La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
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La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
A cause de ses finances publiques catastrophiques, la Grèce voit ses taux d'intérêt s'envoler. L'Europe hésite entre fermeté et solidarité.
Didier Pavy
http://www.challenges.fr/magazine/international/0198.028593/?xtmc=grece&xtcr=1
A cause de ses finances publiques catastrophiques, la Grèce voit ses taux d'intérêt s'envoler. L'Europe hésite entre fermeté et solidarité.
Faut-il ou non aider la Grèce ? La question agite depuis plusieurs jours les milieux politiques et économiques européens. En cause, une attaque en règle des marchés financiers contre le pays considéré comme le maillon (trop) faible de la zone euro, lequel serait susceptible de porter atteinte à la crédibilité de la monnaie unique.
Déjà pas très vaillante avant la crise, la santé des finances publiques hellènes n'a cessé d'empirer depuis.
La dette a atteint 115 % du PIB, pour 95 % en 2008, et le déficit budgétaire (14 % du PIB) s'avère notablement supérieur à la moyenne européenne, qui devrait avoisiner 6 % en 2010. Les traders internationaux, du coup, manifestent leurs doutes sur la capacité de l'Etat grec à rembourser ses créances. Résultat : Athènes doit emprunter aujourd'hui avec des taux d'intérêt supérieurs de près de 3 points à ceux réclamés à l'Allemagne . Du jamais-vu depuis son adhésion en 2001 à la monnaie unique.
Selon certains experts, avec un tel écart entre les deux pays, la zone euro court un grave danger. «Elle pourrait se diviser entre un centre fort et une périphérie plus faible, et, finalement, certains pays pourraient sortir de l'union monétaire », a averti lors du Forum économique de Davos Nouriel Roubini, l'économiste Cassandre célèbre pour avoir annoncé dès 2005 la crise financière qui a failli couler l'économie mondiale. Cette nouvelle prédiction est d'autant plus inquiétante que d'autres membres de la zone euro, comme l'Irlande ou l'Espagne, affichent des bilans macroéconomiques guère plus solides que celui de la Grèce.
Personne en Europe ne se plaint que l'offensive des spéculateurs ait pour effet un recul de l'euro sur le marché des changes. Sa trop forte position face au dollar pénalise la balance commerciale des seize pays dont il est la devise.
Pas question, en revanche, de diviser l'Euroland. Mais comment faire pour colmater la brèche grecque ? Car ne pas aider la Grèce, c'est malmener la zone euro. L'aider, en revanche, c'est encourager le laxisme budgétaire récurrent de ses dirigeants.
Du coup, pour l'instant, les gouvernants se paient de mots. « La Grèce n'est pas seule », a assuré le 28 janvier la ministre française de l'Economie Christine Lagarde. « Le plein appui de l'Allemagne » a été confirmé à Athènes deux jours plus tard par son ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle dans une interview au quotidien grec Kathimerini. Et pourtant, il n'existe pas de mécanisme d'entraide communautaire, comme l'a regretté le Premier ministre grec Georges Papandréou à Davos. La solution des euro-obligations aurait pu permettre aux Etats d'abaisser les taux auxquels ils empruntent. Malheureusement, c'est une idée qui n'a pas eu de succès jusqu'à présent dans l'UE .Pour la Commission, Athènes n'a donc d'autre solution que d'engager les réformes structurelles qu'elle a toujours remises... aux calendes grecques.
Risque de contagion
Selon le commissaire européen sortant aux Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, « il faut que la Grèce applique impérativement le plan de stabilité budgétaire qu'elle a déposé le 15 janvier », lequel prévoit de ramener le déficit public à 8,7 % en 2010 et sous la barre des 3 % en 2013. Quant à la dette, elle est promise en 2011 à une stabilité relative à 120,6 %, suivie d'une baisse progressive les années suivantes. Vu les mesures de rigueur annoncées, cela ne sera pas une sinécure...
Et si les acteurs de la spéculation ne sont pas convaincus, la zone euro est-elle en danger ? L'eurodéputée française Sylvie Goulard ne le croit pas : « L'Europe a fait le choix de la solidarité quand elle a créé l'Union économique et monétaire avec le traité de Maastricht. Maintenant persiste un déséquilibre entre le volet monétaire, très organisé avec la BCE, et le volet économique, très embryonnaire. Il faut des mesures de convergences économiques et de discipline budgétaire plus rigoureuses. » Paroles, paroles, paroles...
Didier Pavy
http://www.challenges.fr/magazine/international/0198.028593/?xtmc=grece&xtcr=1
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
Grève et manifestations contre le plan d'austérité en Grèce
De THE ASSOCIATED PRESS (CP) – Il y a 2 heures
ATHENES — Les aéroports sont restés fermés et de nombreux services publics ont été suspendus ou réduits au service minimum mercredi en Grèce. Les syndicats de fonctionnaires ont déclenché une grève de 24 heures pour protester contre les mesures d'austérité du gouvernement, destinées à réduire l'écrasante dette publique du pays, qui sera aussi au coeur du sommet européen de Bruxelles jeudi.
