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L'Angleterre, le corps obèse de l'Europe

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Message  guilbert Dim 6 Sep - 10:50

un article à méditer sur l'évolution d'une société et les dérives de la société libérale

http://www.mediapart.fr/club/blog/erwan-qu...ese-de-l-europe

L'Angleterre, le corps obèse de l'Europe
03 Septembre 2009 Par Erwan Quilgars

Nous ne trancherons pas ici la question de savoir si l’Angleterre est aujourd’hui l’homme malade de l’Europe, tant il est vrai que, sur ce point, la concurrence est rude et oppose de nombreux prétendants : malades, toutes les nations européennes le sont plus ou moins, chacune selon son génie propre.

Il est un domaine en revanche où la Grande-Bretagne impose sa suprématie, c’est dans le taux d’obésité : selon une étude du NHS (National Healthcare Service, le service de santé publique britannique) publiée en janvier 2008, les Anglais sont en effet les plus gros d’Europe – juste devant les Allemands, les Français étant en revanche les derniers du classement.

Si l’on doutait de ce fait, une simple promenade à pied à Croydon (arrondissement du sud-est de Londres) suffirait à s’en convaincre : on est étonné du nombre de personnes dont les dimensions n’ont plus rien à voir avec les standards d’une corpulence normale, à supposer que cette référence à la normalité ait encore un sens. Bien sûr, il y a une différence entre le quinquagénaire replet et le garçon de 10 ans déjà obèse, entre la jeune fille grassouillette et la mère de famille franchement énorme, mais il est difficile de ne pas constater (empiriquement) le surpoids endémique de la population.



Mille et un détails de la vie quotidienne manifestent de plus la culture de la surconsommation alimentaire qui imprègne le pays. Ainsi, à la sortie des classes, est-il fascinant de voir tous ces élèves dans leur beau uniforme bleu ou bordeaux faire la queue au KFC et manger des cornets de frites en guise de quatre-heures – là où (je m’en souviens encore) ma mère me donnait un morceau de pain et une barre de chocolat.



La file d’attente dans les supermarchés semble avoir été spécialement conçue pour l’ingestion du sucre et du sel : les longs présentoirs chargés de bonbons et de chips sustentent irrésistiblement parents et enfants dans leur pénible marche vers la caisse. Parfois, même, on s’interroge sur la mode du baggy, et on en vient à se demander si son succès ne tient pas au fait qu’il permet à tout un chacun de camoufler subrepticement les formes de son corps sous un vêtement ample encore plus informe.



L’obésité, rappelons-le, résulte d’un déséquilibre entre l’apport calorique quotidien et les dépenses énergétiques : l’organisme reçoit plus qu’il ne dépense et stocke donc le surplus sous forme de graisse. On la considère comme une maladie à cause de ses effets négatifs sur la santé : elle peut provoquer du diabète, de l’hypertension, elle s’accompagne d’un risque accru de cancers, etc.

Selon le NHS, presque un quart de la population adulte au Royaume-Uni (24 %) est obèse – c’est-à-dire, d’après la définition de l’OMS, avec un indice de masse corporelle (IMC : la masse divisée par la taille au carré) supérieur à 30.



Quant à la population en surpoids (IMC entre 25 et 30), elle oscille entre 32 % (pour les femmes) et 43 % (pour les hommes). Ainsi donc, deux tiers des hommes britanniques et plus de la moitié des femmes ont un « problème de poids », pour parler pudiquement, ces proportions variant selon les revenus (pour les femmes) et l’origine ethnique (les Asiatiques étant les moins touchés). Par ailleurs, 16 % des enfants âgés de 2 à 15 ans étaient classés comme obèses en 2006 (11 % en 1995).



Tous ces chiffres sont en constate progression et, si la tendance actuelle se maintient, c’est 90 % des adultes qui seront en surpoids ou obèses en 2050.

