L'Élysée face aux turbulences

«C'est vrai, en ce moment, il y a un petit coup de vague à l'âme», admet un homme du président. «Nous traversons une séquence qui n'est pas formidable», admet, à contrecœur, un autre. La liste des difficultés du moment s'allonge en effet pour le chef de l'État. De la taxe carbone au RSA jeunes, de la cagnotte pour lutter contre l'absentéisme à la polémique sur La Poste, les incompréhensions s'accumulent sur le front des réformes. Un élu de la majorité résume drôlement la situation : «Régis Debray a dit que Nicolas Sarkozy posait les termes de la conversation nationale. Depuis la mi-septembre, on n'a plus beaucoup de contrôle sur la conversation nationale.» Un point de vue qui fait sourire un fidèle du chef de l'État. «On ne voit plus beaucoup le président en ce moment», confie ce dernier. «Les messages vont lui remonter par la base», se rassure-t-il. «En 2012, ce sera une autre histoire», ajoute-t-il.

«Il est certain que nous n'avons pas suffisamment bien expliqué certaines mesures, mais nous ne sommes pas aidés par nos élus, qui crient avec les loups», peste un autre conseiller. Même si les sondages pour le moment n'accusent pas encore de baisse critique. La dernière livraison du baromètre Ipsos-Le Point, qui a été réalisé après le «20 heures» de Frédéric Mitterrand jeudi, n'enregistre qu'une baisse de deux points de la cote de confiance pour Nicolas Sarkozy (à 44 %). Outre le très joli score de l'UMP David Douillet au premier tour de la législative partielle dans les Yvelines, l'Élysée souligne aussi que depuis 2007 «l'UMP a gagné 85 élections partielles et en a perdu 84». Pas de quoi paniquer, donc. Même si les sondeurs du président s'attendent à un passage à vide dans l'opinion : «Il y a une reprise économique, mais les Français voient surtout le chômage qui augmente.»

«Valeurs du sarkozysme»
Mais les tensions ne sont pas seulement liées à la politique économique. Ce sont les «valeurs du sarkozysme» qui sont aussi malmenées depuis quinze jours, comme dans les premiers mois de l'année 2008, quand l'opinion rejetait le nouveau style du chef de l'État. L'affaire Polanski puis l'affaire Mitterrand ont rudement secoué la carlingue élyséenne. La polémique autour du ministre de la Culture a cassé la dynamique suscitée par sa nomination en juin. «C'est vrai, Mitterrand, ça n'a pas marché», confie un proche du président, un peu las. Les attaques contre Frédéric Mitterrand ont beaucoup inquiété à l'Élysée, «nettement plus que la polémique sur Jean Sarkozy», prévient d'emblée un collaborateur élyséen.

Nicolas Sarkozy, quant à lui, «s'estime à nouveau la cible des médias», selon ses proches. Le sort réservé à son fils Jean, qui devrait prendre en décembre la présidence de l'Epad dans les Hauts-de-Seine, lui paraît être le signe que les journalistes veulent s'en prendre à sa famille.

Au-delà du mea culpa sur le manque de pédagogie, et du fatalisme sur les «emmerdes qui volent toujours en escadrille» , comme disait Jacques Chirac, ce sont l'agacement, voire l'exaspération, qui pointe. Ainsi, le dispositif de la cagnotte imaginé à titre expérimental «est une idée de Martin Hirsch», rappelle l'Élysée. «Le président n'était même pas au courant, elle figurait dans un catalogue de 192 mesures !» , souligne un conseiller qui regrette que l'on mette cette mesure sur le même plan que la taxe carbone. Il n'empêche : l'effet est négatif dans l'électorat, à droite comme à gauche.

