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Prof poignardée : Emotion et incompréhension au collège Mitterrand

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Message  livaste Sam 16 Mai - 8:05

Fenouillet (Haute-Garonne)
Prof poignardée : Emotion et incompréhension au collège Mitterrand 15 réactions | RéagirLysiane Baumel | 16.05.2009, 07h00



C’est un bâtiment tout en longueur, de briques rouges, planté au milieu des champs. Le collège François-Mitterrand, situé à la sortie de Fenouillet, près de Toulouse, accueille 650 élèves. Hier matin à 11 heures, dans une classe du rez-de-chaussée, l’un d’eux a poignardé sa professeure de maths, Véronique Ades.

Agé de 13 ans, ce garçon de 5e , décrit comme un enfant plutôt chétif, a attendu la fin du cours.

« Si la punition tient toujours, je vais te tuer »


Une fois seul avec elle, il a fermé la porte et lui a demandé de retirer la punition qu’elle lui avait infligée la veille pour un exercice non rendu. La suite, c’est Yanis et Samir, deux élèves de 4e , âgés de 14 ans, qui la racontent : « J’étais dans le couloir. J’ai tout vu, affirme Yanis. J’ai entendu des cris : Arrête ! lâche ça ! disait la prof. J’ai vu l’enfant planter le couteau. La prof était paniquée. » « L’élève lui a dit : Si la punition tient toujours, je vais te tuer, ajoute Samir. Puis il s’est s’enfui. Un surveillant l’a rattrapé et les gendarmes l’ont emmené. » Dans sa course, le collégien a lâché son arme, un couteau de cuisine à petites dents. Blessée sous le sein gauche, Véronique Adès s’est réfugiée dans la salle des profs avant d’être prise en charge par les secours. D’abord jugée superficielle, la blessure s’est avérée plus grave. Elle a entraîné une hémorragie interne et a nécessité une intervention. Hier soir, l’état de cette femme de 32 ans était jugé satisfaisant.

« C’est un bon élève, sans doute le plus sage »

Au collège, dans les heures qui ont suivi, les cours ont été suspendus. Elèves, parents et profs étaient partagés entre l’émotion et l’incompréhension. « Cela nous a étonnés qu’il fasse ça, raconte Mégan, âgée de 13 ans. Il est dans ma classe, c’est un bon élève, sans doute le plus sage. Que va-t-il lui arriver ? »
Adossée à l’entrée d’une classe, les yeux dans le vide, une mère d’élève murmure qu’il s’agit « d’un cas isolé, mais qu’il va falloir faire quelque chose »
. Une enseignante d’anglais, Brigitte Meyer, est plus véhémente : « Au quotidien, ici, c’est intenable ! On ne peut pas enseigner. On fait de la garderie. Les élèves sont de plus en plus violents et on est seuls pour les affronter. Cet enfant, je l’ai eu en cours juste avant. Il ne s’est pas fait remarquer. Ce n’est pas le pire ! »

Parce que les parents sont incapables d'éduquer leur progéniture , leurs " enfants rois chéris " , il va falloir mettre des gardes du corps , avec des chiens en laisse , pour assurer la sécurité des enseignants !

A 17 heures, lorsque le ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos, arrive, il est aussitôt interpellé par une mère d’élève : « Changez-nous le directeur ! » crie-t-elle. Plusieurs parents reprochent au principal du collège de ne pas être « assez autoritaire ».

Changez surtout les parents , retirez leurs leurs rejetons !

Après s’être entretenu pendant une trentaine de minutes avec les enseignants, le ministre déplore devant les médias ce « fait divers grave qui n’est pas un problème structurel ».
L’établissement de Fenouillet est « plutôt bien doté, estime-t-il. On ne réglera pas le problème avec plus de moyens humains, mais plutôt en sanctuarisant les établissements pour que la violence extrême ne puisse plus se reproduire ».
Alors que le ministre s’éloigne, un délégué de parents d’élèves s’emporte : « Un arsenal sécuritaire, je suis contre. Nous avons surtout besoin de moyens humains et d’un accompagnement éducatif. » Des affiches placardées sur les murs informent que « les cours auront lieu normalement lundi 18 mai ».

voilà le gaucho de service de la FCPE , pas facile pour lui de comprendre que les éducateurs naturels des enfants , ce sont les parents !

Un jeune homme de 18 ans a été condamné hier par le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne) à quinze mois de prison dont neuf avec sursis pour avoir blessé lundi à l’arme blanche dans son lycée de Vitry-sur-Seine un camarade du même âge.

Le Parisien
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