Des élections européennes : pour quoi faire ?
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Des élections européennes : pour quoi faire ?
06 mai 2009
Des élections européennes : pour quoi faire ?
j'ai trouvé que cette question était interessante .
Des élections européennes : pour quoi faire ?
Des élections européennes auront lieu le dimanche 7 juin prochain en France, et du 4 au 7 juin dans l’ensemble des 27 pays de l’Union Européenne. Ces élections vont permettre de renouveler le Parlement européen, institution qui siège à Strasbourg et Bruxelles, et qui représente l’ensemble des 455 millions de citoyens européens.
C’est pourtant une élection qui mobilise généralement peu, et qui a l’air de peu intéresser l’opinion publique. Comme nombre d’institutions européennes, le Parlement est peu visible, et il est difficile de s’imaginer ce qu’il apporte concrêtement à la communauté.
Pourtant, aujourd’hui, les deux tiers du contenu législatif voté au Parlement français sont des applications de textes votés au Parlement. Il y a donc une contradiction incroyablement criante entre l’enjeu de cette élection et l’intérêt qu’on y porte.
On pourrait débattre longtemps sur les coupables de ce manque d’intérêt : des Français trop désintéressés ? (on y croit peu) Des hommes politiques qui considèrent trop souvent le Parlement comme un déchetterie pour élus en disgrâce, ou comme un sympathique placard pour fin de carrière, pas trop loin de Paris ? (c’est peut-être un peu exagéré) Un mode de scrutin ridicule qui ne correspond à aucune réalite géographique ni politique ? (ça joue certainement).
Mais intéressons-nous plutôt à cette grande institution qu’est le Parlement européen : quel est son rôle au sein des institutions européennes ? N’est-ce qu’une simple chambre d’enregistrement des décisions prises à la Commission européenne ou bien a-t-il une véritable marge de manoeure, une certaine capacité d’entraînement ? Quelle est l’importance véritable des travaux du Parlement européen sur la vie de tous les jours des Européens ?
Il est nécessaire de se poser ces questions pour comprendre le fonctionnement des institutions européennes, et comprendre le processus de construction européenne. C’est essentiel pour l’épreuve d’Histoire , on pourrait imaginer un sujet tel que “le rôle des Etats dans la construction de l’Europe”, qui demanderait à faire contraster ce rôle des Etats avec l’entraînement exercé par les institutions.
Un sujet beaucoup plus classique serait “La construction européenne”. Dans les ressources en ligne du WebPédagogique , Hugo Billard vous propose un commentaire de ce sujet, avec des éléments de correction.
Mais c’est aussi crucial pour l’épreuve de Géographie, pour comprendre ces “autres logiques d’organisation de l’espace mondial”, mais surtout la grande partie consacrée à l’Europe. “La puissance de l’Union européenne et ses limites”, voilà un sujet possible, et Le Cap, le blog Histoire-Géographie du lycée Bellevue , vous en propose le corrigé en ligne !
Pour réviser, je vous conseille tout d’abord de vous tourner vers cet article publié par Hugo Billard sur son blog Le jardin des retours , où, à l’occasion du cinquantenaire du Traité de Rome, il revenait sur ce qu’était l’Europe de la CECA.
Enfin, pour approfondir sur les différentes institutions de l’Union européenne, le blog Réussir en Histoire Géographie a mis en ligne un article proposant de nombreuses ressources d’excellente qualité, que je vous invite à consulter.
Enfin, pour la route, une émission du Dessous des cartes, consacrée à l’Union européenne, peu après son élargissement historique à 25 membres le 1er janvier 2004 :
j'ai trouvé que cette question était interessante .
Re: Des élections européennes : pour quoi faire ?
Cette question est très interessante justement....
Alors même que 80% de notre arsenal legislatif dans de nombreux domaines importants n'est qu'une transposition des directives et des orientations decidées par l'Union Européenne, je considère qu'il est essentiel que les peuples s'interessent à cette question.
Et compte tenu du bilan économique et social assez desastreux de l'Union, il convient de promouvoir une politique alternative respectueuse des peuples et des démocraties....Sarkozy y tendait lorsqu'il présidait l'Europe, mais les solutions qu'il propose à travers le Traité de Lisbonne irait, si ce traité avait été appliqué à l'exact opposé de cette Europe active !
Alors même que 80% de notre arsenal legislatif dans de nombreux domaines importants n'est qu'une transposition des directives et des orientations decidées par l'Union Européenne, je considère qu'il est essentiel que les peuples s'interessent à cette question.