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5g327u_WVpMJyFzCjihjI5QJlFvkA
De THE ASSOCIATED PRESS (CP) – Il y a 2 heures
ATHENES — Les aéroports sont restés fermés et de nombreux services publics ont été suspendus ou réduits au service minimum mercredi en Grèce. Les syndicats de fonctionnaires ont déclenché une grève de 24 heures pour protester contre les mesures d'austérité du gouvernement, destinées à réduire l'écrasante dette publique du pays, qui sera aussi au coeur du sommet européen de Bruxelles jeudi.
Les chauffeurs de taxi d'Athènes comptent de leur côté débrayer jeudi, et le secteur privé le 24 février.
Les écoles, hôpitaux, perceptions des impôts et représentations ministérielles en région étaient en grève mercredi, de même que plusieurs milliers de contrôleurs aériens, douaniers, médecins hospitaliers et enseignants. Le trafic des trains était fortement perturbé sur les lignes nationales, mais les transports en commun circulaient normalement.
Dès le début de la matinée, des centaines de retraités et de grévistes se sont rassemblés place Syntagma, dans le centre d'Athènes, en attendant le départ des manifestations. "Aujourd'hui, les travailleurs ont répondu" au gouvernement", scandaient les haut-parleurs. "C'est une guerre contre les travailleurs. Nous répondrons par la guerre, jusqu'à ce que la politique ait changé de voie", a expliqué Christos Katsiotis, membre d'un syndicat ouvrier affilié au Parti communiste.
Et les nouvelles mesures annoncées quelques heures auparavant n'allaient pas rassurer les manifestants: hausse de la taxe de l'Etat sur l'essence et obligation pour tous les commerces de délivrer des factures afin de lutter contre la fraude fiscale.
Pour Alexandros Potamitis, 57 ans, retraité, "ce ne sont pas les employés qui ont pris tout l'argent, c'est la 'ploutocratie'. C'est donc à elle de le rendre".
Mais la participation a finalement été faible et la météo pluvieuse. Quelque 7.000 personnes ont défilé, ce qui est peu par rapport à d'autres manifestations organisées par les mêmes syndicats et qui avaient alors mobilisé des dizaines de milliers de personnes. A Thessalonique, deuxième ville du pays, 3.000 personnes se sont aussi rassemblées.
Le plan d'austérité du gouvernement de centre-gauche (Parti socialiste, PASOK), qui a succédé aux conservateurs en octobre dernier, prévoit notamment un recul de deux ans de l'âge du départ à la retraite, à 63 ans d'ici 2015, le gel des salaires des fonctionnaires, des coupes budgétaires, une diminution des dépenses publiques, la mise en place d'impôts supplémentaires et un renforcement de la lutte contre l'évasion fiscale.
En 2009, le déficit de l'Etat grec a atteint 12,7% du PIB (produit intérieur brut), soit plus de quatre fois la limite autorisée par les critères de Maastricht. La dette publique a, elle, dépassé les 113%.
Le Premier ministre Georges Papandréou, qui était reçu par le président Nicolas Sarkozy à Paris mercredi, a promis de "prendre toutes les mesures nécessaires (pour atteindre) (son) objectif de réduction du déficit de 4% en 2010, pour arriver à 8,7% du PIB". Il a ajouté que son pays avait "soumis un programme de stabilité et de croissance à la Commission (européenne)", et que celle-ci l'avait approuvé.
Les regards se tournent désormais vers Bruxelles, où les dirigeants de l'Union européenne étudieront jeudi les réponses à apporter à la crise grecque. Les marchés financiers ont réagi positivement mercredi à ce qu'ils considèrent comme des indices d'une probable aide européenne à la Grèce. La rare participation du président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, à la réunion de jeudi ne leur a notamment pas échappé.
Certains analystes estiment que la BCE pourrait proposer une aide qui ne passe pas par un véritable plan de sauvetage, comme des garanties de prêt par exemple. Ou les grandes économies européennes, l'Allemagne et la France, pourramière économie de la zone euro, l'Allemagne, sera déterminante. Berlin semble accepter de plus en plus que son intervention soit nécessaire pour éviter la contagion de la crise grecque à toute la zone euro.
Mais un soutien européen à la Grèce pourrait se révéler très problématique si d'autres pays en difficulté, comme l'Espagne, le Portugal ou l'Irlande, exigeaient le même traitement, met en garde Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5g327u_WVpMJyFzCjihjI5QJlFvkA
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
L'Europe va bien sur lacher : elle ne peut pas faire autrement. C'était le calcul des spéculateurs.
Ensuite viendra le tour de l'Espagne et du Portugal très vite suivi par l'Irlande. Des pays qui ont fait leur croissance sur des bulles financières et immobilières.
Enfin à part ça, il ne faut surtout pas envisager de changer de système économique : le profit qui est en retiré par ces vautours est trop important et peu importe les dégats humains qu'ils provoquent.
A propos, qui paye à la sortie tout ce gâchis ? Ben le contribuable européen me semble tout désigné. Et comme il va cumuler avec sa propre dette nationale et les cadeaux faits aux plus nantis (par exemple chez nous 20 milliards pour des entreprises du CAC40 sans aucune contrepartie , mais les autres pays européens ne doivent pas être mieux lotis) le contribuable européen va casquer durement.
