Irlande : chantage au oui
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Irlande : chantage au oui
L'Union européenne exhorte les Irlandais à voter "oui" au traité
Reuters
Les dirigeants européens ont multiplié les appels en direction des électeurs irlandais, appelés à se prononcer jeudi sur le traité de Lisbonne dans le cadre d'un référendum décisif pour le sort des institutions communautaires.
Au dernier jour de campagne, le Premier ministre irlandais Brian Cowen a présenté le "oui" comme le meilleur moyen de consolider l'économie nationale.
"Je crois que, finalement, les gens reconnaîtront que l'économie irlandaise est intrinsèquement liée à l'économie européenne", a-t-il déclaré lors de sa dernière conférence de presse avant le scrutin.
L'Irlande est le seul des 27 Etats membres de l'Union européenne à ratifier le texte par voie référendaire, ce qui signifie que moins de 1% des 490 millions d'Européens pourraient faire dérailler la réforme des institutions de l'UE.
Les deux derniers sondages, publiés la semaine dernière, ont fait trembler à Bruxelles, ou on redoute une réédition du scenario catastrophe de 2005, qui avait vu la victoire du "non" aux référendums français et néerlandais.
L'un des deux sondages crédite les adversaires du traité de Lisbonne d'une avance de cinq points. L'autre, qui place le "oui" très légèrement en tête, témoigne également d'une progression du "non". Tous deux montrent que l'issue dépendra du taux de participation et des indécis.
Jean-Claude Juncker, chef du gouvernement luxembourgeois, président de l'Eurogroupe et doyen des dirigeants européens, a exhorté mardi les Irlandais à approuver un traité "bon pour l'Irlande et excellent pour l'Europe".
"Les affaires européennes sont très compliquées pour les citoyens. Nous parlons un langage qui n'est pas compréhensible pour le commun des mortels", a-t-il toutefois reconnu, lors d'une conférence de presse en compagnie de son homologue polonais Donald Tusk.
Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française, s'est quant à lui attiré les foudres d'une partie de l'opinion en affirmant lundi que les premières victimes d'une victoire du "non" seraient les Irlandais eux-mêmes.
"Ce serait quand même très, très, très gênant pour la pensée honnête qu'on ne puisse compter sur les Irlandais qui, eux, ont beaucoup compté sur l'argent de l'Europe", a-t-il ajouté.
Jugeant ces propos "assez arrogants", Shane Ross, sénateur sans étiquette et partisan du rejet, a estimé qu'ils donnaient un aperçu de "la façon dont les petits pays seront traités par les grands" si le traité est adopté.
Réunis lundi à Straubing, en Bavière, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont annoncé sans plus de détails que l'Allemagne et la France allaient prendre une initiative commune après le référendum irlandais, quel qu'en soit le résultat.
"Il faut se garder de toute spéculation au stade actuel. Nous espérons tous que le 'oui' l'emportera", a déclaré la chancelière allemande lors d'une conférence de presse, à l'issue du 9e conseil des ministres franco-allemand.
"Mais vous pouvez prévoir qu'il y aura une réaction franco-allemande commune, quelle que soit l'issue du scrutin. Et j'espère que cette issue sera positive", a-t-elle ajouté.
Lors du dernier débat télévisé de la campagne, les partisans du "non" ont accusé la France de chercher à imposer une harmonisation de l'impôt sur les bénéfices lors de sa présidence de l'UE, qui débutera le 1er juillet.
L'Irlande est loin d'être seule à s'opposer à toute centralisation de la fiscalité et le traité préserve quoi qu'il en soit la souveraineté des Etats membres sur le sujet, ont répliqué leurs détracteurs.
Trois formations du Parlement européen - libéraux démocrate, socialistes et Verts - se sont adressés directement aux électeurs irlandais. "Nous attendons tous votre décision avec une certaine anxiété parce que beaucoup en dépend", soulignent-ils dans un communiqué commun, ajoutant que la neutralité de l'Irlande, l'une des craintes majeures exprimée pendant la campagne, sera préservée quoi qu'il arrive.
