Vers une défaite de l'UMP en rhône-Alpes (comme dans à peu près toutes les régions)

Régionales/Rhône-Alpes:Queyranne favori
AFP
09/09/2009 | Mise à jour : 17:17 | Commentaires 5 | Ajouter à ma sélection
Le président sortant de la région Rhône-Alpes, le socialiste Jean-Jack Queyranne, remporterait actuellement au second tour les prochaines élections régionales de mars, quelle que soit l'hypothèse retenue, selon un sondage réalisé fin août par TNS Sofres/Logica réalisé pour le mensuel Mag2 Lyon. En cas de duel contre une liste UMP-NC-MPF-CPNT conduite par l'UMP Françoise Grossetête, une liste PS-PC-Verts-MoDem menée par M. Queyranne recueillerait 58% des intentions de voix, indique le sondage. En cas de triangulaire avec une liste FN dirigée par Bruno Gollnisch, la liste de M. Queyranne aurait 53% des intentions de vote, celle de Mme Grossetête 38% et la liste FN 9%.

Si on retient l'hypothèse d'une triangulaire avec une liste conduite par le MoDem Azouz Begag, cette dernière aurait 9% des intentions de vote, celle de M. Queyranne 51% et celle de Mme Grossetête 40%.

Au premier tour, la liste de M. Queyranne aurait 25% des intentions de vote (contre 32,19% au premier tour en 2004), celle de Mme Grossetête 31% (31,22%), celle de M. Gollnisch 8% (18,21%) et celle de M. Begag 7%. Une liste Rhône-Alpes Ecologie menée par Bruno Rebelle obtiendrait 20% (10,09% en 2004 pour les Verts).

Régionales: Béchu remplacerait Bachelot
AFP
21/09/2009 | Mise à jour : 17:20 | Commentaires 2 | Ajouter à ma sélection
Le président UMP du conseil général de Maine-et-Loire Christophe Béchu a annoncé ce soir avoir été sollicité par le président Sarkozy pour conduire la liste UMP aux Régionales dans les Pays de la Loire en cas de retrait de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. "J'ai rencontré jeudi dernier, à son invitation, le président de la République. Il m'a effectivement demandé de réfléchir à la possibilité d'être candidat dans l'hypothèse d'un retrait de Roselyne Bachelot. Le Premier ministre m'a également sollicité à plusieurs reprises sur ce même sujet depuis déjà quelques semaines".

"Je suis aujourd'hui dans le temps de la réflexion", explique le député européen, rappelant qu'à "l'heure qu'il est, Roselyne Bachelot est toujours la candidate de l'UMP".
Roselyne Bachelot a entretenu le doute dimanche sur sa candidature à la présidence de la région Pays de la Loire. Celle-ci l'obligerait à quitter le gouvernement en cas de victoire en mars 2010, conformément à la règle de non-cumul voulu par l'exécutif.

"Je suis désignée comme chef de file (UMP) des Pays de la Loire. (...) Bien entendu quand le temps sera venu, j'obéirai aux décisions prises par le président de la République", a déclaré la ministre de la Santé au grand Jury RTL/Le Figaro/LCI.

pwalagratter a écrit:Franline : je n'ai pas l'impression que ceux qui gèrent carrément la France s'en sortent mieux. Le déficit de l'Etat a été doublé en 1 an pour passer à 130 millions.
C'est vraiment un fantasme que de prétendre que la droite sait mieux gérer l'argent.

pwalagratter a écrit:Franline : je n'ai pas l'impression que ceux qui gèrent carrément la France s'en sortent mieux. Le déficit de l'Etat a été doublé en 1 an pour passer à 130 millions.
C'est vraiment un fantasme que de prétendre que la droite sait mieux gérer l'argent.

Georges a écrit:"si la droite avait écouté la gauche pour relancer la consommation (et encore elle a cédé un peu ) on n'aurait pas 130 milliards mais bien plus "

Facile à dire, mais faudrait en apporter la preuve.

franline a écrit:les gens sont cons. Voter pour une gauche(ou une droite) qui n'a pas su géré leur région et remettre ça en revotant pour les même....

The Shadow a écrit:Merveilleux, si j'ai bien compris, le gros con Huchon, voleur, magouilleur, trafiquant et par dessus-tout faignant absolu (pléonasme avec la gauche) va encore gérer l'IDF...Donc au lieu de racheter des RER (qui auraient du être changés depuis 30 ans), il va encore financer des cartes oranges pour la racailles avec l'argent de ceux qui bossent, et trouver un emploi doré à sa femme, et je ne parle pas des subventions aus associations gaucho-mondialistes inutiles....

Vivement que je me casse d'ici.

