Turquie dans l'UE :Obama persiste et signe
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Adhésion de la Turquie à l'UE : la volte-face de Kouchner
Adhésion de la Turquie à l'UE : la volte-face de Kouchner
[quote]"Moi, j'étais partisan de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne", a déclaré sur RTL le ministre des affaires étrangères, précisant qu'il ne l'était plus depuis le sommet de l'OTAN samedi à Strasbourg. Lors de cette réunion, la Turquie a longtemps bloqué l'approbation du Danois Anders Fogh Rasmussen comme secrétaire général de l'OTAN, avant de céder à des pressions américaines en échange de plusieurs garanties. Comme on lui demandait pourquoi il parlait à l'imparfait de son soutien à l'entrée d'Ankara dans l'UE, Bernard Kouchner a répondu : "Oui, parce que j'ai été très choqué par cette forme de pression qui a été exercée sur nous" lors du sommet de l'OTAN.
A l'appui de son opposition, la Turquie a reproché à Anders Fogh Rasmussen d'avoir défendu la publication au Danemark de caricatures controversées de Mahomet qui avaient provoqué la colère du monde musulman en 2005. Les Etats-Unis se sont portés garants de plusieurs engagements du Danois à favoriser, une fois à l'OTAN, un dialogue avec le monde musulman. Selon la presse turque, plusieurs postes-clés au sein de l'Alliance devraient aussi revenir à Ankara. Ce rappel de l'affaire des caricatures de 2005 "me semblait, le moins qu'on puisse dire, maladroit". Et "l'évolution de la Turquie dans le sens, disons, d'une religion plus renforcée, d'une laïcité moins affirmée, m'inquiète", a aussi souligné Bernard Kouchner.
Au sommet de l'OTAN, "la pratique [des Turcs] m'a choqué", a-t-il insisté. "Ce n'est pas aux Américains de décider qui entre en Europe ou pas. Nous sommes patrons chez nous !", a aussi lancé le ministre. Barack Obama a affirmé dimanche lors d'un sommet UE-Etats-Unis à Prague que "l'adhésion de la Turquie à l'UE (...) assurerait que [l'Occident continue] à ancrer fermement la Turquie en Europe". "J'ai toujours été opposé à cette entrée et je le reste", a répliqué vertement peu après Nicolas Sarkozy.
Les négociations d'adhésion de la Turquie, engagées en 2005, piétinent. M. Sarkozy et Mme Merkel défendent l'idée d'un partenariat privilégié, plutôt que d'une adhésion. Gordon Brown, tout comme le président de la Commission européenne, le Portugais José Manuel Barroso, est favorable à l'entrée de la Turquie
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/04/07/adhesion-de-la-turquie-a-l-ue-la-volte-face-de-kouchner_1177666_823448.html
[quote]"Moi, j'étais partisan de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne", a déclaré sur RTL le ministre des affaires étrangères, précisant qu'il ne l'était plus depuis le sommet de l'OTAN samedi à Strasbourg. Lors de cette réunion, la Turquie a longtemps bloqué l'approbation du Danois Anders Fogh Rasmussen comme secrétaire général de l'OTAN, avant de céder à des pressions américaines en échange de plusieurs garanties. Comme on lui demandait pourquoi il parlait à l'imparfait de son soutien à l'entrée d'Ankara dans l'UE, Bernard Kouchner a répondu : "Oui, parce que j'ai été très choqué par cette forme de pression qui a été exercée sur nous" lors du sommet de l'OTAN.
A l'appui de son opposition, la Turquie a reproché à Anders Fogh Rasmussen d'avoir défendu la publication au Danemark de caricatures controversées de Mahomet qui avaient provoqué la colère du monde musulman en 2005. Les Etats-Unis se sont portés garants de plusieurs engagements du Danois à favoriser, une fois à l'OTAN, un dialogue avec le monde musulman. Selon la presse turque, plusieurs postes-clés au sein de l'Alliance devraient aussi revenir à Ankara. Ce rappel de l'affaire des caricatures de 2005 "me semblait, le moins qu'on puisse dire, maladroit". Et "l'évolution de la Turquie dans le sens, disons, d'une religion plus renforcée, d'une laïcité moins affirmée, m'inquiète", a aussi souligné Bernard Kouchner.
Au sommet de l'OTAN, "la pratique [des Turcs] m'a choqué", a-t-il insisté. "Ce n'est pas aux Américains de décider qui entre en Europe ou pas. Nous sommes patrons chez nous !", a aussi lancé le ministre. Barack Obama a affirmé dimanche lors d'un sommet UE-Etats-Unis à Prague que "l'adhésion de la Turquie à l'UE (...) assurerait que [l'Occident continue] à ancrer fermement la Turquie en Europe". "J'ai toujours été opposé à cette entrée et je le reste", a répliqué vertement peu après Nicolas Sarkozy.
