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Les grèves accentuent la désaffection pour les facs

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Message  livaste Ven 24 Avr - 10:56

Les grèves accentuent la désaffection pour les facs

Marie-Estelle Pech
23/04/2009 | Mise à jour : 23:08 |

L'université Rennes-II qui vit cette année son troisième blo­cage en trois ans a perdu 14 % de ses étudiants entre 2005 et 2008.
Les universités perturbées par les récentes contestations sont moins demandées par les étudiants.


Dès la rentrée, leur mauvaise réputation d'établissements perturbés de façon répétitive bien ancrée, certaines universités pour­raient être encore plus boudées à la fois par les Français et les étrangers. Un phénomène qui a déjà pu être observé en 2006 avec les manifestations anti-CPE, et en 2007 avec celles contre la loi LRU.

L'université Rennes-II qui vit cette année son troisième blo­cage en trois ans a perdu 14 % de ses étudiants entre 2005 et 2008. «Les parents ne veulent plus inscrire leurs enfants dans une université où un semestre par an est perturbé», analyse sans détour Marc Gontard, son président qui craint cette année «une nouvelle diminution des effectifs».

Sur la même période, plusieurs universités «agitées» ces dernières années ont connu une baisse des étudiants. L'université de Toulouse-Le Mirail en a perdu 14 %, tandis que Montpellier-III en perdait 13,5 % et Paris-IV (La Sorbonne), 9 %. À l'inverse des universités comme Paris-II, Toulouse-I ou Toulouse-III sont stables ou ont légèrement augmenté leurs effectifs.

Pour Patrick Gérard, le recteur de Paris, l'actuel mouvement de mobilisation dans les universités a effectivement sans doute joué sur les souhaits des lycéens franciliens qui ne sont pour l'instant cette année que 27,6 % à avoir demandé l'université comme premier choix de poursuite d'études. «On ne peut pas encore parler de dégradation de l'image des universités, mais le mouvement actuel contre les projets de réforme dans l'enseignement supérieur joue sur les choix des lycéens», précise-t-il.

Ces éléments ne suffisent cependant pas à expliquer la diminution continue des effectifs dans les universités. Entamée en 2004, la désaffection pour les universités, «s'intensifie», selon les statisticiens du ministère. À la rentrée 2007, 2 228 000 étudiants étaient inscrits dans l'enseignement supérieur, soit une diminution de 1,1 % par rapport à l'année précédente. À l'inverse, les classes préparatoires, les écoles d'ingénieurs et les écoles de commerce voient leurs effectifs augmenter.


Effectifs en hausse en médecine

À une baisse démographique qui ne fait que commencer, s'ajoute le fait que les bacheliers ont de moins en moins tendance à poursuivre leurs études dans l'enseignement supérieur et plus particulièrement à l'université. Ils préfèrent suivre d'autres formations en France ou à l'étranger. Certains décident aussi d'arrêter leurs études pour travailler.

Dans le détail, c'est le premier cycle (licence) qui est le plus touché par une baisse des effectifs (- 4,4 %). Les filières de sciences humaines, souvent décriées pour leur manque de débouchés mais connaissant aussi des baisses de recrutement de professeurs sont les plus affectées : le sport (- 12,3 %) et les filières littéraires (- 6,8 %) au premier chef. Les sciences sont moins concernées (- 2,8 %). Le nombre d'étudiants en médecine progresse quant à lui de 3,5 %.

L'enseignement supérieur sélectif n'est pas logé à la même enseigne. Ainsi, les écoles de commerce poursuivent, et même accroissent, leur pouvoir attractif sur les étudiants (+ 12,7 % en 2007, soit 8 500 étudiants en plus) et, dans une moindre mesure, les classes préparatoires aux grandes écoles et les préparations intégrées (+ 3,3 %, soit une hausse de 2 600 étudiants).

Le nombre d'étudiants progresse également, mais plus modérément, dans les filières courtes comme les instituts universitaires de technologie (IUT) et dans les sections de techniciens supérieurs (STS). Il augmente de 5,2 % dans la filière des grandes écoles (constituées des classes préparatoires intégrées, des classes préparatoires aux grandes écoles, des écoles d'ingénieurs, des écoles vétérinaires, des écoles de commerce, des écoles normales supérieures et des autres grands établissements).

faut avouer qu'inscrire son fils ou sa fille dans certaines universités , c'est parier à coup sur pour une année sabordée , et à moins d 'espérer de voir son fils ou sa fille devenir le porte parole du PS ou de bobosancenot ,mieux vaut l'inscrire dans une fac moins politisée, ou tout au moins , dans une fac ou les groupuscuels d'extrême gauche ne décident pas des études des jeunes !
livaste
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Message  Invité Ven 24 Avr - 16:00

Moui, enfin c'est un peu facile de résumer les choses comme ça, parceque les mouvements ne sont pas seuls responsables: il y a de toute façon une désaffection pour les sciences humaines tout à fait encouragées d'ailleurs par des instances plus hautes.
Après, ces universités toutes mobilisées soient-elles, sont aussi les meilleurs dans leurs disciplines au niveau tant régional que national. Il en va de même partout, y compris à Paris, et ceux qui peuvent éviter les petites facs avec des niveaux parfois pitoyables pour les premiers cycles le font, et beaucoup d'entre elles ne proposent pas de Masters de toutes façons.

Après, c'est une enième manoeuvre pour discréditer le mouvement actuel qui est totalement inédit par sa forme, sa durée et la détermination de toute la communauté universitaire. Et je rappelle que des universités aussi gauchos que Lyon III, Assas ou l'IEP d'Aix , sans parler de certains présidents d'université et de tous sur la question de la mastérisation par exemple, ont rejoint ce mouvement méprisé d'une manière absolument incompréhensible par le binôme Darcos-Pécresse qui jouent le pourrissement, mais attention, six semaines, c'est long!

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Message  Invité Ven 24 Avr - 22:06

j'ai entendu parler de parents aillant créer une association pour dénoncer les excès de certains profs et étudiants bloqueurs ; ils en ont marre de voir leurs gosses perdre leur temps , voir leur année dans une université qui ne bouge que pour grèver ....je les comprends !

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Message  Invité Sam 25 Avr - 0:24

Ca c'est du discours réducteur et simpliste au dernier degré, de la vraie démagogie quoi?
Personne ne se pose la question de savoir par exemple pourquoi cette année, l'ensemble de la communauté universitaire, biiiiiiien au delà des clivages politiques ets mobilisée. bah nan, tellement plus facile de dire que ce sont les gauchos.
Par ailleurs je rappelle qu'en 2006 non seulement on a obtenu satisfaction aurpès de la France, mais même auprès de l'OIT. Alors qu'on ne vienne pas me dire qu'on raconte que des conneries...

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