plus fréquemment , sur Marseille c'est courant !...si le gouvernement ne met pas de limites alors ces gens feront comme bon leur semble sans respecter les 'liberté , égalité , fraternité" ! c'est l'identité même de la France ; le sort des femmes musulmanes sous l'emprise de la folie de leur famille n'a pas à être mis au second plan parce qu'il y a une crise financière mondiale.
c'est un fait de société qui se voit de plus en plus fréquemment , sur Marseille c'est courant !...si le gouvernement ne met pas de limites alors ces gens feront comme bon leur semble sans respecter les 'liberté , égalité , fraternité" ! c'est l'identité même de la France ; le sort des femmes musulmanes sous l'emprise de la folie de leur famille n'a pas à être mis au second plan parce qu'il y a une crise financière mondiale.
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Re: J'ai enlevé mon voile au péril de ma vie»
franline a écrit:tu en as le droit mais , là le sujet c'est le sort de cette femme qui représente quand même pas mal d'autres femmes dans son cas ! les médias ont tendance à faire croire qu'elles choisissent de porter leur "bâche" , aucune autre parole de femmes venant contester ces propos ..... enfin là , un témoignage qui permet de constater que leur liberté est limité à la volonté de leur mari !
c'est un fait de société qui se voit de plus en plus fréquemment , sur Marseille c'est courant !...si le gouvernement ne met pas de limites alors ces gens feront comme bon leur semble sans respecter les 'liberté , égalité , fraternité" ! c'est l'identité même de la France ; le sort des femmes musulmanes sous l'emprise de la folie de leur famille n'a pas à être mis au second plan parce qu'il y a une crise financière mondiale.
Sur ce point nous sommes complètement d'accord et moi aussi j'accepte très mal voir des femmes complètement camouflées par une camisole, surtout quand je pense que cette tenue vestimentaire n'est pas leur choix mais une tenue imposée.
Mais, et cela existe, il y a des femmes musulmanes dont c'est le choix personnel d'être ainsi vêtues ... on fait comment dans ce cas ?
Jeanclaude- Député
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