Var et Corse : alerte orange aux vents

De fortes rafales de vent ont été enregistrées vendredi matin sur la côte varoise et le littoral corse, avec des pointes à 122 km/h et 118 km/h.

Dans le Var, les vents, soufflant d'ouest à nord-ouest, vont continuer à se renforcer, prévoit Météo-France qui attend les vents les plus forts entre la fin de l'après-midi de vendredi et la nuit de vendredi à samedi.

En moyenne, le vent soufflera à 60/70 km/h, voire localement 80 km/h avec "assez souvent" des pointes à 100/120 km/h mais "ponctuellement beaucoup plus", avec "peut-être" 120/150 km/h à l'est du département.

En Corse, les vents de secteur ouest vont continuer de se renforcer, prévoit Météo France qui annonce que les secteurs les plus exposés seront la Balagne, le Cap Corse, les zones de relief et l'extrémité sud de l'île. Les vents moyens y seront de 60 à 80 km/h, les rafales pouvant atteindre 120 à 140 km/h voire 140/160 km/h au Cap Corse. De fortes rafales sont aussi prévues sur la façade orientale avec 100 à 120 km/h dans la région de Bastia ainsi qu'au sud de Solenzara. Sur la Haute-Corse, les vents faibliront nettement en seconde partie de nuit.

Météo France conseille aux habitants de ces régions de limiter leurs déplacements, de prendre garde aux chutes d'arbres et d'objets et de ne pas intervenir sur les toitures.

Dans un communiqué, la préfecture maritime de la Méditerranée, à Toulon, conseille aux usagers de la mer de limiter leurs activités et de s'entourer de toutes les précautions s'ils sont dans l'obligation de prendre la mer. Elle rappelle aussi que certains bords de mer sont déconseillés à la promenade, la baignade la plongée et la pêche lors des épisodes venteux.


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Si sur le port de commerce de Bastia, les remorques de plusieurs camions ont subi des dégâts matériels, au hameau de Casevecchie la grue du chantier d'un immeuble en constuction s'est abattue sous l'effet du vent qui a soufflé à plus de 170 km/h dans le Cap.
À cause d'un Libecciu très violent qui a soufflé sur la région bastiaise entre vendredi après-midi (16 heures) et samedi matin (4 heures), les sapeurs-pompiers du centre de secours de Bastia ont été dans l'obligation d'effectuer plus de soixante interventions.


A Bastia, il y a eu des rafales qui ont dépassé les 120 km/h. C'est d'ailleurs le port de commerce de cette ville qui a été le plus exposé à ce vent d'ouest qui, vendredi, a empêché un navire de la « Corsica Ferries » arrivant de Livourne d'accoster en fin d'après-midi comme cela était initialement prévu. Ce bateau n'a pu rejoindre le port de Bastia qu'à 3 heures du matin après être resté de longues heures en rade au large de la cité au grand dam des passagers qui, selon certains témoignages recueillis à l'arrivée, ont « vécu de véritables moments d'angoisse ».

Pour sa part, le cargo-mixte de la SNCM Pascal-Paoli n'a pu appareiller que dans la nuit alors que son départ était prévu de Bastia vendredi en tout début de soirée.

Sur les quais du port, les remorques de plusieurs camions ont subi des dégâts matériels. La force du vent a même réussi à détacher des portiques de signalisation.



Des câbles électriques arrachés à Cardo

Dans le secteur de l'Arinella, toujours au sud de Bastia, c'est le chapiteau du cirque « Roger Lanzac » qui a été emporté par le vent. Cela s'est passé aux alentours de trois heures du matin. Ronny Gan, le porte-parole de la compagnie Wolrd Circus, a expliqué que « plus de dix ans de travail s'étaient effondrés en une seule nuit, et ce malgré l'effort de tous les techniciens de ce cirque qui ont essayé, en vain, de protéger l'immense chapiteau dont la toile a été déchirée en plusieurs endroits ». Des représentations ont dû être annulées et la direction du cirque lance un appel aux collectivités pour trouver une salle afin que le spectacle continue.

