Le Belge Herman Van Rompuy président de l'Europe
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Le Belge Herman Van Rompuy président de l'Europe
Le Belge Herman Van Rompuy président de l'Europe
| Mise à jour : 20h20
leparisien.fr
quand on sait que la Belgique est au bord de la partition , certes , il fallait bien ce type pour l'UE !
| Mise à jour : 20h20
Le Premier ministre belge, Herman Van Rompuy, est donné grand favori pour devenir le premier président du Conseil européen. Sa candidature a été proposée par la Suède, qui assure la présidence tournante. La Britannique Catherine Ashton, commissaire européenne chargée du Commerce, est pressentie comme chef de la diplomatie.
Depuis 18 heures, les dirigeants des 27 pays sont réunis jeudi à Bruxelles pour un ordre du jour exceptionnel et inédit jusqu'ici : la désignation d'un président et d'un Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC), sorte de chef de la diplomatie du Vieux Continent.
Son titulaire sera aussi vice-président de la Commission européenne. La Britannique Catherine Ashton est pressentie à ce poste. C'est ce que prévoit le traité de Lisbonne, ratifié désormais par tous les membres de l'Union, depuis l'aval de la République tchèque officialisé le 3 novembre.
Les dirigeants socialistes choisissent Catherine Ashton
Juste avant l'ouverture de ce sommet, le gouvernement britannique a renoncé ce jeudi vers 18 heures à promouvoir la candidature de l'ancien Premier ministre travailliste Tony Blair, qui avait peu de chance d'être choisi pour la présidence, en raison notamment de l'opposition de l'Allemagne qui préfère un dirigeant plus consensuel. En retirant son prédécesseur de la course à la présidence, l'hôte du 10, Downing Street, Gordon Brown, donne ainsi toutes ses chances à la candidature de sa compatriote travailliste, Catherine Ashton, au poste de Haut représentant.
Les huit chefs des gouvernements socialistes se sont prononcés en sa faveur ce jeudi. La gauche aurait décidé de briguer ce poste, laissant celui de président du Conseil européen à la droite, selon un participant à la réunion ayant requis l'anonymat.
Fin négociateur, le chrétien-démocrate Herman Van Rompuy, économiste de formation, avait réussi à mettre un terme à la crise politique en Belgique, en réunissant Flamands et Wallons. Il était devenu Premier ministre, le 30 décembre 2008.
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quand on sait que la Belgique est au bord de la partition , certes , il fallait bien ce type pour l'UE !
Re: Le Belge Herman Van Rompuy président de l'Europe
Van Rompuy, l'horloger des compromis impossibles
De notre correspondant à Bruxelles, Jean-Jacques Mevel
18/11/2009 | Mise à jour : 21:57 |
PORTRAIT - Les initiés décrivent le candidat à la présidence européenne comme un cynique lancé à l'assaut du pouvoir et «sans pitié pour l'adversaire»
«
De notre correspondant à Bruxelles, Jean-Jacques Mevel
18/11/2009 | Mise à jour : 21:57 |
PORTRAIT - Les initiés décrivent le candidat à la présidence européenne comme un cynique lancé à l'assaut du pouvoir et «sans pitié pour l'adversaire»
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Tout être humain doit choisir entre l'absurde et le mystère. Moi, j'ai choisi le mystère…» Au bal des pressentis, Herman Van Rompuy se fait une religion de fuir les projecteurs. En 2008, juste après Noël, il a fallu que son parti et le Palais se mettent en quatre pour le convaincre de prendre en main le gouvernement belge. Jusqu'à ces derniers jours, il a voulu faire avaler à l'Europe qu'il n'est pas candidat au fauteuil tout neuf de président du Conseil. Du moins fallait-il le croire…
À l'heure des people et de la confusion des genres, M. Van Rompuy (prononcer «rommpeuil») offre un charme plutôt suranné. Catholique, intellectuel, modéré, atlantiste, il renvoie le souvenir perdu d'une coexistence paisible à une Belgique en plein déchirement. Discret à en rougir, horloger de compromis impossibles, il dispose aussi de qualités appréciées dans une Europe qui rêve de puissance, mais n'agit que par consensus et dans la demi-mesure. Involontairement, c'est Tony Blair qui a fourbi le meilleur argument de sa campagne : trop flamboyant, le Britannique a dissuadé les capitales qui frémissent à l'idée d'un président incontrôlable.
