Elections en Allemagne
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Elections en Allemagne
Angela Merkel talonnée par l'opposition
De notre correspondant à Berlin, Patrick Saint-Paul
24/09/2009 |
Le bloc des gauches pourrait l'emporter dimanche en Allemagne. Sans pouvoir gouverner, faute d'accord sur une alliance.
A suivre donc !
De notre correspondant à Berlin, Patrick Saint-Paul
24/09/2009 |
Le bloc des gauches pourrait l'emporter dimanche en Allemagne. Sans pouvoir gouverner, faute d'accord sur une alliance.
L'écart se resserre dangereusement. L'avance du camp d'Angela Merkel sur ses adversaires se réduit à un point dans les derniers sondages publiés avant le scrutin législatif de dimanche prochain. Dans la dernière ligne droite, le SPD est sensiblement remonté dans les intentions de vote. Si cette tendance s'accentue, la gauche et les Verts arriveront en tête au soir du 27 septembre. Cependant, Merkel est quasiment assurée d'être reconduite dans ses fonctions de chancelière, car l'union des forces de gauche est impossible en Allemagne en 2009.
D'un point de vue arithmétique l'idée d'une coalition alliant les sociaux-démocrates du SPD aux Verts et au parti de la gauche radicale Die Linke est séduisante pour le principal rival de Merkel, le ministre des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier (SPD). Selon un sondage Forsa publié mercredi, cette alliance talonnerait l'union conservatrice libérale CDU-CSU-FDP. Mais Steinmeier s'est défendu avec force d'envisager une telle option pendant toute la campagne électorale.
Regroupant les ex-communistes d'Allemagne de l'Est, toujours hantés par leurs liens avec la Stasi, la police secrète d'ex-RDA, et les déçus du SPD, Die Linke rebute de nombreux électeurs du centre gauche. Bien qu'elle ne soit plus taboue au niveau régional, y compris à l'Ouest, l'union de la gauche n'est pas pour demain outre-Rhin. Même si le bloc SPD-Verts-Die Linke obtient une majorité dimanche aux élections législatives, Steinmeier ne sera pas chancelier. Car il sait que l'électorat, les médias et la droite hurleraient à la trahison au cas où il annoncerait son intention de former un gouvernement avec Die Linke au lendemain du scrutin.
Vers une «gauchisation» du SPD
Depuis la victoire de la coalition rouge-rouge (SPD-Die Linke) en Sarre, fin août, le SPD a tenu un discours peu audible, excluant une alliance fédérale avec Die Linke tout en l'autorisant dans les régions. Ce qui a incité la droite allemande à agiter le chiffon rouge, mettant en garde les électeurs contre une possible alliance fédérale SPD-Die Linke-Verts. Reprenant à contre cœur le leitmotiv de son parti, Merkel, qui n'avait jusque-là pas cédé à la démagogie électoraliste, a fini par dénoncer elle aussi une possible alliance entre le SPD et Die Linke avant le prochain scrutin législatif prévu en 2013.
L'incompatibilité entre le SPD et Die Linke est fondée en grande partie sur des antagonismes de personnes. Steimeier juge qu'Oskar Lafontaine, le patron de Die Linke qui avait claqué la porte du SPD, n'est pas «digne de confiance pour assumer une responsabilité ministérielle». Sur le plan social, les programmes des deux partis ne sont pas si différents. Tous deux réclament la mise en place d'un salaire minimum (7,50 euros de l'heure pour le SPD, 10 euros pour Die Linke). Mais, bien que la crise ait poussé le SPD à accentuer son côté social, il soupçonne toujours Die Linke de vouloir démanteler les réformes libérales introduites par Schröder. Et Steinmeier juge «irresponsable» la vision de politique étrangère défendue par la gauche radicale : sortie de l'Otan et retrait immédiat des troupes allemandes déployées en Afghanistan.
Cependant, Die Linke apparaît désormais comme la seule option du SPD à terme pour reprendre la direction du pays. Les libéraux ont refusé une alliance avec le SPD. Et si les sociaux-démocrates persistent dans leur «grande coalition» avec les conservateurs, ils seront condamnés à jouer les seconds rôles. Les analystes politiques allemands parient sur une «gauchisation» du SPD après le 27 septembre, qu'il participe ou non au prochain gouvernement.
La sévère cure d'amaigrissement de l'État-providence des années Schröder (1998-2005), incomprise d'une partie de la base, puis l'alliance avec les conservateurs et Merkel ont coûté cher au SPD. «Beaucoup estiment que c'était la mauvaise voie», dit Michael Sommer, le chef de la puissante confédération syndicale DGB, qui pour la première fois n'a pas appelé à voter SPD. De son côté, Die Linke a déjà amorcé un rapprochement avec le SPD en vue du scrutin de 2013.