Notons enfin qu'en contre-bas de Cardo, le vent a littéralement arraché des câbles électriques.

Mais les techniciens d'EDF ont réagi très rapidement et les usagers n'ont pas connu d'importants désagréments.

Hier, le vent avait cessé mais la situation météorologique est restée instable, notamment dans les microrégions du Nebbiu et de Casinca. Aujourd'hui, le ciel devrait rester assez encombré avec quelques averses.

On attend toutefois des éclaircies qui reviendront progressivement dans le courant de la journée.

Coté températures, elles alterneront entre 4 et 14° sur le littoral et entre 0 et 10° en montagne.

Intempéries en Corse: Près de 11 000 foyers sans électricité, de nombreuses routes coupées

La vigilance orange a été levée en Corse où il est tombé 170 mm de précipitations vers Ghisoni et 110mm vers Zonza (2A), soit près de 2 mois de précipitations tombées en l’espace de 12h00 seulement.

Avec ces fortes précipitations orageuses, combinées avec les violentes rafales de vent de secteur ouest qui ont provoqué une forte houle près des rivages de la façade orientale de l’île, la mer est entrée sur les terres principalement entre la plaine orientale et Bastia.
Ce fut le cas sur le vieux port de Bastia où la mer a inondé les routes et certains commerces du port.
De nombreuses routes ont été rendues impraticables au sud de Bastia, soit à cause d’inondations, soit en raison de coulées de boue.

Près de 11 000 foyers sont actuellement privés d’électricité dans plusieurs communes de la Haute Corse.

Routes impraticables, rivières en crue, éboulements, tunnel inondé, foyers privés d'électricité et de téléphone, bateaux coulés dans les ports de plaisance, commerçants sinistrés, il était encore trop tôt hier soir, pour recenser avec précision les dégâts occasionnés par les intempéries sur l'ensemble de la Corse. C'est, dans le jargon des météorologistes, une « perturbation (très) active » qui a affecté en effet, les deux départements dès jeudi soir, justifiant la mise en oeuvre de l'alerte orange. On avait annoncé 150 à 200 mm de précipitations sur l'Est de l'île mais plus encore que la pluie, qui a rempli ses promesses, le vent d'Est a sensiblement aggravé la situation, levant dans la nuit une grosse mer. Dès 4 heures, hier matin, tous les pêcheurs de Bastia, Gérard Romiti, président du comité régional des pêches en tête, étaient à l'oeuvre sur le Vieux-Port, consolidant tant bien que mal les amarres, et assistant, désarmés, aux ravages de la houle. Pannes, bornes d'eau et d'électricité arrachées, cuves de gasoil inondées, embarcations malmenées... «Plus d'un filet est parti à l'eau et nous avons manqué de cordes, expliquait-il, mais nous avons connu pire en 1978. Tant qu'on n'aura pas allongé la digue, on restera exposé à ce genre de tempête ! »

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Également sur place, Dominique Dubois, administrateur départemental des affaires maritimes de Haute-Corse et François Tatti, adjoint au maire de Bastia qui prenaient la mesure de la situation devenue très vite critique du côté du quai des Martyrs. Plusieurs voitures en stationnement longitudinal étaient soulevées par les flots, se positionnant en travers de la voie, tandis qu'à intervalles réguliers, des paquets de mer se projetaient sur l'esplanade, détruisant les structures métalliques, emportant les bâches des terrasses, le mobilier, inondant les bars et restaurants.



Brèche ouverte au môle sud

L'eau atteignait jusqu'à un mètre dans certaines caves. « Je n'ai jamais vu ça répétait Pierre Franceschi, le plus ancien pêcheur de Bastia, tout en écopant l'eau qui affluait dans son petit local.