De nombreux facteurs expliquent ce phénomène qui, depuis trente ans, s’est développé non seulement en Angleterre mais partout en Europe et dans le monde (au point que l’OMS parle désormais d’« épidémie ») : modification des comportements alimentaires (grignotage, perte du rythme des repas, évolution du goût), sédentarisation accrue des modes de vie (privée et professionnelle), manque d’activité physique et sportive, mauvais apport nutritionnel des produits agroalimentaires et autre junk food (trop haute teneur en sel, en graisse ou en sucre ; portions trop importantes), influence néfaste de la publicité sur la construction de l’« idée alimentaire » chez les enfants, etc.



Une question pourtant reste en suspens : pourquoi, des 27 pays de l’Union européenne, le Royaume-Uni est-il le plus touché par l’obésité ?

La réponse tient, selon nous, au fait que, de tous les pays européens, il s’est engagé le plus tôt et le plus loin dans le projet de transformation néolibérale de l’économie et de la société, ce qui a eu pour effet une intensification des différents facteurs d’obésité énumérés précédemment.

Le plus remarquable réside dans la manière dont les principaux acteurs du marché (l’industrie agroalimentaire, la grande distribution et la restauration rapide en particulier), libérés de toute entrave réglementaire, ont pu façonner un consommateur conforme à leurs attentes, ce qui a signifié en l’espèce re-façonner littéralement le corps humain.



Tout se passe comme si le néo-sujet britannique, soumis aux sollicitations constantes de la publicité et à un marketing agressif, n’avait eu d’autre choix que de repousser ses propres limites morphologiques pour répondre favorablement aux multiples injonctions à consommer. Autrement dit, dans une situation de concurrence « libre et non faussée », il a dû non seulement arbitrer entre les différents acteurs du marché pour ses dépenses en nourriture, mais aussi augmenter sa propension à consommer de la nourriture : il lui a fallu en somme arbitrer entre le marché et lui-même – à ses dépends, il faut bien le reconnaître, en ingérant plus que son corps n’avait besoin.



Finalement, l’industrie agroalimentaire, la grande distribution, la restauration rapide, etc., n’ont pas cherché simplement à accroître leurs profits par la conquête de parts de marché sur leurs concurrents : elles ont aussi cherché, par l’augmentation de la « taille » du consommateur, à accroître la taille même de ce marché.

On ne peut d’ailleurs s’empêcher d’établir une analogie entre le modèle économique néolibéral, fondé sur la surconsommation et le surendettement (c’est-à-dire au-delà des revenus et des capacités de remboursement des agents), et un modèle nutritionnel fondé de facto sur la suralimentation (au-delà donc des capacités d’absorption et de régulation du métabolisme).



On pourrait aussi voir dans l’obésité un succédané de l’enrichissement monétaire, une sorte de point zéro de l’accumulation capitalistique : l’obèse stocke ses calories comme le riche stocke son or, selon un processus mimétique inconscient.

La lutte contre l’obésité est devenue au Royaume-Uni une cause nationale, pour des raisons de santé publique mais aussi économiques : le NHS consacre 4,2 milliards de livres par an à la prise en charge des personnes en surpoids ou obèses, et ce chiffre pourrait doubler d’ici 2050.



Quant au coût total de l’obésité pour l’ensemble du pays – coûts directs et indirects (journées de travail perdues, gains non perçus, etc.) –, il est estimé à 16 milliards de livres par an, et pourrait atteindre 50 milliards en 2050.

Bien sûr, ce combat contre l’obésité est perdu d’avance. Tenter d’agir sur les comportements individuels via des programmes d’éducation et des campagnes de prévention, ou prendre des mesures hétéroclites sur la publicité à la télévision et l’étiquetage des produits est notoirement insuffisant au regard de l’ampleur du phénomène.



Toute politique globale un tant soit peu ambitieuse, destinée à réduire la consommation alimentaire de manière significative, passerait immanquablement par un bras de fer avec les principaux lobbies de l’agroalimentaire, de la grande distribution et de la restauration rapide – un bras de fer donc avec le « marché » –, ce qui est contraire aux préceptes de l’idéologie néolibérale, l’idée d’une réduction de la consommation étant d’ailleurs à soi seule une hérésie.