A suivre donc !
Re: Elections en Allemagne
Dommage que Merkel soit tombéz dans l'hystérie électoraliste, ça ne la grandit pas. Il y a un article intéressant sur Marianne2 qui explique le désintérêt profond pour cette campagne, du fait aussi de la personnalité austère de Merkel. Elle a dû se sentir obligée.
Pour le reste, certains propos tenus en Allemagne ne valent pas plus que certains autres tenus aux USA. Mais moi je suis ravie de voir la SPD la queue entre les jambes obligée de virer à gauche et de compter sur Die Linke dorénavant et à l'avenir.
Pour le reste, certains propos tenus en Allemagne ne valent pas plus que certains autres tenus aux USA. Mais moi je suis ravie de voir la SPD la queue entre les jambes obligée de virer à gauche et de compter sur Die Linke dorénavant et à l'avenir.
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
je regardais ce soir une discussion sur Arte , il semble qu'en Allemagne aussi il risque d'y avoir beaucoup d'abstentionnsites .
Re: Elections en Allemagne
Les dirigeants politiques ne sont pas meilleurs que les nôtres, et en plus, ils sont chiants...
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
c'est vrai , tant qu'avoir à les subir , au moins qu'ils nous fassent rire !!
Re: Elections en Allemagne
Mais c'est symptomatique d'un phénomène auquel nous avons tous adhéré (moi la première, je préfère préciser), sur le politique spectacle. Effectivement, il y a une défiance envers la classe politique, mais on se délecte des frasques. L'oeuf ou la poule, c'est difficile à dire...
L'article de marianne
L'article de marianne
Merkel est fiable, mais il lui manque un grain de folie
Gilbert Casasus - Chronique | Mercredi 23 Septembre 2009 à 14:01 | Lu 1634 fois
Dimanche, les Allemands voteront pour élire leurs députés. Et donc, leur chancelier. Selon Gilbert Casasus, professeur d'études européennes à l'université de Fribourg, la campagne, loin de passionner les foules, les a plutôt ennuyées. Et Angela Merkel en serait la première responsable.
N’importe quel précis de science politique vous le confirmera : le résultat de toutes les élections parlementaires ne se détermine pas en pourcentages de voix obtenus mais en nombre de sièges attribués à chacun des partis. Il en sera de même pour les élections au Bundestag du 27 septembre prochain, où seuls cinq groupes politiques seront représentés sous la coupole du Reichstag, à savoir la CDU/CSU, le SPD, le FDP, les Verts et la Linke.
Ces cinq formations ne recueilleront pas 100% des électeurs allemands sur leur nom. En raison de la barre des 5%, seuls les partis qui auront franchi ce cap feront leur entrée dans l’enceinte du Bundestag, les autres restant dans l’opposition extra-parlementaire. Aujourd’hui créditées de 4% à 5% des suffrages, elles pourraient néanmoins influencer l’issue du scrutin. Ainsi la répartition des sièges au Bundestag ne prendra alors en compte que 95% à 96% des suffrages exprimés, ce qui pourrait quelque peu modifier in fine le rapport des forces au parlement. Bref, une majorité de voix n’est pas indispensable pour obtenir une majorité de sièges, condition sine qua non pour diriger le pays jusqu’en 2013.
Evoqué dès l’été par plusieurs instituts de sondage et par quelques politologues, le recours aux « mandats supplémentaires » pourrait aussi changer la donne au soir du 27 septembre. Contrairement à ce que l’on croit parfois, le système électoral allemand n’est pas celui d’une proportionnelle intégrale. Chaque électeur dispose en effet de deux voix, la première pour élire directement son député à la majorité relative, la seconde, à la proportionnelle, pour exprimer sa préférence au parti de son choix. Bien que prépondérante pour calculer la répartition des sièges au Bundestag, cette seconde voix ne détermine pas à elle seule le résultat final. Explication : en raison du panachage entre scrutin majoritaire et scrutin proportionnel, un parti se retrouve fréquemment avec un nombre plus élevé de députés que celui auquel il aurait eu droit si on avait appliqué la proportionnelle à la lettre. Dans ce cas, le législateur lui autorise à garder ces sièges en plus, d’où l’existence desdits « mandats supplémentaires ».