Plus préoccupant encore : les brèches ouvertes sur le môle sud, la jetée du Dragon, au pied de la Citadelle, déjà fortement érodée, menaçait de s'effondrer. De leur côté, les commerçants s'efforçaient, entre deux vagues, de mettre à l'abri chaises, tables, parasols, appareils électroménagers, tout en chassant l'eau avec les moyens du bord. Peine perdue, devant l'ampleur des inondations, le quai et le Vieux-Port devaient être fermés à la circulation et aux piétons en milieu de matinée. « Tout est fichu, se lamentait Henri Ghelardini, du restaurant « le Cosy », à 3 h du matin, nous avions 1,5 m d'eau dans les cuisines, la terrasse en bois n'a pas tenu, les appareils électriques ont été endommagés ». Même discours « Chez Mémé » où Lucette Hayache tentait de dresser un premier inventaire des dégâts : « Je viens de découvrir ce spectacle, les baies vitrées n'ont pas résisté, j'ai rentré du matériel et averti mon assureur, rien n'a été épargné, expliquait-elle.

Au port de Toga, la situation n'était pas plus enviable, des vagues de 8 m franchissaient la digue, formant des gerbes spectaculaires : « Le tablier avant du ponton 500 a été emporté devant le bar Maracana, précisait Pierre Jacques de Bernardi, directeur du port, plusieurs petites embarcations ont sombré ». Sur le plan d'eau gonflé en continu par ces flux, voiliers et vedettes frappaient les quais, s'entrechoquaient sous le regard de leurs propriétaires, impuissants.

Les sapeurs-pompiers de Bastia et Lucciana à rude épreuve depuis la veille, ont été sollicités la journée durant, totalisant plus de 70 interventions. Une cellule de crise a été mise en place à la préfecture sous la direction d'Antoine Poussier, directeur de cabinet du préfet de Haute-Corse, elle a été désactivée à 12 h 30 et en début d'après midi, le bilan restait préoccupant. La fermeture du tunnel, gorgé d'eau de mer, a créé des embouteillages considérables en centre-ville, on restait très réservé hier soir, sur sa réouverture, compte tenu des conditions de circulation. Enfin, la route de la Canonica, rendue impraticable par les débordements du Golo, et la route Impériale ont été ouvertes à la circulation en début d'après midi.

Les pluies diluviennes annoncées ont bien eu l'effet escompté sur la Costa verde, mais le bilan des dégâts est loin d'égaler celui des précédentes inondations. Sur la RN 198, à Alistro, la montée brutale de la « Bravone » a nécessité la fermeture à la circulation très tôt le matin, alors que le retour à la « normale » se faisait en fin de matinée, même si la prudence était recommandée aux automobilistes. C'est sur le port de Taverna et sur la plage de Moriani que ces intempéries ont eu l'effet le plus spectaculaire. Le port de Taverna était en effet envahi par une écume épaisse. Un phénomène que les sédentaires découvraient avec une certaine stupeur, tant la mousse blanche était compacte, jusqu'à recouvrir entièrement les pontons. La plage de Moriani offrait, elle aussi, un spectacle alarmant, la violence de la mer démontée ayant « mangé » toute la plage pour venir se heurter aux établissements de bord de mer. On assistait à un phénomène d'érosion sans précédent. Par ailleurs, les pompiers du centre de secours de Cervioni ont été sollicités durant toute la journée pour des interventions diverses, mais sans gravité.

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Les standards du CROSSMED et des pompiers de Corse-du-Sud ont été pris d'assaut durant toute la journée d'hier. Les interventions n'ont quasiment pas cessé dans la région d'Ajaccio où les secouristes ont dû faire face à plusieurs inondations en centre-ville, dont la plus importante fut celle d'un local abritant du matériel, boulevard Albert Ier. Sur les routes, de nombreux incidents ont été provoqués par les intempéries : un éboulement sur la chaussée à Casaglione, ainsi que plusieurs arbres déracinés et couchés en travers des routes de Corse-du-Sud.