En somme, pour gagner le combat contre l’obésité, il faudrait changer de modèle de société – c’est-à-dire réaffirmer le primat de l’Etat sur le marché dans la défense de l’intérêt collectif et agir en conséquence (cf. l’article de Vincent Bargoin sur theheart.org : « Quand la lutte contre l’obésité emprunte les chemins de la critique antilibérale ») –, ce qui n’est malheureusement au programme ni des Tories ni du Labour.

L’effondrement économique du pays favorise de plus les acteurs les plus douteux de l’industrie alimentaire, l’appauvrissement des ménages entraînant mécaniquement une hausse de la demande pour les produits bon marché. En février, la chaîne KFC a ainsi annoncé qu’elle allait ouvrir 300 restaurants d’ici cinq ans et créé 9 000 emplois dans le pays.



Selon son président exécutif, Martin Shuker, l’enseigne non seulement gagne des parts de marché sur son grand rival McDonald’s, mais c’est tout le secteur de la restauration rapide qui est en progression. Il nous invite d’ailleurs à méditer cette profonde vérité : « Avec un billet de 10 livres, vous pouvez acheter chez nous un Buckets [un seau rempli de morceaux de poulets à se partager] pour nourrir une famille de quatre. » Quant à Iceland, la chaîne de magasins de produits surgelés à très bas prix, elle a annoncé en juin une hausse record de ses ventes pour l’année (+ 16 %). Dans ces conditions, il est peu probable qu’un gouvernement quelconque, conservateur ou travailliste, prenne le risque d’affronter un des rares secteurs qui créent des emplois et engrangent des profits.



Dans une société où le surpoids devient la norme, les représentations idéologiques de l’obésité sont destinées à évoluer. On peut d’abord raisonnablement anticiper le développement d’une « culture de l’obésité », des fat studies, voire peut-être des politiques de discrimination positive ; en tout état de cause, la lutte contre les préjugés dont sont victimes les obèses va devenir aussi importante que la lutte contre l’obésité proprement dite, avec pour objectif la reconnaissance de l’obèse comme sujet autonome (et non plus comme un être imparfait voué à devenir, ou à redevenir, mince).



Cette posture militante et identitaire de légitimation, communautariste en quelque sorte, se diffusera rapidement au sein de la société (d’autant plus rapidement qu’elle concernera un nombre toujours plus important de personnes) et devrait définir un politiquement correct sur le sujet. Elle coexistera avec la vision conservatrice de l’obésité, dominante aujourd’hui, centrée quant à elle sur la responsabilité individuelle.

Dans un premier temps, certes, selon l’idéologie du « mérite » consubstantielle au néolibéralisme, l’affaire paraît entendue : le gros est gros par sa faute – parce qu’il est gourmand (il mange trop, il s’empiffre, il ne résiste pas à ses pulsions), paresseux (il ne bouge pas assez, il ne fait pas de sport, il se laisse aller) et ignare (il ne sait pas se nourrir).



A l’inverse, cependant, l’image du gros qui fait un régime, qui cherche à s’en sortir, qui lutte contre lui-même pour échapper à son triste état, véhicule des valeurs positives, compatibles avec la représentation néolibérale de l’individu : ce gros-là devient en somme un entrepreneur de son propre corps, un peu comme le bodybuilder. Le personnage de l’obèse qui consacre sa vie à maigrir est ainsi l’une des figures héroïques des talk-shows et tabloïds, d’autant qu’il est soutenu dans son dur combat par tout un aréopage d’experts détenteurs de la parole savante : médecins, chirurgiens, diététiciens, nutritionnistes, psychologues, coachs sportifs, conseillers de vie, une armée de professionnels compétents s’est levée pour vaincre le mal du siècle.



Cela nous rappelle incidemment que, si le traitement de l’obésité a un coût, c’est aussi un marché – un marché plein d’avenir même –, générateurs d’emplois et de profits, et qui comme tel a sa légitimité.