Et compte tenu du bilan économique et social assez desastreux de l'Union, il convient de promouvoir une politique alternative respectueuse des peuples et des démocraties....Sarkozy y tendait lorsqu'il présidait l'Europe, mais les solutions qu'il propose à travers le Traité de Lisbonne irait, si ce traité avait été appliqué à l'exact opposé de cette Europe active !
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Des élections européennes : pour quoi faire ?
Les élections européennes ont pour moi un peu le même rôle que les AGs de l'UNEF dans les facs: légitimer l'imbécilité des européistes mondialistes.
J'irai donc me promener dans la vallée de Chevreuse ce jour là. D'ailleurs, savez-vous qu'au parlement européen, 97% des normes ont été votées par les députés des deux partis majoritaires (équivalent en France: UMP et PS)?
Et oui...
J'irai donc me promener dans la vallée de Chevreuse ce jour là. D'ailleurs, savez-vous qu'au parlement européen, 97% des normes ont été votées par les députés des deux partis majoritaires (équivalent en France: UMP et PS)?
Et oui...
The Shadow- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/01/2008
Re: Des élections européennes : pour quoi faire ?
Et moi, je serai dans un avion, mais je ne fais pas de procuration!
shimmy- Président du Conseil Général
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Re: Des élections européennes : pour quoi faire ?
Vendredi 15 Mai 2009
Fontaine: "Un hexagonalisme viscéral et incorrigible"
Propos recueillis par Rémi DUCHEMIN
leJDD.fr Après 25 ans passés au Parlement européen, Nicole Fontaine s'apprête à passer la main. Mais celle qui fut présidente de l'institution (1999-2002) observe d'un oeil avisé la campagne pour les élections européennes du 7 juin prochain. Au JDD.fr, l'ancienne ministre de l'Industrie du gouvernement Raffarin dit son regret de voir la campagne française axée sur les seuls enjeux de politique nationale.
Nicole Fontaine, présidente du parlement européen entre 1999 et 2002, reste très attachée à cette institution. (Maxppp)
c'est pas avec de tels propos qu'elle va nous convaincre de voter !
Et oui , nous on pense d'abord à la France , aux Français ,à nos nombreux chomeurs , et au mal que nous fait l'UE et ses privilégiés , députés et technocrates !
Fontaine: "Un hexagonalisme viscéral et incorrigible"
Propos recueillis par Rémi DUCHEMIN
leJDD.fr Après 25 ans passés au Parlement européen, Nicole Fontaine s'apprête à passer la main. Mais celle qui fut présidente de l'institution (1999-2002) observe d'un oeil avisé la campagne pour les élections européennes du 7 juin prochain. Au JDD.fr, l'ancienne ministre de l'Industrie du gouvernement Raffarin dit son regret de voir la campagne française axée sur les seuls enjeux de politique nationale.
Nicole Fontaine, présidente du parlement européen entre 1999 et 2002, reste très attachée à cette institution. (Maxppp)
A moins d'un mois de l'élection européenne, la campagne électorale peine toujours à démarre en France. Comment l'expliquez-vous?
Les causes sont multiples, complexes et malheureusement très anciennes. J'ai le sentiment que la classe politique française, tout partis confondus, n'a jamais pris suffisamment au sérieux ces élections européennes. On a mésestimé l'influence du Parlement européen, qui n'a cessé de croître, et donc la nécessité d'y envoyer des députés présents, influents, qui ont à coeur d'assumer véritablement leur mandat. Du coup, ces scrutins ont été pratiquement à chaque fois axés sur des enjeux de politique nationale au détriment des véritables enjeux européens. Je le déplore infiniment, et on en paye le prix fort aujourd'hui, comme au moment du référendum de mai 2005.
Cette campagne 2009 n'échappe donc pas à la règle...
Je dirais même que c'est plus que jamais vrai. La classe politique française est d'un hexagonalisme viscéral et incorrigible. On aurait pu penser qu'on enregistrerait des progrès, mais on constate que des députés très actifs et influents ont été écartés au profit de personnes qui ne veulent même pas venir. C'est vraiment déstabilisant pour l'électorat. Il ne faut pas s'étonner qu'il s'abstienne quand il voit que les personnalités à qui on a proposé d'y aller considèrent que c'est une sanction. Les citoyens sont intelligents, et ils se disent alors que ce parlement n'a pas véritablement d'intérêt et qu'il ne sert à rien d'aller voter.
"Les médias aussi ont une responsabilité"
Vous pensez notamment à Rama Yade ou Rachida Dati?