Mais ce qui contrarie le plus l'entourage élyséen, c'est l'idée que les fondamentaux du sarkozysme ont été ébranlés ces derniers temps. Le chef de l'État ayant fait une campagne contre l'esprit de Mai 68, il se retrouve aujourd'hui caution de Frédéric Mitterrand. Lequel, avec un autre ministre d'ouverture, Bernard Kouchner, a volé au secours de Roman Polanski : des décalages qui le mettent en porte-à-faux avec son électorat de droite. L'Élysée est également outré des procès en népotisme ou en «berlusconisation» qui fleurissent dans la presse - y compris internationale à propos de la future promotion de son fils à l'Epad. L'Élysée se défend d'avoir mis la main dans cette opération interne au conseil général des Hauts-de-Seine : «Le président ne donne aucun coup de téléphone au conseil général», jure un fidèle du président.

Il n'y a pas d'erreur
Que croyez vous, il y a à l'Elysée un champion de la politique.
Il sera réélu triomphalement en 2012 avec la sortie de crise.
Et naturellement en 2017 ce sera Jean qui prendra la suite

Polémique, polémique et "turbulences"

D'abord ce n'est pas aux "médias" étrangers (et il est vrai essentiellement de gauche...curieux !) de dire et critiquer les Français...A chacun de balayer devant sa porte ! Ensuite ce n'est pas aux médias Français de colporter voire rabaisser les (affirmations souvent sans preuves fondées) convictions de la majorité de tous les Français surtout en temps de crise..

Crédibilité zéro
et pis c tout !

La France montrée du doigt

c'est ce qu'aura réussi Sarkosy qui n'a réellement pas l'étoffe d'un président intègre et respectueux des français. Il n'a pas la dimension d'un chef d'état, ni le charisme. Il nous a démontré son autoritarisme mal canalisé et mal maîtrisé. Il va d'erreurs en erreurs qui lui sont même préjudiciable. Nous avons eu le temps de le voir à l'oeuvre, vivement qu'on passe au suivant et qu'on tire un trait sur ce gouvernement d'UMP socialistes qui ne sait que créer des taxes nouvelles ou nommer des copains à tous les postes

Pour que les choses soient claires :

Je vote à droite depuis plus de 20 ans.
En ce qui me concerne, ce Monsieur peut préparer ses valises.
La contestation ne vient donc pas de la gauche ni même des journalistes.

ET DIRE.....

Que notre génial président critique les dirigeants africains ,il ferait mieux de se taire . Car il n'a rien à leur envier en ce qui concerne les nominations de ses proches . Son fils ,qui ,à en croire les médias n'est qu'en 2eme année de droit à 23 ans ,ne doit pas être un génie ( il a de qui tenir ),mais selon le bon vouloir de papa ,va être nommé à un poste trop grand pour lui ,et comment cela s'appelle-t-il ? NEPOTISME .Il n'est qu'à voir le déferlement de critiques à l'étranger ,même en Chine!!!!il est même étonnant qu'aprés avoir invité son génial fiston Louis à l'ONU ,il ne lui ait pas encore trouvé un poste digne de son rang .Je ne suis pas un gauchiste ,loin de là ,mais à l'avenir je réfléchirais à deux fois avant de voter ,et je me chargerais de faire passer le message à mon entourage ,car voir la France devenir une république bananière ne me plait pas du tout .Je pensais que ,en votant Sarkozy ,on allait trouver du changement ,mais je me rends compte que nous avons élu un petit dictateur . Quant à tous les léche bottes de son entourage ,ils sont écoeurants .

une honte

nommez quelqu'un sur la base de son nom, voila une honte. Nous ne sommes pas da

futur résident
Affligeant

Ce président n'en rate pas une ! Après une première année d'immature , des affaires privées et politiques déplorables une politique de gauche contraire à son électorat , voilà maintenant que l'on met à la tête de l'epad un brillant étudiant qui triple sa deuxième année de droit . Franchement j'ai honte d'avoir voté Sarkozy et comme beaucoup de ses électeurs 2007 l'on ne mis reprendra pas en 2012 !

pas erreur, cumul de fautes graves!

