Méfiez vous du web !

Les rencontres sur Internet peuvent parfois révéler des surprises. Un Lillois de 43 ans en a fait la désagréable expérience ce week-end à Roubaix (Nord). La femme qui l’avait séduit sur la Toile n’entendait plus le lâcher. Dimanche soir, vers minuit, cet homme se connecte sur le site de rencontres Yes Messenger qui promet des « plans coquins très chauds sans complexes ».

Il sympathise avec une dénommée Irène, la cinquantaine.
Après plusieurs messages torrides, la dame l’invite chez elle dans son appartement du quartier de la Fosse-aux-Chênes à Roubaix. L’homme prend sa voiture, tout émoustillé. Quand il franchit le seuil de la porte, il se rend compte qu’il y a un malentendu. Il s’attendait à voir une pulpeuse quinquagénaire, il a en face de lui une petite dame qui fait son poids. Poli, l’homme tente de se replier mais Irène ne l’entend pas de cette oreille. Elle ferme la porte à clé et exige d’être contentée !

Placée en garde à vue

Vu le gabarit de la dame, le Lillois ne parvient pas à forcer le passage. Il réussit à contacter le commissariat sur son portable en expliquant qu’il est séquestré. « Il a raconté avoir rencontré cette femme sur Internet, elle ne voulait pas le libérer tant qu’il ne lui offrait pas une relation sexuelle », confie un enquêteur.
Une patrouille se rend sur place, mais la locataire refuse toujours de relâcher son « invité ». A travers la porte, l’homme tout penaud appelle au secours. Les fonctionnaires, peu habitués à ce genre d’intervention, doivent forcer la porte de l’appartement. A l’intérieur, ils découvrent la dame entièrement nue, en état d’ivresse avancé. La pauvre femme délaissée a été interpellée et placée en garde à vue. Son Roméo pris en otage a porté plainte pour « séquestration ». Il n’a pas été blessé. Ce Lillois devrait néanmoins se montrer plus prudent à l’avenir quant au choix de ses partenaires sur Internet.

Facebook peut parfois être votre pire ennemi. Une Québécoise en congé longue maladie pour dépression s'est vu supprimer ses allocations parce qu'elle avait diffusé sur ce site communautaire des photos où elle s'amuse lors d'un spectacle de Chippendales et pendant des vacances.

On m'a dit que «je suis en mesure de travailler à cause de Facebook», s'est insurgé Nathalie Blanchard sur le site de la télévision publique CBC, citant l'explication donnée par son assureur.

La jeune femme de 29 ans avait quitté son emploi chez IBM à Bromont, au Québec, il y a plus d'un an en raison d'une dépression profonde.
Le cas de Nathalie Blanchard a suscité un immense intérêt dans le public, à en juger d'après le nombre de commentaires et d'opinions publiés samedi sur le site de CBC.

Manulife a refusé de commenter cette affaire, mais a adressé à CBC un communiqué pour souligner qu'il ne prenait pas la décision de refuser ou d'interrompre le versement d'allocations à un client en se basant uniquement sur des informations trouvées sur Facebook ou d'autres sites de socialisation. Mais la compagnie a reconnu qu'elle les utilisait pour s'informer sur ses clients.