Je comprends très bien que Madame Yade n'ait pas eu envie d'aller au parlement européen, c'est tout à fait normal. Mais ce n'était pas la peine de faire toute cette dramaturgie. Cela brouille le message, qu'une personnalité si attachante ne veuille surtout pas aller siéger à Bruxelles et à Strasbourg. Et en plus, par derrière, on nomme Rachida Dati, qui a essayé de tout faire pour éviter cette « punition ». Il n'y a pas que cet exemple-là, c'est la même chose pour les Verts, où on a écarté Gérard Onesta, qui était un de nos meilleurs vice-présidents français. Et j'ai des raisons de craindre que monsieur Bové n'ait pas une présence aussi influente, en profondeur, que monsieur Onesta. Il viendra sûrement, mais juste pour faire quelques coups médiatiques. Même mes collègues européens ne comprennent pas cette façon de faire. Mais je ne blâme personne en particulier. C'est juste la conséquence d'une conscience trop insuffisante du rôle du parlement européen. Les médias ont aussi une responsabilité. Car ce qui les intéressera le 7 juin au soir, ce seront les enseignements de politique nationale, plus que de savoir quelle sera la physionomie du prochain Parlement européen.
Vous semblez très remontée...
C'est vrai. Je suis tellement attachée à cette institution passionnante, à laquelle j'ai consacré 25 ans de ma vie, que tout ce qui peut la blesser me blesse également.
Les thèmes européens semblent être les grands absents des débats...
L'élection au Parlement européen mérite un vrai débat de fond, des programmes bien identifiés, car il y a tout de même une part très importante de notre législation qui s'inspire de directives européennes. Or l'UMP a par exemple choisi une affiche avec Nicolas Sarkozy et le slogan"Quand l'Europe veut, l'Europe peut". Ce n'est pas un programme. Les socialiste, eux, sont empêtrés entre ceux qui ont voté non au référendum et ceux qui ont voté oui. Le parti socialiste européen (PSE) a élaboré un texte, qui n'est pas mauvais d'ailleurs, le fameux Manifeste, mais les socialistes français sont retombés dans leur vieux travers qui est de faire du scrutin une élection sanction contre Nicolas Sarkozy. Je serais donc tenté de renvoyer les deux camps dos à dos.
"Le Parlement européen a une influence réelle et incontournable"
Certains électeurs estiment aussi que le Parlement européen, seul organe de l'Union élu démocratiquement, n'a pas assez de pouvoir, par rapport à la Commission notamment...
La Commission a certes été pendant des années le moteur de la construction européenne, et jusqu'en 1992, le Parlement européen pesait, il est vrai, très peu et n'était pas un vrai législateur. Puis le traité de Maastricht a mis en place la codécision, c'est-à-dire que les textes sont désormais adoptés et par le conseil des ministres et par le parlement. Et si la Commission garde le pouvoir de proposition, le parlement a de nombreux moyens d'inciter, voire d'exiger que la Commission prenne certaines initiatives. Sans compter le droit d'amender, parfaitement illustrée par la directive Bolkestein et le droit de censure, qui a abouti au renversement de la commission Santer en 1999 ou la révocation du commissaire italien Rocco Buttiglione* en 2004, malgré la résistance de Jose Manuel Barroso. Aujourd'hui, on ne pourrait pas imaginer que l'on nomme un président de commission sans l'accord du parlement. Et puis les parlementaires auditionnent les commissaires, et je peux vous dire que ce n'est pas une simple formalité. Aujourd'hui, le Parlement européen a une influence réelle et incontournable sur la politique de l'Union.
En France, l'affaire de la liste antisioniste de Dieudonné a défrayé la chronique. Pensez-vous qu'il faille l'interdire?
Pour l'instant, et c'est la juriste qui parle, je ne sais pas s'il faut l'interdire, puisqu'il n'a pas publié sa profession de foi. Mais si, quand ce sera le cas, il y a un délit avéré de racisme ou en l'espèce d'antisémitisme, il faudra non seulement l'interdire, mais aussi envisager des poursuites pénales.
Récemment, le Parlement européen a modifié son règlement pour que Jean-Marie le Pen, s'il est réélu et demeure le doyen de l'assemblée, ne puisse pas présider la première séance. Avec-vous soutenu cette initiative?
Evidemment. Même si le premier président de séance n'est pas censé faire un discours, il aurait difficile d'empêcher Jean-Marie Le Pen de s'exprimer et de donner un bien triste spectacle. Et que la première image du nouveau Parlement européen soit celle-là, cela aurait encore fait du mal à l'institution. Même si depuis quelque temps, on ne fait plus très attention à lui.