Mais surtout on n'encadre pas la finance mondiale, on ne va pas demander des comptes ce serait casser un trop beau système de gouvernance
Ensuite viendra le tour de l'Espagne et du Portugal très vite suivi par l'Irlande. Des pays qui ont fait leur croissance sur des bulles financières et immobilières.
Enfin à part ça, il ne faut surtout pas envisager de changer de système économique : le profit qui est en retiré par ces vautours est trop important et peu importe les dégats humains qu'ils provoquent.
A propos, qui paye à la sortie tout ce gâchis ? Ben le contribuable européen me semble tout désigné. Et comme il va cumuler avec sa propre dette nationale et les cadeaux faits aux plus nantis (par exemple chez nous 20 milliards pour des entreprises du CAC40 sans aucune contrepartie , mais les autres pays européens ne doivent pas être mieux lotis) le contribuable européen va casquer durement.
Mais surtout on n'encadre pas la finance mondiale, on ne va pas demander des comptes ce serait casser un trop beau système de gouvernance
pwalagratter- Maire
- Nombre de messages : 549
Date d'inscription : 24/06/2008
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
Quand la banque centrale européenne prépare l'expulsion d'un pays de l'eurozone
http://www.lalettrevolee.net/article-quand-la-banque-centrale-europeenne-prepare-l-expulsion-d-un-pays-de-l-eurozone-43321876.html
finalement on peut remercier Sarko d'avoir fait la promotion du traité de Lisbonne .... ne serait-ce parce que ça peut arranger le FN qui souhaite depuis longtemps le retour du franc et son indépendance décisionnaire ....c'est désormais possible de sortir de l'UE et éventuellement reprendre sa monnaie nationale même si ce point est trouble...
......
1. Très clairement, d'après M. Attanassiou, donc d'après la BCE, un retrait de l'Union européenne avant le Traité de Lisbonne était impossible. L'Union européenne est un état, de facto, dont les régions que sont l'Allemagne, l'Italie, la France et autres survivances folkloriques ont perdu assez vite le droit de se retirer (the lack, until recently, of a formal exit clause in Community primary law must have been intentional, testifying to the Member States’ lasting commitment to the EU’s objectives and to the irreversibility of the European unification process, which is irreconcilable with a unilateral right of withdrawal).
Il ne s'agit pas d'une simple position de juriste international considérant qu'un état ne peut se dédire d'un traité. L'auteur assimile l'Union européenne à un état en devenir et démarque bien cette institution liberticide d'un simple traité (it would be to disregard the sui generis constitutional nature of the Community legal order and the ECJ’s well-established interpretation of the treaties as being permanently binding on the Member States.)
L'auteur renvoie ceux qui prétendraient que les états membres de l'union européenne ont conservé leur souveraineté à leur ringardise : "it would be to subscribe to an extreme and largely obsolete concept of sovereignty".
Comme le Traité de Lisbonne prévoit une clause de retrait explicite - assimilée à une énorme faute de goût par M. Attanassiou (a recently enacted exit clause is, prima facie, not in harmony with the rationale of the European unification project and is otherwise problematic, mainly from a legal perspective), il faut se féliciter du passage en force du Traité de Lisbonne.
2. on trouve confirmation du fait qu'entre européens on ne mache pas ses mots. Alors que les européens nous rebattent les oreilles de la faiblesse de la pauvre Union européenne (on nous a refait le coup récemment avec Copenhague), notre juriste note que l'Union voit sans cesse s'accroître ses pouvoirs souverains, à mesure que les états en sont dépouillés (The Union’s slow but continuing progress towards a more advanced level of integration, involving closer political and economic ties between its Member States and the transfer of an ever-increasing share of their essential sovereignty to the supranational European institutions).
3. Pour la BCE, la sortie d'un membre de l'eurozone est une possibilité non nulle (however remote, the risk of a non-compliant Member State being expelled from the EU or EMU is still conceivable).
4. Un état qui sortirait de la zone euro actuellement devrait également quitter l'Union européenne. Mais l'auteur ajoute qu'un état qui quitterait l'Union européenne pourrait continuer à utiliser l'euro.
5. Une province d'un état-membre qui déclarerait son indépendance n'aurait pas de droit automatique à une place dans l'Union européenne (the assumption that the EU would treat both the rump Member State and the seceding entity as Member States would not hold true, as the rump Member State could veto the accession of the seceding entity under Article 49 TEU [...]. Moreover, it cannot be in the EU’s interest to have an ever increasing number of veto-wielding members, as this would make its business more difficult to manage).
6. Question soulevée par Attanassiou : si, grâce au Traité de Lisbonne, les états disposent indéniablement d'un droit unilatéral de sortie de l'Union, ont-ils pour autant le droit de sortir de l'euro ? L'auteur conclut que ce n'est pas très clair en l'état du traité. Les états ayant le droit de sortir de l'Union doivent a fortiori avoir le droit de sortir de l'euro, mais autant la sortie de l'Union est organisée par les textes, autant il y a silence sur la sortie de l'euro - puisqu'au contraire l'entrée dans l'euro est explicitement désignée comme "irrévocable". L'auteur en conclut qu'il faudrait amender le traité de Lisbonne (good luck my dear fellow !)
