"Africaine barbare armée révolte salafiste"

Le ban et l’arrière ban de tout ce qui compte comme activistes sionistes sur la région parisienne ont mobilisé ce matin sur l’île de la Cité, au Palais de Justice de Paris. Les 27 accusés du « gang des barbares » comparaissent devant la Cour d’Assises pour mineurs, accusés d’avoir enlevé, torturé puis assassiné Ilan Halimi en février 2006. La mère de la victime, Ruth, vient d’écrire un livre où elle dénonce les errances et fautes manifestes de l’enquête. Plus qu’un procès de la délinquance liée à l’immigration, médias et personnalités politiques juives et non juives veulent faire de ce crime une affaire d’antisémitisme. A cet effet, la mère d’Ilan Halimi a pris pour conseil un ténor du barreau de Paris, ancien membre du cabinet noir de Chirac, et proche de Nicolas Sarkozy, Me Francis Szpiner. Problème : Szpiner se faisait, il y a quelques temps, proprement insulter sur le site de la Ligue de défense juive (LDJ). Retour sur un malaise dans le microcosme de l’activisme ultra des sionistes de France.

Le 28 février 2008, en pleine affaire Enderlin, sur le site de la LDJ on pouvait lire :

Nous avons connu Maître Francis Szpiner dans les années 70 au Front des Etudiants Juifs ,mouvement étudiant proche du Bétar au 59 boulevard de Strasbourg 75010 Paris. Etudiant à Assas ,il fut avec courage de tous les affrontements violents contre les gauchistes propalestiniens.

Maniant avec dextérité son nunchaku ,il imposa le FEJ àla Faculté de droit d’Assas. Militant proisraélieen ,il s’éloigna de ses amours de jeunesse pour devenir l’avocat du pire ennemi d’Israel en France : Jacques Chirac

C’est donc sans étonnement que nous le retrouvons aujourd’hui avocat d’Enderlin et de France 2 contre Philippe Karsenty. Me Francis Szpiner s’est même permis de qualifier M. Karsenty de “croisement aigri de Faurisson et de Thierry Meyssan”. Francis tu a bien changé ! (1)

Bigre, voilà un bien sévère réquisitoire contre celui qui fut de tous les coups tordus du FEJ de l’époque, que cela soit contre les « pro-Palestiniens », mais aussi et surtout à l’encontre de nombre de militants nationalistes d’alors…

Mais ce n’est pas tout : Un certain @Ariel Abecassis enfonce le clou dans les commentaires acerbes qui accompagnent l’article. « En qualité d’ancien du FEJ, je propose que ce renégat, complice d’un traitre, soit jugé par les anciens du mouvement. Je suggère de former une délégation à cet effet, pour aller l’interroger, courtoisement, mais fermement. A cette occasion, nous lui apporterons des photos, de ce que les déchets font aux Arabes qu’ils soupçonnent de ne pas haïr Israël. Dans certains cas extrêmes, ces méthodes des déchets devraient nous inspirer » (2).

« Traître » ! Que voilà une belle insulte pour celui qui s’est tant donné en faveur de la cause sioniste et israélienne. Mais, là où cela devient croustillant c’est lorsque l’administrateur du site, qui est aussi un des grands patrons de la milice juive sur Paris, laisse passer cela : « Déjà un certains nombre d’anciens du FEJ ont fait ce qu’ils devaient faire afin d’empécher le traitre Szpiner de devenir Batonnier…. (3) ». Nous arrivons au summum des petits règlements de comptes entre nervis sionistes d’hier et d’aujourd’hui.

