le discours volontaire d'Obama
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le discours volontaire d'Obama
Etre optimiste sans être béat, voilà le défi que s'est lancé Barack Obama à l'occasion de son premier discours devant le Sénat et la Chambre des représentants réunis en Congrès, mardi soir. Pendant plus d'une heure, le 44e président des Etats-Unis a donc jonglé entre réalisme économique et espoir. "Bien que notre économie puisse être affaiblie et notre confiance ébranlée, bien que nous traversions une période difficile et incertaine, ce soir je veux que chaque Américain sache ceci: Nous allons reconstruire, nous allons nous relever", a-t-il ainsi lancé, avant d'assurer: "Les Etats-Unis d'Amérique en sortiront plus forts qu'avant." Le démocrate a rappelé que sa toute jeune administration avait d'ores et déjà adopté un plan de relance de 787 milliards de dollars, un plan pour le secteur immobilier et a renouvelé le programme d'aide au secteur financier. Il a toutefois prévenu que la relance de l'économie et le sauvetage des banques en difficulté pourraient nécessiter davantage d'efforts financiers. "Bien que le coût de l'action soit important, le coût de l'inaction serait plus grand encore", a-t-il ainsi prévenu.
Mais en attendant ces jours meilleurs, les Etats-Unis traversent une mauvaise passe. Récession, flambée du chômage, confiance des Américains au plus bas... la liste est longue. Et Barack Obama le sait bien. S'il bénéficie toujours d'un large soutien dans la population, Wall Street reste sceptique quant à l'efficacité de sa politique. A son adresse - et à celle de ceux qui doutent - il a rappelé la "dure réalité" dont il avait hérité: un déficit public supérieur à 1000 milliards de dollars, la crise financière et une "récession coûteuse". Le démocrate doit présenter jeudi son premier budget et s'est engagé à réduire le déficit fédéral de moitié d'ici la fin de son mandat en 2013. Il a pour cela identifié quelque 2000 milliards de dollars de dépenses susceptibles d'être supprimées d'ici dix ans. La chasse aux gaspillages, fraudes et autres abus est ouverte, avec un maître mot: responsabilité fiscale. Le démocrate a toutefois assuré qu'il tiendrait ses promesses de campagne, notamment dans le domaine de l'assurance-maladie et du changement climatique.
"Les Etats-Unis ne torturent pas"
Barack Obama entend donc changer l'image que les Américains ont d'eux-mêmes. Et pour cela, après avoir fermé la prison de Guantanamo, il s'est une nouvelle fois démarqué des pratiques en vigueur sous l'administration Bush. "Nos valeurs ne nous affaiblissent pas, elles nous protègent et nous rendent plus forts. Et c'est pourquoi je peux me tenir ici ce soir et dire sans exception ni équivoque que les Etats-Unis d'Amérique ne torturent pas", a-t-il lancé, en référence à l'autorisation par Bush de méthodes d'interrogatoire controversées, dont celle du waterboarding (simulacre de noyade). Il a en outre promis une "justice rapide et sûre pour les terroristes détenus".
En matière de politique étrangère, Barack Obama a réaffirmé que l'effort militaire se concentrerait désormais sur l'Afghanistan et a annoncé qu'il présenterait bientôt un plan pour "mettre fin de façon responsable" à la guerre en Irak. Celui-ci pourrait être dévoilé d'ici à la fin de la semaine. Selon des sources proches du dossier, un compromis aurait été trouvé entre le président démocrate et l'état-major des armées. Lui était favorable à un retrait en 16 mois, mais le général Ray Odierno, commandant en chef des forces américaines en Irak, et son prédécesseur le général David Petraeus, chef du commandement central, plaident pour un calendrier de retrait de 23 mois. Le calendrier devrait finalement être pensé sur 19 mois. Le gros des troupes américaines devrait donc avoir quitté l'Irak d'ici août 2010.
leJDD.fr ?
On ne doute aucunement qu'il garde le soutien des Américains , ce ne sont pas eux qui vont tout faire pour torpiller leur pays !
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