Les fumeurs au volant...

Invité Mer 26 Aoû - 11:54

Un homme affirme avoir été victime "d'abus de pouvoir" après avoir été verbalisé parce qu'il fumait une cigarette au volant. Selon la police, ses deux mains étaient occupées.

Une femme fumant une cigarette en voiture. (AFP)

Une femme fumant une cigarette en voiture. (AFP)
Mardi 25 août dans le Parisien un serrurier a expliqué avoir écopé samedi d'un procès-verbal de 22 euros parce qu'il fumait une cigarette au volant de son véhicule dans le XIXe arrondissement de Paris. Selon lui, il aurait été victime "d'abus de pouvoir" par la police. La préfecture de police de Paris (PP) a précisé dans la même journée que l'homme avait été verbalisé "à juste titre" parce qu'il "avait une cigarette dans une main et un briquet dans l'autre". Les policiers avaient donc estimé que le conducteur n'était "pas maître de son véhicule", ne "tenant pas du tout son volant". En outre, selon la PP, il a également été verbalisé pour avoir dans le même temps brûlé un feu rouge et a "échappé de peu" à un autre PV car il roulait "à contre-sens de la circulation".

Ce que dit le code de la route

Dans la loi, selon l'article R412-6 du Code de la Route, " tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent. Ses possibilités de mouvement et son champ de vision ne doivent pas être réduits par le nombre ou la position des passagers, par les objets transportés…". Sans préciser quels sont ces objets, la loi précise que "contrevenir à ces dispositions" est punie d'une contravention de deuxième classe, soit 22 euros.
En outre, ce mercredi, le syndicat de gardiens de la paix Alliance, demande que "des poursuites pénales" contre le conducteur pour les accusations "d'abus de pouvoir". Dans un communiqué, le syndicat dit "espérer que des poursuites pénales seront engagées contre ce contrevenant". Alliance fustige par ailleurs la "réaction hâtive des médias qui n'ont tenu compte que de la seule version tronquée, voie mensongère" de ce contrevenant s'étant fait "passer pour une victime".

(Nouvelobs.com)

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