Version française Jean-Philippe Lefief
Ce genre de chantage est vraiment odieux. Les Irlandais sont libres de choisir leur destin... On retrouve les mêmes dérives que pour le TCE chez nous. Ceux qui voteront non seront sûrment déclarés "racistes", "anti européens",et pourquoi pas "pédophiles"...
Invité- Invité
Re: Irlande : chantage au oui
je suis outrée de ce véritable lavage de cerveaux que l'UE fait subir aux Irlandais !
Effectivement , ils ont le droit d voter en leur âmes et conscience et personne n'a à tenter d'influencer leurs choix !
Cependant qui sait si ce bourrage de crâne ne produira pas un sursaut plus important encore en faveur du NON !
Nous avons entendu le même genre d'arguments , cela 'a pas empêcher le NON de l'emporter !
Effectivement , ils ont le droit d voter en leur âmes et conscience et personne n'a à tenter d'influencer leurs choix !
Cependant qui sait si ce bourrage de crâne ne produira pas un sursaut plus important encore en faveur du NON !
Nous avons entendu le même genre d'arguments , cela 'a pas empêcher le NON de l'emporter !
Re: Irlande : chantage au oui
UE - "Un 'non' irlandais créerait un effet domino"Jean-Louis Bourlanges a siégé au Parlement européen de 1989 à 2007 après avoir été élu à
quatre reprises sur une liste UDF. A la veille du référendum irlandais sur le Traité de Lisbonne, il analyse pour LCI.fr les conséquences d'un vote en faveur du "non". L'Irlande est le seul des 27 pays de l'UE à être tenu, par sa Constitution, à organiser un scrutin pour ratifier le texte chargé de remplacer la défunte Constitution. Selon les derniers sondages, le "oui" et le "non" sont au coude-à-coude.
LCI.fr : L'Irlande a déjà rejeté le Traité de Nice en 2001. Cette fois, le "oui" et le "non" sont au coude-à-coude avant le référendum sur le Traité de Lisbonne. Quel est le problème irlandais avec l'UE, alors que le pays a énormément bénéficié de son intégration ?
Jean-Louis Bourlanges : Il est peu fréquent que les peuples votent sur un bilan plutôt que sur un projet, sur ce qu'ils ont obtenu dans le passé plutôt que sur ce qu'ils pourraient obtenir, en bien ou en mal, dans l'avenir. Les Irlandais ont été les plus grands bénéficiaires de la politique européenne dans sa double dimension libérale et solidaire. Ils ont profité de l'accès à un grand marché qui leur a permis d'exploiter leur faible coût de production et d'une manne budgétaire qui leur à permis de s'équiper.
Aujourd'hui, tout ceci est derrière nous. Le niveau de développement de l'Irlande lui interdit désormais d'être un bénéficiaire privilégié des fonds communautaires. Et on ne voit pas ce que le libéralisme pourrait apporter de plus aux Irlandais. Ils n'ont donc pas grand-chose à gagner d'une relance de l'UE. En revanche, ils ont, à tort ou à raison -et selon moi, plus à tort qu'à raison-, le sentiment que cette relance européenne pourrait remettre en cause la neutralité irlandaise, le refus de l'IVG ou encore un bas niveau de fiscalité. Tout ceci relève du fantasme, mais le fantasme est un fait politique. Les Irlandais sont donc tentés d'utiliser ce que Léon Blum appelait "le droit des peuples à l'ingratitude".
LCI.fr : Les chancelleries et vos anciens collègues du Parlement européen sont-ils réellement inquiets avant ce référendum irlandais ?
J.-L.B. : La victoire du "non" est une hypothèse plausible, même si, grâce au ciel, elle n'est pas certaine. Et tout le monde s'inquiète, évidemment. Le scrutin sera très serré. Son issue dépendra du comportement des indécis qui sont tentés par le "non" mais qui ne sont pas nécessairement disposés à aller voter. Le "oui" ne peut donc gagner que s'il y a une forte abstention -et c'est une mauvaise chose.
