Internet : les pouvoirs publics veulent accélérer le déploiement du réseau français à très haut débit
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Internet : les pouvoirs publics veulent accélérer le déploiement du réseau français à très haut débit
Internet : les pouvoirs publics veulent accélérer le déploiement du réseau français à très haut débit
LE MONDE | 08.04.09 | 13h54 •
Le déploiement de l'Internet à "très haut débit" va-t-il enfin pouvoir commencer ? C'est ce qu'espèrent le gouvernement et l'Arcep, le gendarme français des télécommunications. Ils ont annoncé, mardi 7 avril, vouloir résoudre "avant l'été" les différends opposant les opérateurs de télécommunications depuis de longs mois, bloquant leurs investissements pour ce "chantier du siècle".
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LE MONDE | 08.04.09 | 13h54 •
Le déploiement de l'Internet à "très haut débit" va-t-il enfin pouvoir commencer ? C'est ce qu'espèrent le gouvernement et l'Arcep, le gendarme français des télécommunications. Ils ont annoncé, mardi 7 avril, vouloir résoudre "avant l'été" les différends opposant les opérateurs de télécommunications depuis de longs mois, bloquant leurs investissements pour ce "chantier du siècle".
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Cécile DucourtieuxNotre objectif, c'est le très haut débit pour tous le plus vite possible", a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au numérique.
Pour les opérateurs, il s'agit de construire de nouvelles infrastructures en fibre optique permettant des débits jusqu'à 100 fois supérieurs à ceux permis par l'ADSL. Aujourd'hui, pour offrir l'accès à l'Internet fixe, ils utilisent encore le réseau historique du téléphone fixe français dont les parties terminales (raccordements aux abonnés, environ 300 000 kilomètres de câble) sont encore en cuivre.
Fin 2006, Free avait annoncé vouloir consacrer 1 milliard d'euros à l'horizon 2012 à ce nouveau réseau, obligeant ses concurrents à sortir eux aussi du bois. Mais à ce jour, les sommes investies restent faibles (150 millions d'euros pour Free, 121 millions pour Orange-France Télécom), et le nombre de foyers raccordés peu significatif (170 000).
Le fond du problème, c'est qu'Orange dispose d'un avantage concurrentiel énorme, étant propriétaire du réseau de téléphonie fixe historique. Pour passer au très haut débit, pas besoin d'entreprendre de travaux de génie civil prohibitifs. C'est aussi le cas dans une moindre mesure de l'opérateur du câble Numéricâble, qui possède environ 60 000 km de "fourreaux".
Première difficulté, levée depuis mi-septembre 2008 : Orange a accepté de louer la partie "horizontale" de son réseau à ses concurrents afin qu'ils y "tirent" de la fibre sans être obligés de creuser des tranchées jusqu'aux immeubles.
Deuxième difficulté : l'accès à la partie "verticale" du réseau, les derniers mètres de raccordement dans les immeubles. La loi de modernisation de l'économie (août 2008) était censée la résoudre, qui posait le principe de la mutualisation : le premier opérateur arrivé dans un immeuble doit laisser son réseau accessible aux concurrents.
"STRATÉGIE DU COUCOU"
Mais les opérateurs n'arrivent toujours pas à s'entendre sur deux points très techniques : à quel endroit "mutualiser" leurs différents réseaux et quelle architecture choisir (une fibre par immeuble pour Orange, une par logement pour Free). L'Arcep, qui joue une partition délicate, voulant éviter la réapparition de l'ex-monopole de France Télécom mais aussi la "stratégie du coucou" pour ses concurrents, a proposé mardi, afin de réconcilier les positions, que le "point de mutualisation" soit dans les immeubles. Elle travaille à ce que chacun puisse choisir l'architecture de réseau qui lui convient.
Les opérateurs ont-ils intérêt à passer à la vitesse supérieure ? Dans les grandes villes, celui de Free est clair. Le fournisseur d'accès à Internet veut son propre réseau très haut débit, car il ne lui coûtera pas beaucoup plus que les montants colossaux (environ un tiers de son chiffre d'affaires...) qu'il reverse annuellement à Orange au titre du "dégroupage" (location de la partie terminale du réseau en cuivre pour offrir de l'ADSL).
En revanche, les opérateurs sont moins pressés d'aller dans les zones peu denses, où leurs investissements seront difficiles à rentabiliser à court terme. "Pas question de laisser tomber cette partie du territoire", a promis Mme Kosciusko-Morizet, qui a demandé à la Caisse des dépôts de plancher sur des modes de financement originaux pour les collectivités locales.
Re: Internet : les pouvoirs publics veulent accélérer le déploiement du réseau français à très haut débit
Pff, le wifi public n'a jamais été fini d'installer, même ici, en banlieue proche de Paris. D'ailleurs, je ne parle même pas de Paris, ni des universités.....Et ils nous promettent le wimax comme ça....Ridicule. Ils rêvent de recréer une bulle internet pour pouvoir sauver leurs miches de la crise, c'est crétin et inutile.
The Shadow- Conseiller général
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Date d'inscription : 15/01/2008
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