Petit-fils d’immigrés juifs polonais, Francis Szpiner est le troisième enfant d’un jeune résistant agnostique et franc-maçon, admirateur de De Gaulle et Mendès-France. Marqué dans sa famille par la répression antisémite des années noires, mais aussi les procès staliniens de Moscou, et Mai 68, il devient rapidement fasciné par le sionisme activiste au point de s’engager dans les rangs du Front des Etudiants Juifs en même temps qu’il poursuit ses études de droit à la faculté d’Assas à Paris. On le décrit comme un « élève turbulent, petit caïd du IXe arrondissement parisien, sportif aguerri dans les disciplines de combat » (Le Nouvel économiste, 12-18 oct. 2006). C’est le temps des affrontements entre nationalistes du GUD et gauchistes. Szpiner, lui, choisit une troisième voie, celle de Sion. Pour lui, pas de Grand Pardon ! Contre les antisémites ou prétendus tels, on cogne ! Contre les ennemis d’Israël réels ou avérés, on cogne encore plus fort ! Pourtant, certaines sources affirment qu’il aurait eu la vocation de devenir avocat pénaliste lorsqu’il vit Jacques Isorni, ex-avocat du Maréchal Pétain, plaider brillamment aux Assises. L’histoire a parfois sa part de légende… Mais il est vrai que Szpiner a souvent pris fait et cause pour des gens aussi divers que variés.

Souhaitons tout de même pour la LDJ d’avoir au préalable fait amende honorable avec Me Francis Szpiner, on ne voudrait pas qu’en plein Palais de Justice, en pleine salle des pas perdus, quelques-uns de ces zélotes se fassent rosser promptement et sans bavure, à coups d’effets de manches, par cet excellent avocat parisien, ceinture noire de karaté et habile manieur de fléau japonais…

Petit détail qu’il est tout de même nécessaire d’ajouter : puisque la LDJ et Francis Szpiner se sont toujours démenés pour lutter contre le Front National de Jean-Marie Le Pen, qu’ils sachent que si Le Pen avait été à l’Elysée en janvier-février 2006 (donc élu à la place de Chirac en 2002), Fofana et ses semblables n’auraient jamais pu résider dans notre pays et Ruth Halimi aurait toujours son fils… A méditer, entre deux effets de manches (de pioches ?) !

saco a écrit:

Le ban et l’arrière ban de tout ce qui compte comme activistes sionistes sur la région parisienne ont mobilisé ce matin sur l’île de la Cité, au Palais de Justice de Paris. Les 27 accusés du « gang des barbares » comparaissent devant la Cour d’Assises pour mineurs, accusés d’avoir enlevé, torturé puis assassiné Ilan Halimi en février 2006. La mère de la victime, Ruth, vient d’écrire un livre où elle dénonce les errances et fautes manifestes de l’enquête. Plus qu’un procès de la délinquance liée à l’immigration, médias et personnalités politiques juives et non juives veulent faire de ce crime une affaire d’antisémitisme. A cet effet, la mère d’Ilan Halimi a pris pour conseil un ténor du barreau de Paris, ancien membre du cabinet noir de Chirac, et proche de Nicolas Sarkozy, Me Francis Szpiner. Problème : Szpiner se faisait, il y a quelques temps, proprement insulter sur le site de la Ligue de défense juive (LDJ). Retour sur un malaise dans le microcosme de l’activisme ultra des sionistes de France.

Le 28 février 2008, en pleine affaire Enderlin, sur le site de la LDJ on pouvait lire :

Nous avons connu Maître Francis Szpiner dans les années 70 au Front des Etudiants Juifs ,mouvement étudiant proche du Bétar au 59 boulevard de Strasbourg 75010 Paris. Etudiant à Assas ,il fut avec courage de tous les affrontements violents contre les gauchistes propalestiniens.