"Il n'y a pas de plan B"
LCI.fr : Si le "non" gagne, est-ce vraiment une catastrophe pour l'UE ?
J.-L.B. : Comme l'a dit José Manuel Barroso (ndlr : le président de la Commission européenne), il n'y a pas de plan B. Surtout, un succès du "non" en Irlande risque de produire un effet domino. En République tchèque, le président de la République est un adversaire notoire du Traité. L'opposition de gauche est quant à elle favorable à la ratification tandis que la majorité de droite y est plus résignée que favorable. Il suffirait de bien peu de choses pour transformer cette résignation en hostilité. Seul le fait qu'ils vont succéder à la France à la présidence de l'UE retient les Tchèques de faire un malheur car refuser le Traité ferait alors désordre dans le tableau. Mais si l'Irlande dit "non" avant, ce bémol disparaîtra.
Plus important encore, au Royaume-Uni, Gordon Brown s'est engagé sans conviction à faire ratifier le Traité par la voie parlementaire. Mais le parti conservateur exige un référendum, tout comme une partie des travaillistes. Or ce référendum serait bien évidemment perdu. Gordon Brown, qui est très affaibli après la défaite du Labour aux municipales, pourrait donc être tenté de différer la procédure de mise en œuvre de la ratification, comme l'avait fait Tony Blair avec la Constitution après le "non" de la France. Il y aurait en effet une allure d'acharnement thérapeutique à vouloir surmonter le "non" irlandais comme on a surmonté le "non" français et néerlandais.
LCI.fr : Si le "non" l'emporte, on en revient donc au Traité de Nice, avec toutes ses faiblesses. Comment sortir de l'ornière ?
J.-L.B. : S'il y avait une voie pour sortir de l'ornière, je n'aurais pas quitté le Parlement européen. En cas de "non", on nous annonce déjà une initiative franco-allemande, mais je demande bien ce qu'elle pourrait contenir. La création d'un noyau dur organisé autour du couple franco-allemand est une tentation permanente mais elle se heurte à des difficultés juridiques car il est très difficile de faire fonctionner une petite et une grande Europe. Et politiquement, je ne sens ni en Allemagne ni en France une réelle volonté d'avancer vers une union plus étroite. Je ne m'attends donc pas à ce qu'une déclaration de bonne intention franco-allemande propose une voie vraiment nouvelle.
"Avec un 'non', la présidence française de l'UE serait atone"
LCI.fr : Quelle conséquence aura le résultat sur la présidence française dans un mois ?
J.-L.B. : Si le "oui" l'emporte, elle sera largement consacrée à la préparation de la mise en œuvre du Traité, et notamment à la création du "service extérieur commun" (ndlr : service chargé de soutenir le futur ministre de l'Union aux Affaires étrangères, combinant les rôles et les fonctions de l'actuel haut représentant pour les Affaires étrangères et de sécurité commune et de la commissaire aux Relations extérieures) prévu par le texte. Si le "non" l'emporte, la présidence française se verrait priver de ce dossier principal et serait confrontée à une Europe atone où les Etats auraient tendance à se replier sur des valeurs purement nationales.
En résumé, avec le "oui", la tâche de la France sera rude. Avec le "non", elle serait quasiment-impossible.
LCI.fr : Pourrait-on faire revoter les Irlandais, comme en 2002 avec le Traité de Nice ou comme les Danois, qui avaient dans un premier temps refusé le Traité de Maastricht en 1992.
J.-L.B : Théoriquement, c'est possible. Mais je pense que l'on aurait du mal à resservir aux Irlandais ce plat réchauffé. Dans cette optique, la variable décisive sera le Royaume-Uni. S'il décide de poursuivre la ratification, on trouvera vraisemblablement le mélange de promesses et de pressions nécessaires pour faire plier les Irlandais. Mais si les Britanniques décidaient de s'arrêter là, je pense que tout resterait au point mort pour longtemps.
Si je résume tout le monde en UE veut voter non mais cela fait mauvais genre alors on vote oui. Au cas où il vaut mieux que ceux qui votent non reste chez eux. De toute façon sinon on fera pression pour qu'il changent d'avis.