«Sa foi le classait à part»
Voilà pour la légende, à la fois polie et un peu grise. Reste le fameux mystère, affiché à la première personne dans l'un des six ouvrages que l'intéressé a consacrés depuis trente ans à l'économie, à la politique et à la religion. Derrière de fines lunettes, un regard pétillant réveille la curiosité. Sourire en coin, un art cultivé de l'autodérision confirme le soupçon. Quel autre politicien serait assez poète pour évoquer sa calvitie dans les trois lignes d'un haïku japonais ? «Cheveux dans le vent, le vent rattrape les années, partis les cheveux…» (en flamand dans le texte).
Tout commence à Louvain et dans sa fameuse université catholique. Son père y enseignait, déjà, l'économie. Le parcours du jeune homme, né en 1947, est classique : humanités gréco-latines, bac de philosophie, puis licence d'économie. Mais à l'heure où les étudiants flamands s'enflamment pour la division linguistique de l'UCL - les Wallons dehors ! - le jeune Herman Van Rompuy choisit d'en découdre sur l'autre front de l'année 1968 : «Son combat, c'était celui d'un catholique pratiquant face à une extrême gauche qu'il exècre, se souvient l'un de ses condisciples. Sa foi le classait à part.»
Plus de quarante après, l'ancrage demeure. Bruxelles murmure que son austère premier ministre fréquente un discret monastère, au moins un jour par mois. Dans la presse belge, ce besoin d'isolement et de recueillement noircit beaucoup moins de papier que ses dernières vacances en Australie. Le modeste père de quatre enfants les a passées en famille, en camping-car «et, comme tout le monde, sans garde du corps».
Naturellement, le jeune diplômé entrera dans la banque et dans les rangs d'un parti social-chrétien dont l'unité ne survivra ni à l'épisode de Louvain ni à la querelle linguistique. À 27 ans, Herman Van Rompuy est conseiller au cabinet de Leo Tindemans. À 30 ans, il s'impose dans l'état-major des chrétiens-démocrates flamands - l'incontournable parti des premiers ministres fédéraux. À 40 ans, il en prend les commandes. Rigide au départ, il fait son apprentissage de la realpolitik, celle des intrigues en coulisses et des complots feutrés. Les apparences le montrent comme un sage, au-dessus de la mêlée politicienne. Les initiés le décrivent comme un cynique lancé à l'assaut du pouvoir et «sans pitié pour l'adversaire» . S'il ne se déclare jamais, c'est moins par modestie que par fierté.
Le microcosme bruxellois voit sa main dans deux exécutions retentissantes dans le camp chrétien-démocrate flamand. La première en 1996, celle de Johan Van Hecke, chef de file jugé trop progressiste. La seconde douze ans plus tard : cette fois, c'est le premier ministre Yves Leterme, son prédécesseur immédiat, qui passe à la trappe en plein scandale du Fortisgate.
Face à ses mentors successifs, Wilfried Martens et Jean-Luc Dehaene, Herman Van Rompuy campe à droite. Le monde agricole et celui des PME sont le cœur d'audience. Il a de bons rapports avec les milieux d'affaires. Ses liens avec l'univers syndical, point de passage obligé du consensus belge, sont plus distants. Vice-premier ministre en charge du Budget de 1993 à 1999, il laisse dans le royaume le souvenir d'un impitoyable père la rigueur. La purge aura permis à son pays d'entrer de plain-pied dans l'euro.
En Belgique, un portrait n'est pas complet sans aborder la question linguistique. Propulsé très tôt à l'étage fédéral, Herman Van Rompuy se nourrit là aussi de compromis, ou d'ambiguïtés. Il a sa résidence sur les terres contestées de la banlieue sud de Bruxelles. Bien que flamand jusqu'au bout des ongles, il n'a jamais pardonné à Yves Leterme de s'être allié avec les nationalistes de la NVA (Nieuw-Vlaamse Alliantie), dynamiteurs du fédéralisme.
De l'autre côté de la frontière linguistique, il jouit d'une popularité inhabituelle. Les Wallons francophones lui savent gré d'avoir calmé le jeu depuis un an. Mais il n'a rien fait non plus pour régler le dossier le plus explosif : celui du district bilingue de Bruxelles-Halle-Vilvorde. Son parti et lui-même en réclament ouvertement la scission, au risque d'isoler des dizaines de milliers de francophones. Si l'Europe l'enrôle, c'est à un autre qu'il reviendra de trancher le dilemme.