En fin de matinée, c'est au port Charles-Ornano que les pompiers ont été appelés en urgence. Deux voiliers venaient de couler à la suite du largage de leur mouillage, les amarres s'étant rompues. Dans le même secteur, les secouristes ont aussi dû sécuriser une barge de dragage, après que deux de ses amarres ont rompu. Et la série noire n'était pas terminée puisque, non loin de là, l'appontement Jeanne-d'Arc s'est écroulé en son milieu sous les assauts des vagues et du vent violent. Une structure qui s'était déjà effondrée il y a un an et demi et qui avait été reconstruite depuis...

Circulation ferroviaire et trafic aérien perturbés

Les intempéries d'hier ont également perturbé les rotations aériennes. Ainsi, le vol en provenance de Paris, prévu à 18 heures, n'est jamais arrivé... Les conditions météorologiques étant trop dégradées au-dessus de la Méditerranée et sur la Corse, l'avion n'a pas quitté le tarmac parisien. Entraînant du même coup l'annulation du départ pour Paris de 18 h 50.

Toujours dans le domaine des transports, deux trains au départ d'Ajaccio ont été annulés hier matin en raison des éboulements sur le réseau ferré.

Par ailleurs, en fin de journée, EDF a signalé qu'une ligne à haute tension de 20 000 V avait rompu en raison du vent, ce qui risquait d'entraîner dans la soirée des coupures de courant en cascade, notamment à Mezzavia.

Hier soir la tempête, pluie et vent mêlés, faisait rage sur la région d'Ajaccio.

Pour aujourd'hui, le CROSSMED recommande la plus grande prudence aux promeneurs et aux propriétaires d'embarcations. Un vent de force 7 à 9 est annoncé.

La préfecture des Alpes-Maritimes met en garde dimanche soir contre une élévation temporaire du niveau de la mer pouvant submerger dans les prochaines heures certaines parties du littoral de la Côte d'Azur.

Des vents violents, soufflant dimanche soir et lundi matin en rafales de plus de 100 km/h, «vont accentuer le phénomène de forte houle avec des vagues de 3 à 4 mètres déferlant sur le littoral et une élévation temporaire du niveau de la mer pouvant submerger certaines parties du littoral», indique un communiqué de la préfecture.



Des creux importants se forment dimanche après-midi dans la baie de Nice. Météo France annonce par ailleurs des orages de grêle dans l'ensemble du département et des chutes de neige à partir de 600 m. La préfecture recommande d'éviter tout déplacement inutile.

Dans la nuit de samedi à dimanche, en Corse, de violents orages avaient provoqués des dégats sur les côtes, en particulier près d'Ajaccio.

En Corse, la circulation sur l'unique route reliant Ajaccio et Bastia a été coupée vendredi à la mi-journée par un éboulement de plusieurs tonnes de rochers et de boue qui n'a pas fait de victime. "La route est complètement bloquée, les automobilistes font demi-tour comme ils peuvent, les engins de dégagement ne sont pas encore arrivés", a indiqué un témoin. "La route est barrée et ne devrait pas pouvoir être dégagée avant plusieurs heures. Le glissement s'est produit au plus mauvais endroit, dans les lacets montant vers le col" de Vizzavona, ont précisé les pompiers
. Outre le glissement de terrain survenu sur la route Ajaccio-Bastia, la tempête et les fortes pluies qui frappent la Corse depuis la nuit de jeudi à vendredi ont provoqué plusieurs inondations, notamment dans la région de Sagone. "Les fleuves sortent de leurs lits et provoquent des inondations, le barrage de Tolla, au-dessus d'Ajaccio, déborde et les délestages ne sont même plus possibles car ils contribueraient à inonder la plaine", ont indiqué les services de secours. Météo France émet une vigilance orange aux fortes précipitations sur la Corse du Sud jusqu'à samedi matin 6h.

Un véritable mur chaotique coupe désormais la communication entre les deux départements.




Un miracle. Aucun véhicule ne circulait entre Bocognano et Vizzavona au moment où un pan de montagne s'est détaché, érigeant un mur de plusieurs mètres de haut sur la RN 193. On ne déplore donc aucun blessé.