Vive la démocratie...
Invité- Invité
Re: Irlande : chantage au oui
b]
Jean-Louis Bourlanges : Il est peu fréquent que les peuples votent sur un bilan plutôt que sur un projet, sur ce qu'ils ont obtenu dans le passé plutôt que sur ce qu'ils pourraient obtenir, en bien ou en mal, dans l'avenir. Les Irlandais ont été les plus grands bénéficiaires de la politique européenne dans sa double dimension libérale et solidaire. Ils ont profité de l'accès à un grand marché qui leur a permis d'exploiter leur faible coût de production et d'une manne budgétaire qui leur à permis de s'équiper.
c'est bien ça le drame , les peuples votent sur des chimères , des promesses au lieu de voter sur des bilans !!!!!!
je connais bourlanges , pour l'avoir cotoyé dans des réunions du RPR , je m'étonne qu'il soit aussi perspicace !!!
Re: Irlande : chantage au oui
Ceux qui voteront non seront sûrment déclarés "racistes", "anti européens",et pourquoi pas "pédophiles"... Rolling Eyes
Mon médecin qui se présentait aux élections sous l'étiquette FN a eu sa maison entièrement taguée : X pédophile......
Les Irlandais ont sans doute été aidés par l'Europe, mais surtout, ils se sont mis au boulot!
shimmy- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Irlande : chantage au oui
il était édifiant d'entendre les commentaires des personnalités après le NON français !
Les nonistes étaient classés comme des " pauvres " , " ignares " etc , et en se promenant sur les fora , on voit que de la droite à la gauche , cette idée persiste chez les ouitistes qui ne s'en remettent pas que le peuple ait pu les renvoyer dans les cordes !
J'aimerais d'ailleurs savoir combien parmi ces ouitistes supérieurs , combien ont lu et compris le texte proposé , et projété ses conséquences !
On ne fait pas une " constitution " pour donner tous les droits aux partenaires économiques , on la fait pour affirmer le régime des états et les droits des citoyens de ces états !
Les nonistes étaient classés comme des " pauvres " , " ignares " etc , et en se promenant sur les fora , on voit que de la droite à la gauche , cette idée persiste chez les ouitistes qui ne s'en remettent pas que le peuple ait pu les renvoyer dans les cordes !
J'aimerais d'ailleurs savoir combien parmi ces ouitistes supérieurs , combien ont lu et compris le texte proposé , et projété ses conséquences !
On ne fait pas une " constitution " pour donner tous les droits aux partenaires économiques , on la fait pour affirmer le régime des états et les droits des citoyens de ces états !
Re: Irlande : chantage au oui
Référendum : quand Kouchner agace les Irlandais
C.J (lefigaro.fr) avce RTE, AFP et l'Irish Independent
10/06/2008 | .
C.J (lefigaro.fr) avce RTE, AFP et l'Irish Independent
10/06/2008 | .
Le ministre des Affaires étrangères a déclenché la colère des politiques irlandais après avoir assuré qu'un «Non» au mini-traité européen les pénaliserait. Des propos «contre-productifs», assure le gouvernement.
Bernard Kouchner est-il devenu le meilleur allié des «nonistes» irlandais malgré lui ? Le chef du quai d'Orsay concentrait mardi toutes les critiques de la classe politique irlandaise après ses déclarations menaçantes lundi en cas de victoire du non au référendum qu'organise jeudi le gouvernement de Dublin sur le mini-traité européen.
«Les premières victimes seraient les Irlandais. Ils en ont profité [des subventions européennes ndlr] plus que les autres», avançait Bernard Kouchner au micro de RTL lundi. «Tout le monde va le ratifier. Ce serait très, très gênant qu'on ne puisse pas compter sur les Irlandais qui, eux, ont beaucoup compté sur l'Europe. Un non provoquerait une gigantesque incompréhension», soulignait le ministre des Affaires étrangères. « C'est pas en étant seul qu'on va faire face. Au contraire les Irlandais se pénaliseraient. Pour développer leurs industries florissantes depuis qu'ils sont au cœur de l'Europe, il faut que l'Europe se développe», concluait-il.
