Emploi , chômage et textes divers

ENTREPRISES
Emploi des seniors : la CGPME craint une politique de quotas
22.05.2009, 11h01 | Mise à jour : 11h04

Se dirige-t-on vers une politique de quotas de salariés en fonction de leur âge ? C'est ce que craint la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises), qui a dénoncé vendredi les dangers d'un décret paru le même jour au Journal Officiel. Selon ce texte, les entreprises d'au moins 50 salariés non couvertes par un accord ou un plan d'action pour l'emploi des seniors se verront infliger une amende égale à 1% de leur masse salariale à partir du 1er janvier 2010.


«Face à un véritable problème de société nécessitant une évolution des emplois, des employeurs et des pouvoirs publics, le gouvernement, à défaut d'autres idées, en est réduit à sanctionner», a réagi la CGPME dans un communiqué. «La mise en oeuvre d'une politique de quotas, qui ne dit pas son nom, est une erreur», ajoute l'organisation syndicale, jugeant que «le pas est franchi». «Veut-on demain interdire aux chefs d'entreprise de décider librement qui ils embauchent ?», s'inquiète encore la Confédération.

Leparisien.fr

cela fait 30 ans que les politiques nous bombardent de textes , un jour c'est pour favoriser l'emploi des jeunes , le lendemain pour favoriser l'emploi des séniors , puis des femmes , puis des jeunes issus des quartiers !
C'est un non sens ce saucissonnage , le problème c'est le nombre important de chomeur , peu importe leurs âges !
La seule solution est la création d'emplois et non au coup par coup , des obligations pour les patrons d'embaucher aujourd'hui des jeunes , demain des seniors , après demain des femmes !
Petite question , faut il pour embaucher ces catégories ,foutre à la porte tous les autres , c'est à dire les adultes de plus de 30 ans et de moins de 50 ans ?

tu résumes bien ce que je disais dans un autre post .c'est décourageant ce sectarisme imposé!

Encore une fois, des rapports répondant aux logiques malthusiennes visent à proposer des solutions au chômage...Oubliant que la meilleure manière de lutter contre le chômage reste de stimuler la compétitivité et relancer l'activité générale du pays.

Conformément à ce que disait Sarkozy, c'est le travail qui crée le travail mais contrairement à ce qu'il a fait croire aux français, les reformes entreprises n'ont pas permis de relancer l'activité du pays ni de protéger les secteurs sensibles ou stratégiques, sans parler des besoins en investissements pour la recherche et l'innovation.

Voilà les pistes qu'il eût fallu explorer avant que la crise ne frappe !

Les politiques de l'emploi ne servent à rien à part créer des déficits publics. On maintient aujourd'hui des jeunes à l'université jusqu'à plus de 25 ans et on leur propose en sortant une formation AFPA.

C'est entièrement vrai...De nombreux jeunes sortent aujourd'hui de l'école sans diplôme ni qualification et ceux qui obtiennent des diplômes ne trouvent pas toujours un emploi correspondant à leurs formations.

C'est la raison pour laquelle, il serait nécessaire de rapprocher l'école de l'entreprise et d'offrir de véritables filières qualifiantes et/ou profressionnelles capables de délivrer un diplôme qui aboutit à la reconnaissance des compétences et donc un emploi.

C'est aussi l'un des défis de notre pays que de résoudre le chômage des jeunes sans sombrer dans des artifices etatistes ne correspondant nullement aux réalités économiques et aux besoins de notre pays.

franline a écrit:tu résumes bien ce que je disais dans un autre post .c'est décourageant ce sectarisme imposé!

Qui propose et éventuellement impose ensuite ces textes sectaires ridicules et inutiles ? Nous en sommes même rendus à envisager des fouilles de gamins entrant en classe ! Qui a promis être le président du pouvoir d'achat ? Qui a dit qu'il irait chercher la croissance avec les dents s'il le fallait ?
Là est la question à se poser !

Même si cette orientation peut se comprendre, je pense qu'elle reflète l'échec des politiques educatives menées jusqu'à aujourd'hui.

Par ailleurs, force est de reconnaître aussi qu'en dépit de ce qui avait été annoncé fièrement par Sarkozy, la politique securitaire, caricaturale et grossière n'est en rien adaptée aux réalités !

patriote reformiste a écrit:Même si cette orientation peut se comprendre, je pense qu'elle reflète l'échec des politiques educatives menées jusqu'à aujourd'hui.

Par ailleurs, force est de reconnaître aussi qu'en dépit de ce qui avait été annoncé fièrement par Sarkozy, la politique securitaire, caricaturale et grossière n'est en rien adaptée aux réalités !

quel rapport avec la politique sécuritaire de Sarkozy ?
Est ce parce qu'il a proposé de sanctionner les multi récidivistes que les jeunes ne trouvent pas de travail , et ce , je le rappelle depuis 30 ans ????

Je pense qu'une partie du problème de la délinquance se situe aussi dans l'école du libre-choix et de l'absence de contrainte. La politique du chiffre et de l'avancement contraire à l'histoire de la fonction publique ne conduit pas à une plus grande efficacité de la fonction publique mais à une négation de la réalité de ce que vivent les gens qui travaillent dans ce secteur: à savoir une négation de la délinquance qui est couvert organisé par les supérieurs hiérarchiques pour le motif de l'avancement. Personne veut rester dans les zones qui craignent et toutes les zones deviennent craignos au fur et à mesure que s'étend l'idéologie du libre-choix.

bien à vous,

saco

patriote reformiste a écrit:Encore une fois, des rapports répondant aux logiques malthusiennes visent à proposer des solutions au chômage...Oubliant que la meilleure manière de lutter contre le chômage reste de stimuler la compétitivité et relancer l'activité générale du pays.