Aucun conseiller général, en dehors de Jean Sarkozy n'aurait été élu. C'est une évidence.
J'ai entendu la " défense" de Morano, ce matin. Analyse fausse : non il n'y a pas que la gauche qui est choquée, mais les électeurs le sont : la position de nos élites et de Frédéric Mitterrand en particulier dans l'affaire Polanski marque une nette coupure entre les électeurs et la caste des privilégiés qui se serrent les coudes. Les phrases du livre du Ministre se lisent avec d'autant plus de sévérité qu'elles viennent juste après cet emballement sur Polanski. Non, on ne peut dire circulez,il n'y a rien à voir . C'est encore une grosse erreur. Il faut y ajouter ce témoignage de moralité pour un viol collectif...comment peut-on retrouver ses marques?

La cerise sur le gateau, c'est évidemment l'affaire Jean Sarkozy.

Je serais très étonnée que la facture ne soit pas très lourde pour le Président, censé représenter les valeurs de ses électeurs, et ce n'est pas le cas.

faut rectifier d'urgence
comme je l'ai déjà écrit...SANS ETRE PUPLIE...
qu'il est grand temps que N.S. change de stratégie...
LES REGIONALES APROCHENT à grands pas..
de très nombreux et anciens militants "grondent"
avec toutes ces histoires (mitterand .. LE fiston.. LES TAXES .. la délinquance qui ne recule pas etc.. ETC;;
son électorat ce sent trahi, d'autant que les promesses ne sont pas tenus..
LA GAUCHE VA REPRENDRE DU POIS DE LA BETE et les électeurs qui se sont dérournés du F.N. le regrettent et vont réfléchir à deux fois avant de revoter pour l'UMP
il est peut être encore temps de redresser toutes s
ces et ses gaffes..
bonne journée
- un des nombreux ancien et fidèle militant UMP déçu

de communication ????

non non, ce sont des erreurs tout court !!!!

Problème de communication? NON! de confiance...

Nous n'avons plus confiance en ce président: rupture avec mai 68? Quand on défend Polanski, Miterrand etc.., on est plus proche de Cohn Bendit que de la droite !L'analyse du journaliste est juste et je n'en rajouterai pas.
Jean Sakozy? la réaction du pays a été sous-estimée (l'international passe au second plan) et ne correspond pas du tout au discours de la campagne présidentielle (le mérite des anciens, des gens expérimentés, du travail etc..)
La Turquie? l'Iran ?.désaveu à peine voilé d'Obama.
Il ne se passe plus une semaine sans motif d'être déçu et de regretter un vote qui portait un réel espoir.

ce n est qu un debut
13/10/2009 à 09:18
mon petit gars
à force d accumuler les conneries (fm , polanski , hadopi , taxe carbone , coupable , jean sarko etc .... ) c est le debut de la fin
il a de mon dcoté perdu toute credibilité et n aura plus jamais ma voix
ceci est valable pour les godillots de l ump !!!!

2007-2009: Quelle déception...
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Sarkozy, j'y ai cru, j'y ai adhéré (jusqu'à l'adhésion à l'UMP en 2007). 2 ans après, j'ai la nausée !
Ah, pouvoir quand tu nous tiens... C'est le retour des magouilles et de l'état RPR... pardon UMP. En plus, avec quel culot on fait prendre des vessies pour des lanternes aux français! C'est assez hallucinant d'entendre cette caste d'élus UMP voler au secours des F. Miterrand et J. Sarkozy dans les médias, et nous sortir des arguments qu'il semble eux-mêmes avoir du mal à croire.
Où sont les promesses de campagne ? Nous avons élu non pas un chef d'état, mais une agence de communication, qui ne s'intéresse qu'à son image et se contrefiche des problèmes des français et de l'avenir du pays.
Il est vrai que ce "règne" sarkozyen prend des allures berlusconiennes. Attention la chute !