Elections en Allemagne
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Re: Elections en Allemagne
Lors de l'emission que je suivais la semaine dernière , les experts concluaient que pour la première fois , les petits partis à gauche de la gauche ,faisaient moins peur .
Il semble que l'Allemagne , au contraire de la France et d el'Italie , n'ait jamais eu un pc et autres aussi puissants que chez nous .
Il semble que l'Allemagne , au contraire de la France et d el'Italie , n'ait jamais eu un pc et autres aussi puissants que chez nous .
Re: Elections en Allemagne
Ils font moins peur à l'est principalement, mais dans certains discours à l'Ouest, on agite toujours un foulard rouge digne du maccarthysme. Mais je pense que tu as raison, ça finira par s'estomper, plus la Guerre Froide sera loin, parce que, spécifiquement pour l'Allemagne qui en a été le centre européen, elle est encore proche.
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
Die Linke, l'autre vainqueur du scrutin
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 27.09.09 | 20h27 • Mis à jour le 27.09.09 | 20h27
our sa première participation aux élections législatives, le nouveau parti La Gauche (Die Linke) réalise une percée impressionnante : avec plus de 12 % des voix, il réalise un excellent score au niveau fédéral, qui devrait lui permettre d'obtenir près de 80 sièges sur les 600 que compte le parlement allemand.
Co-dirigé par l'ancien chef de file des sociaux-démocrates Oskar Lafontaine, le parti rassemble une alliance parfois hétéroclites de communistes de l'ex-RDA, de militants associatifs ou syndicaux, et de transfuges du SPD. Situé "à la gauche de la gauche", Die Linke a fait campagne sur des revendications sociales fortes : salaire horaire minimum de 10 euros, baisse d'impôts pour les revenus les plus faibles, création d'un impôt pour les grosses fortunes et nationalisation des banques.
Le parti mobilise siège dans 11 des 16 Länder (Etats régionaux), et bénéficie de la désaffection des électeurs traditionnels du SPD. Chez les chômeurs, qui votaient traditionellement pour les sociaux-démocrates, Die Linke est devenu le premier parti, avec 26 % des voix, d'après une étude de l'institut de sondage Infratest dimap.
Pour partie héritier de l'ancien parti communiste de RDA, le parti est très fortement implanté dans la partie orientale de l'Allemagne, mais a progressé peu à peu sur le territoire de l'ex-RFA, où il reste cependant bien moins puissant. En témoignent les résultats des deux élections régionales qui se sont déroulées en même temps que les législatives : dans le Schleswig-Holstein (Ouest), Die Linke a obtenu 6,5 % des voix. Dans le Brandenburg (Est), il récolte 27,7 % des suffrages, juste derrière le SPD, avec lequel il partagera le pouvoir régional.
Mélenchon invite la gauche française à "méditer" le score de Die Linke
Jean-Luc Mélenchon, le président du Parti de gauche, proche de Die Linke, a invité dimanche la gauche française à "méditer" les résultats des législaties allemandes, et plus particulièrement le bon score de La Gauche. . "Je forme le voeu que toute la gauche française médite cet enseignement, en particulier le Parti socialiste qui doit renoncer une bonne fois pour toute à ses projets d'alliance à droite", a-t-il annoncé. "L'échec misérable du SPD et la victoire de la droite de Mme Merkel condamnent la stratégie lamentable des sociaux libéraux européens", estime-t-il.
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Re: Elections en Allemagne
Je pense qu'on va vers ce chemin là en France, le PS va s'effondrer et le PG ou d'autres grapilleront les voix des déçus. Le problème restant l'éparpillement des voix dû au grand nombre de formations de gauche et extrême gauche... L'évolution sera plus lente qu'en Allemagne...
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Re: Elections en Allemagne
Une fois de plus les résultats démentes les affirmations selon lesquelles le "bloc des gauche" pourraient devancer la droite Allemande.
Une fois de plus les électeurs ont fait mentir les pronostics....Desormais le chancelière devra composer sa majorité avec des alliés turbulents et exigeants....Attendons de voir quelles seront les nouvelles orientations prises par cette majorité mais je ne peux que me réjouir de voir que les allemands n'ont pas cédé aux lubbis gauchisante du SPD et de Die Linke qui obtient malgré tout un résultat plus que satisfaisant lui permettant de jouer son influence auprès du SPD !
