la fin d'un beau roman

Le patron du PS des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, a affirmé samedi qu'il respectait "profondément Ségolène Royal" mais qu'il avait le sentiment d'arriver "à la fin d'une histoire" avec l'ex-candidate à la présidentielle, en marge d'assises militantes à Marseille dont l'invité était Manuel Vals. "Je respecte profondément Ségolène Royal, sa personnalité, ce qu'elle a fait pour le PS, elle a rassemblé 17 millions de personnes mais on arrive à la fin d'une histoire", a-t-il déclaré.
"Avec Ségolène Royal, on a eu une histoire formidable, j'ai été l'un des premiers à être à ses côtés pour que, dans le débat interne, elle puisse être désignée candidate (à la présidentielle, ndlr), maintenant, nous avons pris d'autres options, je vais vers d'autres horizons", a dit Guérini qui est également président du conseil général des Bouches-du-Rhône.
"Je ne serai pas de ceux qui vont se mettre dans telle ou telle écurie, mon objectif, c'est de transformer le Parti socialiste", a-t-il ajouté alors que les assises militantes de la fédération PS des Bouches-du-Rhône avaient choisi d'accueillir Manuel Valls. Dans son discours devant les adhérents, ce dernier a déclaré: "je ne confonds pas une invitation amicale avec une rampe de lancement pour les primaires, surtout dans ce département".
"Je viens ici comme dans d'autres fédérations", a-t-il affirmé. "C'est l'occasion de venir débattre, pour moi qui veut une véritable rénovation du Parti socialiste et tourner la page des années Sarkozy", a-t-il dit, ajoutant : "cela permet aussi de faire la démonstration que je fais partie de ceux qui ont des amis et des réseaux".