Je crois que c'est désormais un fait historique et scientifique: le Parisien est une race inférieure.

saco a écrit:

The Shadow a écrit:Merveilleux, si j'ai bien compris, le gros con Huchon, voleur, magouilleur, trafiquant et par dessus-tout faignant absolu (pléonasme avec la gauche) va encore gérer l'IDF...Donc au lieu de racheter des RER (qui auraient du être changés depuis 30 ans), il va encore financer des cartes oranges pour la racailles avec l'argent de ceux qui bossent, et trouver un emploi doré à sa femme, et je ne parle pas des subventions aus associations gaucho-mondialistes inutiles....

Vivement que je me casse d'ici.

Je crois que c'est désormais un fait historique et scientifique: le Parisien est une race inférieure.

C'est soit Huchon et sa bande de cloporte soit le fan club du gars qui occupe l'Elysée.

franline a écrit:qu'est ce qu'un bourgeois déjà ?

Un député de la majorité le dit crûment : « En mars, je pense qu’on va se prendre une tôle. » « Chaque région reprise à la gauche sera une victoire », souligne prudemment Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP. A six mois des élections régionales, la droite, qui aujourd’hui ne détient que deux régions sur vingt-deux (l’Alsace et la Corse), ne pavoise pas.



La reculade des ministres. Au gouvernement, ils ne sont plus qu’une poignée à vouloir se lancer dans le combat : Valérie Pécresse, qui est déjà en campagne et espère enlever l’Ile-de-France, Bruno Le Maire, qui ne peut guère rêver de faire basculer la Haute-Normandie, et Xavier Darcos, même s’il n’a aucune chance en Aquitaine. La plupart des autres cherchent une porte de sortie. « Il y a eu un temps d’arrêt, fin août, quand Sarkozy a dit qu’il ne fallait pas se précipiter pour partir en campagne, raconte un ministre. Et puis il a édicté cette règle du non-cumul obligeant ceux qui gagneraient à quitter le gouvernement. Alors, là, tous les courageux qui s’étaient portés candidats en étant persuadés qu’ils allaient l’emporter ont préféré se défiler. » Brice Hortefeux s’est ainsi fait excuser en Auvergne et Hubert Falco a jeté l’éponge en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) pour se consacrer à Toulon. Alain Joyandet devrait se résoudre à être chef de file en Franche-Comté, mais à reculons. Quant à Chantal Jouanno (Ecologie) ,l’Elysée l’incite à aller défier Ségolène Royal en Poitou-Charentes (lire ci-contre) .

Roselyne Bachelot renonce. La ministre de la Santé, qui avait accepté sans enthousiasme de prendre la tête de liste en Pays de la Loire, tient surtout à rester au gouvernement. Elle semble avoir été entendue à l’Elysée. « Son retrait est acté », a déclaré hier dans « le Figaro » Claude Guéant. Dans un entretien à « Ouest France » à paraître aujourd’hui, la ministre justifie ce choix en raison de l’épidémie de grippe A : « C’est vrai, c’est une décision que j’ai prise depuis plusieurs semaines… La gestion de la grippe A nécessite une mobilisation de tous les instants. » Le problème, c’est que selon un sondage commandé par l’UMP, la notoriété de la ministre permettait à la droite de reprendre cette région passée à gauche en 2004.

Le poids des écologistes et de l’insécurité. Nicolas Sarkozy, s’appuyant sur les bons résultats de la majorité aux européennes de juin, souhaite une campagne éclair. Les sondages actuels prévoient une poussée des écologistes, comme lors des européennes. L’UMP va donc faire de la pédagogie sur le Grenelle de l’environnement et la taxe carbone, à laquelle les Français restent en majorité hostiles. Les listes UMP risquent d’être aussi pénalisées par la remontée de l’insécurité et la percée du FN. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les sondages indiquent que Jean-Marie Le Pen ferait plus de 10 %, ce qui réduirait à néant les chances pour la droite de reprendre la région à la gauche.
« Sarkozy sait qu’il doit revenir à ses fondamentaux et dégager l’horizon à droite, dit un ténor de l’UMP. C’est pour cela qu’il a élargi la majorité à Villiers et qu’il met la pression sur Hortefeux. » La situation économique ne s’annonce pas plus favorable. Même si la croissance repart en 2010, cela ne se traduira pas encore en matière d’emplois. La question des retraites (avec le débat sur l’allongement de la durée de cotisation) pourrait également polluer la campagne à droite.

quelqu'un de lucide à l'UMP qui sait qu'avec 30% à une élection, on n'est pas majoritaire a écrit:« En mars, je pense qu’on va se prendre une tôle. »