Un avertissement qui a franchement déplu à Dublin, alors que les derniers sondages donnent le «oui» et le «non» au coude à coude. «Les propos de Bernard Kouchner sont contre-productifs. Il aurait dû se méler de ses propres affaires. En Irlande, nous avons prouvé que nous savons prendre nos décisions tout seuls », a vitupéré Mary Harney, ministre de la Santé, sur les ondes de RTE. « Les déclarations de M. Kouchner sont mesquines et arrogantes», a renchéri Shane Ross un débuté indépendant de l'Assemblée nationale irlandaise et un (rare) opposant parlementaire au traité, qui participait lundi soir au dernier débat télévisuel. «S'il nous annonce que nous allons être punis alors que rien n'est décidé, qu'y a-t-il en réserve pour nous lorsque les Français assumeront la présidence de l'Europe le 1er juillet ? » a-t-il poursuivi. Les autres partisans du «non» à cet ultime face-à-face télévisuel ont constamment accusé la France de conspirer pour obtenir une harmonisation des impôts sur les sociétés en Europe. Une réforme qui mettrait fin au très faible régime de taxations en vigueur en Irlande, qui a permis de rendre l'île si attractive aux investisseurs et a nourri la vigueur du «Tigre Celtique ».
Des électeurs irlandais mécontents
La sortie de Bernard Kouchner clôt une campagne que le gouvernement irlandais avait voulu libre de toute pression et apport extérieurs. Dublin s'était bien gardé de demander à ses voisins européens de l'aider à promouvoir le «oui». Seules figures européennes à avoir été autorisées à promouvoir le traité, José Manuel Barroso , président de la Commission Européenne et la chancelière allemande Angela Merkel, qui a tenu une conférence dans la capitale irlandaise en avril.
Sur le web, on trouvaient plusieurs commentaires d'électeurs courroucés, qui se disaient déterminés (ou du moins confirmés dans leur décision) à voter non après l' « intervention » de Bernard Kouchner. « Je dois admettre que les propos du type français m'ennuient vraiment, j'étais hésitant avant mais maintenant c'est non », proclame Petey sur le site de l'Irish Independent. « Tout ce que nous voyons maintenant ce sont des tactiques d'intimidation, désolé cher ministre je ne cède pas aux petites brutes, pour ça je voterai non », embraye Jeff Rudd.
Les propos de Bernard Kouchner arrivent dans un climat très tendu. Un sondage publié vendredi a provoqué un vent de panique en Irlande et dans le reste de l'Union européenne, en donnant pour la première fois le «non» en tête, 35% contre 30% au «oui». Un ultime sondage publié dimanche donnait une courte avance au «oui», mais le grand nombre d'indécis, un Irlandais sur cinq, et la volatilité de l'électorat rendent tout pronostic hasardeux. Signe d'une nervosité croissante du gouvernement irlandais, les trois principaux partis politiques irlandais s'étaient assis autour de la même table lundi pour plaider ensemble en faveur du «oui». L'Irlande, par sa constitution, est le seul pays de l'UE obligé d'approuver le traité par un référendum.
Re: Irlande : chantage au oui
J'avais voté oui au traité, mais quand je vois la façon dont on méprise les électeurs (le mini-traité est un beau doigt d'honneur) et dont on les fait passer pour des abrutis, je commence à le regretter!
Je me souviens qu'il y avait eu une pétition chez les universitaires nonistes, justement appelée Le manifeste des imbéciles ou quelque chose d'approchant.
C'est pas avec ce genre de stratégie que l'Europe sera mieux acceptée!
Je me souviens qu'il y avait eu une pétition chez les universitaires nonistes, justement appelée Le manifeste des imbéciles ou quelque chose d'approchant.
C'est pas avec ce genre de stratégie que l'Europe sera mieux acceptée!
Invité- Invité
Re: Irlande : chantage au oui
Il aurait fallu que les européenistes forcenés se posent la question du pourquoi le NON !
