lutte contre la pollution en Méditerrannée

livaste Dim 18 Oct - 7:50

Dégazage sauvage
Trois navire pollueurs piégés au large de Toulon

Paru hier, samedi 17 octobre 2009 à 11:30 3 commentaire(s)

L'Italie, l'Espagne et la France se sont associés la semaine dernière pour lutter contre les rejets en mer. Cette campagne a été couronnée de succès

Sans que personne n'en sache rien, les autorités italiennes, espagnoles et françaises ont mené, durant toute la semaine dernière, la première opération internationale de lutte contre les rejets illicites en Méditerranée.

Baptisée Oscar Med', cette campagne a abouti à la détection en flagrant délit de trois navires, soupçonnés de dégazer de façon sauvage au large de la Méditerranée. L'un a été surpris à 180 km au sud de Toulon, l'autre durant la nuit entre Toulon et le cap Corse. Le troisième bâtiment suspect a été localisé à 30 km au sud de Porquerolles.

On ne saura rien sur leurs pavillons car la présomption d'innocence vaut pour les bateaux comme pour les hommes. A peine apprend-on que l'un d'eux était un Ferry.

Premier flagrant délit de nuit

« Si les deux premiers rejets concernaient des hydrocarbures, le troisième, au sud de Porquerolles, représentait un nettoyage de cuves contenant de l'huile végétale. Aucune poursuite ne sera engagée », a précisé le commissaire général Velut, adjoint au préfet maritime de la Méditerranée.

La surveillance, de jour comme de nuit tous les jours de la semaine, a finalement payé : « C'est la première fois que nous pouvons techniquement repérer un navire en plein déballastage ».

Deux avions français des douanes, un avion Polmar Italien et un Espagnol ont silloné la zone immense qui s'étend des côtes italiennes aux côtes espagnoles. Les preuves par images radar ont été patiemment rassemblées et un dossier complet a été remis au parquet de Marseille, seul compétent pour engager les poursuites contre les armateurs concernés. Il faudra, à présent, de longs mois d'investigations, avant un procès.

Pendant ce temps, les rejets en mer continuent. Chaque année, 150 000 tonnes sont larguées au large de la Méditerranée, soit l'équivalent de dix « Erika » ou de deux « Prestige ». Dans le plus total anonymat.

L'année 2008 avait connu un pic dans le nombre de pollutions détectées en Méditerranée : 250 dont 180 aux hydrocarbures. Cette année, 190 dégazages sauvages ont déjà été dénombrés dont une centaine aux hydrocarbures.
Sur l'axe commercial Barcelone-Gênes (surnommé l'autoroute des pollutions), 2 500 navires circulent chaque jour.
Lorsqu'ils sont surpris en flagrant délit, une procédure judiciaire est lancée. Depuis 2003, 12 navires ont été condamnés à des peines d'amendes pouvant aller jusqu'à 2 millions d'euros. De la prison avec sursis peut également être infligée aux armateurs peu scrupuleux qui vident leurs cales en pleine mer, et souvent de nuit, persuadés de ne jamais être repérés.

Fred Dumas.

l'un des bâtiment repéré est un ferry , nous savons tous ici qu'il s'agit de la compagnie corsica ferry , qui n'a de corsr que le nom , est basée en Italie .

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Une détection opérée en flagrant délit...mais on ne divulgue pas les pavillons car la présomption d'innocence doit primer...
Pourrait-on m'expliquer comment on peut "présumer innocent" un navire pris en flagrant délit de dégazage ?

150 000 Tonnes, j'espère que ce n'est pas que des hydrocarbures pur.
Ces armateurs sont vraiment des hypocrites... Plus rien ne les arrête pour gagner plus d'argent. Équipages bon marché, mauvais entretien des bateaux et dégazage de nuit.
De plus au qu'un respect, quand on décuve à 30km des cotes. Ils méritent que l'on jette les responsables aux requins.

Il serait pourtant si simple d'exiger une tracabilité attestée par des professionnels qui garantiraient le nettoyage des cuves.Ce document pourrait faire partie des attestation fondamentales a la navigation.