Il rappelle aussi que la politique peut faire des miracles : le Groenland a quitté l'Union européenne en 1982-1984, dans le silence des textes et contre l'interprétation des traités que défend l'auteur.
7. Non content de constater que la sortie unilatérale de l'euro sans quitter l'Union pose un cas juridique complexe, l'auteur se demande si, puisque les états peuvent sortir de l'Union, l'Union ne pourrait pas, réciproquement, en mettre quelques-uns dehors ? La question se pose d'ailleurs aussi bien pour l'Union que pour l'euro d'après lui. Pour mettre un état en dehors de l'Union, la question est complexe et juridiquement difficile. Mais son propos n'est pas l'Union en général, le représentant de la BCE s'intéresse plus particulièrement à une question : peut-on sortir un état de la zone euro ? L'auteur ne répond pas sur ce point, qu'il trouve juridiquement très peu justifiable, mais s'attarde longuement sur un fait : il serait possible que les états membres de l'Union ayant évacué un pays membre, concède à celui-ci la possibilité d'utiliser l'euro comme monnaie domestique (euroisation concédée). L'auteur cite San Marin, le Vatican et monaco comme exemples.
Que conclure de ce papier ?
1. Il est brillant et fort intéressant. Nul doute que l'auteur a traité le problème à tous les niveaux, depuis les principes du droit public jusqu'aux détails techniques.
2. On peut le lire comme un avertissement à la Grèce : la BCE et l'Union européenne se préparent à votre départ. Ce qui est envisagé c'est de vous mettre à la porte de l'euro et de l'Union (c'est indissociable pour l'auteur) et de vous laisser utiliser l'euro sans participer à sa gestion (comme cela l'Union ne sera pas accusée d'ingratitude).
3. On notera avec beaucoup d'intérêt que dans le secret des notes obscures et techniques publiées en anglais, les juristes du système européen se lâchent : bien sûr que l'Union européenne est un état, bien sûr qu'elle grignote les pouvoirs souverains les uns après les autres et bien évidemment il est inconcevable que ce système soit défait - même si une clause de sortie de l'Union chagrine beaucoup les doctes et trouble l'harmonieuse marche en avant sans issue de secours que dessinaient jusque là les traités.
4. Le mieux : il est de moins en moins irréaliste d'évoquer, de demander et de préparer la sortie de la France de l'Union européenne. Puisque déjà, officiellement, la Banque Centrale Européenne s'y prépare.
http://www.lalettrevolee.net/article-quand-la-banque-centrale-europeenne-prepare-l-expulsion-d-un-pays-de-l-eurozone-43321876.html
finalement on peut remercier Sarko d'avoir fait la promotion du traité de Lisbonne .... ne serait-ce parce que ça peut arranger le FN qui souhaite depuis longtemps le retour du franc et son indépendance décisionnaire ....c'est désormais possible de sortir de l'UE et éventuellement reprendre sa monnaie nationale même si ce point est trouble...
Dernière édition par franline le Mer 10 Fév - 23:03, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
pwalagratter a écrit:L'Europe va bien sur lacher : elle ne peut pas faire autrement. C'était le calcul des spéculateurs.
Ensuite viendra le tour de l'Espagne et du Portugal très vite suivi par l'Irlande. Des pays qui ont fait leur croissance sur des bulles financières et immobilières.
Enfin à part ça, il ne faut surtout pas envisager de changer de système économique : le profit qui est en retiré par ces vautours est trop important et peu importe les dégats humains qu'ils provoquent.
A propos, qui paye à la sortie tout ce gâchis ? Ben le contribuable européen me semble tout désigné. Et comme il va cumuler avec sa propre dette nationale et les cadeaux faits aux plus nantis (par exemple chez nous 20 milliards pour des entreprises du CAC40 sans aucune contrepartie , mais les autres pays européens ne doivent pas être mieux lotis) le contribuable européen va casquer durement.
Mais surtout on n'encadre pas la finance mondiale, on ne va pas demander des comptes ce serait casser un trop beau système de gouvernance
s'il n'y avait pas eu ce système économique je doute que la Grèce s'en serait mieux sortie! mise à part son huile d'olive qu'elle revend peu à l'étranger , sa flotte maritime comme seule grosse "entreprise" et son tourisme ,il n'y a rien !.... en attendant la Grèce emprunte malgré l'UE et ses inquiétudes ,sur les marchés internationaux ...
La Grèce a été accepté in extremis dans l'UE de par son histoire ... pays souche de la "démocratie"(entendu hier par des experts sur france5 dans"C dans l'air")....en gros , par principe plus que par profit.
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
Je crois que la situation de la Grèce est un exemple precurseur des conséquences de l'application d'une politique monétaire rigide et uniforme, niant les différences de conjonctures et qui risque de faire imploser l'euro ou d'inciter nombre de pays à en sortir.
Je note d'ailleurs avec satisfaction que lorsque le FN evoquait cette possibilité, les élites se moquait et aujourd'hui, de sérieux économistes l'envisagent et les élites prennent peur.