Je crois que dans l'immense majorité des nonistes , ce n'était pas un non à l'Europe , c'était un non à cette europe uniquement affairistes !, un Non à l'europe technocrate qui ne roule que pour les capitaux et les multi nationales !
Et je crois que si l'Allemagne , la Belgique avaient voté , on n'aurait pas été les seuls à refuser cette europe !
Je crois que dans l'immense majorité des nonistes , ce n'était pas un non à l'Europe , c'était un non à cette europe uniquement affairistes !, un Non à l'europe technocrate qui ne roule que pour les capitaux et les multi nationales !
Et je crois que si l'Allemagne , la Belgique avaient voté , on n'aurait pas été les seuls à refuser cette europe !
Re: Irlande : chantage au oui
C'est certain. Et les hommes politiques ont bon dos de critique les nonistes, ils sont les premiers à tout mettre sur le dos de l'Europe quand c'est négatif...
Invité- Invité
Re: Irlande : chantage au oui
Un article de libé toujours dans ce style insultant : http://www.liberation.fr/rebonds/chroniques/chronique_politique/331586.FR.php
Invité- Invité
Re: Irlande : chantage au oui
livaste a écrit:Il aurait fallu que les européenistes forcenés se posent la question du pourquoi le NON !
Je crois que dans l'immense majorité des nonistes , ce n'était pas un non à l'Europe , c'était un non à cette europe uniquement affairistes !, un Non à l'europe technocrate qui ne roule que pour les capitaux et les multi nationales !
Et je crois que si l'Allemagne , la Belgique avaient voté , on n'aurait pas été les seuls à refuser cette europe !
Entièrement d'accord. Il faut refuser l'amalgame systématique qui est fait entre le "non" du référendum de 2005 et un quelconque refus total de l'Europe. Cet amalgame utilisé systématiquement par les "ouistes" fanatique ne reflète absolument pas ma propre position sur ce sujet et n'est destiné qu'à des fins diffamantes et méprisantes. En ce qui me concerne, je trouve l'idée d'une Europe unie très progressiste, mais je refuse l'Europe féodale qui est en train de voir le jour et qu'a très bien décrit Livaste dans ce que j'ai cité.
zongo- Maire
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Re: Irlande : chantage au oui
Aurélie a écrit:Qu'est-ce que ça peut m'énerver ce genre d'articles!
j'ai lu avant de chercher le nom du fauteur !
mais bien sur ; c'est alain duhamel , l'homme le plus aveugle face à l'UE de tout l'occident , le fanatique de l'UE .
Il est fanatique , il ne pense plus , il éructe , menace , insulte !
Re: Irlande : chantage au oui
Nos chers technocrates cherchent déjà un moyen de contourner le non éventuel des Irlandais !
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Irlande : chantage au oui
Y'a pas besoin de technique particulière, il y a juste un geste à faire, que nos technocrates maîtrisent parfaitement:
Invité- Invité
Re: Irlande : chantage au oui
Excellent !!!!!
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Irlande : chantage au oui
Aurélie a écrit:Y'a pas besoin de technique particulière, il y a juste un geste à faire, que nos technocrates maîtrisent parfaitement:
On me vole!! On me spolie!!!
Invité- Invité
Re: Irlande : chantage au oui
Ah non, il t'appartient pas celui-là . T'es comme les grosses maisons de disques toi, tu vois du piratage partout
Invité- Invité
Re: Irlande : chantage au oui
Ah si celui-là c'es tmoi qui l'ai trouvé, tu ne te rappelles même plus de ce que tu me voles tellement tu m'en voles...(je l'avais mis sur msn et c'était même...mon avatar sur Planète UMP )
Invité- Invité
Re: Irlande : chantage au oui
Oui mais je l'avais avant que tu l'utilises . Je te vole pas tout le temps (pis je t'emprunte, c'est pas pareil )
Invité- Invité
Re: Irlande : chantage au oui
Ben les filles.... c'est fini les chamailleries ?
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Irlande : chantage au oui
Mais c'est elle qu'a commencé euh . Ca serait pas marrant si on se crêpait pas le chignon
Invité- Invité
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