La médicalisation à outrance du discours sur l’obésité participe également de cette occultation des facteurs économiques et sociaux de sa propagation : dérèglements hormonaux, rôle de l’hérédité, « gêne(s) de l’obésité » – on en viendrait presque à croire que l’espèce humaine a connu ces dernières décennies une mutation métabolique. Cette confusion latente entre causes et mécanismes entretient l’idée que la solution au problème de l’obésité est peut-être avant tout médicale (et non pas sociale, économique, politique), et permet de renforcer chez ceux qui en sont victimes la croyance en un déterminisme biologique implacable (« On est gros parce que c’est dans nos gênes »).



L’obésité, en dépit de son développement continu, notamment chez les enfants, n’est donc pas un enjeu politique. Elle l’est d’autant moins que les inégalités dans sa propagation ne sont pas clairement perçues et analysées. L’étude du NHS publiée en 2008 établit une corrélation entre l’obésité et le revenu des ménages uniquement pour les femmes, et encore, elle n’est pas spectaculaire : les femmes du premier quintile (les plus riches) sont en surpoids ou obèses à 50 %, celles du dernier (les plus pauvres) à 64 %. Rien de tel en revanche pour les hommes.



Cependant, cette étude est basée sur une division des ménages en cinq tranches qui ne rend pas vraiment compte du régime de distribution des revenus dans le Royaume-Uni néo-libéral, caractérisé par une très forte concentration des richesses tout en haut de l’échelle et une immense classe moyenne. On aurait aimé ainsi avoir des statistiques pour les 2 % des contribuables gagnant plus de 150 000 £ par an, ou même simplement pour les 5 % les plus riches de la population.



Quoi qu’il en soit, la lutte pour rester mince pourrait devenir bientôt un luxe : se doter d’une culture nutritionnelle adéquate, avoir les moyens de consommer des produits de qualité, pouvoir consacrer du temps aux activités sportives, éduquer et surveiller convenablement ses enfants pour l’alimentation, etc., nécessitera des ressources intellectuelles, financières, sociales de plus en plus rares au fur et à mesure que le pays s’enfoncera dans la récession avec tous ses effets induits. Si la prophétie terrible du NHS se réalise (90 % de la population obèse ou en surpoids en 2050), il sera intéressant de voir à ce moment-là quels sont les 10 % d’élus qui auront pu préserver leur ligne – la minceur restant bien entendu à la fois un idéal de santé et un idéal esthétique.



Si, comme on le pressent, il s’agit de la fraction la plus riche du pays, le système aura finalement réussi à inscrire dans les corps – dans l’ordre de la nature, en somme – la différence de classes. L’obésité aura alors été l’ultime victoire du néolibéralisme.

guilbert
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Message  Invité Dim 6 Sep - 11:37

Treès intéressant cet article.
J'ai passé la majorité de mes voyages cet été en GB -Londres et l'Ecosse- et le constat est vraiment frappant (je ne suis jamais allée aux USA, je n'avais donc pas ce contrepoids sans mauvais jeu de mots). A l'oeil nu on constate que les obèses et les personnes en surpoids sont bien plus nombreuses qu'ailleurs, et pourtant j'ai vécu en Allemagne qui est visiblement deuxième sur la liste.

Je pense que l'article est exhaustif sur les raisons, mais la GB est vraiment le paradis de la junk food et surtout, bien manger y coûte plus cher qu'ailleurs (et ceci est valable pour un salaire britannique aussi). L'obésité est donc en premier lieu généré par des facteurs sociaux, et au vu des implications agro-alimentaires, il est évidemment mal venu de lutter contre la mal-bouffe.

Mais au-delà du point de vue purement esthétique, il faut évidemment arrêter les faux discours et poindre les problèmes sanitaires majeurs soulevés par cette "pandémie".

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Message  Invité Mar 8 Sep - 18:29

Tant qu'on est dans le thème:

Obama envisage une taxe sur les sodas pour lutter contre l'obésité
LEMONDE.FR avec AFP | 08.09.09 | 19h58 • Mis à jour le 08.09.09 | 19h58

os enfants boivent beaucoup trop de sodas, cela ne fait aucun doute." Et si la consommation de sodas n'est pas le seul facteur d'obésité, "c'est un facteur primordial", estime Barack Obama dans un entretien à paraître mi-septembre. En conséquence, l'idée d'une taxe sur ces boissons sucrées, généralement gazeuses, "est une idée que nous devrions creuser", explique le président américain au magazine Men's Health.