Une fois de plus, ce qui en ressort, c'est leur incapacité à prévoir, à anticiper et donc à prémunir les peuples des crises que leurs politiques provoquent !
Je note d'ailleurs avec satisfaction que lorsque le FN evoquait cette possibilité, les élites se moquait et aujourd'hui, de sérieux économistes l'envisagent et les élites prennent peur.
Une fois de plus, ce qui en ressort, c'est leur incapacité à prévoir, à anticiper et donc à prémunir les peuples des crises que leurs politiques provoquent !
patriote reformiste- Conseiller général
- Nombre de messages : 2395
Age : 43
Date d'inscription : 15/05/2009
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
la Grèce n'apporte strictement rien de productif à échelle européenne...mise à part le tourisme ;et sa flotte marchande.
Sinon, tu ne dis rien sur le fait que grâce au traité de Lisbonne un pays de la zone euro peut légalement quitter l'Union Européenne?
Sinon, tu ne dis rien sur le fait que grâce au traité de Lisbonne un pays de la zone euro peut légalement quitter l'Union Européenne?
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
Sinon, tu ne dis rien sur le fait que grâce au traité de Lisbonne un pays de la zone euro peut légalement quitter l'Union Européenne?
Là, je crois rêver ! On peut donc sortir de cette prison ?
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
il semblerait d'après l'article .
et il y a ce point :
le Kosovo a bien déclaré son indépendance en février 2008(dans une semaine cela fera deux ans).
non pas que le Kosovo fasse parti de l'UE biensûre mais, qui se trouve contre cette indépendance autoproclamée ? l'Espagne et Chypre !
comme l'UE est divisé sur la reconnaissance de cette indépendance , et si tous la reconnaissent , cela voudrait dire clairement que le pays Basque , la Bretagne , la Corse ou l'Ecosse pourraient eux aussi s'autoproclamer indépendants ... sans parler des pays eux même.
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/europe/20080217.FAP7080/les_vingtsept_divises_sur_la_reconnaissance_du_kosovo_i.html
bizarrement , si on s'accorde d'une seule voix à reconnaitre cette indépendance , cela permettrait un "rapprochement avec l'UE" (futur membre ?) mais risquerait aussi de faire imploser certains pays déjà membres ! ou , comment mettre en place sereinement son autodestruction .
et il y a ce point :
Une province d'un état-membre qui déclarerait son indépendance n'aurait pas de droit automatique à une place dans l'Union européenne
le Kosovo a bien déclaré son indépendance en février 2008(dans une semaine cela fera deux ans).
non pas que le Kosovo fasse parti de l'UE biensûre mais, qui se trouve contre cette indépendance autoproclamée ? l'Espagne et Chypre !
comme l'UE est divisé sur la reconnaissance de cette indépendance , et si tous la reconnaissent , cela voudrait dire clairement que le pays Basque , la Bretagne , la Corse ou l'Ecosse pourraient eux aussi s'autoproclamer indépendants ... sans parler des pays eux même.
...
A Bruxelles, les chefs de la diplomatie devraient s'accorder sur une déclaration commune "prenant note" de la décision kosovare, tout en tendant la main à la Serbie en l'invitant à signer le pacte de stabilité, première étape du rapprochement avec l'UE.
Mais il semblait à ces mêmes diplomates difficile de convaincre Chypre et l'Espagne notamment à signer une déclaration conjointe, ces pays craignant les conséquences du précédent kosovar pour leur propre avenir, Madrid avec les Basques et Chypre en tant qu'île coupée en deux.
...
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/europe/20080217.FAP7080/les_vingtsept_divises_sur_la_reconnaissance_du_kosovo_i.html
bizarrement , si on s'accorde d'une seule voix à reconnaitre cette indépendance , cela permettrait un "rapprochement avec l'UE" (futur membre ?) mais risquerait aussi de faire imploser certains pays déjà membres ! ou , comment mettre en place sereinement son autodestruction .
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
le Kosovo a bien déclaré son indépendance en février 2008(dans une semaine cela fera deux ans)
Le Kosovo a proclamé son indépendance de....la Serbie, qui n'est pas dans l'UE!
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
je ne te parle pas de son indépendance en tant que telle mais ,de la répercussion au fait de reconnaitre cette autoproclamation d'indépendance pour l'Espagne et Chypre.
Ce qui créerait une possibilité à certaines "provinces" (régions) de pouvoir s'autoproclamer à leur tour indépendantes.
L'UE veut un rapprochement avec la Serbie , Kosovo , Croatie .... mais si les 27 reconnaissent l'indépendance du Kosovo alors cela risque de faire imploser certains pays comme l'Espagne avec le "pays" basque .
Légitimer l'indépendance de ceux qui se l'autoproclament permet implicitement de légitimer celle des Basques ou de quiconque voudra se séparer de son pays .
ET ce petit bout du traité de Lisbonne donne la possibilité de le faire
Ce qui créerait une possibilité à certaines "provinces" (régions) de pouvoir s'autoproclamer à leur tour indépendantes.
L'UE veut un rapprochement avec la Serbie , Kosovo , Croatie .... mais si les 27 reconnaissent l'indépendance du Kosovo alors cela risque de faire imploser certains pays comme l'Espagne avec le "pays" basque .