Cette particularité du code électoral fédéral, que même les Allemands ont du mal à comprendre, favorise exclusivement les grandes formations politiques. Seules en mesure de faire élire quelques candidats à la majorité relative, elles se félicitent de la présence de quelques parlementaires de plus dans leur rang. En cas de résultats très serrés, ces « mandats supplémentaires » pourraient faire la différence. Pas impossible qu’il en soit ainsi dimanche soir, au bénéfice de l’unique CDU/CSU qui ainsi, premier parti en RFA, aurait un nombre suffisant de députés pour nouer in extremis une coalition majoritaire avec les libéraux du FDP.
Non seulement en raison d’un chiffre record d’indécis, les élections du 27 septembre sont encore loin d’être jouées. Quelques surprises ne sont pas à exclure d’autant que, expérience oblige, les sondages allemands n’ont pas la réputation d’être des plus fiables. Les sociaux-démocrates pourraient alors éviter le pire, profitant aussi en la matière, et quel que soit le résultat, d’une mauvaise campagne menée par Angela Merkel. Comme en 2005, lorsque les enquêtes d’opinion créditaient son parti d’au moins 45% des voix, contre environ 35% le soir des élections du 18 septembre 2005, la présidente de la CDU a laissé entrevoir ces dernières semaines quelques faiblesses auxquelles on semblait ne plus être habitué. Volontairement, son choix s’est porté vers une campagne terne et insipide. Par seul calcul électoral, sachant ses concitoyens relativement peu motivés par ce scrutin ? Ou, plus inquiétant, par manque de vision culturelle et intellectuelle ? Ici, le doute est permis.
Angela Merkel est certainement une excellente physicienne. Elle est aussi une très bonne politique, ayant appris à éliminer un à un ses principaux rivaux et adversaires masculins. Elle connaît également ses dossiers au bout des doigts et sait au mieux préparer tous ses rendez-vous internationaux et européens. Pourtant, toutes ces qualités ne sauraient cacher un manque d’envergure et de grandeur, une absence de projet politique à long terme, une vacuité d’un esprit hors pair, à l’image de celui qui animait ses fameux prédécesseurs que furent respectivement Konrad Adenauer, Willy Brandt, Helmut Schmidt et Helmut Kohl.
A l’exception de sa déclaration de politique générale prononcée il y a quatre ans lors de son investiture, et encore !, on attend toujours de sa part un grand discours rédigé de sa main. En réalité, Angela Merkel est au diapason de l’idée de celle que les Français se font de l’Allemagne : elle est solide, fiable, sérieuse, travailleuse, mais privée du plus petit brin de fantaisie et dépourvue du moindre trait de génie.
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
elle est solide, fiable,
on dirait une pub pour certaines marques de voitures allemandes !!
Re: Elections en Allemagne
Exactement. Merkel est une belle berline. Avec de beaux airbags, qui ont été fort mis en avant comme nous en avons ardemment débattu ici-même.
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
Ils ont ressorti la trabi pour l'anniversaire de la chute du Mur, en modèle éléctrique
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
Publié le 25/09/2009 à 15:08 - Modifié le 26/09/2009 à 18:46 Le Point.fr
ALLEMAGNE - REPORTAGE
Angela Merkel partie pour gagner
De notre envoyé spécial Yves Cornu
Pendant ses quatre premières années au pouvoir, la chancelière allemande Angela Merkel a réussi à imposer un style fait de modestie et de fermeté
encore quelques heures et les Allemands mais aussi les Européens seront fixés
ALLEMAGNE - REPORTAGE
Angela Merkel partie pour gagner
De notre envoyé spécial Yves Cornu
Pendant ses quatre premières années au pouvoir, la chancelière allemande Angela Merkel a réussi à imposer un style fait de modestie et de fermeté
Depuis le début de la campagne pour les élections législatives du 27 septembre en Allemagne, les instituts de sondages sont catégoriques : Angela Merkel sera reconduite à la Chancellerie fédérale pour un deuxième mandat. En 2005, ces mêmes instituts lui promettaient déjà une large victoire. Or la candidate de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) ne l'a remportée que de quelques sièges sur son rival social-démocrate (SPD) Gerhard Schröder.
Cette fois, pourtant, les sondeurs ont peu de chance d'être pris en défaut. Le bilan de ces quatre premières années au pouvoir est certes mitigé, mais la faute en incombe pour une large part à la structure de la "grande coalition" sortante : pour s'assurer d'une majorité parlementaire, Angela Merkel avait dû s'associer à ses rivaux sociaux-démocrates, et cette alliance des contraires a eu un effet stérilisant sur l'action gouvernementale. En revanche, la première chancelière issue de l'ex-Allemagne de l'Est a réussi à imposer un style fait de modestie et de fermeté qui semble séduire l'opinion, au point de lui garantir une cote de popularité que ni l'usure du pouvoir ni la crise économique n'ont entamée.