Malgré votre attachement au Parlement européen, vous n'êtes pas candidate à la réélection en 2009. Est-ce une volonté?
Oui. Quand on a passé 25 ans au sein d'une même institution, il faut savoir, avec sagesse, arrêter. Et puis, même s'il est trop tôt pour en parler avec précision, j'ai beaucoup de projets pour continuer de porter l'idéal européen. Plutôt trop que pas assez d'ailleurs.
*Choisi par Jose Manuel Barroso pour occuper le poste de commissaire chargé de la Justice, des Libertés et de la Sécurité, le ministre italien avait cristallisé la critique d'une grande partie des parlementaires européens, en raison de ses prises de positions sur l'homosexualité, qu'il considère comme "un péché en tant que chrétien" et de sa vision de la famille un brin rétrograde: "la famille existe pour permettre aux femmes d'avoir des enfants et d'être protégées par un homme qui prenne soin d'elles", avait-il osé. Après plusieurs jours de bras-de-fer, le Parlement européen avait obtenu qu'un autre commissaire soit nommé.
c'est pas avec de tels propos qu'elle va nous convaincre de voter !
Et oui , nous on pense d'abord à la France , aux Français ,à nos nombreux chomeurs , et au mal que nous fait l'UE et ses privilégiés , députés et technocrates !
Re: Des élections européennes : pour quoi faire ?
Plutôt que m'abstenir et de laisser les élites decider entre européistes de l'avenir des orientations des politiques nationales, j'irais voter en faveur d'une Europe respectueuse des peuples, des démocraties et des spécificités de chacune des nations...
Je constate que ces élections, les seules à caractère politique depuis la présidentielle et les dernières avant les prochaines présidentielles, sont tellement importantes que les élites mondialisées préfèrent faire en sorte que les français meconnaissent leur importance et s'abstiennent alors même que 80% des lois qui s'appliquent à la France proviennent des institutions européennes !
Je constate que ces élections, les seules à caractère politique depuis la présidentielle et les dernières avant les prochaines présidentielles, sont tellement importantes que les élites mondialisées préfèrent faire en sorte que les français meconnaissent leur importance et s'abstiennent alors même que 80% des lois qui s'appliquent à la France proviennent des institutions européennes !
patriote reformiste- Conseiller général
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Re: Des élections européennes : pour quoi faire ?
Je suis d'accord avec toi Patriote , ce n'est pas sans arrière pensée que nos élites pro européennes font de leur mieux pour qu'on ne parle pas de l'UE !
Re: Des élections européennes : pour quoi faire ?
Publié le 18/05/2009 à 13:58 - Modifié le 18/05/2009 à 14:07 AFP
Européennes: les ténors battent les estrades, pour les autres et pour plus tard
Nombre de ténors des grands partis sont en campagne pour les européennes du 7 juin, mais aucun n'est candidat pour siéger à Strasbourg, pas manque d'appétence mais surtout par souci de rester sur la scène nationale en vue de la présidentielle.
même eux n'y croient plus !
Européennes: les ténors battent les estrades, pour les autres et pour plus tard
Nombre de ténors des grands partis sont en campagne pour les européennes du 7 juin, mais aucun n'est candidat pour siéger à Strasbourg, pas manque d'appétence mais surtout par souci de rester sur la scène nationale en vue de la présidentielle.
Nombre de ténors des grands partis sont en campagne pour les européennes du 7 juin, mais aucun n'est candidat pour siéger à Strasbourg, pas manque d'appétence mais surtout par souci de rester sur la scène nationale en vue de la présidentielle.
C'est le cas de Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, Martine Aubry, première secrétaire du PS, François Bayrou, président du MoDem, Hervé Morin, président du Nouveau Centre. On pourrait citer encore bon nombre des ténors de ces formations.
Faut-il y voir un manque d'intérêt pour l'Europe et son Parlement, une volonté de renouveler les élus, ou la priorité donnée à d'autres échéances ?
Le peu de visibilité et d'exposition médiatique du Parlement européen incite les leaders à privilégier la scène nationale. Mieux vaut être député, sénateur ou à la tête d'une collectivité locale qu'eurodéputé pour peser dans l'Hexagone.
Résultat: à l'UMP, seuls deux responsables sont en course pour Strasbourg : les ministres Michel Barnier (Agriculture) et Rachida Dati (Justice).
Un troisième ministre est certes candidat, Brice Hortefeux (Travail), mais en position non éligible dans la circonscription Massif Central-Centre. Il pourrait se réserver pour les régionales, comme de nombreux autres membres du gouvernement, déjà désignés pour 2010.