Maniant avec dextérité son nunchaku ,il imposa le FEJ àla Faculté de droit d’Assas. Militant proisraélieen ,il s’éloigna de ses amours de jeunesse pour devenir l’avocat du pire ennemi d’Israel en France : Jacques Chirac

C’est donc sans étonnement que nous le retrouvons aujourd’hui avocat d’Enderlin et de France 2 contre Philippe Karsenty. Me Francis Szpiner s’est même permis de qualifier M. Karsenty de “croisement aigri de Faurisson et de Thierry Meyssan”. Francis tu a bien changé ! (1)

Bigre, voilà un bien sévère réquisitoire contre celui qui fut de tous les coups tordus du FEJ de l’époque, que cela soit contre les « pro-Palestiniens », mais aussi et surtout à l’encontre de nombre de militants nationalistes d’alors…

Mais ce n’est pas tout : Un certain @Ariel Abecassis enfonce le clou dans les commentaires acerbes qui accompagnent l’article. « En qualité d’ancien du FEJ, je propose que ce renégat, complice d’un traitre, soit jugé par les anciens du mouvement. Je suggère de former une délégation à cet effet, pour aller l’interroger, courtoisement, mais fermement. A cette occasion, nous lui apporterons des photos, de ce que les déchets font aux Arabes qu’ils soupçonnent de ne pas haïr Israël. Dans certains cas extrêmes, ces méthodes des déchets devraient nous inspirer » (2).

« Traître » ! Que voilà une belle insulte pour celui qui s’est tant donné en faveur de la cause sioniste et israélienne. Mais, là où cela devient croustillant c’est lorsque l’administrateur du site, qui est aussi un des grands patrons de la milice juive sur Paris, laisse passer cela : « Déjà un certains nombre d’anciens du FEJ ont fait ce qu’ils devaient faire afin d’empécher le traitre Szpiner de devenir Batonnier…. (3) ». Nous arrivons au summum des petits règlements de comptes entre nervis sionistes d’hier et d’aujourd’hui.

Petit-fils d’immigrés juifs polonais, Francis Szpiner est le troisième enfant d’un jeune résistant agnostique et franc-maçon, admirateur de De Gaulle et Mendès-France. Marqué dans sa famille par la répression antisémite des années noires, mais aussi les procès staliniens de Moscou, et Mai 68, il devient rapidement fasciné par le sionisme activiste au point de s’engager dans les rangs du Front des Etudiants Juifs en même temps qu’il poursuit ses études de droit à la faculté d’Assas à Paris. On le décrit comme un « élève turbulent, petit caïd du IXe arrondissement parisien, sportif aguerri dans les disciplines de combat » (Le Nouvel économiste, 12-18 oct. 2006). C’est le temps des affrontements entre nationalistes du GUD et gauchistes. Szpiner, lui, choisit une troisième voie, celle de Sion. Pour lui, pas de Grand Pardon ! Contre les antisémites ou prétendus tels, on cogne ! Contre les ennemis d’Israël réels ou avérés, on cogne encore plus fort ! Pourtant, certaines sources affirment qu’il aurait eu la vocation de devenir avocat pénaliste lorsqu’il vit Jacques Isorni, ex-avocat du Maréchal Pétain, plaider brillamment aux Assises. L’histoire a parfois sa part de légende… Mais il est vrai que Szpiner a souvent pris fait et cause pour des gens aussi divers que variés.

Souhaitons tout de même pour la LDJ d’avoir au préalable fait amende honorable avec Me Francis Szpiner, on ne voudrait pas qu’en plein Palais de Justice, en pleine salle des pas perdus, quelques-uns de ces zélotes se fassent rosser promptement et sans bavure, à coups d’effets de manches, par cet excellent avocat parisien, ceinture noire de karaté et habile manieur de fléau japonais…

Petit détail qu’il est tout de même nécessaire d’ajouter : puisque la LDJ et Francis Szpiner se sont toujours démenés pour lutter contre le Front National de Jean-Marie Le Pen, qu’ils sachent que si Le Pen avait été à l’Elysée en janvier-février 2006 (donc élu à la place de Chirac en 2002), Fofana et ses semblables n’auraient jamais pu résider dans notre pays et Ruth Halimi aurait toujours son fils… A méditer, entre deux effets de manches (de pioches ?) !

Je partage les vus de l'auteur. L'article est tiré de nation-presse.