Evoquant également d'autres produits trop riches en sucres, M. Obama reconnaît que les "résistances" auxquelles de telles "taxes expiatoires" risquent de se heurter seront fortes. Les parlementaires représentant certains Etats producteurs de sucre et d'autres édulcorants "sont sensibles à tout ce qui risquerait de réduire la demande pour de tels produits", dit-il. Par ailleurs, "les gens ne veulent pas forcément entendre Big Brother leur dire ce qu'ils doivent manger ou ce qu'ils doivent boire, ce que je comprends", assure-t-il dans cet entretien consacré aux moyens de mener une vie plus saine et à son grand projet de réformer le système de santé américain, objet d'une intense bataille politique.

M. Obama, qui fait de l'exercice presque quotidiennement, se décrit comme "quelqu'un qui mange plutôt sainement". Il a fait mettre une coupe remplie de pommes dans le Bureau ovale, "la première mesure de réforme de la santé que nous ayons prise", déclare-t-il.

Selon un rapport rendu public en juillet, deux tiers des Américains et un enfant sur cinq sont obèses ou en surpoids. Et les maladies provoquées par l'obésité coûteraient chaque année près de 150 milliards de dollars (environ 105 milliards d'euros), presque deux fois plus que le cancer, selon les autorités sanitaires.

Mais il a prononcé le mot tabou, il va avoir une pluie de réactions pavloviennes. Twisted Evil

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Message  Invité Mar 8 Sep - 18:32

Bof, ils le considèrent déjà comme un stalinien, il ne risque plus d'être surpris par les réactions! Laughing

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Message  livaste Mar 8 Sep - 19:06

je ne voudrais pas donner l'impression de m'en prendre à Obama , mais force est de constater que lui aussi , quand il a un problème national , il croit le résoudre en foutant une taxe !
livaste
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Message  Invité Mar 8 Sep - 19:08

Là en l'occurrence, il me semble que c'est fondé. Je pense qu'il faut que les produits sains deviennent moins chers et le reste plus cher, pour que les classes populaires puissent manger mieux, en tout cas, que se goinfrer de saloperies en permanence ne soit pas une obligation pour survivre.

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Message  Invité Mar 8 Sep - 19:27

CQFD Razz

Oui, il faut faire en sorte de rééquilibrer les coûts et mieux vaut boire de l'eau. Il faut voir les doses de soda qu'ils attrappent, c'est irréel.

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Message  livaste Mar 8 Sep - 19:31

c'est pas la taxe qui changera seulement elle pénalisera les plus modestes !
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Message  Invité Mar 8 Sep - 19:34

Non livaste, combinée à une baisse des prix sur les produits sains, elle ne pénalisera que les habitudes alimentaires déséquilibrées. Et elle permettra aux classes modestes de mieux manger et boire.

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Message  Invité Mar 8 Sep - 19:35

Mais de quoi elle les pénalisera?

Ils ne pourront pas se payer de coca.Horreur suprème. Rolling Eyes

Pavlov que j'écrivais...

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Message  Invité Mar 8 Sep - 19:36

Ceci dit, une taxe sans baisse du prix de produits sains n'est pas très efficace.

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Message  Invité Mar 8 Sep - 19:43

Mais bien sûr que si sur les sodas, une augmentation du prix est efficace en elle-même. Le soda n'est pas vital, on peut vivre sans, pas besoin de le compenser, l'eau est potable et ils économiseront à acheter de l'eau en remplacement des quantités infâmes de soda ingurgitées. Si les gens buvaient moins de soda, sans autre changement, il y aurait déjà des incidences sur l'obésité.

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Message  Invité Mar 8 Sep - 19:44

C'est pas faux, mais ce serait mieux compris et plus efficace si ce genre de taxes entraient dans le cadre d'un programme plus large, non?