Une fois de plus les électeurs ont fait mentir les pronostics....Desormais le chancelière devra composer sa majorité avec des alliés turbulents et exigeants....Attendons de voir quelles seront les nouvelles orientations prises par cette majorité mais je ne peux que me réjouir de voir que les allemands n'ont pas cédé aux lubbis gauchisante du SPD et de Die Linke qui obtient malgré tout un résultat plus que satisfaisant lui permettant de jouer son influence auprès du SPD !
patriote reformiste- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Elections en Allemagne
Les lubies gauchistes du SPD, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre.
Pour le reste, ce sont des âneries aussi, si tu additionnes les voix du SPD , des Verts et de Die Linke, le bloc de gauche est presque équivalent à celui de la droite. Donc, on n'est pas très loin de voir un bloc de gauche battre un bloc de droite qui s'effrite, voire s'effondre à l'instar de la CSU en Bavière.
Pour le moment, ce sont surtout les désaccords fondamentaux SPD/Linke qui empêchent une alliance au niveau fédéral, c'est tout. Et il ne faut pas oublier que le FDP est un partenaire flottant qui a déjà gouverné avec le SPD. Alors attention au triomphalisme...
Pour le reste, ce sont des âneries aussi, si tu additionnes les voix du SPD , des Verts et de Die Linke, le bloc de gauche est presque équivalent à celui de la droite. Donc, on n'est pas très loin de voir un bloc de gauche battre un bloc de droite qui s'effrite, voire s'effondre à l'instar de la CSU en Bavière.
Pour le moment, ce sont surtout les désaccords fondamentaux SPD/Linke qui empêchent une alliance au niveau fédéral, c'est tout. Et il ne faut pas oublier que le FDP est un partenaire flottant qui a déjà gouverné avec le SPD. Alors attention au triomphalisme...
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Re: Elections en Allemagne
En parlant du FDP, ça me fait penser que le prochain vice-chancelier de l'Allemagne, c'est Guido Westerwelle, un clown dont le seul fait politique est d'avoir fait son coming out en montgolfière. Ce gars-là devrait aussi, en toute logique, devenir ministre des Affaires étrangères. (merci de ne pas rire )
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Re: Elections en Allemagne
Inconnu au bataillon mais je sens qu'on ne pourra plus taxer les Allemands de trop de sérieux , enfin en voilà un qui devrait nous donner matière à discussion !
C'est bon pour les fora !!!
C'est bon pour les fora !!!
Re: Elections en Allemagne
Ah bah lui devrait logiquement être drôle, surtout dans le couple très Bouvard et Pécuchet qu'il va former avec Merkel!
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Re: Elections en Allemagne
Effectivement , on reprend espoir !!
Il va y avoir compétition avec quelques unes de nos personnalités !
Il va y avoir compétition avec quelques unes de nos personnalités !
Re: Elections en Allemagne
Je pense que Merkel va quand même essayer de lui donner un autre ministère que les Affaires étrangères. Parce que lui à ce poste, ça craint.
Mais ce qui est sûr, c'est qu'il aura un poste important; ça va donner de la matière aux cabarettistes de tout poil!
Mais ce qui est sûr, c'est qu'il aura un poste important; ça va donner de la matière aux cabarettistes de tout poil!
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Re: Elections en Allemagne
Dommage , j'aurais beaucoup aimé voir le duo des ministres aux affaires étrangères de nos 2 pays !
Je trouve qu'ils seraient bien assortis !!!
Je trouve qu'ils seraient bien assortis !!!
Re: Elections en Allemagne
Oh que oui, deux bouffons fort bien assortis! Un avec son sac de riz, l'autre avec sa manie de brandir le péril rouge digne d'un autre âge!
Mais peut être qu'il le sera, je sais qu'il a réclamé le poste dans certaines tractations avec la CDU, et vu la configuration politique (un FDP en pleine ascension et une CDU en pleine déconfiture malgré la "victoire"), Merkel aura du mal à dire non.
Mais peut être qu'il le sera, je sais qu'il a réclamé le poste dans certaines tractations avec la CDU, et vu la configuration politique (un FDP en pleine ascension et une CDU en pleine déconfiture malgré la "victoire"), Merkel aura du mal à dire non.
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
j'imagine bien le bouffon allemand jetant un sac de riz de son mongolfière , Kouchner dessous se le prenant sur la gueule .... et sa compagne Ockrent faisant la une du fait divers ...
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Re: Elections en Allemagne
oui , ça m'inspire !!! plus ça va et plus j'en ai .... tu me diras ; ça nous ferait des vacances de ne plus l'entendre notre porteur de sac de riz occasionnel ...