Légitimer l'indépendance de ceux qui se l'autoproclament permet implicitement de légitimer celle des Basques ou de quiconque voudra se séparer de son pays .
ET ce petit bout du traité de Lisbonne donne la possibilité de le faire
autant il est préférable pour ne pas provoquer cette possibilité en reconnaissant l'indépendance d'une province ex-yougoslave pour l'Espagne surtout mais aussi pour le Royaume-Uni avec l'Ecosse qui a déjà évoqué son désir d'indépendance ou d'autres régions , même en France (quoique moins disposées).Une province d'un état-membre qui déclarerait son indépendance n'aurait pas de droit automatique à une place dans l'Union européenne
Dernière édition par franline le Jeu 11 Fév - 13:04, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
Conclusion : l'Europe est une grosse merde!
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
c'est une grosse merde bullocratique qui ne voit que le coté géo-stratégique sans considérer l'aspect souverain des pays membres .
Ils n'ont pensés qu'en tant que puissance-normes-services et non en termes de respect sociaux , identités , productions.
ils s'étonnent ensuite que notre croissance est minable même sans crise , que l'euro n'est pas une protection à toutes épreuves comme ils le disaient ; eux qui prônent la concurrence ne se tiennent pas compte qu'ils l'a détruisent pour nous réduire à une dépendance aux pays tiers comme la Chine ou l'Inde .
Pourtant cela pourrait être quelque chose de grandiose .
Ils n'ont pensés qu'en tant que puissance-normes-services et non en termes de respect sociaux , identités , productions.
ils s'étonnent ensuite que notre croissance est minable même sans crise , que l'euro n'est pas une protection à toutes épreuves comme ils le disaient ; eux qui prônent la concurrence ne se tiennent pas compte qu'ils l'a détruisent pour nous réduire à une dépendance aux pays tiers comme la Chine ou l'Inde .
Pourtant cela pourrait être quelque chose de grandiose .
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
L'euro et le traité de Lisbonne n'ont rien arrangé!
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
je viens à peine de découvrir que le traité de Lisbonne donne des ouvertures de sortie ; ce n'est pas rien et c'est aussi un point important pour inciter l'UE à évoluer autrement .shimmy a écrit:L'euro et le traité de Lisbonne n'ont rien arrangé!
Si tous les pays ménaçaient de sortir de l'UE , j'imagine que les bullocrates devraient s'adapter....
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
L'Europe soutiendra la Grèce «et toute la zone euro»
lefigaro.fr avec agences
11/02/2010 | Mise à jour : 18:51 Réactions (82)
J
n'en déplaise aux anti europeens intégristes , la Grèce ne s'en sortira qu'avec le soutien de l'UE , si elle en sortait , ce serait la faillite pure et dure !
lefigaro.fr avec agences
11/02/2010 | Mise à jour : 18:51 Réactions (82)
J
ose Manuel Barroso, Angela Merkel, George A. Papandréou, Nicolas Sarkozy et Herman Van Rompuy. Crédits photo : AFP
France et Allemagne, au coeur du soutien à la Grèce, avancent «main dans la main» sur ce dossier, a déclaré le Président français Nicolas Sarkozy. Les mesures n'ont pas encore été détaillées mais une chose est sûre: il n'y aura pas d'aide financière car la Grèce n'en a pas demandé.
C'est une promesse. «Les Etats de la zone euro prendront des mesures déterminées et coordonnées si nécessaire pour préserver la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble», ont affirmé dans une déclaration les chefs d'Etat et de gouvernement.
Il s'agit pour l'heure d'une déclaration de soutien de principe à Athènes. Des mots qui visent d'une part à mettre fin à l'agitation sur les marchés, qui spéculent sur une faillite de la Grèce, et d'autre part à éviter une contagion au reste de la zone euro. La Grèce, d'ailleurs, voit dans le soutien de l'UE une «mise en garde» aux spéculateurs.
«Main dans la main»
D'autre part, la France et l'Allemagne apportent leur aide «main dans la main» à la Grèce qui traverse une grave crise budgétaire, a déclaré jeudi le président français Nicolas Sarkozy. Il s'exprimait en clôture du sommet européen réuni à Bruxelles sur la question de la dette grecque.
«Nous avons affirmé notre soutien à la Grèce, à la crédibilité que nous accordions aux engagements du gouvernement grec». Ce dernier a promis de «faire davantage» pour parvenir à une réduction de quatre points de son déficit d'ici la fin de l'année, a souligné M. Sarkozy au cours d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Ce soutien, qui ne comporte officiellement aucun volet financier, a été exprimé «en parfait accord avec la Commission et avec la Banque centrale européenne», a-t-il affirmé. L'engagement pris par la Grèce de réduire fortement son déficit dès 2010 sera surveillé chaque mois par l'Union européenne, a indiqué le président français.
De son côté, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, a exclu l'hypothèse d'une faillite de la Grèce, qui «ne doit pas être envisagée» aujourd'hui. Les Etats membres se sont mis d'accord sur les instruments à utiliser pour aider financièrement la Grèce en cas de besoin, a ajouté M. Juncker. Et ce, même s'ils doivent encore «affiner» les détails, a-t-il précisé.