Didier Lapeyronnie est professeur de sociologie à l’université Paris-Sorbonne et auteur de Ghetto urbain, ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd’hui (Robert Laffont, 2008).

Quelles sont les racines de cet antisémitisme ?

Il n’est pas importé du conflit israélo-palestinien. Au contraire. La focalisation sur les événements du Proche-Orient vient du fait que les gens sont antisémites, pas l’inverse. L’antisémitisme puise ses racines dans les conditions sociales et le vide politique qui règnent dans certaines banlieues. C’est une forme de «socialisme des imbéciles» . Quand on écoute les gens tenir des propos antisémites, ils font leur portrait à l’envers : les juifs sont puissants, je suis faible ; ils sont partout, je suis nulle part ; ils sont solidaires, je suis seul ; ils ont le droit de revendiquer leur identité, nous, au contraire, n’avons aucun droit, etc. Inutile de penser, comme l’a bien montré Sartre.

Cet antisémitisme s’accompagne-t-il d’autres formes de racisme ?

Il n’est pas dissociable du racisme, du sexisme et de l’homophobie. Dans la description du juif, il y a une image féminine, molle, homosexuelle, une espèce de sous-humanité pervertissant la civilisation, qui nous vient de la fin du XIXe siècle.(...)

http://www.liberation.fr/societe/0101564566-l-antisemitisme-cimente-le-groupe

sarkonaute a écrit:l'extreme-droite traditionnellement antisémite trouve visiblement des circonstances atténuantes à l'antisémitisme des allogènes de banlieue...

une analyse que je trouve juste:

Didier Lapeyronnie est professeur de sociologie à l’université Paris-Sorbonne et auteur de Ghetto urbain, ségrégation, violence, pauvreté en France aujourd’hui (Robert Laffont, 2008).

Quelles sont les racines de cet antisémitisme ?

Il n’est pas importé du conflit israélo-palestinien. Au contraire. La focalisation sur les événements du Proche-Orient vient du fait que les gens sont antisémites, pas l’inverse. L’antisémitisme puise ses racines dans les conditions sociales et le vide politique qui règnent dans certaines banlieues. C’est une forme de «socialisme des imbéciles» . Quand on écoute les gens tenir des propos antisémites, ils font leur portrait à l’envers : les juifs sont puissants, je suis faible ; ils sont partout, je suis nulle part ; ils sont solidaires, je suis seul ; ils ont le droit de revendiquer leur identité, nous, au contraire, n’avons aucun droit, etc. Inutile de penser, comme l’a bien montré Sartre.

Cet antisémitisme s’accompagne-t-il d’autres formes de racisme ?

Il n’est pas dissociable du racisme, du sexisme et de l’homophobie. Dans la description du juif, il y a une image féminine, molle, homosexuelle, une espèce de sous-humanité pervertissant la civilisation, qui nous vient de la fin du XIXe siècle.(...)

http://www.liberation.fr/societe/0101564566-l-antisemitisme-cimente-le-groupe

Saco s'est exprimé sans attaquer qui que ce soit du forum , tu peux lui répondre et t'exprimer sans l'attaquer , ni ataquer sa supposée famille politique !

livaste a écrit:y a t il encore une seule bonne âme bien pensante pour lui trouver des excuses , pour manifester pour une liberation de cet animal ?
On regrette devant ce dechet d'humanité que les législateurs de notre pays n'ait pas décidé de l'emprisonnement à vie , ou , puisqu'il est accusé de multiples crimes , une addition des années d'emprisonnement .

sarkonaute a écrit:

Saco s'est exprimé sans attaquer qui que ce soit du forum , tu peux lui répondre et t'exprimer sans l'attaquer , ni ataquer sa supposée famille politique !

je mets en cause sa famille politique comme il le fait avec la mienne, et comme tu as pu le lire, je ne l'ai pas taxé personnellement d'antisémitisme que je serais bien en peine de prouver, merci de ne pas tout mélanger.