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Re: Elections en Allemagne
Enfin, en même temps, Koukouch a bien rappé avec Steinmeier, candidat malheureux du SPD et alors homologue de notre brave Koukouch.
Je vais retrouver la vidéo, mais ça rend l'imagination de franline pas si loin de la réalité, en termes de bouffonerie...
Je vais retrouver la vidéo, mais ça rend l'imagination de franline pas si loin de la réalité, en termes de bouffonerie...
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Re: Elections en Allemagne
Allemagne - "Le SPD est dans le même état que le PS français"
Interview - Hans Stark, responsable du Comité franco-allemand de l'Ifri, décrypte pour LCI.fr les résultats des élections.
Il estime notamment que le parti social-démocrate n'a pas été capable de donner une réponse convaincante à la crise économique et financière
Propos recueillis par Fabrice AUBERT - le 28/09/2009 - 14h59
Décidément , La France et l'Allemagne , deux pays frères !!!!
Interview - Hans Stark, responsable du Comité franco-allemand de l'Ifri, décrypte pour LCI.fr les résultats des élections.
Il estime notamment que le parti social-démocrate n'a pas été capable de donner une réponse convaincante à la crise économique et financière
Propos recueillis par Fabrice AUBERT - le 28/09/2009 - 14h59
Hans Stark est responsable du Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
LCI.fr : Comme en 2002 et 2005, la CDU (ndlr : centre-droit) a fait la course en tête pendant toute la campagne allemande face au SPD (ndlr : centre-gauche). Or, lors de ces deux dernières campagnes, l'écart s'était resserré sur la fin. Pas cette année, puisque la CDU gardé dix points d'avance sur le SPD. Pourquoi ?
Hans Stark : Le resserrement a eu lieu en partie, mais pas avec l'ampleur attendue. Au vu des sondages les plus récents, certains pensaient d'ailleurs que la "grande coalition" serait reconduite. Mais les instituts se trompent parfois. En 2002 et en 2005, ils n'avaient pas prédit la remontée du SPD. Cette fois, la marge d'erreur a profité à la CDU. Par rapport aux dernières enquêtes, elle a seulement perdu deux points, que l'on peut attribuer à la campagne atone d'Angela Merkel et à son manque de critiques envers Frank-Walter Steinmeier (ndlr : le candidat du SPD, vice-chancelier de la "grande coalition"). Certains électeurs déçus se sont probablement reportés sur le FDP (ndlr : le parti libéral) et sa campagne plus musclée.
LCI.fr : Ce scrutin est une victoire pour Angela Merkel. Mais avec un score en baisse de deux points depuis 2005, le plus bas pour la CDU depuis 1949, n'est-ce pas une victoire par défaut ?
H.S. : Non. Je n'irai pas aussi loin. Elle est reconduite dans ses fonctions et va pouvoir gouverner avec son partenaire privilégié. C'est donc une victoire personnelle importante. Effectivement, le score de la CDU est en baisse. Mais il s'agit d'une tendance générale : les grands partis perdent leur électorat.
Avec un peu de retard sur les autres pays européens, on assiste en Allemagne à un émiettement politique, à la volatilité des électeurs et à une sorte de "zapping électoral". La fidélité des électeurs aux deux formations principales, de père en fils et selon la classe sociale, est bel et bien terminée. Et la CDU, avec seulement deux points de moins en quatre ans, s'en sort beaucoup mieux que le SPD, en baisse de onze points et qui a surtout perdu la moitié de ses électeurs (9 millions contre 18 millions).
La meilleure preuve de ce changement : une femme protestante de l'ancienne Allemagne de l'Est domine la CDU, le parti démocrate-chrétien de l'Ouest, tandis que Guido Westerwelle, le leader du FDP, formation de droite, revendique son homosexualité. Aujourd'hui, tout le monde trouve cela normal. Il y a encore quinze ans, c'était impensable.
LCI.fr : Avec son bon score de presque 15%, le poids du FDP sera important dans le gouvernement. Quelle sera la marge de manœuvre d'Angela Merkel pour ne pas tomber dans la dérive libérale de son nouvel allié, Guido Westerwelle ?