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Imbibés par la pluie qui tombe sans discontinuer depuis des jours, d'énormes blocs de granit pesant plusieurs tonnes se sont effondrés formant une barrière infranchissable et très instable.

Très rapidement la gendarmerie a mis en place des déviations, ne laissant accéder jusqu'au lieu de l'incident que les très rares personnes pour qui il s'agissait d'une absolue nécessité.

Parallèlement, les services de l'Equipement se mettaient en quête des engins capables de soulever les blocs de pierre.

En milieu de journée, de part et d'autre de la barrière rocheuse, il n'y avait plus qu'une poignée de voitures. Les rares personnes présentes escaladant ces amas chaotiques pour transporter quelques marchandises indispensables.



Equilibre instable

Le principal problème que vont rencontrer ouvriers chargés de dégager la chaussée tient en un mot : sécurisation. Les tonnes de roche qui se sont accumulées sur l'asphalte servent d'étai au reste de la falaise. Et on ignorait hier ce qui produira au moment où ils seront enlevés. Il y a quelques jours tout le secteur avait connu des chutes de neige. Mais le radoucissement de la température a entraîné des pluies incessantes sur un terrain déjà détrempé.

D'ores et déjà, la CTC a décidé de prendre toutes les mesures (voir par ailleurs) de sécurité lors du dégagement des voies.

Des mesures qui pourraient être étendues de manière préventive à d'autres tronçons de la route.



Impact humain et économique incalculable

Hier soir il était impossible de déterminer le temps pendant lequel l'axe principal de la Corse va rester coupé. L'impact humain avec des déplacements particulièrement difficiles entre les deux départements va être important.

Quant à l'impact économique, il est pour l'heure impossible à calculer.

Tous les jours des dizaines de camions empruntent cette route entre les deux plus grandes villes de Corse, transportant des denrées alimentaires et des matériaux qui arrivent indifféremment dans l'un ou l'autre des ports de l'île.

Le surcoût de transport et les pertes de temps ne pourront être chiffrés qu'après le retour à la normale.

L'option alternative du chemin de fer n'étant pas vraiment envisageable pour les transports de fret importants

livaste a écrit:n'hésite pas à utiliser le forum pour donner des nouvelles de ta région !!

Hier, en fin d'après-midi, d'importants moyens matériels et humains ont été déployés sur la route du front de mer, à Bastia, afin de rechercher une femme qui, selon un témoin, avait pu être emportée par une immense vague.


Tout a débuté par l'appel d'un automobiliste aux sapeurs-pompiers du centre de secours local qui se trouve d'ailleurs sur cette route du front de mer avant l'entrée du tunnel sous la Citadelle.

Selon l'auteur du coup de téléphone, une femme portant un bonnet de couleur blanche se trouvait sur la digue qui borde le rivage. Apparemment, cette femme, malgré les appels à la prudence lancés par voie de presse par la préfecture de Haute-Corse, regardait la mer démontée.

Intrigué, l'automobiliste a alors fait demi-tour pour demander à cette femme de ne pas rester là, le danger étant vraiment trop important. Mais qu'elle ne fut pas sa surprise, et son angoisse, lorsqu'il constata, après avoir juste pris quelques secondes pour tourner, que la femme avait complètement disparu. Par mesure de précaution, il alerta alors les pompiers.

Ces derniers ont immédiatement mobilisé deux plongeurs, ainsi que l'hélicoptère de la sécurité civile et le canot de sauvetage en mer. Sur place, on notait également la présence de plusieurs policiers et pompiers près à intervenir en cas de besoin.

Malgré de longues et difficiles recherches dans une mer déchaînée par d'incessants effets de houles et des vagues de trois à quatre mètres, les pompiers n'ont trouvé personne. Peu avant 20 heures, ils ont interrompu leurs recherches car il n'y avait plus aucune visibilité.

Selon les officiers de permanence du Codis, de nouvelles recherches auront lieu dès ce matin.