Un challenger faible
Autre atout de Mme Merkel et de la CDU : la faiblesse de son challenger social-démocrate, qui souffre d'un double handicap. Ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement sortant, Frank-Walter Steinmeier jouit lui aussi d'une certaine cote d'amour, mais cet ancien haut fonctionnaire, qui n'a jamais affronté le suffrage populaire, n'a pas le profil d'un conquérant. Et le fait de devoir affronter une adversaire qui reste son chef de gouvernement lui interdit de se montrer trop mordant, comme l'a prouvé l'unique et soporifique débat télévisé.
Si le verdict des urnes confirme les enquêtes d'opinion qui ont toujours situé le SPD à plus de dix points derrière la CDU, le suspense portera non sur le futur locataire de la Chancellerie, mais sur la couleur de la coalition que mènera Angela Merkel.
Avec les années, le paysage politique allemand s'est complexifié. Longtemps, la CDU, le SPD et le petit parti libéral (FDP) ont monopolisé les sièges du Bundestag. Puis les Verts y ont fait leur entrée et, plus récemment, Die Linke, une formation de gauche radicale. La recherche d'une majorité n'en est que plus difficile. La cohérence politique voudrait que la chancelière fasse appel aux libéraux, qui refusent toute autre forme d'alliance. Mais si, comme en 2005, l'arithmétique parlementaire lui interdit cette option, elle n'aura d'autre choix que de repartir pour quatre ans avec ses partenaires-adversaires sociaux-démocrates.
encore quelques heures et les Allemands mais aussi les Européens seront fixés
Re: Elections en Allemagne
Le dernier sondage donne la droite (CDU, CSU, FDP) au coude-à-coude avec la gauche (SPD, Verts, die Linke), mais comme la SPD et les verts ne veulent pas d'alliance fédérale avec die Linke qui est créditée de 10% des voix, ils ne pourront acc§der à la chancellerie.
A moins que la droite fasse un bond, il y aura sûrement re-coalition, ce qui est dommage, c'est que Merkel elle-même la voit avec défiance, je crois qu'elle a dit que cette coalition est nuisible à la démocratie (sous-entendre: nuisible aux grands partis)
A moins que la droite fasse un bond, il y aura sûrement re-coalition, ce qui est dommage, c'est que Merkel elle-même la voit avec défiance, je crois qu'elle a dit que cette coalition est nuisible à la démocratie (sous-entendre: nuisible aux grands partis)
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
Visiblement les allemands sont bien partis à la pêche aujourd'hui.
premières tendances: la SPD se ramasse comme jamais depuis la fin de la Guerre, visiblement, c'est la fin de la Coalition.
Die Linke atteindrait entre 12,5 et 13%
Un tit tour au Portugal maintenant
LEGISLATIVES
Faible participation aux législatives allemandes
NOUVELOBS.COM | 27.09.2009 | 17:50
Le taux de participation était en baisse de 5 points à 12h par rapport à 2005. 62,2 millions d'électeurs étaient conviés aux urnes.
Le taux de participation aux élections législatives en Allemagne du dimanche 27 septembre était en baisse de 5 points à 12h, par rapport à 2005 à la même heure. Elle avait déjà atteint son plus bas niveau historique en 2005 à 77,7%.
Aujourd'hui, l'Allemagne devrait faire le choix de la continuité aux élections législatives en donnant un net avantage aux chrétiens-démocrates d'Angela Merkel, qui semble ainsi promise à un nouveau mandat de chancelière et espère former un gouvernement de coalition avec les libéraux. Quelque 62,2 millions d'électeurs étaient invités à voter pour élire la nouvelle assemblée du Bundestag. Les premières estimations sont attendues à 16H. La sécurité a été renforcée dans le pays, singulièrement dans les gares et les aéroports.
premières tendances: la SPD se ramasse comme jamais depuis la fin de la Guerre, visiblement, c'est la fin de la Coalition.
Die Linke atteindrait entre 12,5 et 13%
Un tit tour au Portugal maintenant
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
hier , les politiques craignaient une forte abstention .
j'ai zappé un moment sur Arte , c'était un reportage de fin de campagne allemande , Merkel semblait avoir mis in sacré coup de collier les derniers jours .