«Accord conclu»
Le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy avait annoncé jeudi avant a réunion des chefs d'Etat, qu'un «accord» avait été «conclu» pour aider la Grèce face à sa crise budgétaire, à l'issue d'une réunion avec plusieurs dirigeants européens.
Il s'exprimait après une réunion sur l'aide à la Grèce avec le premier ministre grec Georges Papandréou, le président français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel, le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet, et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
«Des règles communes»
La chancelière Angela Merkel a de son côté assuré que l'Union européenne ne «laisserait pas tomber la Grèce» face à ses graves difficultés budgétaires, tout en indiquant qu'Athènes devrait respecter les règles communes sur les déficits. «Il y a des règles et ces règles vont devoir aussi être respectées. C'est sur cette base que nous allons adopter une déclaration», a-t-elle précisé.
Les spéculations demeurent cependant quant aux modalités d'aide à la Grèce, même si Herman Van Rompuy a d'ores et déjà déclaré que la Grèce n'avait pas demandé jeudi d'aides financières particulières à ses partenaires européens.
n'en déplaise aux anti europeens intégristes , la Grèce ne s'en sortira qu'avec le soutien de l'UE , si elle en sortait , ce serait la faillite pure et dure !
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
l'UE est obligé de soutenir la Grèce sous peine de perdre sa crédibilité et encore plus la confiance aux citoyens des 27...déjà dubitatifs.
Ne pas soutenir la Grèce ferait perdre confiance aux autres pays en difficulté .Maintenant j'espère juste que la France ne se portera pas "caution" de la dette grèque ....ce serait incompréhensible .
Ne pas soutenir la Grèce ferait perdre confiance aux autres pays en difficulté .Maintenant j'espère juste que la France ne se portera pas "caution" de la dette grèque ....ce serait incompréhensible .
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shimmy- Président du Conseil Général
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Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
Stiglitz souhaite une action rapide de l'UE pour l'euro
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE6141WR20100205
je ne comprends pas ce qui les inquiète au sujet de la chute de la valeur de l'euro ....alors que c'est un bienfait pour nos exportations .... et de quels risques pour l' euro parlent-ils au juste quand ils parlent de soutien aux pays en difficultés ....?
ont-ils peur que l'euro s'avère être une monnaie inutile puisqu'il y a trop d'écarts de niveau de vie entre les 27 ?et dangereuse pour les pays à niveau de vie élevé(délocalisations massives et offres QUE de services pour compenser ), néfaste pour notre production autant industrielle qu'agricole ?.... c'est bon , on l'a déjà compris.
ROME, 5 février (Reuters) - L'Union européenne doit soutenir la Grèce, l'Espagne et le Portugal contre les pressions des spéculateurs afin d'éloigner tout risque sur l'euro, a estimé vendredi le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz.
Le plus vite sera le mieux, a ajouté l'économiste et ardent défenseur de l'intervention des gouvernements pour freiner les excès des marchés.
"Il est clair que l'agitation associée à la Grèce a déjà des conséquences sur plusieurs autres économies. On avait observé le même type de mécanisme lors de la crise asiatique (de 1997)", a déclaré Joseph Stiglitz à Rome, où il a reçu un titre de docteur honoris causa.
"C'est dans une grande mesure un problème qui n'est pas de leur fait", a-t-il ajouté, soulignant que l'Espagne affichait un excédent budgétaire avant la crise et qu'elle avait imposé des règles de régulation bancaire plus strictes que les Etats-Unis. "Dans ces pays plus petits, les attaques spéculatives s'avèrent plus faciles que sur les grands marchés."
"Je suis convaincu que tôt ou tard, l'Europe viendra au secours de ces pays et il vaudrait beaucoup mieux qu'elle le fasse plutôt tôt que tard", a estimé Joseph Stiglitz.
"Si l'Europe répond de la bonne manière et affiche clairement son soutien aux pays attaqués, il n'y aura pas de vrai risque pour l'euro."
Les inquiétudes concernant la situation des finances publiques des pays méridionaux de la zone euro ont entraîné ces derniers jours la chute de leurs marchés boursiers et obligataires et pesé sur l'euro.
La monnaie européenne est passée vendredi sous la barre de 1,3600 dollar EUR= pour la première fois depuis mai 2009.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE6141WR20100205
je ne comprends pas ce qui les inquiète au sujet de la chute de la valeur de l'euro ....alors que c'est un bienfait pour nos exportations .... et de quels risques pour l' euro parlent-ils au juste quand ils parlent de soutien aux pays en difficultés ....?
ont-ils peur que l'euro s'avère être une monnaie inutile puisqu'il y a trop d'écarts de niveau de vie entre les 27 ?et dangereuse pour les pays à niveau de vie élevé(délocalisations massives et offres QUE de services pour compenser ), néfaste pour notre production autant industrielle qu'agricole ?.... c'est bon , on l'a déjà compris.
