Derrière Gaza et le Hamas, l'Iran… une stratégie pour éviter le pire
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Derrière Gaza et le Hamas, l'Iran… une stratégie pour éviter le pire
Par Amir Jahanchahi
15/01/2009 | Mise à jour : 11:19 |
L'auteur, homme d'affaires iranien et opposant au régime d'Ahmadinejad, explique la stratégie mortelle de l'Iran au Proche-Orient. Pour lui, la solution passe par la médiation de la France et du nouveau président des États-Unis.
une analyse qui peut paraitre pessimiste mais que je crois seulement réaliste , n'en déplaise aux amis des islamistes !
15/01/2009 | Mise à jour : 11:19 |
L'auteur, homme d'affaires iranien et opposant au régime d'Ahmadinejad, explique la stratégie mortelle de l'Iran au Proche-Orient. Pour lui, la solution passe par la médiation de la France et du nouveau président des États-Unis.
La crise financière plonge notre planète dans une crise économique sans précédent et fragilise les fondements de la paix dans le monde. Mais reste à éviter le pire : le spectre de l'Iran islamiste et belliqueux d'Ahmadinejad devenant une puissance nucléaire.
Si nous fermons les yeux face à cette menace, si nous la contournons pour ne pas faire face, si nous ne faisons rien, alors l'Occident aura la lourde responsabilité du pire. Et le pire, c'est la guerre. Une guerre totale, diffuse, bien plus longue, complexe et meurtrière que celle contre le nazisme.
Il est temps pour le monde de se rendre à l'évidence : la survie du régime islamiste qui dirige mon pays, et qui vit dans un état de révolution permanente, dépend de sa capacité à s'imposer comme la superpuissance contrôlant les régimes vassaux de la région.
Dans son combat contre l'Amérique, Ahmadinejad a su focaliser toutes les frustrations du monde arabe à travers sa volonté de destruction de l'État hébreu. Il est ainsi devenu le leader le plus populaire du monde musulman. Mais son objectif premier reste la bombe atomique, l'arme fatale pour imposer sa suprématie et fédérer les principaux mouvements islamistes de la région.
Il lui suffit, dans sa stratégie impérialiste, d'empêcher la paix entre Israéliens et Palestiniens et de devenir une puissance nucléaire pour dominer plus d'un milliard de Terriens. En refusant d'agir aujourd'hui, nous rendons la guerre inévitable demain. Israël pris en étau par le Hezbollah et le Hamas (tous deux sous contrôle iranien) ne laissera jamais l'Iran islamiste accéder à la bombe atomique. Mais le régime d'Ahmadinejad l'a placé face à un dilemme perdant-perdant : ne pas attaquer l'Iran sonnera la fin de l'État hébreu. Devenu puissance nucléaire, il égorgera l'État d'Israël en l'encerclant par ses États vassaux. L'Égypte, la Jordanie, et à leur suite toutes les monarchies pétrolières du Golfe tomberont alors, les unes après les autres, sous la domination de la puissance iranienne.
Israël n'acceptera jamais une option qui aboutira tôt ou tard à sa propre destruction. Attaquer l'Iran en bombardant ses sites nucléaires, en supposant que l'aviation israélienne fasse l'exploit impensable de détruire la totalité des sites connus et non connus du régime, ne ferait que retarder de quelques mois son programme nucléaire.
Ces attaques auront l'effet pervers de renforcer Ahmadinejad au sein de la population iranienne, alors qu'il est le personnage le plus détesté de mon pays, et d'en faire, de facto, le héros de la rébellion contre l'Occident. Ce sera l'embrasement, une révolte incontrôlable dépassant les frontières de la région et ses champs pétroliers, pour s'installer dans les banlieues musulmanes et leurs champs de misère des grandes villes de France, d'Angleterre, d'Allemagne et de tant d'autres pays. Nul ne peut en prévoir les conséquences, elles nous mèneraient aux pires des catastrophes que le monde ait connues depuis la seconde Guerre mondiale.
Or le temps presse, j'ai la ferme conviction qu'Israël a déjà pris sa décision et ses dispositions pour bombarder mon pays. Bombarder l'Iran ou ne rien faire est un impossible choix entre l'embrasement et la guerre, qui engage dans les deux cas la responsabilité des dirigeants du monde libre. L'unique solution est dans la fermeté d'une négociation dont la date butoir ne saurait dépasser quelques mois et surtout non renouvelable.