H.S. : Une chose est sûre : ils n'iront pas au clash. Angela Merkel a eu une expérience certaine
des conflits politiques avec ses partenaires. Elle a toujours eu le dernier mot. On peut lui faire confiance une fois de plus. Evidemment, la dose de libéralisme sera plus importante qu'actuellement pour tenir compte de la nouvelle majorité de droite. Mais ce ne sera pas non plus le libéralisme à tout-va. C'est tout l'art du compromis. On peut donc parier sur un consensus de synthèse entre la volonté du FDP de réduire la charge fiscale et celle de la CDU de tenir compte du déficit public. Chacun sera ainsi satisfait.
LCI.fr : Avec un score catastrophique, le SPD a-t-il été victime de la grande coalition ?
H.S. : En partie. Plus globalement, il a d'autres problèmes, notamment la coupure avec ses propres électeurs qui remonte aux réformes sociales "Hartz 4" lancées par Gerhard Schröder (ndlr : chancelier de 1998 à 2005). Elles ont ensuite été poursuivies par Frank-Walter Steinmeier et Franz Müntefering (ndlr : le président du SPD). Toujours en poste, ils sont perçus comme les héritiers de Gerhard Schröder. Résultat : les milieux populaires et les syndicats se sont détournés du SPD, au profit de la gauche plus radicale de Die Linke.
LCI.fr : Justement, face à cette montée de Die Linke, et à un moindre degré des Verts, sur sa gauche, le SPD se retrouve-t-il dans la même situation que le PS français ?
H.S. : Oui. Il faut même faire la comparaison entre les deux. Plus globalement, la crise, déjà vue aux dernières Européennes, touche l'ensemble de la gauche européenne. Elle n'a pas donné de réponse convaincante à la crise économique et financière qui aurait dû lui profiter sur le plan politique. Elle est en fait confrontée à la quadrature du cercle entre plus de marchés et plus de justice sociale.
Décidément , La France et l'Allemagne , deux pays frères !!!!
Re: Elections en Allemagne
Aurélie ; c'est quoi les paroles de la chanson des bouffons de service ????
Livaste, la gauche allemande semble en mauvais état mais , est ce que les libéraux allemands nouveaux allés de la chancellière Merkel seront influencer a bien le reste de l'UE ...?
Aurélie , ils donnent quoi en terme de politique ces libéraux ...?
Livaste, la gauche allemande semble en mauvais état mais , est ce que les libéraux allemands nouveaux allés de la chancellière Merkel seront influencer a bien le reste de l'UE ...?
Aurélie , ils donnent quoi en terme de politique ces libéraux ...?
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
Pour les paroles, c'est simple: Steinmeier chante "Deutschland" (donc Allemagne) et Koukouch "Frankreich" (donc France). Après une bouffonnerie pareille, va négocier avec l'Iran tiens .
En ce qui concerne le FDP, ce sont des (ultra)libéraux vraiment pur sucre: ils réclament moins d'Etat, moins d'impôts, meilleure gestion des dépenses et grande liberté de moeurs. C'est pour cela qu'en fin de compte, ils peuvent tout aussi bien former des coalitions avec les sociaux démocrates qu'avec la CDU. Mais Westerwelle, le bouffon qui dirige le parti, a des affinités avec les conservateurs.
Avec ce système d'alliances quasi obligatoires, on ne sait jamais trop à l'avance ce qui va être la ligne directrice d'un gouvernement allemand: ici, en l'occurrence, il risque d'y avoir des soucis, car Angela Merkel est plutôt centriste et elle et son parti sont plus "social" que le FDP, ultralibéral. On peut donc prédire qu'il va y avoir des conflits, mais c'est impossible de savoir qui va remporter le bras de fer idéologique, et donc quelle ligne politique influera sur l'UE.
En ce qui concerne le FDP, ce sont des (ultra)libéraux vraiment pur sucre: ils réclament moins d'Etat, moins d'impôts, meilleure gestion des dépenses et grande liberté de moeurs. C'est pour cela qu'en fin de compte, ils peuvent tout aussi bien former des coalitions avec les sociaux démocrates qu'avec la CDU. Mais Westerwelle, le bouffon qui dirige le parti, a des affinités avec les conservateurs.
Avec ce système d'alliances quasi obligatoires, on ne sait jamais trop à l'avance ce qui va être la ligne directrice d'un gouvernement allemand: ici, en l'occurrence, il risque d'y avoir des soucis, car Angela Merkel est plutôt centriste et elle et son parti sont plus "social" que le FDP, ultralibéral. On peut donc prédire qu'il va y avoir des conflits, mais c'est impossible de savoir qui va remporter le bras de fer idéologique, et donc quelle ligne politique influera sur l'UE.