Lors d'une autre émission sur cette même chaine , une journéliste allemande prétendait qu'après les élections il y aurait une vague énorme de licenciements , il semblerait que le patronat ait préféré attendre avent de procéder aux licenciements nécessaires à la situation économique .
je ne sais si c'est exact , nous verrons dans les semaine à venir .
j'ai zappé un moment sur Arte , c'était un reportage de fin de campagne allemande , Merkel semblait avoir mis in sacré coup de collier les derniers jours .
Lors d'une autre émission sur cette même chaine , une journéliste allemande prétendait qu'après les élections il y aurait une vague énorme de licenciements , il semblerait que le patronat ait préféré attendre avent de procéder aux licenciements nécessaires à la situation économique .
je ne sais si c'est exact , nous verrons dans les semaine à venir .
Re: Elections en Allemagne
Allemagne : victoire de Merkel aux élections législatives
| Réagir27.09.2009, 18h07 | Mise à jour : 18h38
la claque pour les verts !!!!!!!!!
| Réagir27.09.2009, 18h07 | Mise à jour : 18h38
leparisien.frPartie favorite, la chancelière allemande Angela Merkel est en passe d'être reconduite sans difficulté à son poste de chancelière allemande après la victoire de son parti, la CDU, aux élections législatives de ce dimanche. Selon les premières estimations données à 18 heures à la fermeture des bureaux de vote, les chrétiens-démocrates sont en effet arrivés largement en tête avec près de 33,5% des voix.
Un score inférieur aux attentes mais suffisant pour que la CDU gouverne en s'alliant aux Libéraux du FDP (14,5%).
Les sociaux démocrates du SPD (23,5%) sont, eux, en déroute. Avec un score en baisse de près de 10 points par rapport aux élections de 2005, ils enregistrent même leur plus mauvais résultat depuis la création de la République Fédérale après la guerre. Quelques minutes après la publication des premières estimations, ils ont d'ailleurs reconnu la victoire d'Angela Merkel.
Les conservateurs (CDU/CSU)l et leurs alliés libéraux du FDP, auraient remporté une majorité confortable des sièges, entre 320 et 324 sur 598, selon les sondages de chaînes de télévision publiques ARD et ZDF. Ces résultats sonnent la fin de la «grande coalition» CDU-SPD.
Autre enseignement de ce scrutin : selon les estimations, les Verts (Die Grünen) n'arriveraient que cinquième derrière le parti de la gauche et les libéraux.
La participation - 72,5% - est en baisse par rapport au dernier scrutin de 2005.
la claque pour les verts !!!!!!!!!
Re: Elections en Allemagne
moi , c'est surtout aux verts que j'en veux , ils commençaient à avoir la grosse tête
et je leur pardonne pas la taxe carbone !
Donc je combats les verts du monde entier !!
et je leur pardonne pas la taxe carbone !
Donc je combats les verts du monde entier !!
Re: Elections en Allemagne
Ce que je trouve génial, c'est le score de die Linke, qui talonne les libéraux.
Les deux ont fait un bon spectaculaire, c'est un effet de la Grande Coalition, justement. Et quand la SPD arrêtera d'être hypocrite et de ne cantonner les alliances avec le parti de Gauche qu'aux élections régionales, elle pourra peut-être éventuellement repenser à la Chancellerie...
Les deux ont fait un bon spectaculaire, c'est un effet de la Grande Coalition, justement. Et quand la SPD arrêtera d'être hypocrite et de ne cantonner les alliances avec le parti de Gauche qu'aux élections régionales, elle pourra peut-être éventuellement repenser à la Chancellerie...
Invité- Invité
Re: Elections en Allemagne
Anna a écrit:Ce que je trouve génial, c'est le score de die Linke, qui talonne les libéraux.
Les deux ont fait un bon spectaculaire, c'est un effet de la Grande Coalition, justement. Et quand la SPD arrêtera d'être hypocrite et de ne cantonner les alliances avec le parti de Gauche qu'aux élections régionales, elle pourra peut-être éventuellement repenser à la Chancellerie...
Je suis également trés content du score de Die Linke. Au moins en Allemagne, les petits partis sont représentés à l'assemblée. Pour les verts, je ne suis pas surpris, je pense qu'aux régionales ils seront entre 5 et 8 points en dessous des européennes.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Elections en Allemagne
Je crois aussi Georges , qu'aux régionales ils seront en dessous du NPA.
pour les européennes cen'est pas comparable , ils ont rassemblé une partie des ouitistes déçus par l'UMP et par le ps .
pour les européennes cen'est pas comparable , ils ont rassemblé une partie des ouitistes déçus par l'UMP et par le ps .
Re: Elections en Allemagne
La grande Coalition a favorisé les petits partis, et ça ça n'a échappé à personne, pas même à la Chancelière.
Invité- Invité
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