Les Verts ont bien misé en Ile-de-France sur deux personnalités médiatiques, Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly, mais aucun des deux ne joue de rôle dans le parti ou sur la scène nationale.
Avant la création en 2004 des huit grandes circonscriptions, les leaders "tiraient" les listes nationales mais renonçaient le plus souvent à siéger sitôt l'élection passée. Ainsi, en 1999, les têtes de listes s'appelaient Nicolas Sarkozy, François Hollande, François Bayrou, Charles Pasqua ...
Mais ce découpage et l'exigence de parité ont changé la donne. Les grandes circonscriptions, censées rapprocher l'élu de l'électeur, ont conduit à un "ancrage régional important" dans le choix des candidats, expliquait récemment Xavier Bertrand.
Mais au PS, comme au MoDem, on a déjà le regard ailleurs, ce qui met en colère l'européen Cohn-Bendit, qui parle d'"usurpation". "Le débat sur la présidentielle en France est un détournement de l'élection européenne", s'insurge-t-il.
En effet, outre leur appel à sanctionner Nicolas Sarkozy le 7 juin, les socialistes ont ouvert le débat sur la sélection de leur candidat de 2012 (primaires internes ou ouvertes).
Quant à François Bayrou, il ne s'en cache pas, son objectif est la présidentielle. Les européennes lui donnent l'occasion d'un tour de France pour roder son discours anti-Sarkozy, contenu dans son récent livre, "Abus de pouvoir", un succès de librairie.
La carte du renouvellement est toutefois aussi avancée par les partis. Olivier Besancenot, qui menait la liste LCR-LO en Ile-de-France en 2004, justifie son choix d'une place non éligible cette fois-ci par l'engagement du NPA à "faire émerger de nouvelles têtes".
Pour ce scrutin, le PS a décidé que les candidats ne pouvaient pas "cumuler ce mandat avec la présidence d'un exécutif local", même si la loi l'autorise, ce qui excluait d'office bon nombre de grands noms du parti.
En revanche, les formations récentes, comme le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, ou sans élus nationaux, comme le Front national, ont envoyé leurs leaders.
Ainsi, deux Le Pen, Jean-Marie et sa fille Marine, sont en lice dans le sud-est et le nord-ouest, de même que le sénateur de l'Essonne Jean-Luc Mélenchon, dans le sud-ouest.
même eux n'y croient plus !
Re: Des élections européennes : pour quoi faire ?
Au vu des orientations européennes qui se transcrive à travers les lois votées par nos representants nationaux, il convient de se mobiliser pour promouvoir une alternative démocratique, responsable et transparente.
Evidemment, seul un groupe parlementaire credible et significatif peut être en capacité de promouvoir une alternative et donc avoir un impact positif sur les politiques nationales qui redeviendraient du ressort et de la responsabilités de chaque Gouvernement...L'Europe se voulant protectrice, européenne et economiquement forte à travers des mesures nouvelles !
Evidemment, seul un groupe parlementaire credible et significatif peut être en capacité de promouvoir une alternative et donc avoir un impact positif sur les politiques nationales qui redeviendraient du ressort et de la responsabilités de chaque Gouvernement...L'Europe se voulant protectrice, européenne et economiquement forte à travers des mesures nouvelles !
patriote reformiste- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/05/2009
Re: Des élections européennes : pour quoi faire ?
C'est à dire , tu voteras quoi ?franline a écrit:moi je voterais CONTRE cette EUROPE !
Invité- Invité
Re: Des élections européennes : pour quoi faire ?
Vu que l'Europe actuelle nous a été servi par les élus européens de l'UMP du Modem, du Nouveau Centre et du PS sans oublier ceux de Generation Ecologie qui sont certainement les pires, j'en déduis qu'ils ne votera pas pour ces listes là.
En revanche, la question est de savoir sur quelle liste portera son choix et c'est là que réside justement toute l'utilité car chacune des démarches étant différentes, selon les formations, il convient de se positionner entre l'existence d'un groupe parlementaire, la démarche d'ambitions personnelles ou d'aventurisme, la contestation puèrile, la volonté d'une Europe plus dirigiste qu'actuellement.....
En revanche, la question est de savoir sur quelle liste portera son choix et c'est là que réside justement toute l'utilité car chacune des démarches étant différentes, selon les formations, il convient de se positionner entre l'existence d'un groupe parlementaire, la démarche d'ambitions personnelles ou d'aventurisme, la contestation puèrile, la volonté d'une Europe plus dirigiste qu'actuellement.....
patriote reformiste- Conseiller général
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