Conformément à ce que disait Sarkozy, c'est le travail qui crée le travail mais contrairement à ce qu'il a fait croire aux français, les reformes entreprises n'ont pas permis de relancer l'activité du pays ni de protéger les secteurs sensibles ou stratégiques, sans parler des besoins en investissements pour la recherche et l'innovation.

Voilà les pistes qu'il eût fallu explorer avant que la crise ne frappe !

On ne peut pas encore évaluer si ses réformes sur le travail ont fait leurs preuves puisqu'une crise économique et financière MONDIALE est venue perturber cette évaluation .

Le monde sera encore régulièrement en crise tant que la sphère financière et bancaire ne sera pas régulé au niveau national, européen et international. La lente dérégulation des marchés financiers depuis la fin de Bretton Woods et les deux crises pétrolières. Un simple code "de bonne conduite" déjà mise en place par Nixon ne suffira pas, ni une nouvelle version de ce code version Obama/Sarkozy.

De ce fait, on est régulièrement en crise au fur et à mesure qu'explose les bulles spéculatives et qu'elles sont compensés par la dette publique. Dette publique qui s'accumule. Quel politique est efficace quand on ne possède plus les outils et les pouvoirs nécessaires?

bien à vous,

saco

La crise financière n'est que la conséquence de la deregulation, de l'absence de contrôle...qui sont eux même le resultat de la politique mondialiste menée depuis des decennies et qui ont conduit à l'expansion rapide de la crise immobilière en provenance des Etats Unis.

Sans compter aussi l'absence de protection qui était consacré dans le Traité de Rome et qui prévoyait l'union douanière que les differents traités depuis Maastricht se sont evertués à abandonner.

la crise immobilière américaine vient de l'obligation en 77 par Carter d'octroyer des prêts à tous (la fameuse discrimination positive à l'américaine qui devait faire évoluer les plus pauvre vers la case de la classe moyenne) ...d'où la création des prêts à taux variables mais , a force de prêter a perte ça a donner ce qu'on connait aujourd'hui .Sans parler d'un style de vie particulier à l'américaine qui est de vivre constamment à crédit .... et le pire c'est qu'ils continuent et refusent de le changer.

Il existe un "risque de grave crise sociale" dans le monde, selon Zoellick

24/05/09 - 12H00 - actualisé à 11:59:00

"Si l'on ne prend pas de mesures, il existe un risque d'arriver à une grave crise humaine et sociale, avec des implications politiques très importantes ", estime le président de la Banque Mondiale.
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a estimé dans un entretien publié dimanche en Espagne que la crise mondiale pourrait déboucher sur une "grave crise humaine et sociale", si des mesures adéquates ne sont pas prises à temps.
"Si l'on ne prend pas de mesures, il existe un risque d'arriver à une grave crise humaine et sociale, avec des implications politiques très importantes. Les mesures de relance peuvent être déterminantes", a déclaré cet Américain au journal espagnol El Pais.
"Ce qui a commencé comme étant une grande crise financière et est devenu une profonde crise économique, dérive aujourd'hui en une crise du chômage", a-t--il ajouté.
"Si l'on crée des infrastructures qui mettent les gens au travail, cela peut être un moyen d'associer des défis à court terme à des stratégies à long terme", a poursuivi M. Zoellick.
"A mon avis, dans ce contexte, personne ne sait vraiment ce qui va se passer et le mieux est d'être prêt pour tout imprévu", a-t--il souligné.
Par zones géographiques, "l'Amérique latine s'est maintenue raisonnablement bien, même si le Mexique et l'Amérique centrale sont sous tension car ils dépendent beaucoup du marché nord-américain. L'Europe de l'Est est dans une situation délicate, en particulier les pays Baltes ou d'autres comme la Roumanie", selon M. Zoellick.
Autres "zones d'ombre", avertit le président de la Banque mondiale: "les dangers liés au protectionnisme et à la dette privée dans le monde émergent, malgré les aides du FMI".
"Et il existe ce que j'appelle le +facteur X+, que l'on ne voit jamais arriver, comme la grippe" porcine, a-t--il ajouté.
La reprise économique "va être de faible intensité pendant une période prolongée" et "le chômage va continuer à augmenter", prévient--il, tout en soulignant que la "probabilité d'une Grande Dépression est faible, mais jamais nulle".
Source AFP

Le problème avec les experts de tous poils , c'est qu'ils jouent les cassandre mais ne proposent rien de tangible pour juguler la crise .
Se contenter de prédire le pire sans proposer est totalement nuisible .

Je suis assez d'accord avec Franline et tient à préciser que c'est la raison pour laquelle je desapprouve les mesures de discrimination poisitive ou de volonté d'établir une reforme des prêts hypothècaires qui étaient chères à Sarkozy durant les présidentielles.

Ou en est-on avec les prêts hypothécaires dans la législation actuelle...? Je me posais la question l'autre jour.

Rien n'a changé puisque la crise a éviter à Sarkozy de se lancer sur un autre coup de tête improvisé aux conséquences economiques et sociales catastrophiques comme il a pu le faire entre autre avec le fichier Edwige ou encore la loi HADOPI qui ne présentait aucun caractère d'urgence et ne répondait pas du tout aux objectifs annoncées à travers les discours de Sarkozy.