Les traitements et indemnités des commissaires de l'Union européenne suscitent la polémique
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Les traitements et indemnités des commissaires de l'Union européenne suscitent la polémique
Les traitements et indemnités des commissaires de l'Union européenne suscitent la polémique
LE MONDE | 31.03.09 | 14h19 •
Eux non plus ne connaissent pas la crise , et ils se goinfrent alors même qu'ils nous prédisent des jours sombres !
LE MONDE | 31.03.09 | 14h19 •
Après les dirigeants d'entreprise, montrés du doigt pour leurs rémunérations, stock-options et parachutes dorés jugés indécents en ces temps de crise, c'est au tour des commissaires européens d'entrer dans l'oeil du cyclone.
Voyant venir les tirs, la Commission européenne a jugé bon, lundi 30 mars, de défendre le système de rémunération de ses commissaires, qui perçoivent une indemnité atteignant jusqu'à 65 % de leur salaire pendant les trois ans suivant leur départ. Des chiffres publics, dont l'ampleur a été récemment dénoncée par un think tank eurosceptique, Open Europe.
L'eurosceptique souverainiste Philippe de Villiers, candidat aux élections européennes de juin, se frotte les mains devant ce thème de campagne propre à susciter l'indignation populaire. Le salaire annuel de base d'un commissaire s'élève à 239 000 euros brut. Celui de M. Barroso est de 293 000 euros, et les indemnités de résidence et de représentation l'élèvent à 350 000 euros.
Par comparaison, les traitements annuels des chefs d'Etat sont de l'ordre de 250 000 euros pour Nicolas Sarkozy, 255 000 euros pour Angela Merkel (indemnités de députée comprise), 265 000 euros pour Gordon Brown, 340 000 euros pour Barack Obama. "Barroso : champion du monde !", conclut M. de Villiers.
Il omet de préciser que M. Barroso ne dispose pas, comme ces chefs d'Etat et de gouvernement, de luxueux logements de fonction à la Maison Blanche ou à l'Elysée. Le traitement annuel de M. de Villiers, qui cumule les mandats d'eurodéputé et de président du conseil général de Vendée, est quant à lui de 149 000 euros.
M. de Villiers met par ailleurs en cause les indemnités qu'il rebaptise "parachutes dorés, dorsaux et ventraux" : M. Barroso percevra, lorsqu'il quittera ses fonctions, une "indemnité de réinstallation" (24 422 euros, soit un mois de traitement) et une "indemnité de transition" (190 653 euros annuels, versés pendant trois ans).
"Il est complètement faux de parler de parachute doré", dit un porte-parole du président de la Commission, M. Barroso, en précisant que "les rémunérations sont fixées par les Etats membres". Les rémunérations sont historiquement élevées pour être compétitives avec les salaires pratiqués dans l'industrie sidérurgique, fleuron de l'économie des années 1950 que l'ancêtre de la Commission supervisait.
L'indemnité de transition est, elle, timidement plafonnée : "Si l'ancien commissaire exerce une nouvelle activité, sa rémunération ne doit pas dépasser, y compris cette indemnité, celle qu'il percevait en tant que membre de la commission", explique-t-on auprès de la Commission : "Ce dispositif a été conçu pour éviter les pantouflages."
Ces pantouflages, le président du Mouvement pour la France (MPF) est pourtant prompt à les dénoncer. M. de Villiers a dressé une liste des commissaires européens "recasés ensuite dans des entreprises qui entrent dans le cadre de leur portefeuille de responsabilité. J'appelle cela de la prise illégale d'intérêt", note M. de Villiers.
L'Allemand Martin Bangeman, ancien commissaire aux télécommunications, s'est retrouvé chez le géant espagnol des télécoms Telefonica, l'Italien Mario Monti, ancien commissaire à la concurrence, chez Goldman Sachs, "virtuose des fusions et acquisitions", le Belge Etienne Davignon (industrie) chez Suez-Tractebel, le Britannique Leon Brittan (concurrence) chez UBS Investment Bank, etc.
Des règles internes à la Commission existent pour encadrer le pantouflage et tenter de limiter les conflits d'intérêt. M. de Villiers promet de proposer une législation en ce sens au Parlement européen. L'eurodéputé, qui en est à son troisième mandat, s'est bien gardé d'agir avant d'entrer en campagne.
Eux non plus ne connaissent pas la crise , et ils se goinfrent alors même qu'ils nous prédisent des jours sombres !
Re: Les traitements et indemnités des commissaires de l'Union européenne suscitent la polémique
Pas de luxueux logements de fonction à la Maison Blanche ou à l'Elysée, mais de nombreux fonctionnaires ont des avantages "de toutes natures", comme par exemple un emplacement de parking gratuit, réservé et surveillé, un salaire exonérés d'impôt sur le revenu national vu qu'un fonctionaire ne paie aucune taxe d'aucune sorte, les membres du personnel de la Commission et leur famille ont accès à de nombreux autres avantages "d'entreprise".
Et c'est sans compter le phénoménal gaspillage tel que, parfois, de louer un ou des bâtiments entièrement vide !
Et c'est sans compter le phénoménal gaspillage tel que, parfois, de louer un ou des bâtiments entièrement vide !
Invité- Invité
Re: Les traitements et indemnités des commissaires de l'Union européenne suscitent la polémique
Oui il est assez indécents que les dirigeants, au moins en temps de crise, ne participe pas, aux difficultés que rencontrent les peuples durant cette période difficile.
Au lieu de cela, ils s'adonnent à des dépenses considerables qui pourraient, si elles étaient affectées ailleurs produires des effets bénéfiques et démontrerait l'implication des dirigeants à remedier aux difficultés.
La classe dirigeante ne doit pas, de la sorte, se deconnecter des peuples dont ils prétendent vouloir gérer les deniers.
Au lieu de cela, ils s'adonnent à des dépenses considerables qui pourraient, si elles étaient affectées ailleurs produires des effets bénéfiques et démontrerait l'implication des dirigeants à remedier aux difficultés.
La classe dirigeante ne doit pas, de la sorte, se deconnecter des peuples dont ils prétendent vouloir gérer les deniers.
patriote reformiste- Conseiller général
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