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Message  Invité Mar 8 Sep - 19:46

Les gens sont débiles, assistés, endoctrinés, c'est incroyable.
Faut expliquer aux gens que notre corps n'est pas fait de coca et qu'on a vécu des dizaines de millers d'années sans et en bonne santé?

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Message  Invité Mar 8 Sep - 19:49

Les gens sont cons dès qu'on touche à leur porte monnaie.
Ce que je veux dire, c'est que comme tu l'as dit toi même, il faut rééquilibrer les coûts et rendre les cochonneries plus chères et les bonnes choses plus accessibles.
Après oui, ceux qui se gavent de coca de toutes façon râleront contre le stalinien Obama et mettront la main au portefeuille.

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Message  Invité Mar 8 Sep - 19:51

Aurélie a écrit:Les gens sont cons dès qu'on touche à leur porte monnaie.
.
Je ne dis pas autre chose sur l'autre sujet. Twisted Evil

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Message  livaste Mar 8 Sep - 20:00

tiens vous voilà passer dans le camp des hygiénistes qui veulent de force obliger les citoyens à manger et boire politiquement correct ???
livaste
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Message  Invité Mar 8 Sep - 20:01

Oh bah les gros ils font ce qu'ils veulent, mais qu'on les laisser crever dans leur graisse pour remettre le paquet dans la recherche pour soigner le cancer (enfin sauf ceux des gros bien sûr, qui croient que boire le coca à coup de deux litres c'est sain).

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Message  Invité Mar 8 Sep - 20:02

Ah non, je veux juste que les gens ne soient pas obligés de consommer des saloperies parce que c'est ce qu'il y a de moins cher. C'est tout...
Pour le reste chacun fait ce qu'il veut.

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Message  livaste Mar 8 Sep - 20:10

Aurélie a écrit:Ah non, je veux juste que les gens ne soient pas obligés de consommer des saloperies parce que c'est ce qu'il y a de moins cher. C'est tout...
Pour le reste chacun fait ce qu'il veut.

mais pourquoi les autres produits sont ils si chers ??
Tu vois , je suis pour la liberté de chacun mais est ce la liberté de mettre en service des produits , bons ou mauvais , inabordables ?
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Message  Invité Mar 8 Sep - 20:14

Mais restons en sur les sodas s'il vous plaît (dur de se faire comprendre).
En quoi les sodas sont ils des produits vitaux?

Voilà, ça c'est la question de base...

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Message  Invité Mar 8 Sep - 20:20

livaste a écrit:
Aurélie a écrit:Ah non, je veux juste que les gens ne soient pas obligés de consommer des saloperies parce que c'est ce qu'il y a de moins cher. C'est tout...
Pour le reste chacun fait ce qu'il veut.

mais pourquoi les autres produits sont ils si chers ??
Tu vois , je suis pour la liberté de chacun mais est ce la liberté de mettre en service des produits , bons ou mauvais , inabordables ?
Je pense que c'est utile de rendre des produits très chers quand , comme aux USA, on en arrive à des habitudes alimentaires délirantes.
Par contre, je suis bien d'accord qu'il faut baisser les prix sur des produits de premières nécessité, et essayer de faire un petit effort sur les produits frais.
@Anna: évidemment, les sodas ne sont pas des produits vitaux.

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Message  livaste Mar 8 Sep - 20:39

Anna a écrit:Mais restons en sur les sodas s'il vous plaît (dur de se faire comprendre).
En quoi les sodas sont ils des produits vitaux?

Voilà, ça c'est la question de base...

personne n'a jamais dit que les sodas étaient de sproduits vitaux ,..
mais c'est bien ce quiest inquiétant , que les gouvernements se mettent à taxer tous les produits nonvitaux ,enfin à taxer unmax , puisque tout est déjà taxer et surtaxer !
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Message  Invité Mar 8 Sep - 20:41

Et ça ne serait pas un énorme point positif pour tout le monde aux USA que la consommation en soda diminue, et par là-même un certain nombre de choses limitées à l'obésité?

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Message  livaste Mar 8 Sep - 20:44

pour ma part Anna , je préfère qu'on éduque les gens plutôt que de les contraindre par la taxe .
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