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
Le FDP soutiendra le Gouvernement de droite au motif que le SPD ayant choisi de revenir aux vieilles lunes pour concurrencer Die Linke, il n'a pas d'autre choix que de s'impliquer à la réussite des reformes entreprises par le Gouvernement actuel.
Cela dit, l'attelage risque d'être difficile compte tenu de la volatilité du personnage face à l'austère Mme Merkel.
Mais bon, le fait que les allemands n'aient pas cèdé aux sirènes gauchistes confirment la preparation des opinions aux reformes structurelles et au retour des valeurs patriotes que la droite n'aurait jamais du abandonner.
Il convient à ce propos que la droite française en tire les enseignements qui s'imposent et pratiquent une politique de droite plutôt que de faire appliquer une politique sociale démocrate par des ministres d'ouverture.
Cela dit, l'attelage risque d'être difficile compte tenu de la volatilité du personnage face à l'austère Mme Merkel.
Mais bon, le fait que les allemands n'aient pas cèdé aux sirènes gauchistes confirment la preparation des opinions aux reformes structurelles et au retour des valeurs patriotes que la droite n'aurait jamais du abandonner.
Il convient à ce propos que la droite française en tire les enseignements qui s'imposent et pratiquent une politique de droite plutôt que de faire appliquer une politique sociale démocrate par des ministres d'ouverture.
patriote reformiste- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Elections en Allemagne
Je l'ai déjà écrit sur un topic , j'attends aussi de voir ceque le patronat allemand va faire maintenant .
Il semble que dans l'attente des élections, les patrons aient gélé de nombreux licenciements , je suppose qu'ils vont pouvoir se lacher !
N'interprétez pas mes paroles , même si la gauche avait gagné , je pense que ces licenciements auraient eu lieu , les entreprises ne peuvent certainement pas payer , même chez nos voisins , des salariés à ne rien produire , et elles ne peuvent faire produire que si elels vendent .
Il semble que dans l'attente des élections, les patrons aient gélé de nombreux licenciements , je suppose qu'ils vont pouvoir se lacher !
N'interprétez pas mes paroles , même si la gauche avait gagné , je pense que ces licenciements auraient eu lieu , les entreprises ne peuvent certainement pas payer , même chez nos voisins , des salariés à ne rien produire , et elles ne peuvent faire produire que si elels vendent .
Re: Elections en Allemagne
Ca c'est une analyse très partiale et vraiment peu pertinente. Le score des Verts et de die Linke montrent très justement un énorme rejet des réformes, celui de la CDU et du SPD aussi (j'attends encore les preuves que le SPD soit revenu aux "vieilles lunes") et je ne te parle même pas du score de Die Linke dans le Brandenbourg (il y avait aussi des élections régionales dimanche) qui relègue la CDU en troisième position. Quid aussi de la chute dramatique (enfin moi je trouve ça drôle) de la CSU en Bavière, qui démontre justement que la droite rétrograde perd du terrain?patriote reformiste a écrit:Le FDP soutiendra le Gouvernement de droite au motif que le SPD ayant choisi de revenir aux vieilles lunes pour concurrencer Die Linke, il n'a pas d'autre choix que de s'impliquer à la réussite des reformes entreprises par le Gouvernement actuel.
Cela dit, l'attelage risque d'être difficile compte tenu de la volatilité du personnage face à l'austère Mme Merkel.
Mais bon, le fait que les allemands n'aient pas cèdé aux sirènes gauchistes confirment la preparation des opinions aux reformes structurelles et au retour des valeurs patriotes que la droite n'aurait jamais du abandonner.
Il convient à ce propos que la droite française en tire les enseignements qui s'imposent et pratiquent une politique de droite plutôt que de faire appliquer une politique sociale démocrate par des ministres d'ouverture.
La réalité, c'est que Die Linke gagne énormément de terrain y compris à l'Ouest, pourtant très hostile à tout ce qui ressemble à une gauche radicale et que les petits partis sont largement gagnants au détriment des grands partis: les électeurs ont présenté la facture aux grands pour cette Grande coalition dont au fond personne ne veut, et qui avait précisément pour but de mener à bien les réformes structurelles dont tu parles.
Le moins que l'on puisse dire, c'est que la nouvelle coalition va non seulement rencontrer des difficultés internes mais qu'en plus elle aura une marge de manoeuvre proche de zéro.
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