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Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
Grèce : ce que risquent les banques
Les banques françaises et allemandes cumulent plus de 115 milliards de dollars (84 milliards d'euros) d'exposition en Grèce et six fois plus dans l'ensemble de l'Europe du Sud. L'Espagne, probable prochaine cible des marchés, inquiète beaucoup plus.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/02/12/04016-20100212ARTFIG00395-grece-ce-que-risquent-les-banques-.php
Les banques françaises et allemandes cumulent plus de 115 milliards de dollars (84 milliards d'euros) d'exposition en Grèce et six fois plus dans l'ensemble de l'Europe du Sud. L'Espagne, probable prochaine cible des marchés, inquiète beaucoup plus.
La France et l'Allemagne ont finalement pris les devants pour venir en aide à la Grèce. Symboliquement du moins. Si les détails du plan ne sont pas encore connus, une chose est sûre : les relations économiques, et notamment via les systèmes bancaires, forcent les Etats européens à agir.
«Un certain nombre d'économies au sein de l'Union européenne pourraient gravement souffrir d'un défaut de la Grèce sur sa dette, c'est pourquoi ils ont intérêt de lui venir en aide afin de sécuriser leurs positions», analysent les économistes de Credit Suisse dans une note.
Les Etats de l'Union européenne sont d'abord les premiers consommateurs de dette grecque. Le Royaume-Uni et l'Irlande détiennent 23% des obligations émises par Athènes, la France 11% et l'ensemble Allemagne, Suisse et Autriche 9%, selon les chiffres de Credit Suisse.
L'imbrication des systèmes financiers va plus loin. Les banques européennes ont prêté plus de 252 milliards de dollars à l'économie grecque, selon les chiffres de la Banque des règlements internationaux datant de septembre 2009. Les établissements français sont les plus exposés, avec 75 milliards de dollars (55 milliards d'euros) d'encours. Les établissements suisses ont investi 63 milliards de dollars (46 milliards d'euros), les Allemands 43 milliards (31 milliards d'euros).
Ces chiffres ne recouvrent cependant pas la réalité de l'implication des banques. «On peut aisément imaginer que de nombreux gérants d'actifs ont récemment pris des positions à court terme sur la dette grecque afin de profiter des taux d'intérêt élevés», estime un économiste parisien. «Si les taux se relèvent encore plus, la valeur de leur portefeuilles risque de se dégrader et d'affecter les banques.»
«Il faut relativiser les chiffres : les expositions des banques à la Grèce, si elles sont importantes, ne représentent pas des montants monstrueux comparé à la totalité des engagements des banques européennes de par le monde», estime Michala Marcussen, économiste en chef chez Société Générale CIB.
Risque de contagion
Si la Grèce reste un petit pays à l'échelle européenne, le risque réside dans une contagion de la crise à l'Espagne, au Portugal, à l'Irlande. Or, «beaucoup de banques européennes sont lourdement exposées à l'Europe du sud», observent les économistes de Société Générale. Et les montants investis, rapportés à cet ensemble des pays, s'élèvent, pour les établissements français et allemands, à 600 milliards d'euros, calcule la Société Générale. Difficile de rester les bras croisés.
Surtout, l'Espagne, probable prochaine cible des marchés, inquiète beaucoup plus les analystes. «L'Espagne est une plus grande cause de soucis que la Grèce», selon les économistes de Credit Suisse. Et pour cause, précisent-ils : les niveaux d'endettement y sont très supérieurs, le marché immobilier est encore surévalué et les déficits publics ont explosé. Protéger la Grèce, c'est donc protéger l'Espagne.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/02/12/04016-20100212ARTFIG00395-grece-ce-que-risquent-les-banques-.php
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
Franline, aujourd'hui que la Grèce va mal, les élites nous expliquent qu'elle n'apporte rien à l'Europe, hormis l'histoire, la civilisation sur laquelle se sont construites nos sociétés et nos institutions....
Mais alors pourquoi l'ont elles fait entrer dans l'Union Européenne ? Par incompétence, impérialisme....?
Mais alors pourquoi l'ont elles fait entrer dans l'Union Européenne ? Par incompétence, impérialisme....?
patriote reformiste- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/05/2009
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
quels sont les poliiques quiont ainsi parlé de la Grèce ?
avec citations , évidemment , je neme contentera pas dune réponse sous forme d'incantation sans preuve !
avec citations , évidemment , je neme contentera pas dune réponse sous forme d'incantation sans preuve !
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
Géostratégique peut-être ... pour son huile d'olive , sa flotte marchande , ses manif' mémorables .... et parce que oui , la Grèce est mère de la démocratie .
Invité- Invité
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
je ne comprends pas que l'on puisse même se poser la question sur la place de la Grèce dans l'UE!
Il est évident que la Grèce y a toute sa place , quelques soient ses difficultés budgétaires actuelles ,et c'est le rôle , la raison d'être de l'UE de soutenir , d'aider ce pays.
Il est évident que la Grèce y a toute sa place , quelques soient ses difficultés budgétaires actuelles ,et c'est le rôle , la raison d'être de l'UE de soutenir , d'aider ce pays.
Re: La fragilité de la Grèce met la zone euro à rude épreuve
Tu fais ça avec quoi comme sous? Le grand emprunt ou l'impôt des français? Dans les deux cas ces suicidaires.
Invité- Invité
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