Un enfant de 6 ans meurt d'un surdosage dans un hôpital marseillais
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Un enfant de 6 ans meurt d'un surdosage dans un hôpital marseillais
Un enfant de 6 ans meurt d'un surdosage dans un hôpital marseillais
Créé le 25.03.10 à 13h03
Mis à jour le 25.03.10 à 13h03 |
SANTE - Le petit garçon suivait une chimiothérapie pour un cancer, il a reçu une dose beaucoup plus élevée que prévu...
c'est épouvantable .
C'est inadmissible que de telles erreurs puissent avoir lieu !
Créé le 25.03.10 à 13h03
Mis à jour le 25.03.10 à 13h03 |
SANTE - Le petit garçon suivait une chimiothérapie pour un cancer, il a reçu une dose beaucoup plus élevée que prévu...
J. M. avec agence
Surdose mortelle à la Timone. Un petit Arménien de 6 ans atteint d'un cancer à un stade avancé est décédé début février à l'hôpital marseillais, victime d'une «erreur» dans le dosage de sa chimiothérapie, ont annoncé ce jeudi les responsables du centre hospitalier.
Une virgule mal placée
Le médicament a été administré «à une dose très nettement supérieure à ce que l'enfant aurait dû recevoir», a reconnu Pierre Pinzelli, directeur du centre hospitalier de la Timone, confirmant une information de la Provence. Un «cas extrêmement rare, un drame épouvantable», ajoutant que «la surdose a accéléré son décès, somme toute malheureusement assez prévisible».
Le garçon était arrivé en France fin décembre dans un «état général très dégradé», avec son père qui avait décidé de quitter l'Arménie pour tenter de trouver un moyen de le soigner. Selon la Provence, l'enfant aurait reçu «un dosage dix fois supérieur au traitement prévu», à cause d'«une virgule mal placée, ou peut-être mal interprétée» sur la prescription.
10.000 euros pour rapatrier le corps
Une enquête administrative a été diligentée et «des actions correctrices ont été immédiatement mises en oeuvre pour éviter qu'un tel drame se reproduise», a ajouté Pierre Pinzelli, qui n'a pas souhaité s'étendre sur les raisons possibles de l'erreur, dans l'attente des conclusions de l'enquête.
Une somme de 10.000 euros a été débloquée par l'assurance de l'hôpital pour permettre à la famille de l'enfant de rapatrier son corps en Arménie. «Il ne s'agit pas d'une indemnisation mais d'une aide financière qui a notamment servi à payer le cercueil de l'enfant. Cela n'entame en rien son droit à ester en justice» assure Pierre Pinzelli, cité par la Provence.
c'est épouvantable .
C'est inadmissible que de telles erreurs puissent avoir lieu !
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