Le président Nicolas Sarkozy, par sa gestion de la crise en Géorgie et son engagement contre la crise financière, a montré sa capacité d'imposer les solutions nécessaires dans l'urgence des événements. Je lui demande solennellement, au nom de mon peuple, de préempter personnellement ce dossier, et d'aider le président Obama à négocier avec le régime de Téhéran afin d'obtenir la double garantie de renoncer à la bombe et au soutien des mouvements terroristes (Hezbollah, Hamas et autres).
En contrepartie, les États-Unis d'Amérique reconnaîtraient le régime de Téhéran et accepteraient le rôle prépondérant qui revient à mon pays dans la région.
En cas d'échec, il appartiendra au Conseil de sécurité des Nations unies d'imposer, sans délai, les sanctions suivantes : blocus sur l'importation de l'essence iranienne (plus de 40 % de la consommation du pays), blocus sur l'exportation du pétrole iranien (compensation pour la Chine par l'Arabie saoudite), interdiction sur toutes les importations iraniennes, à l'exception des produits pharmaceutiques, médicaux, et des denrées alimentaires, interdiction des transactions en euro, comme c'est déjà le cas en dollar, mise sous embargo de tous les avoirs appartenant au régime et à ses hauts responsables se trouvant à l'extérieur du pays, refus de l'octroi de visas à tous les hauts dignitaires du régime.
Je sais que ces mesures affecteront durement mon peuple, mais nous sommes prêts à en assumer les conséquences et à en payer le prix, si le régime persiste dans sa volonté de nous mener à la guerre. Nous avons payé un très lourd tribut durant le conflit avec l'Irak, et nous savons que le prix à payer, si une telle guerre éclate, sera bien plus lourd que celui des sanctions que nous devrons subir pour l'empêcher.
Le peuple iranien assumera toute sa responsabilité ; à l'Occident d'en assumer la sienne : en cas d'échec des négociations, ne pas aller au-delà du point de non-retour. C'est dans ces conditions qu'à l'intérieur du régime, ceux qui, nombreux, ne veulent ni la guerre ni les sanctions, ni le sang ni la misère, se dévoileront pour imposer de l'intérieur l'inflexion du régime, premier pas vers son évolution.
une analyse qui peut paraitre pessimiste mais que je crois seulement réaliste , n'en déplaise aux amis des islamistes !
Re: Derrière Gaza et le Hamas, l'Iran… une stratégie pour éviter le pire
et après ça défends ces tordus .Y a des fois je me demande a quoi pensent les extrème-gauchistes , franchement !
une guerre préssentie venant des islamistes .... y en a qui prédisent cela depuis des lustres , il serait temps de se réveiller et nettoyer chez soi , deja.
une guerre préssentie venant des islamistes .... y en a qui prédisent cela depuis des lustres , il serait temps de se réveiller et nettoyer chez soi , deja.
Invité- Invité
Re: Derrière Gaza et le Hamas, l'Iran… une stratégie pour éviter le pire
il y a des faiblesses ou des exagérations dans cet article, tout de meme.
la possession de la bombe offre surtout la possibilité de se sanctuariser. mais ce qui constitue une puissance, c'est sa richesse et son armée.
or de ce point de vue, l'Iran est bien loin de ses rivaux.
Il lui suffit, dans sa stratégie impérialiste, d'empêcher la paix entre Israéliens et Palestiniens et de devenir une puissance nucléaire pour dominer plus d'un milliard de Terriens.
tout ça me parait un brin manichéen.Devenu puissance nucléaire, il égorgera l'État d'Israël en l'encerclant par ses États vassaux. L'Égypte, la Jordanie, et à leur suite toutes les monarchies pétrolières du Golfe tomberont alors, les unes après les autres, sous la domination de la puissance iranienne.
la possession de la bombe offre surtout la possibilité de se sanctuariser. mais ce qui constitue une puissance, c'est sa richesse et son armée.
or de ce point de vue, l'Iran est bien loin de ses rivaux.
sarkonaute- Maire
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Date d'inscription : 23/06/2008
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