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Les Irlandais sont prêts à revenir vers l'Europe

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Les Irlandais sont prêts à revenir vers l'Europe Empty Les Irlandais sont prêts à revenir vers l'Europe

Message  Invité Ven 5 Juin - 17:25

Les Irlandais sont prêts
à revenir vers l'Europe


Il y a un an, ils avaient rejeté le traité de Lisbonne. À l'automne, ils seront à nouveau sollicités. Entre-temps, la crise a changé leur regard sur l'Union.



Le non des Irlandais avait poussé l'Union européenne au bord de la crise politique, la crise économique pourrait bien ramener l'Irlande vers l'Europe. Un nouveau vote de protestation doit jaillir des urnes vendredi soir, au dépouillement dans l'île d'un triple scrutin local, législatif et européen. Mais c'est le gouvernement qui encaissera le choc, et l'Europe, curieuse absente de la campagne, ne peut que s'en réjouir.

De Dublin aux falaises du Connemara, l'heure est à la révision. Plus que d'autres, le «Tigre celtique» a perdu son insouciance et son mordant dans les affaires. Il cherche dans l'Union le filet de sécurité rejeté il y a un an. À l'approche d'un second référendum prévu pour l'automne sur le traité de Lisbonne, c'est presque une ritournelle : «Cette fois, je ne voterai pas non !» jure Dave O'Connell, en sirotant sa bière face à l'Atlantique Nord.

En 2008, les raisons de dire oui manquaient. Le premier ministre Brian Cowen avouait lui-même n'avoir pas lu le fameux traité. La question posée aux Irlandais était absconse. Depuis, les dégâts de la récession sont venus remplir l'argumentaire : terre d'émigrants devenue championne de l'exportation, l'Irlande ne peut ni s'isoler, ni s'aveugler. «Si nous voulons survivre, il faut regarder autour de nous», dit Brigid Laffan, politologue et doyenne de l'University College à Dublin.

Les sondages confirment. Huit Irlandais sur dix se sentent mieux dans l'UE qu'à l'extérieur. Le oui au renforcement institutionnel de l'Europe s'est envolé et frôle désormais les 55 %. Le non, à moins de 30 %, a fondu de près de moitié en douze mois. Son artisan numéro un, l'eurocritique Declan Ganley, n'est même plus sûr de gagner un ticket pour le Parlement européen. Le référendum ? «Jamais le moment n'a paru plus propice pour confirmer notre engagement dans l'Union européenne», jure le ministre des Affaires étrangères, Michael Martin.

Le cabinet Cowen, pressé depuis un an de lever l'obstacle irlandais au traité de Lisbonne, a finalement bien du mérite : la cause européenne progresse dans l'île à peu près aussi vite que dégringole la popularité des conservateurs du Fianna Fail. Sur fond de récession, de chômage et de programmes d'austérité, elle est tombée à 10 %. En politique intérieure, le triple scrutin d'aujourd'hui se présente d'abord comme un vote-sanction.

L'emprise du Fianna Fail, clé de voûte du gouvernement, menace de s'éroder dans les assemblées locales comme au Parlement européen. Le parti risque surtout de perdre aujourd'hui deux législatives partielles, dans des circonscriptions cruciales à Dublin. Sa majorité parlementaire, confortable, ne semble pas menacée. Mais le Fine Gael, parti centriste d'opposition, promet la défiance si le désaveu des urnes est aussi cinglant qu'escompté.

Une succession d'échéances

Un nouveau non à l'Europe porterait, c'est sûr, le coup de grâce au gouvernement. Pourtant, sous le regard perplexe des capitales du continent, l'équipe Cowen a jusqu'ici réussi à délier l'issue d'un second référendum de son destin propre. «L'Europe est la grande absente de ces élections», constate Paddy Smyth, du quotidien The Irish Times. Pourtant, poursuit Brigid Laffan, «le résultat façonnera la campagne du référendum».

Vu de Dublin, l'enjeu immédiat est la survie de Declan Ganley, fondateur du parti Libertas et pourfendeur du traité de Lisbonne (voir ci-dessous). Un autre, paradoxalement, est le vote britannique : la déroute de Gordon Brown et l'avancée des eurosceptiques qui entourent le conservateur David Cameron pèseraient sur un second référendum irlandais.

Les élections passées, le calendrier se précipite. Le gouvernement doit faire connaître dans les jours qui viennent la question qui sera précisément posée aux insulaires. À Bruxelles les 18 et 19 juin, les dirigeants européens confirmeront les garanties de souveraineté - neutralité, fiscalité et interdiction de l'avortement - accordées à l'Irlande. Ils espèrent en retour que Dublin leur précisera la date du second référendum.

Au bout du compte, tout dépendra de l'aptitude des partis irlandais à se mobiliser, ensemble et sur le terrain, en faveur du oui. Le parti de Brian Cowen, avec sa cote en peau de chagrin, n'est pas à la hauteur. Fianna Fail, Fine Gael ou Parti travailliste, les grands représentent trois électeurs sur quatre. L'an dernier pourtant, leur soutien unanime et sans équivoque au traité de Lisbonne n'a pas suffi à empêcher la victoire surprise du non, par 53,4 % des voix. Dès demain, au bout d'une campagne électorale à couteaux tirés, il leur faudra déjà se réconcilier.

http://www.lefigaro.fr/elections-europeennes-2009/2009/06/05/01024-20090605ARTFIG00004-les-irlandais-sont-prets-a-revenir-vers-l-europe-.php

nous verrons bien ! je suis particulièrement curieuse du résultat de ce vote , et j'attends avec impatience le resultat de leur prochain référendum .

Invité
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Les Irlandais sont prêts à revenir vers l'Europe Empty Re: Les Irlandais sont prêts à revenir vers l'Europe

Message  shimmy Ven 5 Juin - 19:31

Eux aussi, ils ont peur de manquer de fric, et comptent sur nous pour leur en filer!

J'ai visité l'Irlande, j'ai détesté !
shimmy
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