À huis clos
Herman Van Rompuy livre rarement le fond de sa pensée, et l'Europe n'échappe pas à ses silences. Une campagne à huis clos et un corps électoral réduit à 26 autres dirigeants européens l'ont dispensé d'un programme et d'une candidature. «L'avenir de l'Europe ne dépend pas d'une seule personne, mais de quelqu'un qui l'aidera à mieux fonctionner », lâchait-il, il y a quelques jours. Peu connu hors du Benelux, Herman Van Rompuy pourrait trouver son élan grâce à la France. Sarkozy a sans doute une faiblesse pour un candidat qui parle français, surtout s'il confesse son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE. L'appartenance à la grande famille chrétienne-démocrate le servira auprès de Merkel. Reste à convaincre Brown. Londres se méfie instinctivement des «euro-fédéralistes » du Benelux. Elle n'a pas non plus digéré que la Belgique sabote sans état d'âme l'envol de Blair.
Re: Le Belge Herman Van Rompuy président de l'Europe
Manquait plus que ça !
shimmy- Président du Conseil Général
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Re: Le Belge Herman Van Rompuy président de l'Europe
Encore un salaire qui sera financé par les européens et l'augmentation du nombre de fonctionnaire qui se traduira par le renforcement de la technocratie européen....Heureusement que l'histoire a maintes fois prouvé que la construction des grands empires artificiels n'étaient pas durables !
patriote reformiste- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Le Belge Herman Van Rompuy président de l'Europe
Rien qu'à le voir, il me déplait !
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Le Belge Herman Van Rompuy président de l'Europe
Un pas de plus dans la construction du super Etat supranation visant à detruire les nations qui composent l'Union Europenne, cet homme discret ne remettant nullement en cause ces orientations et n'attirant pas l'attention des peuples, l'Union poursuivra son projet en silence
patriote reformiste- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Le Belge Herman Van Rompuy président de l'Europe
UNION EUROPÉENNE
Le nouveau président de l'UE ne soulève pas l’enthousiasme
r Frédéric Gerschel | 21.11.2009, 07h00
Le Parisien
et bien , il va s'amuser s'il veut obtenir un consensus !
Le nouveau président de l'UE ne soulève pas l’enthousiasme
r Frédéric Gerschel | 21.11.2009, 07h00
Sa première conférence de presse bruxelloise a donné le ton. Avec ses airs de professeur Nimbus, Herman Van Rompuy, le tout nouveau président de l’Union européenne, choisi pour deux ans et demi, s’est présenté d’une voix timide devant les journalistes européens pour expliquer qu’il ne fallait pas compter sur lui pour s’exprimer beaucoup et que son avis sur certains sujets comme l’adhésion éventuelle de la Turquie ne comptait pas : « Mon rôle sera de trouver un consensus.
»
« Choisi pour ne faire d’ombre à personne »
A 62 ans, le Premier ministre belge qui prendra ses fonctions présidentielles le 1 e r décembre a reconnu lui-même qu’il n’avait pas un gros charisme même si son sens de la négociation et son habileté politique sont unanimement reconnus. Tant pis pour ceux qui rêvaient d’une personnalité forte capable de parler d’égal à égal avec l’Américain Barack Obama ou le Chinois Hu Jintao. Décevant ? Oui, ont répondu la presse européenne et la plupart des responsables politiques français qui s’étonnent d’un choix aussi peu audacieux.
« C’est une mauvaise décision, je la regrette profondément », s’est énervé Michel Rocard, hier sur France Inter, parlant même « d’assassinat » de l’Europe politique. Van Rompuy a été « choisi pour ne faire d’ombre à personne » a constaté François Bayrou. L’Europe a « atteint le fond » a pour sa part déploré l’eurodéputé Vert Daniel Cohn-Bendit. Alors qu’il a toujours défendu l’idée d’un président fort, Nicolas Sarkozy a soutenu, sans rire, que le Premier ministre belge correspondait tout à fait au profil : « Ce n’est pas un choix par défaut. C’est un homme extrêmement décidé qui sait où il va, un parfait connaisseur de la politique européenne. J’ai hâte de travailler avec lui. » Soutenu par le tandem Merkel-Sarkozy, Van Rompuy devrait d’ailleurs venir à Paris prochainement. Même s’il détient un poids politique encore très virtuel, le président de l’Europe sera confortablement rémunéré : 22 000 € net par mois (contre 19 500 pour Nicolas Sarkozy). Il disposera également de 22 collaborateurs permanents dans ses bureaux à Bruxelles et de 10 agents de sécurité. Pas mal pour un débutant.
Le Parisien
et bien , il va s'amuser s'il veut obtenir un consensus !
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