Les négociations d'adhésion de la Turquie, engagées en 2005, piétinent. M. Sarkozy et Mme Merkel défendent l'idée d'un partenariat privilégié, plutôt que d'une adhésion. Gordon Brown, tout comme le président de la Commission européenne, le Portugais José Manuel Barroso, est favorable à l'entrée de la Turquie
http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/04/07/adhesion-de-la-turquie-a-l-ue-la-volte-face-de-kouchner_1177666_823448.html
Invité- Invité
Re: Turquie dans l'UE :Obama persiste et signe
Europe - Bras de fer politique autour de la Turquie
http://www.francesoir.fr/politique/2009/04/07/europe-bras-de-fer-politique-autour-de-la-turquie.html
d'une la Turquie n'est PAS EN EUROPE ...le journaliste de cet article devrait pourtant le savoir ...de deux , les négociations piétinent contrairement a ce que veulent faire croire certains politiques .... par contre dommage que la France n'ait pas eut le courage de mettre son veto définitif !
le problème est là :
Barack Obama a réaffirmé lundi à Ankara son soutien à l’entrée de la Turquie dans l’UE, quitte à s’opposer frontalement à Nicolas Sarkozy. Des propos qui remettent sur la table un sujet qui divise les Européens et sur lequel pourrait se focaliser la campagne européenne.
Barack Obama persiste et signe. « Les Etats-Unis soutiennent fermement la candidature de la Turquie à l’UE », a-t-il lancé lundi devant le Parlement turc. Ces propos sonnent comme un camouflet pour Nicolas Sarkozy qui avait réaffirmé la veille son opposition à l’adhésion de la Turquie. Signe de l’importance qu’il accorde à cet allié stratégique, Barack Obama a achevé sa tournée européenne à Ankara, pour sa première visite dans un pays musulman depuis son élection.
Le président français n’a pas apprécié cette intrusion américaine dans les affaires européennes : « J’ai toujours été opposé à cette entrée et je le reste. » La chancelière allemande Angela Merkel a également exprimé ses réserves, alors que la Commission européenne et la Grande-Bretagne ont applaudi les propos du président américain. Depuis l’élection de Nicolas Sarkozy, la France freine le processus d’adhésion d’Ankara, même si elle n’a pas osé y mettre un veto définitif. Deux chapitres de négociation sur les 35 prévus ont été ainsi ouverts sous la présidence française en 2008. Mais Paris bloque l’ouverture des chapitres les plus importants, sur l’union monétaire notamment. Résultat : les discussions piétinent.
Une arme pour l’UMP
En France, la fermeté de Nicolas Sarkozy sur ce sujet fournit une arme à l’UMP, à quelques semaines des élections européennes. Car l’adhésion de la Turquie est impopulaire. Le parti majoritaire entend donc en faire un thème de campagne, qui pourrait se transformer en piège pour le Parti socialiste. « Nos adversaires politiques ne sont pas clairs sur ce sujet : le Modem est hésitant, le PS est divisé, les Verts ne se sont pas prononcés », assure le porte-parole adjoint de l’UMP, Dominique Paillé. Pour le parti majoritaire, c’est sûr, « c’est la population française qui tranchera » in fine par référendum, « Nicolas Sarkozy l’a dit et redit ». Pourtant, la réforme constitutionnelle de juillet 2008 a justement fait passer à la trappe l’article de la Constitution qui rendait obligatoire une consultation populaire avant toute nouvelle adhésion à l’UE.
« Electorat islamophobe »
Lorsque Nicolas Sarkozy a participé à son premier Conseil européen, en 2007, « il aurait pu mettre son veto et il ne l’a pas fait », rappelle pour le Modem la députée européenne Marielle de Sarnez. « Donc on a du mal à le suivre. » Le parti de François Bayrou est hostile à l’adhésion de la Turquie, mais « ce n’est pas en agitant des chiffons rouges contre certains peuples qu’on fait avancer les choses », souligne-t-elle.
Pour le député socialiste Jean-Marie Le Guen, membre du groupe d’amitié France-Turquie, Nicolas Sarkozy « fait ça pour plaire à un électorat assez largement islamophobe ». « C’est une façon de récupérer le vote d’extrême droite », accuse-t-il, alors que « la vraie question de l’UE aujourd’hui, c’est évidemment la question sociale ».
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http://www.francesoir.fr/politique/2009/04/07/europe-bras-de-fer-politique-autour-de-la-turquie.html
d'une la Turquie n'est PAS EN EUROPE ...le journaliste de cet article devrait pourtant le savoir ...de deux , les négociations piétinent contrairement a ce que veulent faire croire certains politiques .... par contre dommage que la France n'ait pas eut le courage de mettre son veto définitif !
le problème est là :
Pour le parti majoritaire, c’est sûr, « c’est la population française qui tranchera » in fine par référendum, « Nicolas Sarkozy l’a dit et redit ». Pourtant, la réforme constitutionnelle de juillet 2008 a justement fait passer à la trappe l’article de la Constitution qui rendait obligatoire une consultation populaire avant toute nouvelle adhésion à l’UE.
Dernière édition par franline le Mer 8 Avr - 11:28, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Turquie dans l'UE :Obama persiste et signe
Je ne crois pas qu'elles piétinent, elles ne devaient pas aboutir avant une dizaine d'années!
En tous cas, elles ont lieu!
En tous cas, elles ont lieu!
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Turquie dans l'UE :Obama persiste et signe
quoique l'UMP espère avec la déclaration sur la Turquie , le problème est qu'on ne peut plus se prononcer par référendum sur cette question !!! il ne risque donc pas d'avoir ma voix aux européennes .
Invité- Invité
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